ellauri012.html on line 624: Après ces instructions, qui doivent tenir la première place, je crois qu’il n’est pas inutile de laisser aux filles, selon leurs loisirs et la portée de leur esprit, la lecture des livres profanes qui n’ont rien de dangereux pour les passions : c’est même le moyen de les dégoûter des comédies et des romans. Donnez-leur donc les histoires grecques et romaines ; elles y verront des prodiges de courage et de désintéressement. Ne leur laissez pas ignorer l’histoire de France, qui à aussi ses beautés ; mêlez celles des pays voisins, et les relations des pays éloignés judicieusement écrites. Tout cela sert à agrandir l’esprit, et à élever l’âme à de grands sentiments, pourvu qu’on évite la vanité et l’affectation.
ellauri014.html on line 622: Chaque fois que deux époux s’unissent par un nœud solennel, il intervient un engagement tacite de tout le genre humain de respecter ce lien sacré, d’honorer en eux l’union conjugale ; et c’est, ce me semble, une raison très forte contre les mariages clandestins, qui, n’offrant nul signe de cette union, exposent des cœurs innocents à brûler d’une flamme adultère. Le public est en quelque sorte garant d’une convention passée en sa présence, et l’on peut dire que l’honneur d’une femme pudique est sous la protection spéciale de tous les gens de bien. Ainsi, quiconque ose la corrompre pèche, premièrement parce qu’il la fait pécher, et qu’on partage toujours les crimes qu’on fait commettre ; il pèche encore directement lui-même, parce qu’il viole la foi publique et sacrée du mariage, sans lequel rien ne peut subsister dans l’ordre légitime des choses humaines.
ellauri014.html on line 624: Quand même ils ne reconnaîtraient pas la présence de la Divinité, comment osent-ils soutenir qu’ils ne font de mal à personne ? Comment prouvent-ils qu’il est indifférent à un père d’avoir des héritiers qui ne soient pas de son sang ; d’être chargé peut-être de plus d’enfants qu’il n’en aurait eu, et forcé de partager ses biens aux gages de son déshonneur sans sentir pour eux des entrailles de père ?
ellauri014.html on line 629: N’est-il pas bien indigne d’un homme de ne pouvoir jamais s’accorder avec lui-même ; d’avoir une règle pour ses actions, une autre pour ses sentiments ; de penser comme s’il était sans corps, d’agir comme s’il était sans âme, et de ne jamais approprier à soi tout entier rien de ce qu’il fait en toute sa vie ?
ellauri014.html on line 1037: « Milord, me dit-il, en me donnant le saint nom d’ami, vous m’apprîtes à le porter. J’ai rempli la fonction dont vous m’avez chargé ; et vous voyant prêt à vous oublier, j’ai dû vous rappeler à vous-même. Vous n’avez pu rompre une chaîne que par une autre. Toutes deux étaient indignes de vous. S’il n’eût été question que d’un mariage inégal, je vous aurais dit : Songez que vous êtes pair d’Angleterre, et renoncez aux honneurs du monde, ou respectez l’opinion. Mais un mariage abject !… vous !… Choisissez mieux votre épouse. Ce n’est pas assez qu’elle soit vertueuse, elle doit être sans tache… La femme d’Edouard Bomston n’est pas facile à
ellauri014.html on line 1197: « On ne sait pas, disait-elle, quelle douceur c’est de s’attendrir sur ses propres maux et sur ceux des autres. La sensibilité porte toujours dans l’âme un certain contentement de soi-même indépendant de la fortune et des événements. Que j’ai gémi ! que j’ai versé de larmes ! Eh bien ! s’il fallait renaître aux mêmes conditions, le mal que j’ai commis serait le seul que je voudrais retrancher ; celui que j’ai souffert me serait agréable encore.»
ellauri014.html on line 1213: Plus on vit, plus on aime à vivre, même sans jouir de rien : j’aurais eu l’ennui de la vie et la terreur de la mort, suite ordinaire de la vieillesse.
ellauri015.html on line 695: Un célèbre Académicien a déjà tenté cette expérience , & j'ai lieu de croire que la répétant & opérant avec tout le soin qu'elle exige, nos résultats seront à-peu-près les mêmes. — (Résultat des Expériences & Observations de MM. De Ch… & Cl… sur l'Acier fondu, dans le Journal de physique, de chimie, d'histoire naturelle et des arts, juillet 1788, , vol.33, p.46)
ellauri033.html on line 132: soit leur ignorance de la langue. Verlaine lui-même ne connut d´autre
ellauri033.html on line 136:

L´art, mes enfants, c´est d´être absolument soi-même.


ellauri033.html on line 185:

— suffirait d´elle-même pour leur assurer une place fort enviable. Les
ellauri033.html on line 257: l´inoculer à notre littérature. Dans leur manière insolite, capricieuse, tortillée, dans leur écriture bizarre et saugrenue, il y a effectivement beaucoup de japonais, et même un peu de chinois.


ellauri033.html on line 265: nauséabondes; et, en les peignant, lui-même avait la nausée. Comme à
ellauri033.html on line 272: excepter l´amour même. Après quelques mois de cette parodie délirante,
ellauri033.html on line 285: Trappe ! » Mais non, mais non, pas fou le moins du mondé, ni même
ellauri033.html on line 292: vers urne béatitude lointaine. Et Folantin lui-même à ce compte?
ellauri033.html on line 310: l´abbé Mugnier un autre Lacordaire : je crains qu´il ne soit, lui-même
ellauri033.html on line 320: même pas souci d´en surveiller les ébats. Pendant que la bête se vautre
ellauri033.html on line 379: suivant, le même personnage reparaît sous un autre nom, aussi sceptique
ellauri033.html on line 386:

Très dangereux, moins que lui-même ne se l´imagine, par la contagion des
ellauri033.html on line 884: S´envolent loin de nous de la même vitesse
ellauri036.html on line 49: Elle est bête, elle est lourde, elle est bavarde ; elle a dans les idées morales la même profondeur de jugement et la même délicatesse de sentiment que les concierges et les filles entretenues. Que quelques hommes aient pu s'amouracher de cette latrine, c'est bien la preuve de l´abaissement des hommes de ce siècle. »
ellauri036.html on line 252: Portant la même croix sur leur front radieux,
ellauri036.html on line 336: Sans songer que lui-même, à sa petite ville,
ellauri036.html on line 344: Ainsi, mordant à même au peu qu'il possédait,
ellauri036.html on line 412: Si Dieu nous a tirés tous de la même fange,
ellauri036.html on line 554: Ses amis le savaient. Lui-même, en arrivant,
ellauri036.html on line 912: Mais une autre l'aimait elle-même; — et les mondes
ellauri040.html on line 95: «Un jour, écrit Emmanuelle Guattari, alors qu’on attend dans la voiture, Bertrand, un malade, me dit en souriant : "Christian et moi, on attend que nos dents repoussent." Je dodeline de la tête avec une moue et un haussement d’épaule : "Ça ne se peut pas." "- Oui, continue-t-il, mais on peut quand même attendre."»
ellauri049.html on line 654: Bois mêmes, prouve, hélas! que bien seul je m'offrais beweist, ach, daß ich ganz allein mir dargebracht totistaa, Tauno! et oikeesti yxin mä
ellauri049.html on line 856: Ô pour moi seul, à moi seul, en moi-même, Mua varten, vaan mua, mussa izessäni,
ellauri049.html on line 895: En soi se pense et convient à soi-même… ajattelee izeään ja sopii izelleen...
ellauri049.html on line 943: Amour, peut-être, ou de moi-même haine ? Rakkaus, mitämax, tai izeviha?
ellauri051.html on line 3256: La fausseté de l’amour même falskixi ize rakkauden.
ellauri055.html on line 52: Son père, procureur, décède alors que Jean Bouchet est encore jeune. Ami de Rabelais, Jean Bouchet exerce la profession paternelle. Il compose un grand nombre d'ouvrages historiques ou de fantaisie en vers et en prose, qui sont encore recherchés des bibliographes au XIXe siècle. Selon Maurice Allem, « grand travailleur, bon bourgeois, père d'une nombreuse famille, Bouchet est volontiers moraliste et même sentencieux » ainsi dans cet envoi :
ellauri055.html on line 78: Les deux hommes ont quinze ans de différence. Stefan Zweig s'intéresse aux lettres européennes et il a déjà traduit quelques œuvres d'auteurs anglais, français et belges. La découverte en 1907 des premiers volumes de Jean-Christophe sera décisive dans sa rencontre avec l'auteur. Il est séduit par la portée universelle de l’œuvre de Romain Rolland et plus encore par l’homme auquel il rend visite, pour la première fois en février 1911, dans son appartement du 162, boulevard du Montparnasse. Les deux hommes partagent un amour pour la musique, une même foi en l'humanité et le sentiment d'appartenir à une civilisation, une culture commune, dont Romain Rolland esquisse les contours dans « la chevauchée européenne de Jean-Christophe ». Les deux écrivains entretiendront une correspondance suivie et intense entre 1910 et 1940 : 945 lettres ont été retrouvées (509 de Stefan Zweig dont une centaine en allemand, et 436 pour Romain Rolland). Cette correspondance est d'une importance capitale pour l'histoire des intellectuels du début du XXe siècle.
ellauri055.html on line 90: Zweig de son côté, éprouve les mêmes sentiments. En 1935, il écrit à sa femme Friderike :
ellauri055.html on line 109: Il faut cependant noter que les décisions de la Maison Universelle de Justice, ainsi que les exégèses des écrits sacrés faites par ʿAbd-al-Bahāʾ et Shoghi Effendi, bénéficient d’une autorité s’imposant à tous les baha’is. Ce qui a conduit depuis les années 1980-1990 à ce que plusieurs intellectuels et universitaires, historiens ou sociologues, soient chassés de la communauté baha’ie pour leurs vues jugées divergentes sur des questions-clefs (l’exclusion des femmes de la Maison universelle de justice ; l’obligation de soumettre toute publication, même universitaire, à un comité de censure ; l’homosexualité ; un système électoral qui favorise les sortants ; l’interdiction de participer à un parti politique ou d’adhérer à une organisation comme Amnesty International, etc., et surtout le sujet central de l’infaillibilité des institutions).
