ellauri033.html on line 156: dirai pas les plus religieux, mais les plus véritablement mystiques
ellauri118.html on line 844: The relation was equally sincere on the part of Mme. de La Fayette, though she was by nature more self-contained and reserved. But this reserve gives way to the strength of her feelings when in 1691, tormented by ill-health and knowing that her end is not far off, she writes to Mme. de Sévigné: "Croyez, ma très-chère, que vous êtes la personne du monde que j'ai le plus véritablement aimée."
ellauri420.html on line 560: La marquise qui, bien qu’elle fût en compagnie de son amant Hénault, n’admet sans doute pas que ses amis les plus intimes lui préférassent une autre dame, fait par la suite un portrait d’Émilie véritablement cruel qui est publié en 1777 par Grimm dans la Correspondance littéraire, s’en gaussant avec Marguerite de Staal qui a été du dîner. Parfois féroce car ses propos incisifs ne sont que trop lucides.
ellauri464.html on line 219: Le pire, c'est que ces personnages ne sont pas véritablement des fictions ! Ce sont des émanations autobiographiques : Françoise Miquel, l'écrivaine sage et un brin coincée, c'est Simone de Beauvoir ; Pierre Labrousse, le littéraire qui séduit les femmes par son intellect, c'est Jean-Paul Sartre ; Xavière Pagès, c'est Olga Kozakiewicz. Elisabeth Labrousse, c'est Hélène de Beauvoir ; Gerbert est sans doute inspiré d'un amant de Simone de Beauvoir, peut-être un mélange de J-L. Bost et d'A. Algren. En quoi est-ce gênant, me direz-vous ? Cela m'agace parce que la réalité et la fiction se mélangent bizarrement : on ne sait plus très bien où s'arrêtent la vie et la personnalité de Simone de Beauvoir, et où commencent celles de Françoise Miquel. Est-ce que Sartre, De Beauvoir et toute la clique étaient aussi condescendants, désabusés, superficiels et oisifs que le laissent penser leurs doubles romanesques ? En tous cas, ce récit m'a donné (peut-être à tort ?) une vision négative de ces intellectuels, surtout quand on lit des passages aussi prétentieux que : « Ils étaient là, trois intellectuels français qui méditaient et devisaient dans la paix inquiète d'un petit village de France, en face de la guerre qui se levait. Sous sa trompeuse simplicité, cet instant avait la grandeur d'une page d'histoire. » (page 469).
xxx/ellauri139.html on line 1031: En 1775 paraît sa première pièce majeure Le Dix-huitième siècle. C’est une satire en vers qui donne la caricature de son temps ; la philosophie y est le principe de la « chute des arts », de la « perte des mœurs ». Tout y est matière à charge : la bourgeoisie, la noblesse, le clergé libertin ; la littérature du moment y est passée au peigne fin. Des généralités sociales, on passe bientôt aux attaques ad hominem ; à la fin de la satire, du reste, le nom honni paraît enfin : Voltaire. Le Dix-huitième siècle est véritablement à sa parution, et pour reprendre le mot de Huysmans, « un météore dans le champ littéraire » de l’époque. Il n'est pas de bon ton, La critique se dechaine.
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