ellauri055.html on line 140: Du point de vue liturgique, la méditation dans les temples est accompagnée de lectures choisies dans les textes sacrés des autres religions. Ces textes — par exemple le Pentateuque des juifs, le Nouveau Testament des chrétiens, le Coran des musulmans, le Bayān des babis, etc. — ont annoncé successivement, par paliers de perfection croissante, l’incessante révélation divine ou message de Dieu. En ce sens, le livre sacré liant tous les textes sur la révélation qui le précèdent est logiquement le dernier dans l’ordre chronologique, à savoir le Kitāb-i Aqdas (« Le plus saint livre »). Il a été rédigé vers 1873 par Bahāʾ-Allāh et est complété par différentes tablettes (lawḥ) révélées ensuite ; pour les baha’is, c’est le texte de référence bien qu’il ne soit pas plus important que les autres, ni le livre le plus lu par les baha’is eux-mêmes sur la foi. Le livre ne fut d’ailleurs accessible que très tard aux croyants occidentaux puisque la première traduction officielle en anglais date de 1992.
ellauri097.html on line 254: Plusieurs de ses livres évoquent le Sud des États-Unis. Profondément marqué par la guerre de Sécession, l'auteur se considère dans ses écrits comme un « Sudiste ». Il a hérité ce patriotisme de sa mère, qui venait d'une famille distinguée du Sud. Quelques années avant la naissance de Julien, un choix de poste en Allemagne ou en France fut proposé à son père. La mère de Julien appuya le choix de la France en raison du fait que les Français étaient « aussi un peuple fier, récemment vaincus dans la guerre et nous nous comprendrons mutuellement » (référence à la défaite française de 1871 dans la guerre franco-prussienne).
ellauri109.html on line 413: C’est en référence à la chanson de Gavroche dans Les Misérables de Victor Hugo : « Je suis tombé par terre, c’est la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau, c’est la faute à Rousseau. » La faute est à Flaubert car c’est un homosexuel qui s’ignore.
ellauri221.html on line 101: Ce succès vaut à Marthe Richard le pseudonyme humoristique de « Veuve qui clôt », en référence à la maison de Champagne Veuve Cliquot. Qui clot - Cliquot - vous comprenez? Haha!
ellauri247.html on line 207: L’Histoire de Gil Blas de Santillane est un roman d'inspiration picaresque de l'écrivain français Alain-René Lesage, paru entre 1715 et 1735. Lesage joue avec les références antiques et picaresques qu'il détourne. Et l'inspiration antique marque l’œuvre jusque dans le découpage en douze livres, qui rappelle les douze chants de l'Énéide.
ellauri322.html on line 69: Une chansonnette par Bob Dylan en 1967, intitulée As I Went Out for a Pee One Morning, fait référence à « Tom » Paine.
ellauri367.html on line 116: La famille Rothschild, la plus célèbre famille à porter ce nom, sont des descendants de Mayer Amschel Rothschild (1744-1812). Né Mayer Amschel Bauer, à Francfort-sur-le-Main dans l'ouest de l'Allemagne, il changea son nom en Rothschild en référence au bouclier rouge, symbole de la maison familiale puis de la banque créée par son père. Ses descendants ont fondé depuis le XVIIIe siècle des dynasties de banquiers et financiers dans différents pays européens aux origines juives ashkénazes et aux différentes nationalités (allemande, française, britannique, israélienne, etc.).
xxx/ellauri173.html on line 162: Au IIIe siècle avant J-C, l’ingénieur grec Philon de Byzance classe les jardins suspendus de Babylone, au sud de l’actuel Irak, parmi les sept merveilles du monde antique. Le premier à les évoquer est le prêtre babylonien Bérose (IVe siècle avant J-C). Il attribue leur construction à Nabuchodonosor II, qui les aurait créés pour son épouse persane Amytis, laquelle se languissait de la verdure de son pays natal. Le texte de Bérose est perdu, mais il subsiste sous forme de fragments chez des historiens et géographes du Ier siècle avant J-C, tels Flavius Josèphe, Diodore de Sicile et Strabon ; on le retrouve également chez Eusèbe de Césarée (265-339 de l’ère chrétienne). Toutefois, à l’exception de Bérose, aucun texte babylonien ne mentionne les jardins suspendus, ou du moins pas un seul n’a été retrouvé. Aucune des inscriptions relatant les grands chantiers de Nabuchodonosor II ne contient une référence à un jardin surélevé. Dans ses Histoires, le géographe et historien grec Hérodote (480-425 avant notre ère), qui a visité Babylone un siècle seulement après la mort de Nabuchodonosor, ne les évoque pas non plus lorsqu’il décrit la ville. Les murailles, la tour de Babel ou Ziggurat d’Etemenanki, les palais royaux et autres constructions de la ville antique ont été identifiés par les fouilles archéologiques ou sont attestés dans les textes cunéiformes. Mais cela n’a pas été le cas pour les jardins.
8