ellauri016.html on line 562: Le snob est aussi bien ce pétit jeune homme hirsute qui applaudit avec une frénesie trop manifeste pour être sincère une pièce d'avant-garde boudée par le grand public, que ce monsieur décoré devant qui se multiplient les courbettes qui vient assister à la première d'une piece promise au succès; il est aussi bien ce petit gandin qui qui cherche à placer un mot dans une conversation entre Altesses que ce gentilhomme à monocle qui, d'un air ennuyé et condescendant, consent à lui addresser quelques paroles indifférentes. Mais ce fluidité meme du mot assura son heureuse developpement.
ellauri033.html on line 115: deux pièces où se trouvent déjà quelques traits de cette poésie vague,
ellauri033.html on line 142: la forme. Beaucoup de pièces sont tout uniment inintelligibles; la
ellauri033.html on line 150: Verlaine. La beauté que les ´Parnassiens´ exprimaient dans leurs rythmes précis et stricts avait quelque chose de dur. En quelques pièces exquises, Verlaine a mis la douceur d´une âme tout enfantine.


ellauri063.html on line 218: Le théâtre du Grand Guignol, plus couramment appelé Grand Guignol, est une ancienne salle de spectacles parisienne qui était située 7, cité Chaptal, dans le 9e arrondissement. Spécialisée dans les pièces mettant en scène des histoires macabres et sanguinolentes, elle a par extension donné son nom au genre théâtral, le grand guignol, et à l'adjectif grand-guignolesque. Le terme est devenu avec le temps péjoratif et désigne désormais, de manière plus générale, des œuvres abusant de la violence ou d'effets grandiloquents.
ellauri146.html on line 176: LE MAITRE D'ÉCOLE, assis à la fenêtre. Le Diable l'emporte. Le drôle nous arrive si tard dans la nuit pour nous aider à avaler le punch. C'est le maudit auteur, ou, comme on devrait proprement le nommer, le minuscule auteur, l'auteur de la pièce. Il est bête comme un sabot de vache, bave sur tous les écrivains et n'est bon lui-même à rien, a une jambe de travers, des yeux louches et une insipide face de singe. Fermez-lui la porte au nez, Monsieur le Baron, fermez-lui la porte.
ellauri150.html on line 279: Dans le salon de l’hôtel aristocratique, décoré de tapisseries un peu pâles, avec, sur un chevalet, au milieu de la pièce, le portrait de la robuste madame Stevens par un peintre à la mode, qui l’avait représentée languissante, comme une fleur sans eau, les yeux mourants, le corps tordu en spirale, pour exprimer la rareté de son âme millionnaire, — dans le grand salon aux baies vitrées, donnant sur de vieux arbres, que la neige poudrait, Christophe trouvait Colette toujours assise devant son piano, ressassant indéfiniment les mêmes phrases, se caressant les oreilles de dissonances moelleuses.
ellauri162.html on line 264: Marcel Aymé, né le 29 mars 1902 à Joigny et mort le 14 octobre 1967 chez lui, rue Norvins dans le 18e arrondissement de Paris, est un écrivain, dramaturge, nouvelliste, scénariste et essayiste français. Écrivain prolifique, il a laissé deux essais, dix-sept romans, plusieurs dizaines de nouvelles, une dizaine de pièces de théâtre, plus de cent soixante articles et des contes. Avec ces écrits il fournit une « étude sociale », avec un vocabulaire précis pour chaque type humain. Son langage mêle les différents registres : argot, patois régional franc-comtois, soutenu et anglais phonétiquement francisé. Très attaqué par la critique, y compris pour ses textes les plus inoffensifs comme Les Contes du chat perché4, il doit l'essentiel de son succès au public. Il a également écrit de nombreux scénarios et traduit des auteurs américains egalement simpletons: Arthur Miller (Les Sorcières de Salem), Tennessee Williams (La Nuit de l'iguane).
ellauri164.html on line 56: L'Otage est une pièce de théâtre en trois actes de Paul Claudel parue en 1911, première pièce de La Trilogie des Coûfontaine.
