ellauri012.html on line 624: Après ces instructions, qui doivent tenir la première place, je crois qu’il n’est pas inutile de laisser aux filles, selon leurs loisirs et la portée de leur esprit, la lecture des livres profanes qui n’ont rien de dangereux pour les passions : c’est même le moyen de les dégoûter des comédies et des romans. Donnez-leur donc les histoires grecques et romaines ; elles y verront des prodiges de courage et de désintéressement. Ne leur laissez pas ignorer l’histoire de France, qui à aussi ses beautés ; mêlez celles des pays voisins, et les relations des pays éloignés judicieusement écrites. Tout cela sert à agrandir l’esprit, et à élever l’âme à de grands sentiments, pourvu qu’on évite la vanité et l’affectation.
ellauri014.html on line 622: Chaque fois que deux époux s’unissent par un nœud solennel, il intervient un engagement tacite de tout le genre humain de respecter ce lien sacré, d’honorer en eux l’union conjugale ; et c’est, ce me semble, une raison très forte contre les mariages clandestins, qui, n’offrant nul signe de cette union, exposent des cœurs innocents à brûler d’une flamme adultère. Le public est en quelque sorte garant d’une convention passée en sa présence, et l’on peut dire que l’honneur d’une femme pudique est sous la protection spéciale de tous les gens de bien. Ainsi, quiconque ose la corrompre pèche, premièrement parce qu’il la fait pécher, et qu’on partage toujours les crimes qu’on fait commettre ; il pèche encore directement lui-même, parce qu’il viole la foi publique et sacrée du mariage, sans lequel rien ne peut subsister dans l’ordre légitime des choses humaines.
ellauri016.html on line 562: Le snob est aussi bien ce pétit jeune homme hirsute qui applaudit avec une frénesie trop manifeste pour être sincère une pièce d'avant-garde boudée par le grand public, que ce monsieur décoré devant qui se multiplient les courbettes qui vient assister à la première d'une piece promise au succès; il est aussi bien ce petit gandin qui qui cherche à placer un mot dans une conversation entre Altesses que ce gentilhomme à monocle qui, d'un air ennuyé et condescendant, consent à lui addresser quelques paroles indifférentes. Mais ce fluidité meme du mot assura son heureuse developpement.
ellauri033.html on line 99: extraordinaires : dans la première moitié de sa vie, Verlaine lit partie
ellauri033.html on line 447: L’auteur des Chansons joyeuses était alors amateur de vins et très libre sur le plan des mœurs. Il faut signaler une amitié particulière peu connue qui avait uni Maurice Bouchor et Paul Bourget. Ce dernier écrivait à Bouchor quand il avait 15 ans des lettres enflammées auxquelles l’adolescent n’était pas inseänsible. Bourget à cette époque était son « précepteur ». Il faut savoir que Paul Bourget est présent dans l’Album zutique et qu’il fréquentait le groupe des Vivants auquel on l’associe à tort. Il semble que Bouchor n’ait pas craint dans sa première jeunesse de passer pour un homosexuel, peut-être par provocation.
ellauri033.html on line 1133: Ce n´est pas la philosophie mais la philologie qui finalement éveille le doute chez Renan. Renan apprend l´hebreu et constate à cette époque que la deuxième partie d´Isaïe diffère de la première non seulement quant au style, mais également quant à la date, que la grammaire et l´histoire du Pentateuque sont postérieures à l´époque de Moïse et que le livre de Daniel est manifestement apocryphe.
ellauri046.html on line 469: Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, né Pierre-Augustin Caron le 24 janvier 1732 à Paris où il est mort le 18 mai 1799, est un écrivain, dramaturge, musicien et homme d'affaires français. Éditeur de Voltaire, il est aussi à l'origine de la première loi en faveur du droit d'auteur et le fondateur de la Société des auteurs. Également espion et marchand d'armes pour le compte du roi, c'est un homme d'action et de combats qui ne semble jamais désarmé face à un ennemi ou à l'adversité. Son existence est tout entière marquée par l'empreinte du théâtre et s'il est principalement connu pour son œuvre dramatique, en particulier la trilogie de Figaro, sa vie se mêle étrangement à ses œuvres.


