ellauri014.html on line 622: Chaque fois que deux époux s’unissent par un nœud solennel, il intervient un engagement tacite de tout le genre humain de respecter ce lien sacré, d’honorer en eux l’union conjugale ; et c’est, ce me semble, une raison très forte contre les mariages clandestins, qui, n’offrant nul signe de cette union, exposent des cœurs innocents à brûler d’une flamme adultère. Le public est en quelque sorte garant d’une convention passée en sa présence, et l’on peut dire que l’honneur d’une femme pudique est sous la protection spéciale de tous les gens de bien. Ainsi, quiconque ose la corrompre pèche, premièrement parce qu’il la fait pécher, et qu’on partage toujours les crimes qu’on fait commettre ; il pèche encore directement lui-même, parce qu’il viole la foi publique et sacrée du mariage, sans lequel rien ne peut subsister dans l’ordre légitime des choses humaines.
ellauri014.html on line 1157: O grand Etre ! Etre éternel, suprême intelligence, source de vie et de félicité, créateur, conservateur, père de l’homme et roi de la nature, Dieu très puissant, très bon, dont je ne doutai jamais un moment, et sous les yeux duquel j’aimai toujours à vivre ! je le sais, je m’en réjouis, je vais paraître devant ton trône.
ellauri028.html on line 432: Des yeux bleus très doux
ellauri033.html on line 108: faire des vers émus très froidement.


ellauri033.html on line 447: L’auteur des Chansons joyeuses était alors amateur de vins et très libre sur le plan des mœurs. Il faut signaler une amitié particulière peu connue qui avait uni Maurice Bouchor et Paul Bourget. Ce dernier écrivait à Bouchor quand il avait 15 ans des lettres enflammées auxquelles l’adolescent n’était pas inseänsible. Bourget à cette époque était son « précepteur ». Il faut savoir que Paul Bourget est présent dans l’Album zutique et qu’il fréquentait le groupe des Vivants auquel on l’associe à tort. Il semble que Bouchor n’ait pas craint dans sa première jeunesse de passer pour un homosexuel, peut-être par provocation.
ellauri049.html on line 316: La très-chère était nue, et, connaissant mon coeur, Sikakallis oli nakuna, tuntien mun makuni
ellauri049.html on line 450: Pareils à des acteurs de drames très antiques Racinen draamojen näyttelijöiden lailla
ellauri053.html on line 161: Employé comme pigment, les bitumes donnent des teintes brunes très foncées.
ellauri053.html on line 167: Dans la première moitié du XIXe siècle les peintres français vont en faire un emploi très fréquent. La texture laquée et la tonalité d'un roux très sombre intéressent des peintres comme Prud'hon qui l'utilise dans son tableau La Justice et la Vengeance divine poursuivant le Crime, et il sert avec excès jusqu'à Gustave Courbet. Les artistes l'utilisent abondamment soit en glacis pour les ombres, soit en couche épaisse pour les aplats des fonds. L'usage d'une couleur chaude pour les ombres et les fonds apparaît alors comme une nouveauté remettant en question la doctrine courante qui voulait que les ombres et les lointains soient bleuâtres (froids).
ellauri055.html on line 140: Du point de vue liturgique, la méditation dans les temples est accompagnée de lectures choisies dans les textes sacrés des autres religions. Ces textes — par exemple le Pentateuque des juifs, le Nouveau Testament des chrétiens, le Coran des musulmans, le Bayān des babis, etc. — ont annoncé successivement, par paliers de perfection croissante, l’incessante révélation divine ou message de Dieu. En ce sens, le livre sacré liant tous les textes sur la révélation qui le précèdent est logiquement le dernier dans l’ordre chronologique, à savoir le Kitāb-i Aqdas (« Le plus saint livre »). Il a été rédigé vers 1873 par Bahāʾ-Allāh et est complété par différentes tablettes (lawḥ) révélées ensuite ; pour les baha’is, c’est le texte de référence bien qu’il ne soit pas plus important que les autres, ni le livre le plus lu par les baha’is eux-mêmes sur la foi. Le livre ne fut d’ailleurs accessible que très tard aux croyants occidentaux puisque la première traduction officielle en anglais date de 1992.
ellauri097.html on line 272: Le second tome de son journal ajoute environ 60 % de contenus inédits, en particulier sur la vie sexuelle très active de Green, mais aussi sur son quotidien et ses amitiés ou inimitiés littéraires.