ellauri055.html on line 140: Du point de vue liturgique, la méditation dans les temples est accompagnée de lectures choisies dans les textes sacrés des autres religions. Ces textes — par exemple le Pentateuque des juifs, le Nouveau Testament des chrétiens, le Coran des musulmans, le Bayān des babis, etc. — ont annoncé successivement, par paliers de perfection croissante, l’incessante révélation divine ou message de Dieu. En ce sens, le livre sacré liant tous les textes sur la révélation qui le précèdent est logiquement le dernier dans l’ordre chronologique, à savoir le Kitāb-i Aqdas (« Le plus saint livre »). Il a été rédigé vers 1873 par Bahāʾ-Allāh et est complété par différentes tablettes (lawḥ) révélées ensuite ; pour les baha’is, c’est le texte de référence bien qu’il ne soit pas plus important que les autres, ni le livre le plus lu par les baha’is eux-mêmes sur la foi. Le livre ne fut d’ailleurs accessible que très tard aux croyants occidentaux puisque la première traduction officielle en anglais date de 1992.
ellauri055.html on line 146: Une fois que deux individus ont décidé de se marier, ils doivent recevoir le consentement des parents encore vivants, même si un des partenaires n’est pas baha’i.
ellauri055.html on line 154: Shoghi Effendi Rabbānī (شوقي أفندي رباني) est né le 1er mars 1897 à Saint-Jean-d'Acre et mort à Londres le 4 novembre 1957. Il était le plus âgé des petits-fils de ʿAbd-al-Bahāʾ (1844-1921), qui était lui-même l’aîné des fils de Bahāʾ-Allāh (1817-1892), le prophète-fondateur de la Foi baha’ie.
ellauri055.html on line 1143: Né à Gand, Maurice Maeterlinck est l'aîné d'une famille de trois enfants, flamande, bourgeoise, catholique, conservatrice et francophone. Après des études au collège Sainte-Barbe (Sint-Barbara) de Gand, il suit des études en droit avant de pratiquer le métier d'avocat durant une courte période. Maeterlinck publie, dès 1885, des poèmes d’inspiration parnassienne dans La Jeune Belgique. Il part pour Paris où il rencontre plusieurs écrivains qui vont l'influencer, dont Stéphane Mallarmé et Villiers de l’Isle-Adam. Ce dernier lui fait découvrir les richesses de l'idéalisme allemand (Hegel, Schopenhauer). À la même époque, Maeterlinck découvre Ruysbroeck l'Admirable, un mystique flamand du XIVe siècle dont il traduit les écrits (Ornement des noces spirituelles). C'est ainsi qu'il se tourne vers les richesses intuitives du monde germanique en s'éloignant du rationalisme français. Dans cet esprit, il se consacre à Novalis et entre en contact avec le romantisme d'Iéna (Allemagne, 1787-1831, autour d'August et Friedrich Schlegel et de la revue l'Athenäum), précurseur en droite ligne du symbolisme. Les œuvres que publie Maeterlinck entre 1889 et 1896 sont imprégnées de cette influence germanique.
ellauri060.html on line 57: Tänään on isänpäivä. Sain lasteni synnyttäjältä lahjaxi seuraavat omavalintaiset kirjat divareista: Slimenonin Maigret à l'ecole, lui-même chez les flamands; Tatu Vaasikiven F.E.Sillanpää ja Yxinvaltias, Timon Airaxinen Vanhuudesta. Timonin kirja on samalta vuodelta kuin Juoxuhaudantie, sinä vuonna mä täytin 50 ja Timon 5 vuotta enemmän. Alkoi vanhuus molemmille häämöttää. Kotivalo on mua 5 vuotta nuorempi, eli oli 45. Hotakainen siis.
ellauri063.html on line 445: Plus ca change, plus c'est la même chose. Mä toistan izeäni. Toisto tyylikeinona. Oiskohan kaikki mun ajatuxet jo käyty lävize? Laarin pohja alkaa paistaa Laarin penseistä. Pää tulee vetävän käteen. Käteen käteen sanoi Helmi pienenä. Heemillekki! Heemillekki ! Hienoa. Äkkiäpä se kävikin.
ellauri074.html on line 333: En permettant l'homme, la nature a commis beaucoup plus qu'une erreur de calcul: un attentat contre elle-même.
ellauri074.html on line 403: La société libérale, éliminant le mystère, l'absolu, l'ordre et n'ayant pas plus de vraie métaphysique que de vraie police, rejette l'individu sur lui même, tout en l'écartant de ce qu'il est, de ses propres profondeurs.
ellauri077.html on line 725:

  1. Nous serons étonnés des résultats, même après n'avoir parcouru que la moitié du chemin.
    ellauri077.html on line 732:
  2. Nous ne serons plus tournés exclusivement vers nous-mêmes.
    ellauri077.html on line 736:
  3. Soudain, nous constaterons que Dieu fait pour nous ce que nous ne pouvions pas faire pour nous-mêmes.
    ellauri097.html on line 258: Julien Green est né à Paris, 4, rue Ruhmkorff, de parents américains, descendant du côté de sa mère du sénateur et représentant démocrate de la Géorgie au congrès américain Julian Hartridge (en) (1829-1879) et dont Julien Green porte le prénom (Green a été baptisé « Julian » ; l'orthographe a été changée en « Julien » par son éditeur français dans les années 1920). Il grandit dans le 16e arrondissement de Paris, puis au Vésinet et passe ses vacances dans la commune d'Andrésy, dans les Yvelines. Il poursuit toutes ses études en France au lycée Janson-de-Sailly. Sa mère, protestante pieuse et aimante, meurt alors qu'il a 14 ans, et la famille déménage rue Cortambert, à Paris. Il se convertit au catholicisme en 1916, à la suite de son père et de toutes ses sœurs, ainsi qu'il le raconte dans Ce qu'il faut d'amour à l'homme, son autobiographie spirituelle. Il abjure l'anglicanisme à la crypte de la chapelle des sœurs de la rue Cortambert. Âgé de seulement 17 ans, Julian Green réussit à rejoindre les rangs de la Croix-Rouge américaine, puis est détaché dans l’artillerie française en 1918 en tant que sous-lieutenant et sert en Italie. Démobilisé en mars 1919, il se rend pour la première fois aux États-Unis en septembre de la même année et effectue trois ans d'études à l’université de Virginie, où il éprouve un premier amour chaste et secret pour un camarade d'études. Il écrit son premier livre en anglais, avant de revenir vivre en France.
    ellauri097.html on line 276: Ce qu 'ily a en moi d'impulsif, de rêveur, de charnel aussi, j'ai tendance à croire que je le dois à l'Irlande; à elle aussi tout ce qui fait que je réussis un jour pour échouer l'autre, tout ce qui m'a poussé à écrire mes livres, enfin le meilleur et le pire de moi-même. Je reconnais l'apport écossais dans mes crises religieuses, dans un amour profond et invariable de l'Ecriture... A travers moi l'humanité passe comme sur une grand-route. Je suis une parcelle de l'Univers. L'Univers est heureux en moi. Je suis le ciel, le soleil, les arbres, la Seine et les maisons qui la bordent...
    ellauri101.html on line 545: Plus ça change, plus c´est la même chose.
    ellauri109.html on line 441: Une première rupture avec Louise Colet en apporte la preuve. Dans sa lettre datée du dimanche 7 mars 1847, Flaubert ose enfin clamer à quel point il est allergique32 aux valeurs qu’elle véhicule, valeurs qui baignent et macèrent dans le discours ambiant du romantisme humanitaire33 : « tes idées de moralité, de patrie, de dévouement, tes goûts en littérature, tout cela était antipathique à mes idées, à mes goûts. »34 Ce qui vient immédiatement après est l’affirmation d’une esthétique, sur le mode de l’antithèse : « amoureux exclusif de la ligne pure, du galbe saillant, de la couleur criante, de la note sonore, je retrouvais toujours chez toi je ne sais quel ton noyé de sentiment qui atténuait tout, et altérait jusqu'à ton esprit ». Voilà les griefs d’un amant qui ne sépare pas l’art de la vie. Le lexique sentimental se trouve accaparé par le commentaire stylistique : « amoureux exclusif », écrit Flaubert, non pas d’une femme, comme Louise, elle, le voudrait, mais du tracé ferme, il lui reproche son « ton noyé de sentiment » qu’il interprète comme une déperdition de force et de précision. De même, les muscles relâchés, les lignes floues et les déliaisons trahissent le corps du texte féminin.
    ellauri117.html on line 49: Ce recueil de réflexions et d’observations, sans ordre et presque sans suite, fut commencé pour complaire à une bonne mère qui sait penser. Je n’avais d’abord projeté qu’un mémoire de quelques pages; mon sujet m’entraînant malgré moi, ce mémoire devint insensiblement une espèce d’ouvrage trop gros, sans doute, pour ce qu’il contient, mais trop petit pour la matière qu’il traite. J’ai balancé longtemps à le publier; et souvent il m’a fait sentir, en y travaillant, qu’il ne suffit pas d’avoir écrit quelques brochures pour savoir composer un livre. Après de vains efforts pour mieux faire, je crois devoir le donner tel qu’il est, jugeant qu’il importe de tourner l’attention publique de ce côté-là; et que, quand mes idées seraient mauvaises, si j’en fais naître de bonnes à d’autres, je n’aurai pastout à fait perdu mon temps. Un homme qui, de sa retraite, jette ses feuilles dans le public, sans prôneurs, sans parti qui les défende, sans savoir même ce qu’on en pense ou ce qu’on en dit, ne doit pas craindre que, s’il se trompe, on admette ses erreurs sans examen.
    ellauri118.html on line 795: Sanoo Maija Mäkelä, joka on frankofiili. Anglisti Monika Fludernik peukutti Aphra Behniä. Kai sit pitää kazoa myös tota Prinsessa Cleveä, jonka kirjoitti Madame de La Fayette. Madame de La Fayette, oik. Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, kreivitär de La Fayette, (18. maaliskuuta 1634 Pariisi - 25. toukokuuta 1693 Pariisi) oli ranskalainen kirjailija. Hän kirjoitti romaanin La Princesse de Clèves (suom. Clèvesin ruhtinatar), joka oli Ranskan ensimmäinen historiallinen romaani ja kirjallisuuden historian ensimmäisiä psykologisia romaaneja. Magdaleena oli aika viriilin näköinen. Kuin myös sen kamu Madeleine de Scudéry, molemmat presiöösin tyylisuunnan viirikukkoja (tai kanoja). Olikohan ne kaikki lepakoita? Cohérente avec elle-même, Mlle de Scudéry est d´ailleurs restée célibataire toute sa vie. Mikä ei ollutkaan aivan vähän, se eli 94-vuotiaaxi.
