ellauri033.html on line 124: cherchaient .le secret d´une forme moins précise , moins défini tive,
ellauri033.html on line 150: Verlaine. La beauté que les ´Parnassiens´ exprimaient dans leurs rythmes précis et stricts avait quelque chose de dur. En quelques pièces exquises, Verlaine a mis la douceur d´une âme tout enfantine.


ellauri100.html on line 319: However, it was not momentous events but a bit of seemingly irrelevant analysis that administered the coup de grâce to my naïve “liberalism”. It happened in the early 1970s, when my boss asked me to concoct grand measures of effectiveness for the armed forces (i.e., summary measures of antisubmarine warfare capabilities, of tactical strike capabilities, and so on). I struggled with the problem, and made a good-faith effort to provide the measures. But in the end I had to report to my boss that he had given me “mission impossible”. Why? Because, no summary measure could capture the effects of the many factors that would determine the effectiveness of the armed forces: the enemy, the characteristics of his forces, the timing and geographic particulars of any engagement, and so on. (See “Hemibel Thinking” in this post for a précis of my argument.) That was the first time I got sacked. But I returned as soon as my boss got fired.
ellauri109.html on line 441: Une première rupture avec Louise Colet en apporte la preuve. Dans sa lettre datée du dimanche 7 mars 1847, Flaubert ose enfin clamer à quel point il est allergique32 aux valeurs qu’elle véhicule, valeurs qui baignent et macèrent dans le discours ambiant du romantisme humanitaire33 : « tes idées de moralité, de patrie, de dévouement, tes goûts en littérature, tout cela était antipathique à mes idées, à mes goûts. »34 Ce qui vient immédiatement après est l’affirmation d’une esthétique, sur le mode de l’antithèse : « amoureux exclusif de la ligne pure, du galbe saillant, de la couleur criante, de la note sonore, je retrouvais toujours chez toi je ne sais quel ton noyé de sentiment qui atténuait tout, et altérait jusqu'à ton esprit ». Voilà les griefs d’un amant qui ne sépare pas l’art de la vie. Le lexique sentimental se trouve accaparé par le commentaire stylistique : « amoureux exclusif », écrit Flaubert, non pas d’une femme, comme Louise, elle, le voudrait, mais du tracé ferme, il lui reproche son « ton noyé de sentiment » qu’il interprète comme une déperdition de force et de précision. De même, les muscles relâchés, les lignes floues et les déliaisons trahissent le corps du texte féminin.
ellauri145.html on line 703: Il faudrait...garder la véracité du document, la précision du détail, la langue étoffée et nerveuse du réalisme, mais il faudrait aussi se faire puisatier d’âme et ne pas vouloir expliquer le mystère par les maladies des sens; le roman, si cela se pouvait, devrait se diviser de lui-même en deux parts, néanmoins soudées ou plutôt confondues, comme elles le sont dans la vie, celle de l’âme, celle du corps, et s’occuper de leurs réactifs, de leurs conflits, de leur entente. Il faudrait, en un mot, suivre la grande voie si profondément creusée par Zola, mais il serait nécessaire aussi de tracer en l’air un chemin parallèle, une autre route, d’atteindre les en deçà et les après, de faire, en un mot, un naturalisme spiritualiste... (XII, 1, 10-11)
ellauri152.html on line 574: Ce mythe, qui paraît fort ancien et dont certains érudits vont chercher l'origine jusque dans l'Inde bouddhique, se précise à partir du xiiie siècle dans l'Historia major du bénédictin anglais Matthieu Pâris. sous diverses formes. C'est dans les pays de langue allemande que la figure d'Ahasvérus connaît la plus grande faveur, à la suite d'une version de la légende due à Chrysostomus Dudulaeus qui présente l'aventure du « Juif éternel » (1602) comme un récit quasiment autobiographique. La traduction française de ce livre imposera l'expression « Juif errant » (1609). Dès lors, la légende se répand par l'imagerie populaire et les estampes, les complaintes, dont la plus célèbre est celle d'Isaac Laquedem. Le Juif errant, qui personnifie le destin du peuple juif depuis le christianisme, a inspiré de nombreux écrivains : Wordsworth, Goethe, Eugène Sue, Apollinaire. Cette figure légendaire n'a cessé d'alimenter, à l'encontre des Juifs, une dangereuse satire sociale. Elle est, pour une part, responsable de la genèse de l'agitation antisémite des temps modernes. Pour en savoir plus, voir l'article antisémitisme.
ellauri162.html on line 264: Marcel Aymé, né le 29 mars 1902 à Joigny et mort le 14 octobre 1967 chez lui, rue Norvins dans le 18e arrondissement de Paris, est un écrivain, dramaturge, nouvelliste, scénariste et essayiste français. Écrivain prolifique, il a laissé deux essais, dix-sept romans, plusieurs dizaines de nouvelles, une dizaine de pièces de théâtre, plus de cent soixante articles et des contes. Avec ces écrits il fournit une « étude sociale », avec un vocabulaire précis pour chaque type humain. Son langage mêle les différents registres : argot, patois régional franc-comtois, soutenu et anglais phonétiquement francisé. Très attaqué par la critique, y compris pour ses textes les plus inoffensifs comme Les Contes du chat perché4, il doit l'essentiel de son succès au public. Il a également écrit de nombreux scénarios et traduit des auteurs américains egalement simpletons: Arthur Miller (Les Sorcières de Salem), Tennessee Williams (La Nuit de l'iguane).
xxx/ellauri154.html on line 145: Denis décapité aurait ensuite marché vers le nord pendant six kilomètres, sa tête sous le bras, traversant Montmartre jusqu'à un lieu qui s'appelle aujourd'hui Saint-Denis. À la fin de son trajet, il donna sa tête à une femme pieuse originaire de la noblesse romaine et nommée Catulla, puis s'écroula. On l'ensevelit à cet endroit précis et on y édifia une basilisque en son honneur.
xxx/ellauri170.html on line 953: Le baiser florentin (ou colombin) est celui qu’en termes précis, on appelle baiser lingual parce qu’il se donne sur la bouche en introduisant le bout de la langue. — (Maurice Piron, Guillaume Apollinaire : La chanson du mal-aimé, 1987)
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