ellauri097.html on line 278: Noniin, kiitos Julien, riitti tähän otteeseen. Greeneillä oli esi-isiä seinillä kuin muumeilla, vaikka ovat jenkkimamu rotinkaisia. Siitä puhe mistä puute taas. Julian oli äidin Benjamin. Ei suuri ylläri. Petite, mince, avec de très beaux yeux gris dans un visage rêveur, Mary Adelaide Hartridge venait d'une famille portée à la mélancolie.
ellauri109.html on line 423: [...] Je doute que les femmes vaillent les hommes ; la laideur de ceux-ci ajoute beaucoup comme Art. [...] Puisque nous causons de bardaches, voici ce que j’en sais. Ici, c’est très bien porté. On avoue sa sodomie et on en parle à table d’hôte.
ellauri110.html on line 997: C´est en 1794 qu´il écrit le Voyage autour de ma chambre, au cours des quarante-deux jours d´arrêts qui lui sont infligés dans sa chambre de la citadelle de Turin pour s´être livré à un duel contre un officier piémontais du nom de Patono de Meïran, dont il est sorti vainqueur. Un premier duel l´avait déjà opposé à un autre camarade, le lieutenant Buonadonna15. Il est nommé capitaine de l´armée sarde le 26 janvier 1797. Sa carrière militaire ne présente pas de perspectives très favorables après 16 ans de service ! Mais le sort va en décider autrement.
ellauri118.html on line 840: How close and lasting was this friendship is seen on almost every page of Mme. de Sévigné's correspondence. Indeed, so often does the name of Mme. de La Fayette occur in Mme. de Sévigné's letters to her daughter, that the latter may well have been jealous of her mother's friend. The companionship of Mme. de Sévigné was, after the death of La Rochefoucauld, the chief comfort of Mme. de La Fayette in her ill-health and seclusion; and it was from the sick-chamber of her friend that Mme. de Sévigné's letters would seem to have been written in those latter years. In 1693, soon after the death of Mme. de La Fayette, Mme. de Sévigné writes as follows of her dead friend: "Je me trouvois trop heureuse d'être aimée d'elle depuis un temps très-considérable; jamais nous n'avions eu le moindre nuage dans notre amitié.
ellauri118.html on line 844: The relation was equally sincere on the part of Mme. de La Fayette, though she was by nature more self-contained and reserved. But this reserve gives way to the strength of her feelings when in 1691, tormented by ill-health and knowing that her end is not far off, she writes to Mme. de Sévigné: "Croyez, ma très-chère, que vous êtes la personne du monde que j'ai le plus véritablement aimée."
ellauri145.html on line 48: Fatty dans sa « Ford Economy Spéciale » (une caisse à savon motorisée) et Al Clove (Picratt dans la version française) sur son Grand-bi se rendent chez le fermier voisin. Le premier est follement amoureux de Winnie, sa fille et vient lui rendre visite. Le second est porteur d’un message de son père qui propose au fermier de le marier à sa fille en échange de la moitié de ses terres. Al n’est pas très malin mais Fatty n’est qu’un garçon de ferme sans le sou. Malgré l´amour que porte Winnie à Fatty, le fermier n"hésite pas une seconde et est intraitable.
ellauri145.html on line 50: Heureusement pour nos amoureux, le tout nouveau pasteur est très nerveux car c´est sa première célébration d´un mariage. Lucrecia propose alors une répétition où elle veut bien tenir le rôle du futur mari. Sitôt dit, sitôt fait. Fort de cela, au beau milieu de la véritable cérémonie qui débute, notre héros s´interpose et dévoile son identité en déclarant être déjà marié à Winnie !
ellauri145.html on line 233: Dandy endetté, Baudelaire est placé sous tutelle judiciaire et mène dès 1842 une vie dissolue. Il commence alors à composer plusieurs poèmes des Fleurs du mal. Critique d´art et journaliste, il défend Delacroix comme représentant du romantisme en peinture, mais aussi Balzac lorsque l´auteur de La Comédie humaine est attaqué et caricaturé pour sa passion des chiffres ou sa perversité présumée. En 1843, il découvre les « paradis artificiels » dans le grenier de l´appartement familial de son ami Louis Ménard, où il goûte à la confiture verte. Même s´il contracte une colique à cette occasion, cette expérience semble décupler sa créativité (il dessine son autoportrait en pied, très démesuré) et renouvellera cette expérience occasionnellement sous contrôle médical, en participant aux réunions du « club des Haschischins ». En revanche, son usage de l´opium est plus long : il fait d´abord, dès 1847, un usage thérapeutique du laudanum17, prescrit pour combattre des maux de tête et des douleurs intestinales consécutives à une syphilis, probablement contractée vers 1840 durant sa relation avec la prostituée Sarah la Louchette. Comme De Quincey avant lui, l´accoutumance lui dicte d´augmenter progressivement les doses. Croyant ainsi y trouver un adjuvant créatif, il en décrira les enchantements et les tortures.