    ellauri118.html on line 809: La Princesse de Clèves est un roman de Madame de La Fayette, d´abord publié anonymement en 1678. Le roman prend pour cadre la vie à la cour des Valois « dans les dernières années du règne de Henri Second », comme l´indique le narrateur dans les premières lignes du récit. Il peut donc être défini comme un roman historique, même s´il inaugure, par bien des aspects (souci de vraisemblance, construction rigoureuse, introspection des personnages) la tradition du roman d´analyse. C´est en effet un des premiers romans dits psychologiques, ce qui contribue à sa modernité.
    ellauri118.html on line 826: Roman fondateur, La Princesse de Clèves est évoqué comme l’un des modèles littéraires ayant inspiré Balzac, Raymond Radiguet ou même Jean Cocteau. Pas Marcel Proust, qui etait inspiré par Madame de Sevigné.
    ellauri131.html on line 1098: Même pour un ingrat, même pour un méchant ; Vaikka olenkin tuhma sekä kiittämätön,
    ellauri144.html on line 609: cause animale et de la SPA naissante, au moment même où Claude Bernard faisait
    ellauri144.html on line 635: homosexuelles et célèbre les mariages entre personnes de même sexe. Le courant
    ellauri145.html on line 68: Breton meni naimisiin kolme kertaa. Ensin hän avioitui Simone Kahnin kanssa syyskuussa 1920. Toisen vaimon, Jacqueline Lamban, kanssa hänellä on Aube-niminen tytär. Kolmas vaimo on nimeltään Elisabeth Claro. Breton kuoli 28.9.1966 ja hänet haudattiin Batignolles’n hautausmaalle Pariisiin. Hautakiveen on kaiverrettu teksti ”Je cherche l’or du temps” (”Etsin koko ajan kultaa”). Bretonin leski ja tytär yrittivät tarjota osoitteessa 42 rue Fontaine sijainneen ateljeen taidekokoelmia Ranskan valtion lunastettavaksi, mutta valtio ei halunnut ostaa Bretonin yksityiskokoelmaa. Bretonin jäämistö huutokaupattiin keväällä 2003. No entäs tämä Soupault? Silläkin oli 3 vaimoa. Hän jäi unohduksiin samalla kun hän kirjoitti unohduksesta mutta sai jälleen 1980-luvulla huomiota ja palkintoja, ja teoksista otettiin uusia painoksia. Comme il le racontera dans ses entretiens sur France Culture, il rencontra même par hasard dans un ascenseur Hitler et son aide de camp. Il regrettera de ne pas avoir eu un revolver à ce moment-là. De même, il croisa un jour Staline et fut surpris par l´expression cruelle de son visage. Ce jour-là, il le vit boire 24 vodkas dans une réception mais on lui affirma que Staline les jetait discrètement sans les boire.
    ellauri145.html on line 74: En 1938, Breton organise la première Exposition internationale du surréalisme à Paris. À cette occasion, il prononce une conférence sur l’humour noir. Cette même année, il voyage au Mexique et rencontre les peintres Frida Kahlo et Diego Rivera, ainsi que Léon Trotski avec qui il écrit le manifeste Pour un art révolutionnaire indépendant (ru), qui donne lieu à la constitution d’une Fédération internationale de l’art révolutionnaire indépendant (FIARI). Cette initiative est à l’origine de la rupture avec Éluard (n.h.).
    ellauri145.html on line 212:

    Charles Pierre Baudelaire naît le 9 avril 18215 au 13 rue Hautefeuille6 à Paris : ses parrain et marraine sont les parents « adoptifs » de sa mère, Pierre Perignon et Louise Coudougnan7. Celle-ci, Caroline Dufaÿs, a vingt-sept ans. Son père, Joseph-François Baudelaire, né en 1759 à La Neuville-au-Pont8, en Champagne, est alors sexagénaire. Quand il meurt en 1827, Charles n´a que cinq ans. Cet homme lettré, épris des idéaux des Lumières et amateur de peinture, peintre lui-même, laisse à Charles un héritage dont il n´aura jamais le total usufruit. Il avait épousé en premières noces, le 7 mai 1797, Jeanne Justine Rosalie Janin, avec laquelle il avait eu un fils, Claude Alphonse Baudelaire, demi-frère de Charles.
    ellauri145.html on line 221: Renvoyé du lycée Louis-le-Grand en avril 1839 pour ce qui a passé pour une vétille, mais que son condisciple au lycée, Charles Cousin (1822-1894) a expliqué comme un épisode d´amitié particulière, Baudelaire mène une vie en opposition aux valeurs bourgeoises incarnées par sa famille. Il passe son baccalauréat au lycée Saint-Louis en fin d´année et est reçu in extremis. Jugeant la vie de l´adolescent « scandaleuse » et désirant l´assagir, son beau-père le fait embarquer pour Calcutta. Le Paquebot des Mers du Sud quitte Bordeaux le 9 ou 10 juin 1841. Mais en septembre, un naufrage abrège le périple aux îles Mascareignes (Maurice et La Réunion). On ignore si Baudelaire poursuit son voyage jusqu´aux Indes, de même que la façon dont il est rapatrié.
    ellauri145.html on line 242: Le 21 septembre 1844, maître Narcisse Ancelle, notaire de la famille, est officiellement désigné comme conseil judiciaire qui lui alloue une pension mensuelle de 200 francs. En outre, Baudelaire doit lui rendre compte de ses faits et gestes. Cette situation infantilisante inflige à Baudelaire une telle humiliation qu´il tente de se suicider d´un coup de couteau dans la poitrine le 30 juin 1845. Outre sa réputation de débauché, Baudelaire passait pour homosexuel auprès de certains de ses amis: « C´est moi-même », écrit-il « qui ai répandu ce bruit, et l´on m´a cru »
    ellauri145.html on line 261: Spleen est le terme anglais qui désigne la rate. Il dérive du grec ancien σπλήν (splên), de même sens.
    ellauri145.html on line 285: D'humeur dépressive, l'auteur des Fleurs du mal effectue plusieurs tentatives de suicide. Son état psychique l'inspire artistiquement. Il s'y complaît même, non sans masochisme. Mais son spleen s'inscrit toujours dans sa quête de l'idéal, auquel il accède parfois grâce à de secrètes correspondances.
    ellauri145.html on line 682: L´ouvrage paraît en 1869, dans un relatif anonymat. Il est rapidement oublié, de même que son auteur, mort quelques années plus tard. Il faut alors attendre la période surréaliste pour voir la popularité de ce livre évoluer. Il a eu une grande influence sur le surréalisme : redécouverte d´abord par Philippe Soupault (en 1917), puis Louis Aragon et André Breton, l´œuvre de Lautréamont ne cessera d´être revendiquée comme livre précurseur du mouvement.
    ellauri145.html on line 699: Là-bas did strike a serious blow to the public’s conception of Naturalism. The novel, which opens with a two-page invective against Naturalism, was serialized in L’Echo de Paris, beginning on February 16, 1891. Huysmans’s protagonist, Durtal, feebly defends himself against his friend, Des Hermies, who maligns Naturalism as “du cloportisme” (siiramaisuudesta) while accusing it of having sold out: “Il a vanté l’américanisme nouveau des moeurs, abouti à l’éloge de la force brutale, à l’apothéose du coffre-fort. Par un prodige d’humilité, il a révéré le goût nauséeux des foules, et, par cela même, il a répudié le style, rejeté toute pensée altière, tout élan vers le surnaturel et l’au-delà...” (XII, 1, 6-7).
    ellauri145.html on line 703: Il faudrait...garder la véracité du document, la précision du détail, la langue étoffée et nerveuse du réalisme, mais il faudrait aussi se faire puisatier d’âme et ne pas vouloir expliquer le mystère par les maladies des sens; le roman, si cela se pouvait, devrait se diviser de lui-même en deux parts, néanmoins soudées ou plutôt confondues, comme elles le sont dans la vie, celle de l’âme, celle du corps, et s’occuper de leurs réactifs, de leurs conflits, de leur entente. Il faudrait, en un mot, suivre la grande voie si profondément creusée par Zola, mais il serait nécessaire aussi de tracer en l’air un chemin parallèle, une autre route, d’atteindre les en deçà et les après, de faire, en un mot, un naturalisme spiritualiste... (XII, 1, 10-11)
    ellauri145.html on line 900: Je vais même plus loin, personne Mä menen vielä pitemmälle, ei kukaan
    ellauri145.html on line 1083: À tout prix et avec tous les airs, même dans des voyages métaphysiques. - Mais plus alors.

    ellauri145.html on line 1141: Ca semble cependant fortement contredite par une lettre d’Alphonse Allais à sa mère du 23 octobre 1905, dans laquelle il lui apprend qu’à la suite d’une phlébite il vient effectivement de passer 40 jours sur le dos, sans même pouvoir travailler.
    ellauri146.html on line 176: LE MAITRE D'ÉCOLE, assis à la fenêtre. Le Diable l'emporte. Le drôle nous arrive si tard dans la nuit pour nous aider à avaler le punch. C'est le maudit auteur, ou, comme on devrait proprement le nommer, le minuscule auteur, l'auteur de la pièce. Il est bête comme un sabot de vache, bave sur tous les écrivains et n'est bon lui-même à rien, a une jambe de travers, des yeux louches et une insipide face de singe. Fermez-lui la porte au nez, Monsieur le Baron, fermez-lui la porte.
    ellauri146.html on line 404: We tend not to focus on this view of Eloa as a myth of the redeeming feminine for several reasons. First, the central portion of the poem is devoted to Satan's seduction of Eloa, an activity which, for most of us, is anything but celestial. Perhaps this explains Stendhal's sarcastic description of Eloa in the Courrier anglais of 1 December 1824: "Tex-Willer-larme, devenue ange femelle, et séduite par le diable lui-même" (the ex-tear, turned into a female angel, and seduced by the devil himself). Flottes and Bonnefoy insist that the very fine psychological analysis of the seduction makes us see human protagonists in an angelic decor, which weakens any metaphysical meaning Vigny might attach to his poem. Germain, who had the benefit of Hunt's masterly work, The Epic in Ninteenth Century France (1941), states flatly that the drama of Eloa is not metaphysical but moral. Bénichou, however, does remark in Le Sacre de l'écrivain 1750-1830 (1973) that the creation of Eloa corresponds to the theological promotion of the feminine as an agent of redemption prominent in the religious sects of the Romantic period. I am sure Satan was greatly consoled by Eloa, if that's any consolation.