ellauri049.html on line 852: Je te rends pure à ta place première : Puhdistan sut paalupaikallesi!
ellauri053.html on line 167: Dans la première moitié du XIXe siècle les peintres français vont en faire un emploi très fréquent. La texture laquée et la tonalité d'un roux très sombre intéressent des peintres comme Prud'hon qui l'utilise dans son tableau La Justice et la Vengeance divine poursuivant le Crime, et il sert avec excès jusqu'à Gustave Courbet. Les artistes l'utilisent abondamment soit en glacis pour les ombres, soit en couche épaisse pour les aplats des fonds. L'usage d'une couleur chaude pour les ombres et les fonds apparaît alors comme une nouveauté remettant en question la doctrine courante qui voulait que les ombres et les lointains soient bleuâtres (froids).
ellauri055.html on line 78: Les deux hommes ont quinze ans de différence. Stefan Zweig s'intéresse aux lettres européennes et il a déjà traduit quelques œuvres d'auteurs anglais, français et belges. La découverte en 1907 des premiers volumes de Jean-Christophe sera décisive dans sa rencontre avec l'auteur. Il est séduit par la portée universelle de l’œuvre de Romain Rolland et plus encore par l’homme auquel il rend visite, pour la première fois en février 1911, dans son appartement du 162, boulevard du Montparnasse. Les deux hommes partagent un amour pour la musique, une même foi en l'humanité et le sentiment d'appartenir à une civilisation, une culture commune, dont Romain Rolland esquisse les contours dans « la chevauchée européenne de Jean-Christophe ». Les deux écrivains entretiendront une correspondance suivie et intense entre 1910 et 1940 : 945 lettres ont été retrouvées (509 de Stefan Zweig dont une centaine en allemand, et 436 pour Romain Rolland). Cette correspondance est d'une importance capitale pour l'histoire des intellectuels du début du XXe siècle.
ellauri055.html on line 140: Du point de vue liturgique, la méditation dans les temples est accompagnée de lectures choisies dans les textes sacrés des autres religions. Ces textes — par exemple le Pentateuque des juifs, le Nouveau Testament des chrétiens, le Coran des musulmans, le Bayān des babis, etc. — ont annoncé successivement, par paliers de perfection croissante, l’incessante révélation divine ou message de Dieu. En ce sens, le livre sacré liant tous les textes sur la révélation qui le précèdent est logiquement le dernier dans l’ordre chronologique, à savoir le Kitāb-i Aqdas (« Le plus saint livre »). Il a été rédigé vers 1873 par Bahāʾ-Allāh et est complété par différentes tablettes (lawḥ) révélées ensuite ; pour les baha’is, c’est le texte de référence bien qu’il ne soit pas plus important que les autres, ni le livre le plus lu par les baha’is eux-mêmes sur la foi. Le livre ne fut d’ailleurs accessible que très tard aux croyants occidentaux puisque la première traduction officielle en anglais date de 1992.
ellauri055.html on line 622: La première édition des Caractères paraît à Paris, chez Étienne Michallet, à l’automne de 1687, sous ce titre : les Caractères de Théophraste, traduits du grec, avec les Caractères ou les Mœurs de ce siècle. L’ouvrage comptait cent pages de traduction et deux cents pages originales.
ellauri058.html on line 960: Dans la plupart des enquêtes, notamment les premières publiées, les lecteurs le découvrent dans la quarantaine, pesant, massif sous son chapeau melon, ce qui ne l'empêchera pas quelque temps plus tard de passer au feutre mou. Avec son gros pardessus noir, la pipe au bec, mains dans les poches. Julle vetää viinaa olutta viiniä ja aperitiiveja ja polttaa piippua aivan ketjussa. Murahtelee puhelimeen ja ripustaa takasin koukkuun luuria. Eclusessa sen etunimi oli Joose. Kymmenluvulla sillä oli yhtä isot wiixet kuin Daltonin weljexillä.
