ellauri012.html on line 624: Après ces instructions, qui doivent tenir la première place, je crois qu’il n’est pas inutile de laisser aux filles, selon leurs loisirs et la portée de leur esprit, la lecture des livres profanes qui n’ont rien de dangereux pour les passions : c’est même le moyen de les dégoûter des comédies et des romans. Donnez-leur donc les histoires grecques et romaines ; elles y verront des prodiges de courage et de désintéressement. Ne leur laissez pas ignorer l’histoire de France, qui à aussi ses beautés ; mêlez celles des pays voisins, et les relations des pays éloignés judicieusement écrites. Tout cela sert à agrandir l’esprit, et à élever l’âme à de grands sentiments, pourvu qu’on évite la vanité et l’affectation.
ellauri014.html on line 1035: Le surlendemain de notre arrivée, je le vis entrer dans ma chambre avec une contenance ferme et grave, et tenant une lettre à la main. Je m’écriai : « La marquise est morte ! ─ Plût à Dieu ! reprit-il froidement, il vaut mieux n’être plus que d’exister pour mal faire. Mais ce n’est pas d’elle que je viens vous parler ; écoutez-moi. » J’attendis en silence.
ellauri014.html on line 1037: « Milord, me dit-il, en me donnant le saint nom d’ami, vous m’apprîtes à le porter. J’ai rempli la fonction dont vous m’avez chargé ; et vous voyant prêt à vous oublier, j’ai dû vous rappeler à vous-même. Vous n’avez pu rompre une chaîne que par une autre. Toutes deux étaient indignes de vous. S’il n’eût été question que d’un mariage inégal, je vous aurais dit : Songez que vous êtes pair d’Angleterre, et renoncez aux honneurs du monde, ou respectez l’opinion. Mais un mariage abject !… vous !… Choisissez mieux votre épouse. Ce n’est pas assez qu’elle soit vertueuse, elle doit être sans tache… La femme d’Edouard Bomston n’est pas facile à
ellauri055.html on line 146: Une fois que deux individus ont décidé de se marier, ils doivent recevoir le consentement des parents encore vivants, même si un des partenaires n’est pas baha’i.
ellauri096.html on line 708: Selon sa biographe, Alice Cherki, Fanon devient en France — « le pays pour lequel la guerre d´Algérie n´a pas eu lieu » —, « un philosophe maudit ». Il est occulté pour sa condamnation radicale du colonialisme français : « En redonnant à la colonie son rôle dans la construction de la nation, de l’identité nationale et de la république française, Fanon fait apparaître comment la notion de « race » n’est pas extérieure au corps républicain et comment elle le hante ». Mettant en cause un clivage racial au fondement du système colonial, Fanon gêne le républicanisme d´une France qui se dit indifférente aux différences mais qui, dans son propre empire colonial, a dénié des droits à des populations au motif de leur « race » dite inférieure.
ellauri097.html on line 581: Kustantaminen. Mikä ihmeen ”kustantaminen”? Jotakin mätää koko sanassa, n’est-ce pas?
ellauri109.html on line 410: C’est en Égypte, durant le règne de Méhémet Ali Pacha, qu’une délégation française débarque en terre des pharaons dans l’intention de moderniser le pays du Nil. Parmi ses membres, y figurent Maxime Du Camp en tant que photographe, mais aussi Gustave Flaubert, qui n’a pas encore 30 ans et surtout qui n’est pas encore devenu un écrivain notoire. Sa mission au sein de la délégation reste peu claire. L’occasion pour Mohamed Taan, en prenant certaines libertés de romancier, de parler sans ambages de l’homosexualité de l’auteur de La tentation de saint Antoine…
ellauri109.html on line 451: Flaubert se donne pour mission urgente de la sauver des séductions du sirupeux : « leur poésie est une bavachure d’eau sucrée. Siirapinlitkutusta. J’aime l’ordure, comme dans Rabelais qui n’est point du tout un homme à gaudrioles.
