ellauri033.html on line 186: belles découvertes, je le sais, curent presque toujours des précurseurs
ellauri036.html on line 422: C'est un enfant qui dort. — Sur ses lèvres ouvertes
ellauri043.html on line 5397: couverte, et la dernière période accomplie.
ellauri051.html on line 3237: Onde ouverte de la Mer Rouge punaisen meren aalloilta
ellauri053.html on line 120: Toute notre civilisation est aphrodisiaque. La société ouverte est celle qui embrasserait en principe l’humanité entière.
ellauri055.html on line 78: Les deux hommes ont quinze ans de différence. Stefan Zweig s'intéresse aux lettres européennes et il a déjà traduit quelques œuvres d'auteurs anglais, français et belges. La découverte en 1907 des premiers volumes de Jean-Christophe sera décisive dans sa rencontre avec l'auteur. Il est séduit par la portée universelle de l’œuvre de Romain Rolland et plus encore par l’homme auquel il rend visite, pour la première fois en février 1911, dans son appartement du 162, boulevard du Montparnasse. Les deux hommes partagent un amour pour la musique, une même foi en l'humanité et le sentiment d'appartenir à une civilisation, une culture commune, dont Romain Rolland esquisse les contours dans « la chevauchée européenne de Jean-Christophe ». Les deux écrivains entretiendront une correspondance suivie et intense entre 1910 et 1940 : 945 lettres ont été retrouvées (509 de Stefan Zweig dont une centaine en allemand, et 436 pour Romain Rolland). Cette correspondance est d'une importance capitale pour l'histoire des intellectuels du début du XXe siècle.
ellauri055.html on line 80: Le 22 décembre 1912, à l'occasion de la publication du dernier volume de Jean-Christophe, Stefan Zweig publie une lettre ouverte dans le Berliner Tageblatt, lettre dans laquelle il rendait hommage à l'action de Romain Rolland pour son œuvre de rapprochement entre les jeunesses de France et d'Allemagne (« Jean-Christophe est un événement éthique plus encore que littéraire »).
ellauri144.html on line 607: alors une carrière remplie de découvertes et d´honneurs. mais lui vaut aussi de
ellauri144.html on line 626: lettres francais. Il parle de ses humeurs, de ses découvertes, se plaint de sa
ellauri145.html on line 682: L´ouvrage paraît en 1869, dans un relatif anonymat. Il est rapidement oublié, de même que son auteur, mort quelques années plus tard. Il faut alors attendre la période surréaliste pour voir la popularité de ce livre évoluer. Il a eu une grande influence sur le surréalisme : redécouverte d´abord par Philippe Soupault (en 1917), puis Louis Aragon et André Breton, l´œuvre de Lautréamont ne cessera d´être revendiquée comme livre précurseur du mouvement.
ellauri146.html on line 523: De se voir découverte ensemble et pardonnée ; Jäätyään kiinni ja saatuaan vielä anteexi;
ellauri151.html on line 105: Proust considérait l’homosexualité comme un enfer, une dépravation vouée obligatoirement à l’humiliation morale et physique, au contraire d’un Gide qui dépeint une « pédophilie juvénile et souriante ». Il a toujours eu la hantise que sa mère découvre ses penchants et ce n’est qu’après la mort de ses parents qu’il s’affichera plus ouvertement avec ses amants.