ellauri164.html on line 352: À chacun sa vérité (Così è (se vi pare), niin on jos siltä näyttää, en version originale), également titrée Chacun sa vérité en français, est une pièce de théâtre en trois actes de Luigi Pirandello tirée de la nouvelle La signora Frola ed il signor Ponza, suo genero et créée le 18 juin 1917 au Teatro Olimpia de Milan.
ellauri264.html on line 83: Comme il l’écrit à son grand ami et écrivain Jean-Richard Bloch en 1939 : « Il faudrait pouvoir toujours tenir compte, en lisant chacun de mes drames révolutionnaires, du cycle épique dont il est un fragment. Tels des jugements exprimés dans un drame sont des jugements d’étape, que corrige et complète la suite du voyage. » En effet, les Loups témoignent de son antisemitisme, tandis que sa dernière pièce, Robespierre, datée de 1938, reflète son compagnonnage de route avec le grand ours d’URSS.
ellauri264.html on line 90: Les Loups firent une apparition inattendue aux États-Unis en décembre 1924, grâce au Yiddish Art Theater de New York fondé et dirigé par Maurice Schwartz. Ce fut la première pièce de Rolland jouée aux États-Unis. Vingt ans auparavant, Rolland avait offert son drame aux théâtres de New York, qui l’avaient refusé, en lui répondant : « Impossible ! Il n’y a pas de femmes. Ce n’est pas une pièce de théâtre."
ellauri365.html on line 247: pièce. Edmond de Goncourt raconte dans son Journal à la date du jeudi 31 mai 1877 :
ellauri365.html on line 249: « Ce soir dans un atelier de la rue de Fleurus, le jeune Maupassant fait représenter une pièce obscène de sa composition, intitulée FEUILLE DE ROSE et joué par lui et ses amis. C'est lugubre, ces jeunes hommes travestis en femmes, avec la peinture sur leurs maillots d'un large sexe entrebâillé ; et je ne sais quelle répulsion vous vient involontairement pour ces comédiens s'attouchant et faisant entre eux le simulacre de la gymnastique d'amour. L'ouverture de la pièce, c'est un jeune séminariste qui lave des capotes. Il y a au milieu une danse d'almées sous l'érection d'un phallus monumental et la pièce se termine par une branlade presque nature. Je me demandais de quelle absence de pudeur naturelle il fallait être doué pour mimer cela devant un public, tout en m'efforçant de dissimuler mon dégoût, qui aurait pu paraître singulier de la part de l'auteur de LA FILLE ELISA. Le monstrueux, c'est que le père de l'auteur, le père de Maupassant, assistait à la représentation. Cinq ou six femmes, entre autres la blonde Valtesse, se trouvaient là, mais riant du bout des lèvres par contenance, mais gênées par la trop grande ordure de la chose. Lagier elle-même ne restait pas jusqu'à la fin de la représentation. Le lendemain, Flaubert, parlant de la représentation avec enthousiasme, trouvait, pour la caractériser, la phrase : « Oui, c'est très frais ! » Frais pour cette salauderie, c'est vraiment une trouvaille. »
xxx/ellauri057.html on line 925: En 1946, il quitte le Canada pour les États-Unis et Hollywood qui lui faisait des appels d'offre pour l'adaptation de ses œuvres à l'écran depuis de nombreuses années. Il s'installe d'abord en Californie, puis en Floride et dans l'Arizona en 1947, à Carmel-by-the-Sea en Californie en 1949, avant de s'établir en juillet 1950 à Lakeville dans le Connecticut, dans une propriété nommée Shadow Rock Farm, dont la grande maison de dix-huit pièces comporte huit chambres à coucher et six salles de bains. Pendant dix années, il parcourt cet immense continent en voiture. Afin d’assouvir sa curiosité et son appétit de vivre, il visite intensément New York, la Floride, l’Arizona, la Californie et toute la côte est, des milliers de miles, de motels, de routes et de paysages grandioses.
xxx/ellauri128.html on line 529: Il fut l´élève du philosophe Alain, à qui il sera redevable de son orientation esthétique. À Paris, en 1924, il fait la connaissance de Simone de Caillavet, petite-fille de Madame Arman de Caillavet, née Léontine Lippmann, égérie et maîtresse d´Anatole France, et fille de Gaston Arman de Caillavet, auteur de pièces à succès; elle deviendra sa seconde épouse.