ellauri109.html on line 457: Flaubert n’est pas dupe. Il administre à cette innocente douteuse une morale qui mériterait d’être ajoutée au Dictionnaire des idées reçues : « Il est dans les idées reçues qu’on ne va pas se promener avec un homme au clair de lune pour admirer la lune. » Mais Musset a beau être diminué, il a été célèbre, ils se voient, tandis que Flaubert, tout mâle qu’il est, reste bien abstrait dans sa retraite de Croisset, à se battre comme un forcené avec l’expression. Il n’est pas facile d’être longtemps l’amante d’un obscur ermite ni de faire l’amour par correspondance. Le but est atteint puisque Flaubert s’interroge sous les yeux de Louise : « Ai-je été jaloux, moi, dans tout ça ? — Il se peut.
ellauri145.html on line 48: Fatty dans sa « Ford Economy Spéciale » (une caisse à savon motorisée) et Al Clove (Picratt dans la version française) sur son Grand-bi se rendent chez le fermier voisin. Le premier est follement amoureux de Winnie, sa fille et vient lui rendre visite. Le second est porteur d’un message de son père qui propose au fermier de le marier à sa fille en échange de la moitié de ses terres. Al n’est pas très malin mais Fatty n’est qu’un garçon de ferme sans le sou. Malgré l´amour que porte Winnie à Fatty, le fermier n"hésite pas une seconde et est intraitable.
ellauri146.html on line 533: Toujours ce compagnon dont le cœur n’est pas sûr, Aina tää partneri jonka sydän pettää,
ellauri150.html on line 277: Elle faisait de la musique, comme la plupart des jeunes filles oisives d’à présent. Elle en faisait beaucoup et peu. C’est-à-dire qu’elle en était toujours occupée, et qu’elle n’en connaissait presque rien. Elle tripotait son piano, toute la journée, par désœuvrement, par pose, par volupté. Tantôt elle en faisait, comme du vélocipède. Tantôt elle pouvait jouer bien, très bien, avec goût, avec âme, — (on eût presque dit qu’elle en avait une : il suffisait, pour cela, qu’elle se mît à la place de quelqu’un qui en avait une). — Elle était capable d’aimer Massenet, Grieg, Thomé, avant de connaître Christophe. Mais elle était aussi capable de ne plus les aimer, depuis qu’elle connaissait Christophe. Et maintenant, elle jouait Bach et Beethoven très proprement, — (ce qui, à la vérité, n’est pas beaucoup dire) ; — mais le plus fort, c’était qu’elle les aimait. Au fond, ce n’était ni Beethoven, ni Thomé, ni Bach, ni Grieg, qu’elle aimait : c’étaient les notes, les sons, ses doigts qui couraient sur les touches, les vibrations des cordes qui lui grattaient les nerfs comme autant d’autres cordes, son épiderme chatouillé.
ellauri150.html on line 287: … Écoutez cela. Est-ce que ce n’est pas joli ?
ellauri150.html on line 299: — Comment ! ce n’est pas de musique ?… Et de quoi, s’il vous plaît ?
ellauri150.html on line 315: — Vous êtes un impertinent… Et puis d’abord, quand cela serait, est-ce que ce n’est pas la vraie façon d’aimer la musique ?
ellauri150.html on line 323: — Est-ce que ce n’est pas vrai ?… Pourquoi haussez-vous les épaules ? Pourquoi faites-vous la grimace ?
ellauri150.html on line 329: — Cela me dégoûte d’entendre parler de la musique, comme d’un libertinage… Oh ! ce n’est pas votre faute. C’est la faute de votre monde. Toute cette fade société qui vous entoure regarde l’art comme une sorte de débauche permise… Allons, assez là-dessus ! Jouez-moi votre sonate.
ellauri151.html on line 106: Proust considérait l’homosexualité comme un enfer, une dépravation vouée obligatoirement à l’humiliation morale et physique, au contraire d’un Gide qui dépeint une « pédophilie juvénile et souriante ». Il a toujours eu la hantise que sa mère découvre ses penchants et ce n’est qu’après la mort de ses parents qu’il s’affichera plus ouvertement avec ses amants.