ellauri145.html on line 350: Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très-vieux, Rikas mutta kyvytön, nuori silti iki-iäkäs,
ellauri145.html on line 1013: C´est très bien peint d´après nature ; Se on hyvin luonnollisen näköinen,
ellauri145.html on line 1074: À l´esprit des pauvres. Et à un très haut clergé.

ellauri145.html on line 1106: Je pisse vers les cieux bruns, très haut et très loin, Pissin kohti ruskeita taivaita, korkeelle ja kauas,
ellauri150.html on line 265: De proportions toutes menues, très bien habillée, séduisante, agacinante, elle avait des manières mignardes, précieuses, niaisottes ; elle jouait la fillette, se balançant deux heures dans son fauteuil à bascule, poussant des petits cris, des :
ellauri150.html on line 269: à table, battant des mains, quand il y avait un plat qu’elle aimait ; au salon, grillant des cigarettes, affectant, devant les hommes, une affection exubérante pour ses amies, se jetant à leur cou, leur caressant la main, leur chuchotant à l’oreille, disant des ingénuités, disant aussi des méchancetés, admirablement, d’une voix douce et frêle, qui savait même, à l’occasion, dire des choses très lestes, sans avoir l’air d’y toucher, qui savait encore mieux en faire dire, — l’air candide d’une petite fille bien sage, les yeux brillants, aux paupières lourdes, voluptueux et sournois, qui regardaient de côté, malignement, guettant tous les potins, happant toutes les polissonneries de la conversation, et tâchant de pêcher çà et là quelque cœur à la ligne.
ellauri150.html on line 277: Elle faisait de la musique, comme la plupart des jeunes filles oisives d’à présent. Elle en faisait beaucoup et peu. C’est-à-dire qu’elle en était toujours occupée, et qu’elle n’en connaissait presque rien. Elle tripotait son piano, toute la journée, par désœuvrement, par pose, par volupté. Tantôt elle en faisait, comme du vélocipède. Tantôt elle pouvait jouer bien, très bien, avec goût, avec âme, — (on eût presque dit qu’elle en avait une : il suffisait, pour cela, qu’elle se mît à la place de quelqu’un qui en avait une). — Elle était capable d’aimer Massenet, Grieg, Thomé, avant de connaître Christophe. Mais elle était aussi capable de ne plus les aimer, depuis qu’elle connaissait Christophe. Et maintenant, elle jouait Bach et Beethoven très proprement, — (ce qui, à la vérité, n’est pas beaucoup dire) ; — mais le plus fort, c’était qu’elle les aimait. Au fond, ce n’était ni Beethoven, ni Thomé, ni Bach, ni Grieg, qu’elle aimait : c’étaient les notes, les sons, ses doigts qui couraient sur les touches, les vibrations des cordes qui lui grattaient les nerfs comme autant d’autres cordes, son épiderme chatouillé.
ellauri150.html on line 301: — Vous le savez très bien ; et je ne vous le dirai pas, parce que ce ne serait pas convenable.
ellauri150.html on line 337: Elle jouait son morceau, s’appliquant de son mieux ; et, comme elle était habile, elle y réussissait très passablement, parfois même assez bien. Christophe, qui n’était pas dupe, riait en lui-même de l’adresse « de cette sacrée mâtine (sekarotuinen narttu), qui jouait, comme si elle sentait ce qu’elle jouait, quoiqu’elle n’en sentît rien ». Il ne laissait pas d’en éprouver pour elle une sympathie amusée. (Narsismimarkkeri!) Colette, de son côté, saisissait tous les prétextes pour reprendre la conversation, qui l’intéressait beaucoup plus que la leçon de piano. Christophe avait beau s’en défendre, prétextant qu’il ne pouvait dire ce qu’il pensait, sans risquer de la blesser : elle arrivait toujours à le lui faire dire ; et plus c’était blessant, moins elle en était blessée : c’était un amusement pour elle. Mais comme la fine mouche sentait que Christophe n’aimait rien tant que la sincérité, elle lui tenait tête hardiment, et discutait mordicus (izepäisesti). Ils se quittaient très bons amis.
