ellauri096.html on line 701: Son livre Peau noire, masques blancs contient une critique de l´ouvrage Psychologie de la colonisation d´Octave Mannoni. Frantz Fanon adopte une attitude d´observateur extérieur au système colonial. Il n´admet pas l´analyse psychologique de Mannoni. En particulier l´élaboration du « complexe de Prospero » du colonisateur lui paraît « non fondée ». Les philosophes multiculturalistes (Charles Taylor, Will Kymlicka) ont plusieurs fois affirmé dans leurs articles s´inspirer des travaux de Fanon, précurseur du multiculturalisme.
ellauri144.html on line 606: obtient enfin les financements nécessaires à la poursuite de ses travaux. Commence
ellauri144.html on line 622: apporte son soutien pour la traduction de ses travaux et leur diffusion à
ellauri192.html on line 121: Je perds le goût de la poésie. Je la trouve de plus en plus puérile, comparé aux austères travaux de la science; les plus grands génies littéraires me semblent des enfants auprès du génie scientifique, qui, au lieu d’imiter et de défigurer la nature sous prétexte de la transfigurer par l’idéal et l’humain, l’étreint corps à corps, telle qu’elle est, et lui ouvre, doigt par doigt, ses mains fermées pour en arracher des lambeaux de vérité.
ellauri210.html on line 915: Jacques Prévert s'ennuie à l'école et fait souvent l'école buissonnière en parcourant Paris avec la complicité de son père. Dès 15 ans, après son certificat d'études primaires, il abandonne les études. Il multiplie alors les petits travaux, notamment au grand magasin Le Bon Marché. Il fait quelques larcins et fréquente des voyous mais n'est jamais inquiété par la police.
ellauri349.html on line 490: Raymond Claude Ferdinand Aron est issu d'une famille juive et d'un milieu aisé des deux côtés. Ses parents sont Gustave Émile Aron (1870-1934) et Suzanne Levy (1877-1940). Son grand-père maternel, Léon Levy, possédait une usine de textile dans le nord de la France. Sa famille paternelle venait de Lorraine où elle était établie depuis la fin du XVIIIe siècle. Son grand-père paternel, Isidore (dit Ferdinand) Aron, était grossiste en textile à Rambervillers, puis Nancy (Lorraine). Un de ses grand-oncles paternels, Paul Aron, était le père de Max Aron, médecin biologiste à la faculté de médecine de Strasbourg. Ferdinand, le grand-père paternel de Raymond, prédit à celui-ci à sa naissance une grande carrière. Gustave Aron refusa de prendre la suite de l'affaire familiale et fit de brillantes études de droit; il publia des travaux juridiques, mais n'étant reçu que deuxième à l'agrégation de droit alors qu'un seul poste était attribué, il abandonna la perspective d'enseigner à l'université et devint professeur de droit à l'École normale supérieure de l'enseignement technique. Il arrêta de travailler au début du XXe siècle, vécut dès lors de l'héritage familial et fit construire une maison à Versailles en 1913-1915 avec un court de tennis. La famille Aron retourna ensuite à Paris. Après la guerre, Gustave Aron investit en bourse, mais sa fortune fut perdue du fait de la crise économique de 1929 et il fut obligé de reprendre un emploi. Il mourut en 1934 d'une crise cardiaque. La mère de Raymond mourut en juin 1940 à Vannes.
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