ellauri151.html on line 282: Dilthey a le premier noté l’importance d’un texte de jeunesse de Hegel et y a signalé comme une première esquisse de ce que sera plus tard «la conscience malheureuse». On sait quelle importance revient à la conscience malheureuse dans la Phénoménologie de Hegel, et plus tard encore dans la Philosophie de la Religion. Sous une forme abstraite la conscience malheureuse est la conscience de la contradiction entre la vie finie de l’homme et sa pensée de l’infini. « En pensant je m’élève à l’absolu en dépassant tout ce qui est fini, je suis donc une conscience infinie et en même temps je suis une conscience de soi finie et cela d’après toute ma détermination empirique... Les deux termes se cherchent et se fuient — je suis le sentiment, l’intuition, la représentation de cette unité et de ce conflit et la connexion de ces termes en conflit... je suis ce combat, je ne suis pas un des termes engagés dans le confit, mais je suis les deux combattants et le combat lui-même, je suis le feu et l’eau, qui entrent en contact et le contact et l’unité de ce qui absolument se fuit. » La conscience malheureuse qui dans la Phénoménologie trouve son incarnation historique dans le judaïsme et dans une partie du moyen âge chrétien est en effet la conscience de la vie comme du malheur de la vie. L’homme s’est élevé au-dessus de sa condition terrestre et mortelle ; il n’est plus que le conflit de l’infini et du fini, de l’absolu qu’il a posé en dehors de la vie, et de sa vie réduite à la finitude…
ellauri164.html on line 86: Et c’est encore la vie ! — Si la damnation est éternelle ! Un homme qui veut se mutiler est bien damné, n’est-ce pas ? Je me crois en enfer, donc j’y suis. C’est l’exécution du catéchisme. Je suis esclave de mon baptême. Parents, vous avez fait mon malheur et vous avez fait le vôtre. Pauvre innocent ! L’enfer ne peut attaquer les païens. — C’est la vie encore ! Plus tard, les délices de la damnation seront plus profondes. Un crime, vite, que je tombe au néant, de par la loi humaine.
ellauri172.html on line 316: Le caractère de la vie qui nous a permis d’unir en une certaine mesure, l’égoïsme et l’altruisme, — union qui est la pierre philosophale des moralistes, — c’est ce que nous avons appelé la fécondité morale. Il faut que la vie individuelle se répande pour autrui, en autrui, et, au besoin, se donne ; eh bien, cette expansion n’est pas contre sa nature : elle est au contraire selon sa nature ; bien plus, elle est la condition même de la vraie vie. L’école utilitaire a été forcée de s’arrêter, plus ou moins hésitante, devant cette antithèse perpétuelle du moi et du toi, du mien et du tien, de l’intérêtpersonnel et de notre intérêt général ; mais la nature vivaute ne s’arrête pas à cette division tranchée et logiquement inflexible : la vie individuelle est expansive pour autrui parce qu’elle est féconde, et elle est féconde par cela même qu’elle est la vie.
ellauri172.html on line 318: Au point de vue physique, nous l’avons vu, c’est un besoin individuel que d’engendrer un autre individu, si bien que cet autre devient comme une condition de nous-même. La vie, comme le feu, ne se conserve qu’en se communiquant. Et cela est vrai de l’intelligence non moins que du corps ; il est aussi impossible de renfermer l’intelligence en soi que la flamme : elle est faite pour rayonner. Même force d’expansion dans la sensibilité : il faut que nous partagions notre joie, il faut que nous partagions notre douleur. C’est tout notre être qui est sociable : la vie ne connaît pas les classifications et les divisions absolues des logiciens et des métaphysiciens : elle ne peut pas être complètement égoïste, quand même elle le voudrait. Nous sommes ouverts de toutes parts, de toutes parts envahissants et envahis. Cela tient à la loi fondamentale que la biologie nous a fournie : La vie n’est pas seulement nutrition, elle est production et fécondité. Vivre, c’est dépenser aussi bien qu’acquérir.