ellauri097.html on line 258: Julien Green est né à Paris, 4, rue Ruhmkorff, de parents américains, descendant du côté de sa mère du sénateur et représentant démocrate de la Géorgie au congrès américain Julian Hartridge (en) (1829-1879) et dont Julien Green porte le prénom (Green a été baptisé « Julian » ; l'orthographe a été changée en « Julien » par son éditeur français dans les années 1920). Il grandit dans le 16e arrondissement de Paris, puis au Vésinet et passe ses vacances dans la commune d'Andrésy, dans les Yvelines. Il poursuit toutes ses études en France au lycée Janson-de-Sailly. Sa mère, protestante pieuse et aimante, meurt alors qu'il a 14 ans, et la famille déménage rue Cortambert, à Paris. Il se convertit au catholicisme en 1916, à la suite de son père et de toutes ses sœurs, ainsi qu'il le raconte dans Ce qu'il faut d'amour à l'homme, son autobiographie spirituelle. Il abjure l'anglicanisme à la crypte de la chapelle des sœurs de la rue Cortambert. Âgé de seulement 17 ans, Julian Green réussit à rejoindre les rangs de la Croix-Rouge américaine, puis est détaché dans l’artillerie française en 1918 en tant que sous-lieutenant et sert en Italie. Démobilisé en mars 1919, il se rend pour la première fois aux États-Unis en septembre de la même année et effectue trois ans d'études à l’université de Virginie, où il éprouve un premier amour chaste et secret pour un camarade d'études. Il écrit son premier livre en anglais, avant de revenir vivre en France.
ellauri109.html on line 441: Une première rupture avec Louise Colet en apporte la preuve. Dans sa lettre datée du dimanche 7 mars 1847, Flaubert ose enfin clamer à quel point il est allergique32 aux valeurs qu’elle véhicule, valeurs qui baignent et macèrent dans le discours ambiant du romantisme humanitaire33 : « tes idées de moralité, de patrie, de dévouement, tes goûts en littérature, tout cela était antipathique à mes idées, à mes goûts. »34 Ce qui vient immédiatement après est l’affirmation d’une esthétique, sur le mode de l’antithèse : « amoureux exclusif de la ligne pure, du galbe saillant, de la couleur criante, de la note sonore, je retrouvais toujours chez toi je ne sais quel ton noyé de sentiment qui atténuait tout, et altérait jusqu'à ton esprit ». Voilà les griefs d’un amant qui ne sépare pas l’art de la vie. Le lexique sentimental se trouve accaparé par le commentaire stylistique : « amoureux exclusif », écrit Flaubert, non pas d’une femme, comme Louise, elle, le voudrait, mais du tracé ferme, il lui reproche son « ton noyé de sentiment » qu’il interprète comme une déperdition de force et de précision. De même, les muscles relâchés, les lignes floues et les déliaisons trahissent le corps du texte féminin.
ellauri118.html on line 809: La Princesse de Clèves est un roman de Madame de La Fayette, d´abord publié anonymement en 1678. Le roman prend pour cadre la vie à la cour des Valois « dans les dernières années du règne de Henri Second », comme l´indique le narrateur dans les premières lignes du récit. Il peut donc être défini comme un roman historique, même s´il inaugure, par bien des aspects (souci de vraisemblance, construction rigoureuse, introspection des personnages) la tradition du roman d´analyse. C´est en effet un des premiers romans dits psychologiques, ce qui contribue à sa modernité.
ellauri145.html on line 50: Heureusement pour nos amoureux, le tout nouveau pasteur est très nerveux car c´est sa première célébration d´un mariage. Lucrecia propose alors une répétition où elle veut bien tenir le rôle du futur mari. Sitôt dit, sitôt fait. Fort de cela, au beau milieu de la véritable cérémonie qui débute, notre héros s´interpose et dévoile son identité en déclarant être déjà marié à Winnie !
