ellauri033.html on line 103: s´en sépara que vers 1872. Les recueils de vers qu´il publie alors,
ellauri033.html on line 1106: Villiers collabore au Figaro à partir d´avril, puis à Gil Blas en août 1884. À cette époque, il se lie avec Léon Bloy et Joris-Karl Huysmans, qui entretient avec lui une correspondance littéraire, et qui publie À rebours, où Villiers apparaît comme l´un des auteurs préférés du héros, des Esseintes.
ellauri055.html on line 80: Le 22 décembre 1912, à l'occasion de la publication du dernier volume de Jean-Christophe, Stefan Zweig publie une lettre ouverte dans le Berliner Tageblatt, lettre dans laquelle il rendait hommage à l'action de Romain Rolland pour son œuvre de rapprochement entre les jeunesses de France et d'Allemagne (« Jean-Christophe est un événement éthique plus encore que littéraire »).
ellauri055.html on line 1128: Né à Gand, Maurice Maeterlinck est l'aîné d'une famille de trois enfants, flamande, bourgeoise, catholique, conservatrice et francophone. Après des études au collège Sainte-Barbe (Sint-Barbara) de Gand, il suit des études en droit avant de pratiquer le métier d'avocat durant une courte période. Maeterlinck publie, dès 1885, des poèmes d’inspiration parnassienne dans La Jeune Belgique. Il part pour Paris où il rencontre plusieurs écrivains qui vont l'influencer, dont Stéphane Mallarmé et Villiers de l’Isle-Adam. Ce dernier lui fait découvrir les richesses de l'idéalisme allemand (Hegel, Schopenhauer). À la même époque, Maeterlinck découvre Ruysbroeck l'Admirable, un mystique flamand du XIVe siècle dont il traduit les écrits (Ornement des noces spirituelles). C'est ainsi qu'il se tourne vers les richesses intuitives du monde germanique en s'éloignant du rationalisme français. Dans cet esprit, il se consacre à Novalis et entre en contact avec le romantisme d'Iéna (Allemagne, 1787-1831, autour d'August et Friedrich Schlegel et de la revue l'Athenäum), précurseur en droite ligne du symbolisme. Les œuvres que publie Maeterlinck entre 1889 et 1896 sont imprégnées de cette influence germanique.
ellauri117.html on line 49: Ce recueil de réflexions et d’observations, sans ordre et presque sans suite, fut commencé pour complaire à une bonne mère qui sait penser. Je n’avais d’abord projeté qu’un mémoire de quelques pages; mon sujet m’entraînant malgré moi, ce mémoire devint insensiblement une espèce d’ouvrage trop gros, sans doute, pour ce qu’il contient, mais trop petit pour la matière qu’il traite. J’ai balancé longtemps à le publier; et souvent il m’a fait sentir, en y travaillant, qu’il ne suffit pas d’avoir écrit quelques brochures pour savoir composer un livre. Après de vains efforts pour mieux faire, je crois devoir le donner tel qu’il est, jugeant qu’il importe de tourner l’attention publique de ce côté-là; et que, quand mes idées seraient mauvaises, si j’en fais naître de bonnes à d’autres, je n’aurai pastout à fait perdu mon temps. Un homme qui, de sa retraite, jette ses feuilles dans le public, sans prôneurs, sans parti qui les défende, sans savoir même ce qu’on en pense ou ce qu’on en dit, ne doit pas craindre que, s’il se trompe, on admette ses erreurs sans examen.
ellauri161.html on line 982: Ses études au lycée de Périgueux sont médiocres : retiré de l´établissement en classe de quatrième, il continue sa formation sous la direction de son père, qui l´oriente vers l´architecture. Bloy commence à rédiger un journal intime, s´essaie à la littérature en composant une tragédie, Lucrèce, et s´éloigne de la religion. En 1864, son père lui trouve un emploi à Paris, il entre comme commis au bureau de l´architecte principal de la Compagnie ferroviaire d´Orléans. Médiocre employé, Bloy rêve de devenir peintre et s´inscrit à l´École des beaux-arts. Il écrit ses premiers articles, sans toutefois parvenir à les faire publier, et fréquente les milieux du socialisme révolutionnaire et de l´anticléricalisme.
ellauri206.html on line 275: Plus tard, il publie Mademoiselle de Maupin (1835), qui fait un véritable scandale.
ellauri210.html on line 769: En 1928, Benjamin Péret écrit un ouvrage au titre basé sur une contrepèterie : Les Rouilles encagées. Le livre est saisi et interdit jusqu'en 1954 où l'éditeur Éric Losfeld publie, à tirage limité à cent exemplaires, une édition illustrée par des dessins d’Yves Tanguy. Une nouvelle édition publiée en 1970 sera de nouveau interdite jusqu'en 1975.
ellauri210.html on line 1150: Au cours de la guerre et jusqu'à la fin des années 1950, elle cesse de publier. Elle travaille dans des crèches, et co-traduit avec son mari Pierre Fridas plusieurs livres de Níkos Kazantzákis comme Alexis Zorba ou La Liberté ou la mort. Elle se remet ensuite à écrire, des poèmes et des romans, en opposition avec l'orthodoxie surréaliste. Ces textes sont toutefois inclassables. Brelin le frou, ou le portrait de famille (1975) décrit des personnages vivant selon des règles fantaisistes. Sur les dessins de l'auteur, ils ont la particularité de porter une coiffe à l'image de leur sexe. Les nouvelles de Mon cœur les écoute (1982) font montre d'un humour poétique proche de celui d'Henri Michaux ou de Joyce Mansour. Elle est également connue pour ses dessins et ses « tentures », des œuvres plastiques réalisées à l'aide de morceaux de tissu de couleur découpés.