ellauri172.html on line 322: L’être vivant n’est pas purement et simplement un calculateur à la Bentham, un financier faisant sur son grand livre la balance des profits et des pertes : vivre, ce n’est pas calculer, c’est agir. Il y a dans l’être vivant une accumulation de force, une réserve d’activité qui se dépense non pour le plaisir de se dépenser, mais parce qu’il faut qu’elle se dépense : une cause ne peut pas ne pas produire ses effets, même sans considération de fin.
ellauri172.html on line 324: Le second équivalent, nous l’avons trouvé dans la théorie des idées-forces soutenue par un philosophe contemporain : l’idée même de l’action supérieure, comme celle de toute action, est une force tendant à la réaliser. L’idée est même déjà la réalisation commencée de l’action supérieure ; l’obligation n’est, à ce point de vue, que le sentiment de la profonde identité qui existe entre la pensée et l’action ; c’est par cela même le sentiment de l’unité de l’être, de l’unité de la vie. Celui qui ne conforme pas son action à sa plus haute pensée est en lutte avec lui-même, divisé intérieurement. Sur ce point encore l’hédonisme est dépassé ; il ne s’agit pas de calculer des plaisirs, de faire de la comptabilité et de la finalité : il s’agit d’être et de vivre, de se sentir être, de se sentir vivre, d’agir comme on est et comme on vit, de ne pas être une sorte de mensonge en action, mais une vérité en action.
ellauri172.html on line 581: Ce major Ydow, ce diable d’homme, avec cette femme en sautoir… Il n’était pas Français, à ce qu’il paraît. . Ce n’est pas tant pis pour la France. Il était né je ne sais où et de je ne sais qui, en Illyrie ou en Bohême, je ne suis pas bien sûr…
ellauri172.html on line 590: Nous on a ete de "mauvais sujets", mais, il y avait des choses, — pas beaucoup ! mais enfin il y en avait bien une ou deux, dont, si démons que nous fussions, nous n’aurions pas été capables, comme par exemples donner du cul. Mais, lui (prétendait-on), il était capable de tout. Ils l’accusaient de servilité avec les chefs et de basse ambition. Ils allèrent même jusqu’à le soupçonner d’espionnage. Il était aussi à la fois heureux au jeu et heureux en femmes ; ce qui n’est pas l’usage non plus. Rumat miehet ovat yhtä mustasukkaisia könsikkäille kuin rumat naiset.
ellauri172.html on line 596: « Et je ne la calomnie point, n’est-ce pas, Rançonnet ?… Tu l’as eue peut-être, et si tu l’as eue, tu sais maintenant s’il fut jamais une plus brillante, une plus fascinante cristallisation de tous les vices ! Où le major l’avait-il prise ?… D’où sortait-elle ? Elle était si jeune !
ellauri192.html on line 125: Que l’homme, fier néant, n’est qu’un des parasites / D’une sphère oubliée entre les plus petites, / Parasite à son tour des crins d’or du soleil.
ellauri210.html on line 825: n’est plus qu’un absurde et livide galet. Ei enää ole kuin absurdi maxoittunut vesikivi.
ellauri222.html on line 728: Bernard Le Bouyer de Fontenelle, né le 11 février 1657 à Rouen et mort le 9 janvier 1757 à Paris, est un écrivain, dramaturge et scientifique français. Fontenelle oli armoton keskikertaisuus joka yritettyään kaikenlaista päätyi populääritieteen kautta Ranskan akatemiaan. Eli kuukautta vaille satavuotiaaxi, laiskiainen. Il ne connut pas l’amitié vraie, et put s’appliquer ces mots d’une de ses églogues : « Il me manqua d’aimer. » Claudine de Tencin, lui disait en montrant sa poitrine : « Ce n’est pas un cœur que vous avez là ; c’est de la cervelle, comme dans la tête."