ellauri151.html on line 172: Il est affligé d'une vue très basse et a une santé fragile, de sorte qu'il n'apprend à lire qu'à l'âge de douze ans.
ellauri152.html on line 87: Berthe Clorine Jeanne Le Barillier (parfois orthographiée Berthe Clorinne Jeanne Le Barillier ou même Berthe Corinne Jeanne Le Barillier, sans doute par une suite d'erreurs de recopiage orthographique erroné dans les divers ouvrages où elle est citée), née à Bordeaux le 24 juillet 1858 et morte au Cannet le 24 janvier 1927, est une femme de lettres française. Takkutukkainen naisoletettu, rekkalesbon näköinen. Väsäs paljon sinisukkajuttuja, mm. Heloisesta ja Abelardista. Takuulla ei kääntänyt mitään kreikasta. Son œuvre, si elle est assez largement tombée dans l'oubli, est servie par un style sobre et une documentation toujours très solide. La part la plus consistante de son œuvre est probablement celle consacrée à l'antiquité romaine. Elle batit une maison à proximité immédiate de l'Hermitage de Jean-Jacques Rousseau, un écrivain qu'elle admirait et dont elle voulait se rapprocher. Mit vit JJ oli kuollut jo aikapäiviä?? Ja aika misogyyni kaiken kukkuraxi. Näitä vale-uudelleen
ellauri161.html on line 882: Sivu 321 - J'ai fait réflexion aussi qu'au lieu de dire que le mot d'âne est en grec un mot très noble, vous pourriez vous contenter de dire que c'est un mot qui n'a rien de bas, et qui est comme celui de cerf, de cheval, de brebis, etc. ; ce très noble me paraît un peu trop fort.‎
ellauri161.html on line 903: Joseph est l'un des pères de la philosophie contre-révolutionnaire et un des critiques les plus importants des idées des Lumières. Il considère que la Révolution française représente un crime contre l'ordre naturel. Il défend le retour à une monarchie absolue. Il a influencé la pensée conservatrice et réactionnaire de manière très importante depuis le XVIIIe siècle.
ellauri161.html on line 921: L'ambassadeur est très apprécié de la bonne société pétersbourgeoise, dont les princes Galitzine et l'amiral Tchitchagov. Il obtient en 1805 de la part de l'amiral le poste de directeur de la bibliothèque et du musée de la Marine à Saint-Pétersbourg en faveur de son frère Xavier. Il rencontre l'empereur Alexandre Ier à de multiples reprises et devient son conseiller attitré.
ellauri161.html on line 984: Siis varsin keskinkertainen kaveri. Sitten se tapaa ton Barbapapan, joka käännyttää sen takaisin äitikirkkoveneeseen. En décembre 1868, il fait la connaissance de Jules Barbey d´Aurevilly, qui habite en face de chez lui, rue Rousselet (Léon Bloy habite au numéro 24h). C´est l´occasion pour lui d´une profonde conversion intellectuelle, qui le ramène à la religion catholique, et le rapproche des courants traditionalistes. C´est Barbey qui le familiarise avec la pensée du philosophe Antoine Blanc de Saint-Bonnet, « une des majestés intellectuelles de ce siècle », dira Bloy plus tard. Par la suite, Ernest Hello eut également une très forte influence sur lui ; il semble même que ce soit lui qui l´ait incité à écrire.
ellauri162.html on line 142: Catholique fervent et monarchiste passionné, il milite très jeune dans les rangs de l´Action française en participant aux activités des Camelots du roi pendant ses études de lettres, puis à la tête du journal L'Avant-garde de Normandie jusqu'à la Grande Guerre.
ellauri162.html on line 210: et sa réputation remontent très haut, et sa manière de
ellauri162.html on line 224: Artaux Pas si Mauvais était, avec Mika Waltari et Sofi Oksanen, un des écrivains finlandais les plus connus dans le monde. Ils sont tous les trois très médiocres.
ellauri162.html on line 272: Non, leur seul point commun est simplement le fait d'avoir refusé cet insigne, pour certains pourtant très signifiant, pour moi totalement idiot et insignifiant, qu'est la légion d'honneur.
ellauri162.html on line 278: Bon, on s'en fiche de Gégé Deparpoutine ! Qu'il l'adopte, le pas dictateur et très démocrate chef suprême des poupée Russes - et qu'il adopte son pote Filou 1er par la même occasion. Bon débarras ! D'ailleurs, s'il pouvait en adopter d'autres, je suis prêt à lui faire une liste. Il y a de la place en Sibérie, et cela va nous faire une peu de ménage. Tiens, tous les légiond'honneurisés, qu'il les adopte pour commencer.