ellauri408.html on line 702: Au cours des voyages qu'il fait à Paris, Proudhon rencontre Karl Grün, Mikhaïl Bakounine, Alexandre Herzen qui deviendront ses amis et Karl Rot qui admirait en lui le seul socialiste français dégagé du mysticisme chrétien. En plus, il est lui-même prolétaire, ouvrier! Et il précise : « nous ne devons pas poser l'action révolutionnaire comme moyen de réforme sociale, parce que ce prétendu moyen serait tout simplement un appel à la force, à l'arbitraire, bref, une contradiction. L'échange de lettres avec Marx annonce la rupture, qui intervient quelques mois plus tard. Quand, en octobre 1846, Proudhon publie le Système des contradictions économiques ou Philosophie de la misère, Marx riposte par Misère de la philosophie. Marx considère que Proudhon est un socialiste « petit-bourgeois » ou nettement « bourgeois », qui défend un système utopique qui combinerait les avantages du socialisme et du capitalisme sans leurs inconvénients. Il écrit ainsi : « Les socialistes bourgeois veulent tous les avantages des conditions sociales modernes sans les luttes et les dangers qui en découlent nécessairement ». Il critique notamment ses conceptions économiques sur la valeur, son soutien à la concurrence ou encore son opposition aux grèves ouvrières. Marx est le ténia du socialisme (sosialismin lapamato), Proudhomme sinkauttaa vastineexi ja kommentoi marginaaliin manifestia: « Calomnie », « Absurde », « Faux » « Mensonge », « Pasquinade ». « Quelle bêtise après ce que j´ai écrit — En vérité Marx est jaloux » ; « Allons mon cher Marx, vous êtes de mauvaise foi, et tout à la fois vous ne savez rien » .
xxx/ellauri057.html on line 899: À partir de novembre 1919, il publie les premiers de 800 billets d’humeur, sous le nom de Monsieur Le Coq (jusqu’en décembre 1922)
xxx/ellauri116.html on line 434: Ce recueil de réflexions et d’observations, sans ordre et presque sans suite, fut commencé pour complaire à une bonne mère qui sait penser. Je n’avais d’abord projeté qu’un mémoire de quelques pages; mon sujet m’entraînant malgré moi, ce mémoire devint insensiblement une espèce d’ouvrage trop gros, sans doute, pour ce qu’il contient, mais trop petit pour la matière qu’il traite. J’ai balancé longtemps à le publier; et souvent il m’a fait sentir, en y travaillant, qu’il ne suffit pas d’avoir écrit quelques brochures pour savoir composer un livre. Après de vains efforts pour mieux faire, je crois devoir le donner tel qu’il est, jugeant qu’il importe de tourner l’attention publique de ce côté-là; et que, quand mes idées seraient mauvaises, si j’en fais naître de bonnes à d’autres, je n’aurai pastout à fait perdu mon temps. Un homme qui, de sa retraite, jette ses feuilles dans le public, sans prôneurs, sans parti qui les défende, sans savoir même ce qu’on en pense ou ce qu’on en dit, ne doit pas craindre que, s’il se trompe, on admette ses erreurs sans examen.
xxx/ellauri127.html on line 433: Issu d'un milieu bourgeois et artiste, Prosper Mérimée fait des études de droit avant de s'intéresser à la littérature et de publier dès 1825 des textes, en particulier des nouvelles, qui le font connaître et lui valent d'être élu à l'Académie française en 1844.
xxx/ellauri128.html on line 492: Maurice Bedel, né le 30 décembre 1883 à Paris et mort le 15 octobre 1954 à La Genauraye à Thuré (Vienne)1, est un écrivain, essayiste et journaliste français. Aika lailla Urpo Harvan näköinen. Docteur en médecine, la thèse de Maurice Bedel est consacrée aux obsessions périodiques et se tourne vers la psychiatrie. Il publie ses premiers poèmes sous le pseudonyme de Gabriel Senilis : Le Cahier de Phane. Couronné par le prix Goncourt en 1927 pour son premier roman Jérôme 60° latitude nord, il est élu en 1948 président de la Société des gens de lettres.
xxx/ellauri130.html on line 564: Delphin-Antoine-Edmond Thiaudière, né le 17 mars 1837 à Gençay, où il est mort le 9 novembre 1930, est un homme de lettres français, à la fois poète, romancier, philosophe et « maximiste ». Issu d’une famille de médecins depuis quatre générations, Edmond Thiaudière, opte pour une carrière d’homme de lettres après s’être détourné de ses études de droit brillamment menées à Poitiers. Il s’essaie au roman, aux nouvelles, à la poésie, au théâtre, écrit des essais politiques et autres pamphlets, mais il se distingue surtout par son œuvre philosophique, parsemant sur quarante années une douzaine de recueils aux titres sibyllins, avec le sous-titre générique Notes d’un Pessimiste. Son premier recueil de pensées, La Proie du Néant, qu’il publie en 1886, contient en préambule une longue dédicace adressée à Léa et Mosès, ses deux chiens fidèles.
xxx/ellauri420.html on line 534: Sa matière, comme on sait, est empruntée à Jean Paul Richter, et plus précisément à un épisode du roman Siebenkäs (1796) intitulé Le Discours du Christ mort, traduit par Mme de Staël sous le titre Un songe et lu par Nerval probablement dans la version que Loève-Veimars publie sous le titre La Dernière Heure – Vision dans la Revue de Paris du 4 juillet 18308 . Le monologue lyrique qui découle de cet emprunt est donc mis au centre du poème, – signe que, pour les romantiques et très singulièrement pour Nerval, toute matière discursive doit être
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