ellauri264.html on line 87: L’explication que donne Rolland à son refus de se jeter dans la bataille pour défendre Dreyfus n’est pas convaincante. Les raisons se situent ailleurs : elles relèvent, d’une part, d’une forme d’individualisme qui refuse toute association politique de peur de compromissions inévitables, et, d’autre part, de ses sentiments antisémites.
ellauri264.html on line 90: Les Loups firent une apparition inattendue aux États-Unis en décembre 1924, grâce au Yiddish Art Theater de New York fondé et dirigé par Maurice Schwartz. Ce fut la première pièce de Rolland jouée aux États-Unis. Vingt ans auparavant, Rolland avait offert son drame aux théâtres de New York, qui l’avaient refusé, en lui répondant : « Impossible ! Il n’y a pas de femmes. Ce n’est pas une pièce de théâtre."
ellauri285.html on line 687: Debray dit lui-même : « Vaincre c’est accepter, par principe, que la vie n’est pas le bien suprême du révolutionnaire ». L´auteur attaque notamment les anti-révolutionnaires : « trotskisme et réformisme se donnent la main pour condamner la guerre de guérilla la freiner ou la saboter ».
ellauri316.html on line 245: La nuit du 14 au 15 avril 1718, nuit du Vendredi Saint, Boureau-Deslandes est à Brest. Il raconte : « sur les 4 heures du matin, il fit trois coups de tonnerre les plus horibles que j’aye jamais entendus. Dans cet espace de la Côte de Brêtagne qui s’étend depuis Conquerneau jusqu’à St. Paul de Leon, on a observé que le tonnerre étoit tombé sur 24 eglises differentes et à la même heure ». Cinq jours plus tard, Deslandes entreprend son enquête à Gouesnou, village voisin de Brest, dont l’église a été transpercée par la réunion de « 3 globes de feu, chacun 3 piés et demi de diamètre » qui ont occasionné la mort de trois sonneurs de cloches. « Le tonnerre n’est tombé que sur les Eglises où l’on sonnoit des cloches, à dessein de l’écarter, et il a épargné toutes les autres. »
ellauri339.html on line 306: Il n’est pas de sauveurs suprêmes : Ei ole olemassa korkeimpia pelastajia:
ellauri349.html on line 499: Eli Aron palaa isiensä uskoon. Aron muistelee:
De tous, j’étais le plus résolu dans l’anticommunisme, dans le libéralisme, mais ce n’est qu’après 1945 que je me libérai une fois pour toutes des préjugés de la gauche.

xxx/ellauri128.html on line 138: À l'Académie, il soutint généralement le parti des Philosophes, mais sans en faire partie car les excès de ses membres l’irritaient : « Les grands raisonneurs et les sous-petits raisonneurs de notre siècle, disait-il, en feront et en diront tant qu’ils finiront par m’envoyer à confesse. » Ses relations avec Voltaire furent froides et leur correspondance n’est qu’académique et de politesse. Il n’avait pas de relations avec Diderot, dont on lui reprocha d’avoir fait échouer la candidature à l’Académie. Il se brouilla avec D'Alembert et les deux hommes ne se réconcilièrent jamais entièrement. Généralement, son caractère autoritaire rendit ses relations souvent difficiles avec ses collègues.
xxx/ellauri139.html on line 1185: Ce métier pourtant n’est pas fait, Tästä hommasta ei tuu valmista.
xxx/ellauri139.html on line 1197: Ma douceur n’est qu’une grimace ; Hyvyyteni on vain irvstys;
xxx/ellauri173.html on line 190: Dieu, comme toute pensée, n’est dans l’Homme que selon l’individu. Nul ne sait où commence l’Illusion, ni en quoi consiste la Réalité.
xxx/ellauri173.html on line 288: Sous une fausse symétrie, de part et d’autre de la serrure se cache une dissemblance radicale : c’est l’être humain qui a la clef – la clef de la serrure, la clef de la pièce qui enferme le singe, la clef du dispositif auquel l’homme soumet un animal qui ne demandait rien à personne, la clef de l’interprétation de toute l’expérience, la clef d’un regard scientifique ou voulu tel, quand le regard du singe n’est qu’un regard stressé, apeuré, c'est un interrogateur du jeu absurde qu’il subit sans en comprendre les tenants et aboutissants et sans en avoir lui-même institué les règles.