ellauri172.html on line 578: — Pour mon compte, — dit nonchalamment Sélune, avec la fatuité d’un vieil endurci qui n’entend pas qu’on l’émeuve de rien, — pour mon compte, j’ai vu un jour quatre-vingts religieuses jetées l’une sur l’autre, à moitié mortes, dans un puits, après avoir été préalablement très bien violées chacune par deux escadrons.
ellauri172.html on line 587: Il faisait son devoir, mais il ne faisait jamais plus que son devoir. Je l’ai rencontrée très frappante dans un des bustes d’Antinoüs… tenez ! Antinoushan oli homo! Ce n’était pas Endymion : c’était un tigre, ristiverinen… Endymion oli kreikkalaisessa mytologiassa komea paimen, joka perusti Eliin kaupungin, jonka kuningas hän oli. Endymion, johon kuun jumalatar Selene rakastui, oli Zeuksen pojanpoika. Tarun mukaan jumalatar Selene rakastui Endymioniin ja synnytti hänelle viisikymmentä tytärtä. Taas tuli halkiohaara! Niitä typeriä epyllejä taas.
ellauri172.html on line 598: Nous étions accoutumés à de belles filles, si vous voulez, mais presque toujours du même type, décidé, hardi, presque masculin, presque effronté ; le plus souvent de belles brunes plus ou moins passionnées, qui ressemblaient à de jeunes garçons (mmm!), très piquantes et très voluptueuses sous l’uniforme que la fantaisie de leurs amants leur faisait porter quelquefois…
ellauri172.html on line 635: Quand cet enfant mourut, car il mourut quelques mois après sa naissance, le major eut un chagrin très exalté, un chagrin à folies, et on n’en rit pas dans le régiment. Pour la première fois, l’antipathie dont il était l’objet se tut. On le plaignit beaucoup plus que la mère qui, si elle pleura sa géniture, n’en continua pas moins d’être la Rosalba que nous connaissions tous, cette singulière catin arrosée de pudeur par le Diable, qui avait, malgré ses mœurs, conservé la faculté, qui tenait du prodige, de rougir jusqu’à l’épine dorsale deux cents fois par jour ! Sa beauté ne diminua pas. Elle résistait à toutes les avaries. Et, cependant, la vie qu’elle menait devait faire très vite d’elle ce qu’on appelle entre cavaliers une vieille chabraque, si cette vie de perdition avait duré. »
ellauri206.html on line 249: Jean Lorrain, pseudonyme de Paul Alexandre Martin Duval, est un écrivain français à très forte tendance parnassienne, né le 9 août 1855 à Fécamp, en Haute-Normandie, et mort le 30 juin 1906 dans le 17e arrondissement de Paris. Dandy sybarite, ouvertement homosexuel, amateur de drogues, Jean Lorrain est l'un des écrivains scandaleux de la Belle Époque, au même titre que d'autres auteurs « fin de siècle » comme Rachilde, Hugues Rebell et Fabrice Delphi. Ses œuvres peuvent être rapprochées de la littérature dite « décadente ».
ellauri210.html on line 67: « Monsieur Gide n'a pas l'air d'un enfant d'amour, ni d'un éléphant, ni de plusieurs hommes : il a l'air d’un artiste ; et je lui ferai ce seul compliment, au reste désagréable, que sa petite pluralité provient de ce fait qu'il pourrait très aisément être pris pour un cabotin (komeljanttari). Son ossature n'a rien de remarquable ; ses mains sont celles d'un fainéant, très blanches, ma foi ! Dans l'ensemble, c'est une toute petite nature. »
ellauri210.html on line 394: « Monsieur Gide n'a pas l'air d'un enfant d'amour, ni d'un éléphant, ni de plusieurs hommes : il a l'air d’un artiste ; et je lui ferai ce seul compliment, au reste désagréable, que sa petite pluralité provient de ce fait qu'il pourrait très aisément être pris pour un cabotin (komeljanttari). Son ossature n'a rien de remarquable ; ses mains sont celles d'un fainéant, très blanches, ma foi ! Dans l'ensemble, c'est une toute petite nature. »
ellauri210.html on line 991: En 1932, à l'initiative du communiste Paul Vaillant-Couturier, Jacques Prévert est sollicité par le groupe Octobre pour écrire des textes contestataires d’agitation-propagande. Sa verve, son humour, son aisance à rédiger très rapidement sur des sujets d’actualité brûlants, font la notoriété du groupe. Le plus célèbre de ces textes, La Bataille de Fontenoy, présenté en 1933 aux Olympiades internationales du théâtre ouvrier à Moscou, devant Staline), se moque des hommes politiques de l’époque.