ellauri145.html on line 70: André Breton est né le 19 février 1896 à Tinchebray en Normandie, où il passe ses quatre premières années. Fils unique de Louis-Justin Breton, gendarme né dans les Vosges, il est issu de la petite bourgeoisie catholique dont la mère impose une éducation rigide, il passe une enfance sans histoire à Pantin (Seine-St-Denis3), dans la banlieue nord-est de Paris.
ellauri145.html on line 74: En 1938, Breton organise la première Exposition internationale du surréalisme à Paris. À cette occasion, il prononce une conférence sur l’humour noir. Cette même année, il voyage au Mexique et rencontre les peintres Frida Kahlo et Diego Rivera, ainsi que Léon Trotski avec qui il écrit le manifeste Pour un art révolutionnaire indépendant (ru), qui donne lieu à la constitution d’une Fédération internationale de l’art révolutionnaire indépendant (FIARI). Cette initiative est à l’origine de la rupture avec Éluard (n.h.).
ellauri145.html on line 212:

Charles Pierre Baudelaire naît le 9 avril 18215 au 13 rue Hautefeuille6 à Paris : ses parrain et marraine sont les parents « adoptifs » de sa mère, Pierre Perignon et Louise Coudougnan7. Celle-ci, Caroline Dufaÿs, a vingt-sept ans. Son père, Joseph-François Baudelaire, né en 1759 à La Neuville-au-Pont8, en Champagne, est alors sexagénaire. Quand il meurt en 1827, Charles n´a que cinq ans. Cet homme lettré, épris des idéaux des Lumières et amateur de peinture, peintre lui-même, laisse à Charles un héritage dont il n´aura jamais le total usufruit. Il avait épousé en premières noces, le 7 mai 1797, Jeanne Justine Rosalie Janin, avec laquelle il avait eu un fils, Claude Alphonse Baudelaire, demi-frère de Charles.
ellauri145.html on line 678: Les Chants de Mal Odor. Ce sont un ouvrage poétique en prose de 1869, composé de six parties nommées « chants ». Il s´agit de la première des trois œuvres de l´auteur Isidore Ducasse plus connu sous le pseudonyme de comte de Lautréamont. Le livre ne raconte pas une histoire unique et cohérente, mais est constitué d´une suite d´épisodes dont le seul fil conducteur est la présence de Maldoror, un personnage mystérieux et maléfique. The misanthropic, misotheistic character Maldoror is a figure of evil who has renounced conventional morality. Tulee tosta mieleen että Figura-liivejä mainostettiin ennen lehdissä.
ellauri145.html on line 1112: La Maison Gambier est une fabrique de pipes en terre, située à Givet, fondée à la fin du XVIII e siècle et fermée dans la première moitié du XX e siècle.. Elle se disait la plus importante fabrique de pipe du monde. Elle l´a été sans doute quelques décennies pour la fabrication de pipes en terre, avant de subir les imitations de ses modèles, puis la concurrence de la pipe en...
ellauri145.html on line 1134: En 1881, après avoir terminé sans succès ses études de pharmacie, il devient collaborateur du journal Le Chat noir, dans lequel il signe pour la première fois en 1883. C´est grâce à ses écrits humoristiques et à ses nouvelles, écrites au jour le jour, qu´il connaît le succès. Il collabore à l´hebdomadaire Le Chat Noir à partir du numéro 4, daté du 4 février 1882, (Feu de paille). En 1885, il fréquente le café-restaurant Au Tambourin au 62, boulevard de Clichy.
ellauri146.html on line 480: Le prendront dans leurs lacs aux premières paroles. Ottaa sen sisäänsä muitta mutkitta.
ellauri150.html on line 275: Christophe l’attirait, pour beaucoup de raisons, dont la première était qu’il n’était pas attiré par elle. Il l’attirait encore, parce qu’il était différent de tous les jeunes gens qu’elle connaissait : elle n’avait jamais essayé encore d’une potiche de cette forme et de ces aspérités. Il l’attirait enfin, parce qu’experte, de race, à évaluer du premier coup d’œil le prix exact des potiches et des gens, elle se rendait parfaitement compte qu’à défaut d’élégance, Christophe avait une solidité, qu’aucun de ses bibelots parisiens ne pouvait lui offrir.