    ellauri146.html on line 496: « Elle se fait aimer sans aimer elle-même ; Se on vaan olevinaan, ei se rakasta,
    ellauri150.html on line 269: à table, battant des mains, quand il y avait un plat qu’elle aimait ; au salon, grillant des cigarettes, affectant, devant les hommes, une affection exubérante pour ses amies, se jetant à leur cou, leur caressant la main, leur chuchotant à l’oreille, disant des ingénuités, disant aussi des méchancetés, admirablement, d’une voix douce et frêle, qui savait même, à l’occasion, dire des choses très lestes, sans avoir l’air d’y toucher, qui savait encore mieux en faire dire, — l’air candide d’une petite fille bien sage, les yeux brillants, aux paupières lourdes, voluptueux et sournois, qui regardaient de côté, malignement, guettant tous les potins, happant toutes les polissonneries de la conversation, et tâchant de pêcher çà et là quelque cœur à la ligne.
    ellauri150.html on line 271: Toutes ces singeries, ces parades de petit chien, cette ingénuité frelatée, ne plaisaient à Christophe en aucune façon. Il avait autre chose à faire qu’à se prêter aux manèges d’une petite fille rouée, ou même qu’à les considérer, d’un œil amusé. Il avait à gagner son pain, à sauver de la mort sa vie et ses pensées. Le seul intérêt pour lui de ces perruches de salon était de lui en fournir les moyens. En échange de leur argent, il leur donnait ses leçons, en conscience, le front plissé, l’esprit tendu vers la tâche, afin de ne se laisser distraire ni par l’ennui qu’elle lui causait, ni par les agaceries de ses élèves, quand elles étaient aussi coquettes que Colette Stevens. Il ne faisait guère plus d’attention à elle qu’à la petite cousine de Colette, une enfant de douze ans, silencieuse et timide, que les Stevens avaient prise chez eux, et à qui Christophe enseignait aussi le piano.
    ellauri150.html on line 273: Mais Colette était trop fine pour ne pas sentir qu’avec Christophe toutes ses grâces étaient perdues, et trop souple pour ne pas s’adapter instantanément à ses façons d’être. Elle n’avait même pas besoin de s’appliquer pour cela. C’était un instinct de sa nature. Elle était femme. Elle était comme une onde sans forme. Toutes les âmes qu’elle rencontrait lui étaient comme des vases, dont, par curiosité, par besoin, sur-le-champ, elle épousait les formes. Pour être, il fallait toujours qu’elle fût un autre. Toute sa personnalité, c’était qu’elle ne le restait pas. Elle changeait de vases, souvent.
    ellauri150.html on line 279: Dans le salon de l’hôtel aristocratique, décoré de tapisseries un peu pâles, avec, sur un chevalet, au milieu de la pièce, le portrait de la robuste madame Stevens par un peintre à la mode, qui l’avait représentée languissante, comme une fleur sans eau, les yeux mourants, le corps tordu en spirale, pour exprimer la rareté de son âme millionnaire, — dans le grand salon aux baies vitrées, donnant sur de vieux arbres, que la neige poudrait, Christophe trouvait Colette toujours assise devant son piano, ressassant indéfiniment les mêmes phrases, se caressant les oreilles de dissonances moelleuses.
    ellauri150.html on line 293: — J’entends… C’est toujours la même chose.
    ellauri150.html on line 319: — Mais c’est la musique même ! Un bel accord, c’est un baiser.
    ellauri150.html on line 337: Elle jouait son morceau, s’appliquant de son mieux ; et, comme elle était habile, elle y réussissait très passablement, parfois même assez bien. Christophe, qui n’était pas dupe, riait en lui-même de l’adresse « de cette sacrée mâtine (sekarotuinen narttu), qui jouait, comme si elle sentait ce qu’elle jouait, quoiqu’elle n’en sentît rien ». Il ne laissait pas d’en éprouver pour elle une sympathie amusée. (Narsismimarkkeri!) Colette, de son côté, saisissait tous les prétextes pour reprendre la conversation, qui l’intéressait beaucoup plus que la leçon de piano. Christophe avait beau s’en défendre, prétextant qu’il ne pouvait dire ce qu’il pensait, sans risquer de la blesser : elle arrivait toujours à le lui faire dire ; et plus c’était blessant, moins elle en était blessée : c’était un amusement pour elle. Mais comme la fine mouche sentait que Christophe n’aimait rien tant que la sincérité, elle lui tenait tête hardiment, et discutait mordicus (izepäisesti). Ils se quittaient très bons amis.
    ellauri151.html on line 260: Pourtant il me semble que, n'eussé-je connu ni Dostoïevski, ni Nietzsche, ni Freud, ni Hegel ou Proust, j'aurais pensé tout de même.
    ellauri151.html on line 281: Dilthey a le premier noté l’importance d’un texte de jeunesse de Hegel et y a signalé comme une première esquisse de ce que sera plus tard «la conscience malheureuse». On sait quelle importance revient à la conscience malheureuse dans la Phénoménologie de Hegel, et plus tard encore dans la Philosophie de la Religion. Sous une forme abstraite la conscience malheureuse est la conscience de la contradiction entre la vie finie de l’homme et sa pensée de l’infini. « En pensant je m’élève à l’absolu en dépassant tout ce qui est fini, je suis donc une conscience infinie et en même temps je suis une conscience de soi finie et cela d’après toute ma détermination empirique... Les deux termes se cherchent et se fuient — je suis le sentiment, l’intuition, la représentation de cette unité et de ce conflit et la connexion de ces termes en conflit... je suis ce combat, je ne suis pas un des termes engagés dans le confit, mais je suis les deux combattants et le combat lui-même, je suis le feu et l’eau, qui entrent en contact et le contact et l’unité de ce qui absolument se fuit. » La conscience malheureuse qui dans la Phénoménologie trouve son incarnation historique dans le judaïsme et dans une partie du moyen âge chrétien est en effet la conscience de la vie comme du malheur de la vie. L’homme s’est élevé au-dessus de sa condition terrestre et mortelle ; il n’est plus que le conflit de l’infini et du fini, de l’absolu qu’il a posé en dehors de la vie, et de sa vie réduite à la finitude…
    ellauri152.html on line 87: Berthe Clorine Jeanne Le Barillier (parfois orthographiée Berthe Clorinne Jeanne Le Barillier ou même Berthe Corinne Jeanne Le Barillier, sans doute par une suite d'erreurs de recopiage orthographique erroné dans les divers ouvrages où elle est citée), née à Bordeaux le 24 juillet 1858 et morte au Cannet le 24 janvier 1927, est une femme de lettres française. Takkutukkainen naisoletettu, rekkalesbon näköinen. Väsäs paljon sinisukkajuttuja, mm. Heloisesta ja Abelardista. Takuulla ei kääntänyt mitään kreikasta. Son œuvre, si elle est assez largement tombée dans l'oubli, est servie par un style sobre et une documentation toujours très solide. La part la plus consistante de son œuvre est probablement celle consacrée à l'antiquité romaine. Elle batit une maison à proximité immédiate de l'Hermitage de Jean-Jacques Rousseau, un écrivain qu'elle admirait et dont elle voulait se rapprocher. Mit vit JJ oli kuollut jo aikapäiviä?? Ja aika misogyyni kaiken kukkuraxi. Näitä vale-uudelleen
    ellauri161.html on line 851:

    Yleiset termit ja lausekkeet


    ellauri161.html on line 861: Sivu 201 - Cette doctrine pourra sembler paradoxale sans doute, et même ridicule, parce que l'opinion environnante en impose ; mais attendez que l'affinité naturelle de la religion et de la science les réunisse dans la tête d'un seul homme de génie : l'apparition de cet homme ne saurait être éloignée ; et peut-être même existe-t-il déjà. Celui-là sera fameux, et mettra fin au...‎
    ellauri161.html on line 879: Sivu 323 - Pindare même, j'ai cru que je ne pouvais mieux justifier ce grand poète qu'en tâchant de faire une ode en français à sa manière, c'est-à-dire pleine de mouvements et de transports, où l'esprit parût plutôt entraîné du démon de la poésie que guidé par la raison.‎
    ellauri161.html on line 933: Si Jean-Jacques Rousseau s'accordait également à dire que la religion était nécessaire au corps politique, il rejetait en revanche le christianisme comme étant ennemi de la république. Chez Joseph de Maistre, à l'inverse, la religion chrétienne est la plus adaptée, car elle soutient parfaitement la monarchie et se base sur la tradition, sans laquelle il est impossible que soit fondée une religion. Or, la monarchie est elle-même le régime politique le plus adapté : comme il l'affirme dans ses Considérations sur la France, la monarchie est un équilibre qui s'est constitué au fil de l'histoire. C'est un régime tempéré mais fort, et qui ne tend pas, selon lui, vers la violence, à l'inverse de la république qu'il voit comme un régime déséquilibré et instable. De plus, la monarchie est le régime qui respecte le plus ce qu'il considère comme un fait naturel : à savoir l'inégalité entre les hommes, que la monarchie intègre dans son organisation, et qui est relativisée grâce à l'égalité de tous dans leur assujettissement au roi. Pour Joseph de Maistre, la république y substitue une égalité utopique, qui ne prend pas en compte la véritable nature de l'Homme. Car ce dernier doit vivre en société, et toute société doit être structurée autour d'une hiérarchie, ce qui justifie donc l'existence d'ordres dans la société.
    ellauri161.html on line 984: Siis varsin keskinkertainen kaveri. Sitten se tapaa ton Barbapapan, joka käännyttää sen takaisin äitikirkkoveneeseen. En décembre 1868, il fait la connaissance de Jules Barbey d´Aurevilly, qui habite en face de chez lui, rue Rousselet (Léon Bloy habite au numéro 24h). C´est l´occasion pour lui d´une profonde conversion intellectuelle, qui le ramène à la religion catholique, et le rapproche des courants traditionalistes. C´est Barbey qui le familiarise avec la pensée du philosophe Antoine Blanc de Saint-Bonnet, « une des majestés intellectuelles de ce siècle », dira Bloy plus tard. Par la suite, Ernest Hello eut également une très forte influence sur lui ; il semble même que ce soit lui qui l´ait incité à écrire.