xxx/ellauri128.html on line 542: Jean Anouilh (/a.nuj/) est un dramaturge et scénariste français né le 23 juin 1910 à Bordeaux (Gironde) et mort le 3 octobre 1987 à Lausanne (Suisse). Son œuvre théâtrale commencée en 1932 est particulièrement abondante et variée : elle est constituée de nombreuses comédies souvent grinçantes et d´œuvres à la tonalité dramatique ou tragique comme sa pièce la plus célèbre, Antigone, réécriture moderne de la pièce de Sophocle. Mulla taitaa olla se.
xxx/ellauri128.html on line 546: Après la guerre apparaissent les Pièces brillantes qui jouent sur la mise en abyme du théâtre au théâtre (La Répétition ou l´Amour puni en 1947, Colombe en 1951), puis les Pièces grinçantes, comédies satiriques comme Pauvre Bitos ou le Dîner de têtes (1956). Dans la même période, Jean Anouilh s´intéresse dans des Pièces costumées à des figures lumineuses qui se sacrifient au nom du devoir : envers la patrie comme Jeanne d´Arc dans L´Alouette (1953) ou envers Dieu comme Thomas Becket (Becket ou l´Honneur de Dieu en 1959). Le dramaturge a continué dans le même temps à servir le genre de la comédie dans de nombreuses pièces où il mêle farce et ironie (par exemple Les Poissons rouges ou Mon père ce héros en 1970) jusque dans les dernières années de sa vie.
xxx/ellauri139.html on line 1030: En 1775 paraît sa première pièce majeure Le Dix-huitième siècle. C’est une satire en vers qui donne la caricature de son temps ; la philosophie y est le principe de la « chute des arts », de la « perte des mœurs ». Tout y est matière à charge : la bourgeoisie, la noblesse, le clergé libertin ; la littérature du moment y est passée au peigne fin. Des généralités sociales, on passe bientôt aux attaques ad hominem ; à la fin de la satire, du reste, le nom honni paraît enfin : Voltaire. Le Dix-huitième siècle est véritablement à sa parution, et pour reprendre le mot de Huysmans, « un météore dans le champ littéraire » de l’époque. Il n'est pas de bon ton, La critique se dechaine.
xxx/ellauri139.html on line 1146: Manfred est un drame en vers de George Gordon Byron, dit Lord Byron, publié en 1817. Bourrelé de remords après avoir tué celle qu'il aimait, Manfred vit seul comme un maudit au cœur des Alpes. Il invoque les esprits de l'univers, et ceux-ci lui offrent tout, excepté la seule chose qu'il désire, l'oubli. Il essaie alors, mais en vain, de se jeter du haut d'un pic élevé. Il visite ensuite la demeure d'Ahriam, mais refuse de se soumettre aux esprits du mal, leur enjoignant d'évoquer les morts. Enfin lui apparaît Astarté, la femme qu'il a aimée puis tuée par son étreinte (« My embrace was fatal... I loved her and destroy'd her »). Répondant à son invocation, Astarté lui annonce sa mort pour le lendemain. Au moment prédit apparaissent des démons pour s'emparer de lui, mais Manfred leur dénie tout pouvoir sur sa personne. Pourtant, à peine sont-ils apparus qu'il meurt. La situation de Manfred deviendra l'un des poncifs favoris composant le portrait de l'homme fatal du romantisme. Cette pièce s'inspire, pense-t-on[Qui ?], dans son plan, du Faust de Goethe et selon certains, contiendrait une allusion du poète à sa demi-sœur Augusta Leigh. Sitäkin se dodennäköisesti bylsähti.
xxx/ellauri173.html on line 288: Sous une fausse symétrie, de part et d’autre de la serrure se cache une dissemblance radicale : c’est l’être humain qui a la clef – la clef de la serrure, la clef de la pièce qui enferme le singe, la clef du dispositif auquel l’homme soumet un animal qui ne demandait rien à personne, la clef de l’interprétation de toute l’expérience, la clef d’un regard scientifique ou voulu tel, quand le regard du singe n’est qu’un regard stressé, apeuré, c'est un interrogateur du jeu absurde qu’il subit sans en comprendre les tenants et aboutissants et sans en avoir lui-même institué les règles.
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