ellauri151.html on line 281: Dilthey a le premier noté l’importance d’un texte de jeunesse de Hegel et y a signalé comme une première esquisse de ce que sera plus tard «la conscience malheureuse». On sait quelle importance revient à la conscience malheureuse dans la Phénoménologie de Hegel, et plus tard encore dans la Philosophie de la Religion. Sous une forme abstraite la conscience malheureuse est la conscience de la contradiction entre la vie finie de l’homme et sa pensée de l’infini. « En pensant je m’élève à l’absolu en dépassant tout ce qui est fini, je suis donc une conscience infinie et en même temps je suis une conscience de soi finie et cela d’après toute ma détermination empirique... Les deux termes se cherchent et se fuient — je suis le sentiment, l’intuition, la représentation de cette unité et de ce conflit et la connexion de ces termes en conflit... je suis ce combat, je ne suis pas un des termes engagés dans le confit, mais je suis les deux combattants et le combat lui-même, je suis le feu et l’eau, qui entrent en contact et le contact et l’unité de ce qui absolument se fuit. » La conscience malheureuse qui dans la Phénoménologie trouve son incarnation historique dans le judaïsme et dans une partie du moyen âge chrétien est en effet la conscience de la vie comme du malheur de la vie. L’homme s’est élevé au-dessus de sa condition terrestre et mortelle ; il n’est plus que le conflit de l’infini et du fini, de l’absolu qu’il a posé en dehors de la vie, et de sa vie réduite à la finitude…
ellauri164.html on line 56: L'Otage est une pièce de théâtre en trois actes de Paul Claudel parue en 1911, première pièce de La Trilogie des Coûfontaine.
ellauri164.html on line 353: Dans une petite ville, une famille a un comportement étrange. Le gendre de Mme Frola, M. Ponza, explique que sa belle-mère est devenue folle à cause de la mort de sa fille, sa première épouse. Dans sa confusion, la belle-mère considère que sa deuxième épouse est sa fille.
ellauri172.html on line 635: Quand cet enfant mourut, car il mourut quelques mois après sa naissance, le major eut un chagrin très exalté, un chagrin à folies, et on n’en rit pas dans le régiment. Pour la première fois, l’antipathie dont il était l’objet se tut. On le plaignit beaucoup plus que la mère qui, si elle pleura sa géniture, n’en continua pas moins d’être la Rosalba que nous connaissions tous, cette singulière catin arrosée de pudeur par le Diable, qui avait, malgré ses mœurs, conservé la faculté, qui tenait du prodige, de rougir jusqu’à l’épine dorsale deux cents fois par jour ! Sa beauté ne diminua pas. Elle résistait à toutes les avaries. Et, cependant, la vie qu’elle menait devait faire très vite d’elle ce qu’on appelle entre cavaliers une vieille chabraque, si cette vie de perdition avait duré. »
ellauri172.html on line 690: « — Eh bien ! puisque tu le veux, le voilà, le cœur de ton marmot, catin déhontée ! — dit le major. Et il lui battit la figure de ce cœur qu’il avait adoré, et le lui lança à la tête comme un projectile. L’abîme appelle l’abîme, dit-on. Le sacrilège créa le sacrilège. La Pudica, hors d’elle, fit ce qu’avait fait le major. Elle rejeta à sa tête le cœur de cet enfant, qu’elle aurait peut-être gardé s’il n’avait pas été de lui, l’homme exécré, à qui elle eût voulu rendre torture pour torture, ignominie pour ignominie ! C’est la première fois, certainement, que si hideuse chose se soit vue ! un père et une mère se souffletant tour à tour le visage, avec le cœur mort de leur enfant !