ellauri266.html on line 447: Le roman raconte l’histoire de trois hommes qui explorent une planète lointaine très-similaire à la Terre, où les grands singes sont les espèces dominantes et intelligentes, alors que l´humanité est réduite à l’état animal. Le narrateur, Ulysse Mérou, est capturé par les singes et se retrouve enfermé dans un laboratoire. Prouvant son intelligence aux singes, il aide ensuite les scientifiques simiens à découvrir les origines de leur civilisation.
ellauri266.html on line 468: Le narrateur commence à apprendre le langage simien. Profitant d’une visite de routine, il dessine à Zira des figures géométriques et les théorèmes qui en découlent, puis le Système solaire et celui de Bételgeuse, la trajectoire de son vaisseau et son origine, la Terre. Zira comprend son message et lui demande de garder le secret car Zaïus pourrait lui causer des problèmes. Zira commence à apprendre le français et les deux peuvent communiquer facilement. Elle lui apprend comment les singes se sont développés sur cette planète alors que l’homme est resté à un stade d’animalité. Enfin, le narrateur retrouve l’air libre lorsque Zira l´amène en promenade, après trois mois d’enfermement, pour lui présenter Cornélius, son fiancé, un chimpanzé biologiste très intelligent et intuitif. Il se laisse tenir en laisse comme le lui a recommandé Zira et tente de dissimuler son intelligence. Zira lui apprend que Zaïus voulait le transférer à la division encéphalique pour pratiquer sur son cerveau des opérations délicates mais qu’elle l’en a empêché. Avec Cornélius, elle lui conseille de faire très attention et d´attendre le congrès des savants biologistes qui va se tenir dans les jours suivants où il sera présenté par Zaïus, pour révéler son secret.
ellauri266.html on line 476: Après avoir été nommé directeur de l’Institut des recherches biologiques, Cornélius désigne Ulysse comme son collaborateur et l’amène sur un site archéologique daté de plus de dix mille ans. Cornélius espère y trouver des indices sur l’origine des singes et de leur civilisation car ils ne savent absolument rien au-delà de dix mille ans d´histoire, période depuis laquelle ils ont très peu évolué. Cornélius y découvre une poupée d´apparence humaine habillée et parlante, confirmant son pressentiment selon lequel les humains avaient régné en maîtres sur leur planète avant les singes.
ellauri365.html on line 159: Se liukui hyvin korkealle, hyvin tyyni ja hyvin hidas, Elle glissait très haut, très placide et très lente,
ellauri365.html on line 212: Koska asia oli hyvin iloinen ja hyvin odottamaton, La chose étant très gaie et très inattendue,
ellauri365.html on line 249: « Ce soir dans un atelier de la rue de Fleurus, le jeune Maupassant fait représenter une pièce obscène de sa composition, intitulée FEUILLE DE ROSE et joué par lui et ses amis. C'est lugubre, ces jeunes hommes travestis en femmes, avec la peinture sur leurs maillots d'un large sexe entrebâillé ; et je ne sais quelle répulsion vous vient involontairement pour ces comédiens s'attouchant et faisant entre eux le simulacre de la gymnastique d'amour. L'ouverture de la pièce, c'est un jeune séminariste qui lave des capotes. Il y a au milieu une danse d'almées sous l'érection d'un phallus monumental et la pièce se termine par une branlade presque nature. Je me demandais de quelle absence de pudeur naturelle il fallait être doué pour mimer cela devant un public, tout en m'efforçant de dissimuler mon dégoût, qui aurait pu paraître singulier de la part de l'auteur de LA FILLE ELISA. Le monstrueux, c'est que le père de l'auteur, le père de Maupassant, assistait à la représentation. Cinq ou six femmes, entre autres la blonde Valtesse, se trouvaient là, mais riant du bout des lèvres par contenance, mais gênées par la trop grande ordure de la chose. Lagier elle-même ne restait pas jusqu'à la fin de la représentation. Le lendemain, Flaubert, parlant de la représentation avec enthousiasme, trouvait, pour la caractériser, la phrase : « Oui, c'est très frais ! » Frais pour cette salauderie, c'est vraiment une trouvaille. »
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