    ellauri162.html on line 130: Son destin surnaturel va le confronter aussi à Mouchette, une jeune fille qu´il ne parviendra pas à sauver malgré un engagement total de lui-même. Ei varmaan pääse edes pukille.
    ellauri162.html on line 150: Le 31 juillet 1933, en se rendant d´Avallon — où l´un de ses enfants est pensionnaire — à Montbéliard, il est renversé par la voiture d´un instituteur en retraite qui lui barre le passage : le garde-boue lui entre dans la jambe, la même où il a été blessé en 14-18. Ouch!
    ellauri162.html on line 153: Ce roman est l´un des plus célèbres de son auteur, probablement parce qu´il s´y révèle lui-même, tel un accompagnateur témoignant d´une présence extrêmement attentive et parfois fraternelle.
    ellauri162.html on line 205: complète qu’elle suffit elle-même au spectacle et n’a pas
    ellauri162.html on line 245: myöskin ulkomailla häntä kiiteltiin aina vain uudestaan. même à l'étranger, il a été loué encore et encore.
    ellauri162.html on line 278: Bon, on s'en fiche de Gégé Deparpoutine ! Qu'il l'adopte, le pas dictateur et très démocrate chef suprême des poupée Russes - et qu'il adopte son pote Filou 1er par la même occasion. Bon débarras ! D'ailleurs, s'il pouvait en adopter d'autres, je suis prêt à lui faire une liste. Il y a de la place en Sibérie, et cela va nous faire une peu de ménage. Tiens, tous les légiond'honneurisés, qu'il les adopte pour commencer.
    ellauri162.html on line 712: Problème insoluble: rétablir le Pauvre dans son droit, sans l'établir dans la puissance. Et s'il arrivait, par impossible, qu'une dictature impitoyable, servie par une armée de fonctionnaires, d'experts, de statisticiens, s'appuyant eux mêmes sur des millions de mouchards et de gendarmes, réussissait à tenir en respect, sur tous les points du monde à la fois, les intelligences carnassières, les bêtes féroces et rusées, pour gain, race d'hommes qui vit de l'homme car sa perpétuelle convoitise de l'argent n'est sans doute que la forme hypocrite, ou peut-être inconsciente de l'horrible, de l'inavouable faim qui la dévore - le dégoût viendrait vite de l'aurea mediocritas ainsi érigée en règle universelle, et l'on verrait refleurir partout les pauvretés volontaires, ainsi qu'un nouveau printemps. Aucune société n'aura raison du Pauvre. Les uns vivent de la sottise d'autrui, de sa vanité, de ses vices. Le Pauvre, lui, vit de la charité. Quel mot sublime!
    ellauri164.html on line 106: Fiez-vous donc à moi, la foi soulage, guide, guérit. Tous, venez, — même les petits enfants, — que je vous console, qu’on répande pour vous son cœur, — le cœur merveilleux ! — Pauvres hommes, travailleurs ! Je ne demande pas de prières ; avec votre confiance seulement, je serai heureux.
    ellauri164.html on line 354: Or, Mme Frola affirme de son côté que son beau-fils n'a pas reconnu sa femme après un séjour dans un asile psychiatrique. Un deuxième mariage avec la même femme a alors été fait pour le calmer.
    ellauri172.html on line 150: Un Comte quelconque nomme Alcool vit couché dans un cercueil sa dame de volupté, sa pâlissante épousée, Véra, son désespoir. La nuit dernière, sa bien-aimée s’était évanouie en des joies si profondes que son cœur avait défailli. Cependant leur nature était des plus étranges, en vérité ! Certaines idées, celles de l’âme, par exemple, de l’Infini, de Dieu même, étaient comme voilées à leur entendement. La foi d’un grand nombre de vivants aux choses surnaturelles n’était pour eux qu’un sujet de vagues étonnements. Au lieu de cela, les deux amants s’ensevelirent dans l’océan des joies languides et perverses. Veera oli Madonnan näköinen, tottakai. Veera oli kulkija luonnoltaan. Jätkät sätkät parrunpätkät, jasen tervahöyryn nimi, oli PRINSESSA ARMAADA! Continuons.
    ellauri172.html on line 153: toteutuu! Jopajjo. Tää on kuultu ennenkin. Ah ! les Idées sont des êtres vivants !… Idealismia nahkoineen ja karvoineen. Et, comme il ne manquait plus que Véra elle-même, tangible, extérieure, il fallut bien qu’elle s’y trouvât et que le grand Songe de la Vie et de la Mort entr’ouvrît un moment ses portes infinies ! Le chemin de résurrection était envoyé par la foi jusqu’à elle ! Isoissa alkukirjaimissa on ytyä!
    ellauri172.html on line 316: Le caractère de la vie qui nous a permis d’unir en une certaine mesure, l’égoïsme et l’altruisme, — union qui est la pierre philosophale des moralistes, — c’est ce que nous avons appelé la fécondité morale. Il faut que la vie individuelle se répande pour autrui, en autrui, et, au besoin, se donne ; eh bien, cette expansion n’est pas contre sa nature : elle est au contraire selon sa nature ; bien plus, elle est la condition même de la vraie vie. L’école utilitaire a été forcée de s’arrêter, plus ou moins hésitante, devant cette antithèse perpétuelle du moi et du toi, du mien et du tien, de l’intérêtpersonnel et de notre intérêt général ; mais la nature vivaute ne s’arrête pas à cette division tranchée et logiquement inflexible : la vie individuelle est expansive pour autrui parce qu’elle est féconde, et elle est féconde par cela même qu’elle est la vie.
    ellauri172.html on line 318: Au point de vue physique, nous l’avons vu, c’est un besoin individuel que d’engendrer un autre individu, si bien que cet autre devient comme une condition de nous-même. La vie, comme le feu, ne se conserve qu’en se communiquant. Et cela est vrai de l’intelligence non moins que du corps ; il est aussi impossible de renfermer l’intelligence en soi que la flamme : elle est faite pour rayonner. Même force d’expansion dans la sensibilité : il faut que nous partagions notre joie, il faut que nous partagions notre douleur. C’est tout notre être qui est sociable : la vie ne connaît pas les classifications et les divisions absolues des logiciens et des métaphysiciens : elle ne peut pas être complètement égoïste, quand même elle le voudrait. Nous sommes ouverts de toutes parts, de toutes parts envahissants et envahis. Cela tient à la loi fondamentale que la biologie nous a fournie : La vie n’est pas seulement nutrition, elle est production et fécondité. Vivre, c’est dépenser aussi bien qu’acquérir.
    ellauri172.html on line 322: L’être vivant n’est pas purement et simplement un calculateur à la Bentham, un financier faisant sur son grand livre la balance des profits et des pertes : vivre, ce n’est pas calculer, c’est agir. Il y a dans l’être vivant une accumulation de force, une réserve d’activité qui se dépense non pour le plaisir de se dépenser, mais parce qu’il faut qu’elle se dépense : une cause ne peut pas ne pas produire ses effets, même sans considération de fin.
    ellauri172.html on line 324: Le second équivalent, nous l’avons trouvé dans la théorie des idées-forces soutenue par un philosophe contemporain : l’idée même de l’action supérieure, comme celle de toute action, est une force tendant à la réaliser. L’idée est même déjà la réalisation commencée de l’action supérieure ; l’obligation n’est, à ce point de vue, que le sentiment de la profonde identité qui existe entre la pensée et l’action ; c’est par cela même le sentiment de l’unité de l’être, de l’unité de la vie. Celui qui ne conforme pas son action à sa plus haute pensée est en lutte avec lui-même, divisé intérieurement. Sur ce point encore l’hédonisme est dépassé ; il ne s’agit pas de calculer des plaisirs, de faire de la comptabilité et de la finalité : il s’agit d’être et de vivre, de se sentir être, de se sentir vivre, d’agir comme on est et comme on vit, de ne pas être une sorte de mensonge en action, mais une vérité en action.
    ellauri172.html on line 330: Peut-être notre terre, peut-être l’humanité arriveront-elles aussi à un but ignoré qu’elles se seront créé à elles-mêmes. Nulle main ne nous dirige, nul œil ne voit pour nous ; le gouvernail est brisé depuis longtemps ou plutôt il n’y en a jamais eu, il est à faire : c’est une grande tâche, et c’est notre tâche.
    ellauri172.html on line 552: Après la politique, la haine des Bourbons, le spectre noir de la Congrégation, les regrets du passé pour ces vaincus, toutes ces avalanches qui roulaient en bouillonnant d’un bout à l’autre de cette table fumante, il y avait d’autres sujets de conversation, à tempêtes et à tintamarres. Par exemple, il y avait les femmes. La femme est l’éternel sujet de conversation des hommes entre eux, surtout en France, le pays le plus fat de la terre. Il y avait les femmes en général et les femmes en particulier, — les femmes de l’univers et celle de la porte à côté, — les femmes des pays que beaucoup de ces soldats avaient parcourus, en faisant les beaux dans leurs grands uniformes victorieux, et celles de la ville, chez lesquelles ils n’allaient peut-être pas, et qu’ils nommaient insolemment par nom et prénom, comme s’ils les avaient intimement connues, sur le compte de qui, parbleu ! ils ne se gênaient pas, et dont, au dessert, ils pelaient en riant la réputation, comme ils pelaient une pêche, pour, après, en casser le noyau. Tous prenaient part à ces bombardements de femmes, même les plus vieux, les plus coriaces, les plus dégoûtés de la femelle, ainsi qu’ils disaient cyniquement, car les hommes peuvent renoncer à l’amour malpropre, mais jamais à l’amour-propre de la femme, et, fût-ce sur le bord de leur fosse ouverte, ils sont toujours prêts à tremper leurs museaux dans ces galimafrées de fatuité !
    ellauri172.html on line 565: M. Reniant ne croyait pas que ces hosties fussent Dieu. Il n’avait pas là-dessus le moindre doute. Pour lui, ce n’étaient que des morceaux de pain à chanter, consacrés par une superstition imbécile, et pour lui, comme pour toi-même, mon pauvre Rançonnet, vider la boîte aux hosties dans l’auge aux cochons, n’était pas plus héroïque que d’y vider une tabatière ou un cornet de pains à cacheter.