ellauri172.html on line 708: Tout à coup, un boute-selle furieux sonna, appelant aux armes. C’était l’ennemi qui nous surprenait et qui avait égorgé au couteau, silencieusement, nos sentinelles. Il fallait sauter à cheval. Je jetai un dernier regard sur ce corps superbe et mutilé, immobilement pâle pour la première fois sous les yeux d’un homme. Mais, avant de partir, je ramassai ce pauvre cœur, qui gisait à terre dans la poussière, et avec lequel ils auraient voulu se poignarder et se déchiqueter, et je l’emportai, ce cœur d’un enfant qu’elle avait dit le mien, dans ma ceinture de hussard. »
ellauri203.html on line 208: Les premières années du mariage de Maximilien et de Marie sont heureuses et le couple donne le jour à une nombreuse progéniture. Cependant, les relations des deux époux se dégradent à partir de 1845, date à laquelle la grande-duchesse amorce une liaison avec le comte Grigori Alexandrovitch Stroganov. La plupart des historiens considèrent d'ailleurs que Maximilien n'est pas le véritable père des princes Eugène, Serge (ru) et Georges de Leuchtenberg, qui seraient en réalité les fils de Stroganov. De son côté, Maximilien n'est pas non plus un mari modèle: il multiplie, au contraire, les conquêtes féminines et s'adonne au jeu. En réalité, la vie en Russie pèse au prince, qui est humilié de n'y être que le mari de sa femme.
ellauri205.html on line 246: dans une passion illégitime dont elle a horreur toute la première; elle
ellauri206.html on line 272: Theophile Gautier oli paxu partapozo dekadentti. Les premières grandes passions de Teophile Gautier sont Robinson Crusoé ou Paul et Virginie, qui lui font une vive impression. Gautier rencontre a l'ecole le jeune Gérard Labrunie (le futur Gérard de Nerval). À cette époque, il commence à manifester un goût particulier pour les poètes latins tardifs dont la langue étrange le fascine. Il souffre de myopie.
ellauri210.html on line 462: Mulla on jo mun ensimmäinen veturi: Je possède également ma première locomotive :
ellauri210.html on line 1340: “L’univers mansourien est certes, à première lecture, un lieu intolérable, d’où émergent l’effroi, l’abjection, la cruauté, la pourriture et la mort sans rédemption, associés à toute une faune grouillante de vermine ou d’animaux porteurs de symboles néfastes, à l’instar de des serpents ou des rats” (ibid.). Ambas escritoras esconden terrores de la infancia. Gisèle Prassinos, al igual que Mansour, posee su propio universo, su bestiario particular donde pululan:
ellauri264.html on line 90: Les Loups firent une apparition inattendue aux États-Unis en décembre 1924, grâce au Yiddish Art Theater de New York fondé et dirigé par Maurice Schwartz. Ce fut la première pièce de Rolland jouée aux États-Unis. Vingt ans auparavant, Rolland avait offert son drame aux théâtres de New York, qui l’avaient refusé, en lui répondant : « Impossible ! Il n’y a pas de femmes. Ce n’est pas une pièce de théâtre."
ellauri316.html on line 243: Tonnerre de Brest est une expression populaire qui trouve son origine dans un événement climatique exceptionnel qui s'est déroulé en Bretagne en 1718. Il a été connu du monde scientifique un siècle durant, avant d'apparaître pour la première fois en 1835 dans le monde littéraire.
ellauri326.html on line 552: Coppée fut le poète populaire et sentimental de Paris et de ses faubourgs, des tableaux de rue intimistes du monde des humbles. Poète de la tristesse à la vue des oiseaux qui meurent en hiver (La Mort des oiseaux), du souvenir d'une première rencontre amoureuse (« Septembre, au ciel léger »), de la nostalgie d'une autre existence (« Je suis un pâle enfant du vieux Paris ») ou de la beauté du crépuscule (« Le crépuscule est triste et doux »), il rencontra un grand succès populaire.