ellauri172.html on line 552: Après la politique, la haine des Bourbons, le spectre noir de la Congrégation, les regrets du passé pour ces vaincus, toutes ces avalanches qui roulaient en bouillonnant d’un bout à l’autre de cette table fumante, il y avait d’autres sujets de conversation, à tempêtes et à tintamarres. Par exemple, il y avait les femmes. La femme est l’éternel sujet de conversation des hommes entre eux, surtout en France, le pays le plus fat de la terre. Il y avait les femmes en général et les femmes en particulier, — les femmes de l’univers et celle de la porte à côté, — les femmes des pays que beaucoup de ces soldats avaient parcourus, en faisant les beaux dans leurs grands uniformes victorieux, et celles de la ville, chez lesquelles ils n’allaient peut-être pas, et qu’ils nommaient insolemment par nom et prénom, comme s’ils les avaient intimement connues, sur le compte de qui, parbleu ! ils ne se gênaient pas, et dont, au dessert, ils pelaient en riant la réputation, comme ils pelaient une pêche, pour, après, en casser le noyau. Tous prenaient part à ces bombardements de femmes, même les plus vieux, les plus coriaces, les plus dégoûtés de la femelle, ainsi qu’ils disaient cyniquement, car les hommes peuvent renoncer à l’amour malpropre, mais jamais à l’amour-propre de la femme, et, fût-ce sur le bord de leur fosse ouverte, ils sont toujours prêts à tremper leurs museaux dans ces galimafrées de fatuité !
ellauri172.html on line 658: « Faut-il que je le répète jusqu’à satiété ? Certes ! je n’étais pas jaloux de cette femme : mais nous sommes tous les mêmes. Malgré moi, je voulus voir à qui elle écrivait, et, pour cela, ne m’étant pas assis encore, je m’inclinai par-dessus sa tête ; mais mon regard fut intercepté par l’entre-deux de ses épaules, par cette fente enivrante et duvetée où j’avais fait ruisseler tant de baisers, et, ma foi ! magnétisé par cette vue, j’en fis tomber un de plus dans ce ruisseau d’amour, et cette sensation l’empêcha d’écrire… Elle releva sa tête de la table où elle était penchée, comme si on lui eût piqué les reins d’une pointe de feu, se cambrant sur le dossier de son fauteuil, la tête renversée ; elle me regardait, dans ce mélange de désir et de confusion qui était son charme, les yeux en l’air et tournés vers moi, qui étais derrière elle, et qui fis descendre dans la rose mouillée de sa bouche entr’ouverte ce que je venais de faire tomber dans l’entre-deux de ses épaules.
ellauri206.html on line 249: Jean Lorrain, pseudonyme de Paul Alexandre Martin Duval, est un écrivain français à très forte tendance parnassienne, né le 9 août 1855 à Fécamp, en Haute-Normandie, et mort le 30 juin 1906 dans le 17e arrondissement de Paris. Dandy sybarite, ouvertement homosexuel, amateur de drogues, Jean Lorrain est l'un des écrivains scandaleux de la Belle Époque, au même titre que d'autres auteurs « fin de siècle » comme Rachilde, Hugues Rebell et Fabrice Delphi. Ses œuvres peuvent être rapprochées de la littérature dite « décadente ».
ellauri244.html on line 300: Roger Caillois, né le 3 mars 1913 à Reims et mort le 21 décembre 1978 au Kremlin-Bicêtre, ertait un écrivain, sociologue et critique littéraire français, traducteur de Borges. Caillois rompt avec le surréalisme en 1935 en publiant sa lettre ouverte à André Breton.
ellauri365.html on line 63: Ikkunat olivat auki. Valaistu Les fenêtres étaient ouvertes. Le salon
xxx/ellauri154.html on line 241: Salammbô se leva comme son époux, avec une coupe à la main, afin de boire aussi. Elle retomba, la tête en arrière, par-dessus le dossier du trône, blême, raidie, les lèvres ouvertes, et ses cheveux dénoués pendaient jusqu’à terre. Ainsi mourut la fille d’Hamilcar pour avoir touché au manteau de Tanit. »
xxx/ellauri225.html on line 279: Cette construction littéraire a été décrite pour la première fois par le linguiste Adolf Tobler, en 1887. Il l´a découverte en étudiant les écrits de Zola et Flaubert. Un autre linguiste, Charles Bally, lui donna en 1912 un nom et l´appela « style indirect libre », et ce n´est que plus tard, que peu à peu, style devint discours, car cette forme vise à restituer une parole, et est donc plus proche du discours que du style.
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