    ellauri172.html on line 568: Mais, capitaine Mautravers, il y a pis pour un soldat que de mettre à mal quelques bigotes : c’est de devenir dévot soi-même, comme une poule mouillée de pékin, quand on a traîné le bancal !…
    ellauri172.html on line 590: Nous on a ete de "mauvais sujets", mais, il y avait des choses, — pas beaucoup ! mais enfin il y en avait bien une ou deux, dont, si démons que nous fussions, nous n’aurions pas été capables, comme par exemples donner du cul. Mais, lui (prétendait-on), il était capable de tout. Ils l’accusaient de servilité avec les chefs et de basse ambition. Ils allèrent même jusqu’à le soupçonner d’espionnage. Il était aussi à la fois heureux au jeu et heureux en femmes ; ce qui n’est pas l’usage non plus. Rumat miehet ovat yhtä mustasukkaisia könsikkäille kuin rumat naiset.
    ellauri172.html on line 598: Nous étions accoutumés à de belles filles, si vous voulez, mais presque toujours du même type, décidé, hardi, presque masculin, presque effronté ; le plus souvent de belles brunes plus ou moins passionnées, qui ressemblaient à de jeunes garçons (mmm!), très piquantes et très voluptueuses sous l’uniforme que la fantaisie de leurs amants leur faisait porter quelquefois…
    ellauri172.html on line 608: La Rosalba était pudique comme elle était voluptueuse, et le plus extraordinaire, c’est qu’elle l’était en même temps. Quand elle disait ou faisait les choses les plus… osées, elle avait d’adorables manières de dire : « J’ai honte ! » que j’entends encore. Phénomène inouï ! Elle fût sortie d’une orgie de bacchantes, comme l’Innocence de son premier péché. Jusque dans la femme vaincue, pâmée, à demi morte, on retrouvait la vierge confuse, avec la grâce toujours fraîche de ses troubles et le charme auroral de ses rougeurs… (Vizi tää hemmo on aika sick. Mutta se on just kuten Huismanni totesi: pyllistely tuntuu vielä rotevammalta kun pyllyn takana kyttää kiivas Jehova piiska handussa. Niin varmaan junioriapinastakin joka pääsee salaa silverbäkin nartun vulvalle. Sisään vaan vaikkei seisokkaan!)
    ellauri172.html on line 610: Il s’arrêta. Il y pensait, et ils y pensaient. Avec ce qu’il venait de dire, il avait, le croira-t-on ? transformé en rêveurs ces soldats qui avaient vu tous les genres de feux, ces moines débauchés, ces vieux médecins, tous ces écumeurs de la vie et qui en étaient revenus. L’impétueux Captain Haddock, lui-même, ne souffla mot. Il se souvenait. Ne muistelivat varmaan Pauliinan mökkiä Talasmäellä.
    ellauri172.html on line 627: Non, si je la quittai, ce fut pour une raison de dégoût moral, de fierté pour moi, de mépris pour elle, pour elle qui, au plus fort des caresses les plus insensées, ne me faisait pas croire qu’elle m’aimât… Quand je lui demandais : M’aimes-tu ? ce mot qu’il est impossible de ne pas dire, même à travers toutes les preuves qu’on vous donne que vous êtes aimé, elle répondait : « Non ! » ou secouait énigmatiquement la tête. Elle se roulait dans ses pudeurs et dans ses hontes, et elle restait là-dessous, au milieu de tous les désordres de sens soulevés, impénétrable comme le sphinx. Seulement, le sphinx était froid, et elle ne l’était pas… Mikä Katariina Suuri sekin oli olevinaan!
    ellauri172.html on line 658: « Faut-il que je le répète jusqu’à satiété ? Certes ! je n’étais pas jaloux de cette femme : mais nous sommes tous les mêmes. Malgré moi, je voulus voir à qui elle écrivait, et, pour cela, ne m’étant pas assis encore, je m’inclinai par-dessus sa tête ; mais mon regard fut intercepté par l’entre-deux de ses épaules, par cette fente enivrante et duvetée où j’avais fait ruisseler tant de baisers, et, ma foi ! magnétisé par cette vue, j’en fis tomber un de plus dans ce ruisseau d’amour, et cette sensation l’empêcha d’écrire… Elle releva sa tête de la table où elle était penchée, comme si on lui eût piqué les reins d’une pointe de feu, se cambrant sur le dossier de son fauteuil, la tête renversée ; elle me regardait, dans ce mélange de désir et de confusion qui était son charme, les yeux en l’air et tournés vers moi, qui étais derrière elle, et qui fis descendre dans la rose mouillée de sa bouche entr’ouverte ce que je venais de faire tomber dans l’entre-deux de ses épaules.
    ellauri172.html on line 698: « Je bondis sur lui ; je ne lui dis même pas de se défendre, et je lui plongeai mon sabre jusqu’à la garde dans le dos, entre les épaules, et j’aurais voulu, du même coup, lui plonger ma main et mon bras avec mon sabre à travers le corps, pour le tuer mieux ! »
    ellauri172.html on line 714: Well, j’ai porté plusieurs années, ce cœur d’enfant dont je doutais ; mais quand, après la catastrophe de Waterloo, il m’a fallu ôter cette ceinture d’officier dans laquelle j’avais espéré de mourir, et que je l’eus porté encore quelques années, ce cœur, — et je t’assure, Mautravers, que c’est lourd, quoique cela paraisse bien léger, — la réflexion venant avec l’âge, j’ai craint de profaner un peu plus ce cœur si profané déjà, et je me suis décidé à le déposer en terre chrétienne. Sans entrer dans les détails que je vous donne aujourd’hui, j’en ai parlé à un des prêtres de cette ville, de ce cœur qui pesait depuis si longtemps sur le mien, et je venais de le remettre à lui-même, dans le confessionnal de la chapelle.
    ellauri172.html on line 727: Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Joka ei ole joka kerta sama eikä eri,
    ellauri172.html on line 871: Les Paysans, 1844-1854, roman inachevé d'Honoré de Balzac, terminé par sa veuve la Comtesse Hanska : le personnage de l'abbé Brossette. Il vit pauvrement dans un village où les paysans le méprisent, mais il est reçu par le comte de Montcornet riche propriétaire. Dans Béatrix, ce même abbé est directeur de conscience de Béatrix de Rochefide, une figure de la haute société parisienne.
    ellauri185.html on line 159: Alors, voilà qu’on entend George Dandin qui gémit sur lui-même: « Vous l’avez voulu ! Vous l’avez voulu, George Dandin ! Vous l’avez voulu ! Cela vous sied si bien et vous voilà ajusté comme il faut : vous avez justement ce que vous méritez…« . Molière, George Dandin. Acte I, scène 9).
    ellauri192.html on line 159: Puis le cœur se fend de lui-même, Sydän halkeilee sitten izexeen,
    ellauri192.html on line 199: Vous pouviez rire aussi, même en un siècle pire, Te voitte nauraa myös huonommalla ajalla,
    ellauri192.html on line 219: Râlant cette nuit même au revers des fossés, jotka korisee tänä yönä juoxuhaudoissa,
    ellauri192.html on line 238: Ou, nous-mêmes sujets au sort des malheureux, Tai jos ollaan ize onnettomuuden uhreja,
    ellauri192.html on line 241: Leur félicité même ou leur propre misère, Niiden onni yhtä hyvin kuin niiden onnettomuus,
    ellauri197.html on line 684: 1Bonne question. Ce début sans prétention, ce remuement des passions qui va d’abord en accroissant et puis s’appaise par degrés, ces élans de l’âme, ce retour soudain sur soi-même. Cette idée que je ne saisis pas parfaitement lui est peut-être aussi peu intelligible qu’à moi. PAULINE.

    ellauri205.html on line 170: À force d’être aveugle, le destin établit une sorte de justice, aveugle elle aussi, qui punit les hommes armés de la peine du talion; l'Iliade l’a formulée longtemps avant l'Évangile, et presque dans les mêmes termes:
    ellauri205.html on line 172: Arès est équitable, et il tue ceux qui tuent. Dieu est juste, et tue ceux qui ne croient pas en lui et ne lui obéissent pas. Prâtiquement la même chose.
    ellauri205.html on line 176: C'est cette notion grecque peut-être qui subsiste, sous le nom de kharma [sic], dans les pays d'Orient imprégnés de bouddhisme; mais l'Occident l'a perdue et n’a plus même dans aucune de ses langues de mot pour l’exprimer; les idées de limite, de mesure, d'équilibre, qui devraient déterminer la conduite de la vie, n'ont plus qu'un emploi servile dans la technique. Nous ne sommes géomètres que devant la matière ! Les Grecs furent d'abord géomètres dans l'apprentissage de la vertu.
    ellauri205.html on line 182: Il faut, pour respecter la vie en autrui quand on a dû se mutiler soi-même de toute aspiration à vivre, un effort de générosité à briser le cœur. On ne peut supposer aucun des guerriers d'Homère capable d’un tel effort.
    ellauri205.html on line 208: Rien de précieux, destiné ou non à périr, n'est méprisé, la misère de tous est exposée sans dissimulation ni dédain, aucun homme n'est placé au-dessus ou au-dessous de la condition commune à tous les hommes, tout ce qui est détruit est regretté. Vainqueurs et vaincus sont également proches, sont au même titre les semblables du poète et de l'auditeur. S'il y a une différence, c'est que le malheur des ennemis est peut-être ressenti plus douloureusement.
    ellauri205.html on line 217: Les Romains méprisaient les étrangers, les ennemis, les vaincus, leurs sujets, leurs esclaves; aussi n’ont-ils eu ni épopées ni tragédies. Ils remplaçaient les tragédies par les jeux de gladiateurs. Les Hébreux voyaient dans le malheur le signe du péché et par suite un motif légitime de mépris; ils regardaient leurs ennemis vaincus comme étant en horreur à Dieu même et condamnés à expier des crimes, ce qui rendait la cruauté permise et même indispensable. Aussi, aucun texte de l'Ancien Testament ne rend-il un son comparable à celui de l'épopée grecque, sinon peut-être certaines parties du poème de Job.