ellauri332.html on line 494: Le film engrange un million de dollars le jour de sa première diffusion
xxx/ellauri075.html on line 112: Le 2 mars 1910, il rend visite à Tolstoï à Iasnaïa Poliana. Il s'installe en Suisse à Coppet, villa des Saules, où il demeure jusqu'en juillet 1914. Il travaille à des études sur la philosophie grecque, les mystiques, Luther et des théologiens allemands spécialistes de Luther, Harnack et Denifle. Ce travail aboutit à une première version de Sola Fide (« la foi seule ») qui lui est confisquée à la douane, à son retour en Russie en juillet 1914. Il s'installe à Moscou et commence à rédiger Le Pouvoir des clefs (Potestas Clavium), où il reprend nombre de thèmes abordés dans Sola Fide. En février 1915, il est élu membre de la Société de Psychologie de Moscou qui est un centre d'études religieuses.
xxx/ellauri128.html on line 525: Il préfère en effet une carrière littéraire à la direction de l’usine familiale et s’illustre d’abord par des romans qui lui gagnent un public féminin : Climats, Les Roses de septembre. Il obtient un Prix d´Honneur au Concours général et passe sa licence de lettres. Sa première épouse fut Jane-Wanda de Szymkiewicz (Jeanine) (1892-1923), fille d’un comte polonais qui lui donnera trois enfants, deux garçons et une fille, Michelle1.
xxx/ellauri128.html on line 544: Anouilh a lui-même organisé ses œuvres en séries thématiques, faisant alterner d´abord Pièces roses et Pièces noires. Les premières sont des comédies marquées par la fantaisie comme Le Bal des voleurs (1938) alors que les secondes montrent dans la gravité l´affrontement des « héros » entourés de gens ordinaires en prenant souvent appui sur des mythes comme Eurydice (1941), Antigone (1944) ou Médée (1946).
xxx/ellauri129.html on line 617: At age 17, he rebelled against his parents' wishes that he take up a military career, and ran away to Paris. In 1901, his play Chérubin was produced at the Comédie-Française where Cécile Sorel (later the Comtesse de Ségur) made her debut in it. Jules Massenet set Chérubin to music and, in 1905, Mary Garden sang its première at the Opéra de Monte-Carlo.
xxx/ellauri129.html on line 675: Étienne Jodelle est un poète et dramaturge français, né en 1532 et mort en juillet de 1573 à Paris. Membre de la Pléiade, il s´efforcera de revitaliser les principes du théâtre antique à la Renaissance. Il est le premier à introduire l´alexandrin dans la tragédie à son époque, notamment avec Cléopâtre captive, la première tragédie à l´antique, ainsi que L´Eugène dans la comédie, reconnu comme un précurseur du théâtre qui naît dans la seconde moitié du XVIe siècle, une période convulsive qui verra ses incertitudes incarnées dans son œuvre L´Eugène est une comédie humaniste d´Étienne Jodelle, représentée pour la première fois en 1553, à l´Hôtel de Reims, en même temps que Cléopâtre captive. C´est la première comédie à l´antique en langue française, même si certains de ses éléments sont encore proches de la farce : en cela, elle constitua un moment fort dans l´histoire de la Pléiade. Jodelle on piipunrassin näköinen.
xxx/ellauri139.html on line 1030: En 1775 paraît sa première pièce majeure Le Dix-huitième siècle. C’est une satire en vers qui donne la caricature de son temps ; la philosophie y est le principe de la « chute des arts », de la « perte des mœurs ». Tout y est matière à charge : la bourgeoisie, la noblesse, le clergé libertin ; la littérature du moment y est passée au peigne fin. Des généralités sociales, on passe bientôt aux attaques ad hominem ; à la fin de la satire, du reste, le nom honni paraît enfin : Voltaire. Le Dix-huitième siècle est véritablement à sa parution, et pour reprendre le mot de Huysmans, « un météore dans le champ littéraire » de l’époque. Il n'est pas de bon ton, La critique se dechaine.
xxx/ellauri173.html on line 471: Alors m’éveillerais-je à la ferveur première,

xxx/ellauri176.html on line 186: Vous aurez donc compris que La Faute de l’abbé Mouret est un Zola un peu atypique qui respecte moins le schéma habituel des autres (enfin sauf que ça finit mal). Zola a un peu tendance à perdre son lecteur dans la forêt du Paradou et au milieu des atermoiements de Serge Mouret. Il s’agit donc d’un Zola que je déconseille en première instance (voire même en seconde). Les téméraires pourront néanmoins profiter de descriptions paradisiaques à foison, d’une fin tragi-comique et d’un propos qui reste très intéressant.