xxx/ellauri173.html on line 298: Ce n’est pas l’être male qui aura perdu sa avantage, c’est l’animal qui sera devenu artificiellement un sorte d’être humain inferieur par la volonté et l’obstination humaine, et qui pourra alors prétendre à ses diverses attributions.
xxx/ellauri173.html on line 299: Cherchant à nier cette différence, l’être humain la réaffirme dans l’acte même de la nier. Plus elle tente de percer le mur de sa différence, plus il l’épaissit. Et ce n’est pas un regard jeté à travers une serrure qui le fera s’effondrer. Le mieux est de les cuire, les animaux, jusqu'a ce que ils sont murs.
xxx/ellauri202.html on line 224: Anan ekassa kirjassa Sylvestre Bonnard, membre de l’Institut, est un historien et un philologue, doté d’une érudition non dénuée d’ironie : « Savoir n’est rien – dit-il un jour – imaginer est tout. »
xxx/ellauri376.html on line 618: Ce n’est que feu, que sang, qu’horreur
xxx/ellauri376.html on line 621: Ce héros n’est plus qu’un fouteur.
xxx/ellauri376.html on line 669: Ce n’est qu’à des âmes communes
xxx/ellauri420.html on line 537: Le Christ n’est donc pas le simple « personnage » d’une narration distanciée : il est un avatar de la subjectivité lyrique, laquelle engage à son tour la vie même du poète. Rappelons à ce propos qu’une première version du poème – celle contenue dans la lettre à Victor Loubens – remonte à la crise de 1841 alors que Nerval a dû, malgré qu’il en ait, se laisser « classer dans une affection définie par les docteurs et appelée indifféremment Théomanie ou Démonomanie dans le dictionnaire médical ». « Je me croyais Dieu moi-même », écrit Nerval. « C’était bien lui, ce fou, cet insensé sublime… », lit-on réciproquement dans Le Christ aux Oliviers, en un vers où Nerval projette sur le Christ cette même « folie » que ses confrères littéraires aussi bien que « les médecins et les commissaires » lui jettent au visage. Il (Nerval) devient, dans le finale du texte, un nouveau « prophète », annonçant, après la sorte de Contre-Évangile que constitue la partie centrale empruntée à Jean Paul, quelque religion nouvelle qui permettrait de dépasser l’opposition du paganisme et du christianisme. Se on se kaveri joka antaa sielun liman lapsille.
xxx/ellauri420.html on line 565: Aviottoman syntymänsä ja köyhyyden takia mlle de Lespinasse oli laiminlyöty lapsi. Hän sai peruskoulutuksen nunnaluostarista mutta oli pääasiassa itseoppinut, minkä ansiosta hän pystyi myöhemmin pitämään pintansa Ranskan kärkiälykköjen joukossa. Tunnistettuaan veljentyttärensä kyvyt Madame du Deffand houkutteli hänet vuonna 1754 Pariisiin. Siis Mlle de Lespinasse muutti sokean tätinsä luo Pariisiin. Kymmenen vuotta myöhemmin Madame du Deffand alkoi kadehtia nuoremman naisen vaikutusvaltaa nuorempiin salongeissa kävijöihin. L’arrivée de Julie au milieu de ce beau monde fait sensation. Elle n’est, certes, pas remarquée pour sa beauté mais son comportement est plein de grâce. Elle a un irrésistible besoin de plaire à tous, sans discrimination. Le ton de sa voix est très doux et exquis. Elle a l’art d’écouter et d’applaudir aux bons mots des autres. Elle s’enthousiasme facilement mais avec retenue et cette attitude tranche sur les sentiments blasés d’une société trop polie. Cela redonne vie à la marquise naturellement sceptique et craignant par-dessus tout de s’ennuyer. Au fur et à mesure de l’aggravation de sa cécité elle a bien besoin d’une telle compagne pour se rattacher à la vie.
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