    ellauri206.html on line 249: Jean Lorrain, pseudonyme de Paul Alexandre Martin Duval, est un écrivain français à très forte tendance parnassienne, né le 9 août 1855 à Fécamp, en Haute-Normandie, et mort le 30 juin 1906 dans le 17e arrondissement de Paris. Dandy sybarite, ouvertement homosexuel, amateur de drogues, Jean Lorrain est l'un des écrivains scandaleux de la Belle Époque, au même titre que d'autres auteurs « fin de siècle » comme Rachilde, Hugues Rebell et Fabrice Delphi. Ses œuvres peuvent être rapprochées de la littérature dite « décadente ».
    ellauri206.html on line 252: IL fréquente le salon de Charles Buet, où il rencontre Jules Barbey d'Aurevilly, Joris-Karl Huysmans, François Coppée, Léon Bloy, Laurent Tailhade et autres cretins. Il rencontre Edmond de Goncourt, avec qui il restera lié jusqu'à la mort de ce dernier en 1896, et qui fut son principal protecteur. Edmond de Goncourt, dans la récente édition complète en 22 volumes du Journal des Goncourt, se montre curieux de toutes les questions sexuelles et particulièrement de l'homophilie. À partir de 1884, Edmond de Goncourt, jusque-là banalement réactionnaire, devient un antisémite enragé, Jésus l'a sauvé après 27 années d'homosexualité. Il se veut esthète et dandy en même temps qu'explorateur tapageux du vice et de la vulgarité, curieux assemblage qui verse souvent dans le pire mauvais goût, et qui lui vaut le mépris hautain de Robert de Montesquiou, dont Lorrain, pour sa part, fait volontiers sa tête de Turc pour sa prétention à l'élégance et à la chasteté. « Lorrain », écrit Léon Daudet dans ses Souvenirs, « avait une tête poupine et large à la fois de coiffeur vicieux, les cheveux partagés par une raie parfumée au patchouli, des yeux globuleux, ébahis et avides, de grosses lèvres qui jutaient, giclaient et coulaient pendant son discours. Son torse était bombé comme le bréchet de certains oiseaux charognards. Lui se nourrissait avidement de toutes les calomnies et immondices. »
    ellauri206.html on line 458: « M. Gassendi ayant été toujours si curieux de chercher à justifier par les expériences la vérité des spéculations que la philosophie lui propose, et se trouvant à Marseille en l'an 1641 fit voir sur une galère qui sortit exprèz en mer par l'ordre de ce prince, qu'une pierre laschée du plus haut du mast, tandis que la galère vogue avec toute la vitesse possible, ne tombe pas ailleurs qu'elle ne feroit si la même galère étoit arrêtée et immobile. »
    ellauri210.html on line 92: Le 28 mai 1906, Jarry écrit à Rachilde : « (Le Père Ubu) n’a aucune tare ni au foie, ni au cœur, ni aux reins, pas même dans les urines ! Il est épuisé, simplement, et sa chaudière ne va pas éclater mais s’éteindre. Il va s’arrêter tout doucement, comme un moteur fourbu. » Épuisé, malade, harcelé par ses créanciers, Jarry fait des allers et retours Paris-Laval, ou il meurt.
    ellauri210.html on line 134: Jarry indique que l’apostrophe précédant le nom sert à « éviter un facile calembour », mais ce peut être un commentaire humoristique dans la tradition de cette philosophie, puisque le terme ’pataphysique est lui-même un calembour (paronyme) de métaphysique. Étant donné que l'apostrophe n'influence ni le sens ni la prononciation de ’Pataphysique, ce terme a pu être créé pour spécifiquement rappeler des calembours divers. Ces calembours comprennent patte à physique, pas ta physique, et pâte à physique.
    ellauri210.html on line 614: Peut-on faire des oeuvres qui ne soient pas d'art? Tiens, j'ai essaye, sans reussir. Un mauvais art est quand même de l'art, comme une mauvaise émotion est quand même une émotion.
    ellauri210.html on line 792: tous les crachats se réunissent dans le même égout et disent Kaikki sylkyklöntit yhtyvät samaan ällötyxeen ja sanovat
    ellauri210.html on line 810: Alors tous les pous nègres se retrouvèrent sur la même fesse Silloin kaikki neekeripunkit ovat samassa hihnassa
    ellauri210.html on line 929: Mais tous les oiseaux ont des ailes même le vieil oiseau bleu

    ellauri210.html on line 930: même la grenouille verte elle a deux L avant l'E.

    ellauri210.html on line 1177: Carlos Paul Ruiz São Paulosta symppaa Jannea. “Derriere Son Double”, Este volumen de poemas, saludado con entusiasmo por Breton, es sin duda uno de los más importantes de la poesía francesa de los últimos tiempos. Por lo que dice y lo que revela constituye el testimonio apasionante de un espíritu (que aún no había alcanzado la veintena) obsesionado por la idea de las tinieblas que nos rodean. Es cierto que los términos “vide”, “gouffre”, “abime”, habían pasado sobre todo a partir de Víctor Hugo (recordemos su famoso verso “J’interrogue l’abime etant moi-même gouffre”) a ser tópicos de una cierta retórica ajenas a sus verdaderos significados. Mas en Duprey subanse por las paredes. Para rendir cuentas de su visión de las tinieblas, Duprey se inclina a la práctica y a la expresión de un cierto humor negro que llevó a Breton a incluirlo en su famosa antología.
    ellauri210.html on line 1188: Du plus profond qui s’ouvre sur lui-même Syvimmässä joka aukee izelleen
    ellauri244.html on line 304: Aimé Césaire dans son Discours sur le colonialisme critique violamment les positions de Caillois : « J'allais oublier la haine, le mensonge, la suffisance. J'allais oublier Roger Caillois ». Césaire voit dans sa défense de la « supériorité dans tous les domaines de l'Occident » le signe que « jamais l'Occident, dans le temps même où il se gargarise le plus du mot, n'a été plus éloigné de pouvoir assumer les exigences d'un humanisme vrai, de pouvoir vivre l'humanisme vrai – l'humanisme à la mesure du monde ».
    ellauri247.html on line 510: Abd el-Kader organisait la smala toujours selon le même principe : elle se composait de quatre enceintes circulaires et concentriques où chaque douar, chaque famille, chaque individu avait sa place fixe et marquée, suivant son rang, son utilité, ses fonctions, ou la confiance qu’il inspirait. La smala arrivant à son gîte, la tente de l’émir se dressait au centre du terrain que le camp devait couvrir.
    ellauri247.html on line 518: Il donna ordre au général Lamoricière, ainsi qu’au duc d’Aumale de se mettre à sa poursuite. Le prince partit de Boghar avec 1 300 fantassins et 600 chevaux. Trois jours après, il apprit que la smala se trouvait à 80 kilomètres au sud de Goudjila. Pour l’atteindre, il fallait franchir vingt lieues d’une traite sans une goutte d’eau. Alors que les soldats étaient à la recherche de la source de Taguine pour se désaltérer, l’agha Ahmar ben Ferhat vint informer le prince de la présence inattendue de la smala à cette même source.
    ellauri266.html on line 449: Satire de l´humanité, de la science et de la guerre, l´ouvrage aborde également les thèmes de l´instinct, de l´évolutionnisme et de la société humaine. La Planète des singes est l´un des romans les plus célèbres de Pierre Boulle et fait l’objet de plusieurs adaptations cinématographiques internationales. L´auteur est même contacté par les producteurs pour rédiger le scénario d´un des films.
    ellauri266.html on line 462: Les prisonniers sont mis dans des chariots et conduits à une maison où les chasseurs sont attendus par leurs femmes venant admirer l’œuvre de leurs maris4. Les morts sont exposés aux regards admiratifs des guenons et les vivants sont conduits dans des chariots vers la capitale pour servir de cobaye dans des recherches scientifiques. Sur place, le narrateur est mis dans une cage individuelle située en face de la cage de Nova que surveillent deux gorilles appelés Zanam et Zoram. Voulant attirer leur attention sur sa différence, le narrateur les remercie avec amabilité. Surpris, les deux gorilles avertissent leur supérieur, un chimpanzé femelle appelée Zira. Intriguée par ce cas, la guenon avertit son supérieur : un vieil orang-outan, qui fait subir au narrateur plusieurs tests de conditionnement pour s’assurer de son intelligence. Étonné par les résultats obtenus, le vieillard, appelé Zaïus, reste cependant convaincu qu´il s´agit d´un cas d´humain dressé et non d´un humain conscient et intelligent. Il en informe un autre collègue, puis décident de faire subir au narrateur le même test d’accouplement qu´aux autres cobayes. Il lui choisit comme partenaire Nova.
    ellauri266.html on line 480: Cornélius présente Ulysse à Hélius, le directeur de la division encéphalique, qui lui fait visiter son service dont le « clou » est une salle où, par des stimulations électriques infligées à même le cerveau, il fait remonter la « mémoire de l´espèce» à des cobayes humains qui retrouvent ainsi l´usage de la parole et racontent comment les singes ont pris le pouvoir sur la planète et comment ils ont réussi à domestiquer les humains.
    ellauri266.html on line 488: L´évolution artificielle des singes et la déchéance des hommes sont quant à elles révélées au chapitre huit de la troisième partie: « Il [un singe] était chez moi depuis des années et me servait fidèlement. Peu à peu, il a changé. Il s´est mis à sortir le soir, à assister à des réunions. Il a appris à parler. Il a refusé tout travail. Il y a un mois, il m´a ordonné de faire la cuisine et la vaisselle. [...] Une paresse cérébrale s´est emparée de nous [les hommes]. Plus de livres ; les romans policiers sont même devenus une fatigue intellectuelle trop grande. [...] Pendant ce temps, les singes méditent en silence. Leur cerveau se développe dans la réflexion solitaire... et ils parlent. ». Boulle dans ce passage ne présente pas la capitulation physique de l’homme devant plus fort que lui mais la capitulation de l’homme vis-à-vis de lui-même.
    ellauri266.html on line 492: Le roman semble se faire l’écho des débats des années 1960 autour du miracle économique japonais, notamment à travers les discussions entre Ulysse et ses interlocuteurs singes pour savoir si l’évolution des singes s’est faite par imitation ou par génie créatif. À l´époque, les économistes occidentaux se posent les mêmes questions au sujet du Japon. Le déclin de l´humanité peut, lui, faire écho à la décolonisation de l´empire français lors de ces mêmes années. Le combat que mènent Zira et Cornélius pour reconnaître des droits aux humains semble être un écho du mouvement des droits civique contre la ségrégation raciale. À l´instar de Rosa Parks qui refuse de céder sa plac
    ellauri266.html on line 497: Pourtant, l´histoire intrigue Jacobs, qui achète immédiatement les droits d´adaptation pour le cinéma même s´il considère que le roman n´a pas une nature intrinsèquement cinématographique.