xxx/ellauri176.html on line 328: Sous le sombre sommeil d'une terre première, neizeellisen maan tummassa unessa,
xxx/ellauri179.html on line 623: What evidence does Novick offer for the James-Holmes “affair”? Just two French words James uses in his long and vivid notebook entry recalling his early days in Boston, where his family settled in a brick house in Ashburton Place near the State House. The words are l’initiation première–“first initiation.” In the entry, James is writing generally of the “rite of passage” that inaugurated his literary career. He describes the strong emotions he felt at the assassination of Lincoln (on James’$2 22nd birthday); how he wept when Hawthorne died; and the dawning sense of freedom experienced after the war’s end. He mentions also his first book review on English novel-writing, published in the North American Review, whose editors paid him $12, praised his writing, and asked for more. He does mention Holmes, but only to describe a brief visit he made to Holmes’ mother to ask how her son was faring in England, and his own fierce envy of Holmes for traveling abroad while James remained at home.
xxx/ellauri179.html on line 625: These larger emotions apparently do not touch the single-minded Novick. He is caught by l’initiation première. “The passage seems impossible to misunderstand,” he says. (For the full quote, which Novick does not provide,.) In a footnote, he asserts, “James had his sexual initiation in Cambridge and Ashburton Place.” A bit enigmatically, he also says, “[I]t would be fatal to expand on that in the book for which these are the [foot]notes.” We are left wondering why Novick thinks it would be “fatal” to have what would be a bit more evidence. And he still hasn’t named James’ partner. A sentence in which he appears to be rummaging around for explanations says that the companion “seems to be a veteran, an officer.” He adds, “Henry hinted he was Wendell Holmes.” But it is Novick who is doing the hinting. Holmes was a close friend of Henry’s brother, William. Henry looked at Holmes with a certain aloofness.
xxx/ellauri193.html on line 206: Era marito di prime nozze di Francesca da Polenta, immortalata nei versi di Dante (Inferno, Canto V). Si racconta che la sua morte sarebbe avvenuta nel castello di Scorticata (odierna Torriana) per mano del nipote Uberto, figlio del fratello Paolo, che egli aveva ucciso, insieme alla propria consorte Francesca, che era divenuta l'amante del cognato. Tuttavia nel 1304 Gianciotto era stato nuovamente designato podestà di Pesaro, ragion per cui si ritiene che morì in questa città. Gianciotto sposò in seconde nozze Zambrasina dei Zambrasi di Faenza, dalla quale ebbe cinque figli. Eli ihan kivasti meni sitten Zoppolla vaikka klenkaten. Mutta entäs loppupeleissä? Kostonhimoinen Francesca sanoo siipasta et Kainin orsilla tavataan: « Caïne attend celui qui nous meurtrit ». Dante situe la Caïne dans la première zone du lac du Cocyte, au plus profond du neuvième cercle de l'Enfer. Là sont punis, pris dans la glace jusqu'au cou, les traîtres à leurs proches. Il donne à ce lieu le nom de Caïn qui tua son frère Abel après l'avoir trahi.
xxx/ellauri225.html on line 279: Cette construction littéraire a été décrite pour la première fois par le linguiste Adolf Tobler, en 1887. Il l´a découverte en étudiant les écrits de Zola et Flaubert. Un autre linguiste, Charles Bally, lui donna en 1912 un nom et l´appela « style indirect libre », et ce n´est que plus tard, que peu à peu, style devint discours, car cette forme vise à restituer une parole, et est donc plus proche du discours que du style.
xxx/ellauri356.html on line 118: En 2020, elle fait partie des premières personnalités à répondre à l'appel de Laurent Joffrin ayant l'intention de lancer un mouvement pour la « refondation d’une gauche réaliste, réformiste ».
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