ellauri033.html on line 892: Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
ellauri036.html on line 889: Étouffe le néant dans tes bras épuisés.
ellauri036.html on line 890: Le néant! le néant! vois-tu son ombre immense
ellauri161.html on line 851:

Yleiset termit ja lausekkeet


ellauri164.html on line 86: Et c’est encore la vie ! — Si la damnation est éternelle ! Un homme qui veut se mutiler est bien damné, n’est-ce pas ? Je me crois en enfer, donc j’y suis. C’est l’exécution du catéchisme. Je suis esclave de mon baptême. Parents, vous avez fait mon malheur et vous avez fait le vôtre. Pauvre innocent ! L’enfer ne peut attaquer les païens. — C’est la vie encore ! Plus tard, les délices de la damnation seront plus profondes. Un crime, vite, que je tombe au néant, de par la loi humaine.
ellauri164.html on line 98: Je vais dévoiler tous les mystères : mystères religieux ou naturels, mort, naissance, avenir, passé, cosmogonie, néant. Je suis maître en fantasmagories.
ellauri192.html on line 125: Que l’homme, fier néant, n’est qu’un des parasites / D’une sphère oubliée entre les plus petites, / Parasite à son tour des crins d’or du soleil.
ellauri210.html on line 67: « Monsieur Gide n'a pas l'air d'un enfant d'amour, ni d'un éléphant, ni de plusieurs hommes : il a l'air d’un artiste ; et je lui ferai ce seul compliment, au reste désagréable, que sa petite pluralité provient de ce fait qu'il pourrait très aisément être pris pour un cabotin (komeljanttari). Son ossature n'a rien de remarquable ; ses mains sont celles d'un fainéant, très blanches, ma foi ! Dans l'ensemble, c'est une toute petite nature. »
ellauri210.html on line 394: « Monsieur Gide n'a pas l'air d'un enfant d'amour, ni d'un éléphant, ni de plusieurs hommes : il a l'air d’un artiste ; et je lui ferai ce seul compliment, au reste désagréable, que sa petite pluralité provient de ce fait qu'il pourrait très aisément être pris pour un cabotin (komeljanttari). Son ossature n'a rien de remarquable ; ses mains sont celles d'un fainéant, très blanches, ma foi ! Dans l'ensemble, c'est une toute petite nature. »
ellauri347.html on line 185: Il ne peut pas y avoir de vérité autre, au point de départ, que celle-ci: je pense donc je suis, c'est là la vérité absolue de la conscience s'atteignant elle-même en touchant son cul. Toute théorie qui prend l'homme en dehors de ce moment où il s'atteint lui-même en touchant son sexe est d'abord une théorie qui supprime la vérité, car, en dehors de ce cogito cartésien, tous les objets sont seulement probables, et une doctrine de probabilités, qui n'est pas suspendue à une vérité, s'effondre dans le néant; pour définir le probable il faut posséder le vrai. Admettons je  n'entends rien de probabilité, mais c'est probablement comme ça. Donc, pour qu'il y ait une vérité quelconque, il faut une vérité absolue; et celle-ci est simple, facile à atteindre, elle est à la portée de tout le monde; elle consiste à se saisir là-bas à deux mains sans intermédiaire.
ellauri420.html on line 430: Seuil de l'ancien chaos dont le néant est l'ombre, Muinaisen kaaoksen kynnys, jonka varjo on tyhjyys,
ellauri435.html on line 199: Il ne peut pas y avoir de vérité autre, au point de départ, que celle-ci: je pense donc je suis, c'est là la vérité absolue de la conscience s'atteignant elle-même en touchant son cul. Toute théorie qui prend l'homme en dehors de ce moment où il s'atteint lui-même en touchant son sexe est d'abord une théorie qui supprime la vérité, car, en dehors de ce cogito cartésien, tous les objets sont seulement probables, et une doctrine de probabilités, qui n'est pas suspendue à une vérité, s'effondre dans le néant; pour définir le probable il faut posséder le vrai. Admettons je  n'entends rien de probabilité, mais c'est probablement comme ça. Donc, pour qu'il y ait une vérité quelconque, il faut une vérité absolue; et celle-ci est simple, facile à atteindre, elle est à la portée de tout le monde; elle consiste à se saisir là-bas à deux mains sans intermédiaire.
xxx/ellauri436.html on line 91: D’où vient cette idée hyperbolique ? Revenons à la phénoménologie. Nous ne sommes pas tout à fait, mais notre « conscience à être son être (???) en visant des valeurs (L’être et le néant, p. 97). En ce sens, c’est « parce qu’il n’est pas soi mais présence à soi » que l’être humain est libre (L’être et le néant, p. 485). Cette liberté dépend de la « néantisation » de la conscience, mais elle s’exerce dans un choix de type particulier. Selon L’être et le néant, tout être humain se définit par le choix de se projeter vers une fin, ce qui donne sens à son existence, y compris nos valeurs.


xxx/ellauri436.html on line 92: Contrairement aux conceptions traditionnelles du libre-arbitre, la liberté sartrienne n’est pas la propriété d’une faculté particulière – la volonté – pouvant choisir ou ne pas choisir. La conscience n’existe qu’en choisissant sa manière de viser sa fin, aussi bien dans ses actions volontaires que dans ses passions involontaires. L’expression de la liberté est plus spontanée que la décision volontaire. Le choix en question est aussi appelé « originel » parce qu’il ne se fonde pas sur des motifs déjà constitués. Au contraire, c’est ce choix qui fait exister toute motivation et toute valeur pour la personne. De même, puisque la délibération suppose une fin déjà posée à l’aune de laquelle on évalue les possibilités, « quand on délibère, les jeux sont faits » (L’être et le néant, p. 495).
xxx/ellauri442.html on line 301: Comte-Sponville explique: « L’insistance, c’est donc la vérité de l’existence, pour tout être, et pour l’homme même dès qu’il se débarrasse des illusions finalistes, spiritualistes ou anthropocentriques qu’il se fait sur lui-même. Adieu l’existentialisme ! Aucun projet n’échappe au présent, aucune transcendance n’échappe à l’immanence, aucune liberté n’échappe au réel. L’homme n’est pas un empire dans un empire, ni un néant dans l’être. Il est ce qu’il est, il fait ce qu’il fait: il n’échappe ni au principe d’identité, ni au principe de raison. L’essence précède l’existence, ou plutôt rien n’existe que ce qui est (essence et existence, dans le présent de l’être (en), sont bien sûr confondues), et c’est pourquoi exister, c’est insister: parce que c’est continuer d’être et d’agir. Cela vaut pour l’homme comme pour tout être physique, c’est-à-dire pour tout être. L’insistantialisme, si vous me passez le mot, n’est pas un humanisme, ou ce n’est pas d’abord un humanisme: c’est d’abord un naturalisme, c’est d’abord une pensée de l’être, de la puissance, du devenir, et ce n’est que secondairement que nous pourrons, si nous le voulons, y trouver des raisons humaines de vivre et de lutter».
15