    ellauri285.html on line 667: La même année, il part à Cuba puis suit Che Guevara en Bolivie. Il théorise sa participation à la guérilla de l'ELN dans Révolution dans la révolution (1967) où il développe la théorie du foquisme de « foco » (foyer en espagnol) : la multiplication de foyers de guérilla. Ion Pacepa, ancien général des services secrets roumains, dit qu'alors le « terroriste français Régis Debray était un agent hautement prisé du KGB ». Il use alors du pseudonyme de « Danton »
    ellauri285.html on line 687: Debray dit lui-même : « Vaincre c’est accepter, par principe, que la vie n’est pas le bien suprême du révolutionnaire ». L´auteur attaque notamment les anti-révolutionnaires : « trotskisme et réformisme se donnent la main pour condamner la guerre de guérilla la freiner ou la saboter ».
    ellauri285.html on line 688: Régis Debray s’intéresse au problème du religieux et de la croyance au sein du groupe social. Son postulat de départ est : il n’y a pas de société sans transcendance, qui fonctionne là comme un phéromone. De même qu’un État laïc a ses obligations morales, les athées ont des valeurs sacrées. Pour lui, cette transcendance est nécessaire à la cohésion sociale. L’Union soviétique avait Lénine, les États-Unis d´Amérique ont George Washington et les pères fondateurs, la Constitution. Il y en avait aussi autrefois en France avec les héros mythiques de la République, comme Danton ou Leclerc.
    ellauri285.html on line 708: Les États-Unis auraient ainsi su échapper à cette crise du sacré, par leur civisme et leur patriotisme, même s´ils se sont mis au service de mauvaises causes. L’effigie du dollar des États-Unis en est un exemple : « In God We Trust, All Others Pay Cash ». C’est cette symbolique patriotique qui ferait la force des États-Unis. Debray prétend appliquer le théorème d´incomplétude de Gödel à l´ordre social pour « démontrer » sa théorie. Régis Debray a été vivement critiqué pour son utilisation du théorème d´incomplétude de Gödel, jugée au mieux infondée sinon fallacieuse par Alan Sokal et Jean Bricmont dans leur livre Impostures intellectuelles, et par Jacques Bouveresse dans Prodiges et vertiges de l´analogie.
    ellauri315.html on line 405: Me luettiin tätä kirjaa kreikan tunnilla, tuskin kelläkään oli aavistusta mistä siinä oikeastaan oli kymysys. On aika syventyä sotahistoriaan. Myriadi - 10 000 kreikkalaisen palkkasoturin joukko, jotka joutuivat loukkuun syvälle vihamieliselle alueelle ja joutuivat taistelemaan takaisin kotimaahansa taisteltuaan hävinneen puolen puolesta Achaemenidi-imperiumin sisällissodassa. Kuulostaapa tutulta. Plus ca change, plus c'est la même chose. Xenofonin jälkeen seuraava oli Saska suuri, ja sit on tietysti toi Kaarle XII. Maailmanhistorian kuuluisia toilailuja.
    ellauri316.html on line 245: La nuit du 14 au 15 avril 1718, nuit du Vendredi Saint, Boureau-Deslandes est à Brest. Il raconte : « sur les 4 heures du matin, il fit trois coups de tonnerre les plus horibles que j’aye jamais entendus. Dans cet espace de la Côte de Brêtagne qui s’étend depuis Conquerneau jusqu’à St. Paul de Leon, on a observé que le tonnerre étoit tombé sur 24 eglises differentes et à la même heure ». Cinq jours plus tard, Deslandes entreprend son enquête à Gouesnou, village voisin de Brest, dont l’église a été transpercée par la réunion de « 3 globes de feu, chacun 3 piés et demi de diamètre » qui ont occasionné la mort de trois sonneurs de cloches. « Le tonnerre n’est tombé que sur les Eglises où l’on sonnoit des cloches, à dessein de l’écarter, et il a épargné toutes les autres. »
    ellauri324.html on line 159: Vous devez sans doute avoir une mauvaise définition de Dieu. Non, Dieu n'est pas une espèce de Père Noël en barbe blanche assis sur le bord d'un nuage contemplant son oeuvre: l'Univers. Non, Dieu est l'Univers visible et invisible, crée et incrée. Il est UN et omniscient issu du Néant. Dieu, si on voulait une image serait le seul trou noir super massif possible. Cette réalité, si on l'envisage, est la source même de la religion et cela induit nécessairement que nous n'avons aucun libre arbitre. Nous sommes, que nous le voulions ou non, au fond du trou de Dieu.
    ellauri324.html on line 328: Tri Tal Pavel israelilaisesta terrorisminvastaisesta instituutista (ICT) sanoi pöyristyneenä, että Hamas käyttää verkkosivustojaan vertaillakseen Israelia ja natsi-Saksaa ja esittää Israelin tuhoavana, sortavana hallintona, vaikka se oikeasti pelkää vain Hamasin raketteja satavan Tel Aviviin (ent. Jaffa). Plus ça change, plus c'est la même chôse.
    ellauri326.html on line 556: Le Cercles des zutistes, en particulier Verlaine, Rimbaud et Germain Nouveau, multiplie les attaques contre François Coppée, accusé de défendre une littérature paternaliste et familialiste, alors qu'il serait lui-même un «inverti». Les « poètes maudits » de son temps (Verlaine, Rimbaud, Charles Cros) aimaient à pasticher ses dizains.
    ellauri339.html on line 308: Travailleurs, sauvons-nous nous-mêmes ; Työntekijät, pelastakaamme itsemme;
    ellauri349.html on line 507: Lors des évènements de Mai 68, Aron a d'abord un élan de sympathie pour les étudiants révoltés, avant de critiquer les débordements qu'il juge pseudo-révolutionnaires. Sartre, qui soutient le mouvement, étrille violemment son ancien ami : « Je mets ma main à couper qu'Aron ne s'est jamais mis en cause et c'est pour cela qu'il est, à mes yeux, indigne d’être professeur. Il faut, maintenant que la France entière a vu de Gaulle tout nu, que la France entière pût regarder Aron tout nu ». Aron répond calmement à ces attaques, dénonçant des arguments que « même un démagogue de bas étage n'aurait pas utilisés »
    ellauri351.html on line 715: Gustave Le Bon propose dans cet ouvrage que, lorsque des individus sont réunis, ils ne raisonnent pas de la même manière que s'ils étaient seuls, expliquant ainsi les comportements irraisonnés des foules.
    ellauri365.html on line 249: « Ce soir dans un atelier de la rue de Fleurus, le jeune Maupassant fait représenter une pièce obscène de sa composition, intitulée FEUILLE DE ROSE et joué par lui et ses amis. C'est lugubre, ces jeunes hommes travestis en femmes, avec la peinture sur leurs maillots d'un large sexe entrebâillé ; et je ne sais quelle répulsion vous vient involontairement pour ces comédiens s'attouchant et faisant entre eux le simulacre de la gymnastique d'amour. L'ouverture de la pièce, c'est un jeune séminariste qui lave des capotes. Il y a au milieu une danse d'almées sous l'érection d'un phallus monumental et la pièce se termine par une branlade presque nature. Je me demandais de quelle absence de pudeur naturelle il fallait être doué pour mimer cela devant un public, tout en m'efforçant de dissimuler mon dégoût, qui aurait pu paraître singulier de la part de l'auteur de LA FILLE ELISA. Le monstrueux, c'est que le père de l'auteur, le père de Maupassant, assistait à la représentation. Cinq ou six femmes, entre autres la blonde Valtesse, se trouvaient là, mais riant du bout des lèvres par contenance, mais gênées par la trop grande ordure de la chose. Lagier elle-même ne restait pas jusqu'à la fin de la représentation. Le lendemain, Flaubert, parlant de la représentation avec enthousiasme, trouvait, pour la caractériser, la phrase : « Oui, c'est très frais ! » Frais pour cette salauderie, c'est vraiment une trouvaille. »
    ellauri390.html on line 421: Ma formation d´architecte m´a appris à considerer l´intention particulier de chaque espace. Les chiottes sont un environ parfait pour méditer. Là, nous pouvons revenir à nous-mêmes et toucher quelque chôse au plus profond de nous.
    xxx/ellauri056.html on line 333: Entre rois, entre peuples, entre particuliers le plus fort se donne des droits sur le plus faible, et la même regie est suivie par les animaux par la matiere par les Elements, etc. de sorte que tout s :'execute dans l'univers par la violence; et cet ordre que nous blâmons avec quelque apparence de justice, est la loi la plus generale la plus absolue la plus immuable, et la plus ancienne de la nature.
    xxx/ellauri116.html on line 434: Ce recueil de réflexions et d’observations, sans ordre et presque sans suite, fut commencé pour complaire à une bonne mère qui sait penser. Je n’avais d’abord projeté qu’un mémoire de quelques pages; mon sujet m’entraînant malgré moi, ce mémoire devint insensiblement une espèce d’ouvrage trop gros, sans doute, pour ce qu’il contient, mais trop petit pour la matière qu’il traite. J’ai balancé longtemps à le publier; et souvent il m’a fait sentir, en y travaillant, qu’il ne suffit pas d’avoir écrit quelques brochures pour savoir composer un livre. Après de vains efforts pour mieux faire, je crois devoir le donner tel qu’il est, jugeant qu’il importe de tourner l’attention publique de ce côté-là; et que, quand mes idées seraient mauvaises, si j’en fais naître de bonnes à d’autres, je n’aurai pastout à fait perdu mon temps. Un homme qui, de sa retraite, jette ses feuilles dans le public, sans prôneurs, sans parti qui les défende, sans savoir même ce qu’on en pense ou ce qu’on en dit, ne doit pas craindre que, s’il se trompe, on admette ses erreurs sans examen.
    xxx/ellauri123.html on line 42: robes, un corps même : une forme
    xxx/ellauri123.html on line 1182: Mon v.. fait le poltron étant en même sorte Mun k... tekee tenän ja on kuin joku
    xxx/ellauri126.html on line 468: Il est le fils de la peintre française Yahne Le Toumelin (née en 1923) et du philosophe, essayiste, journaliste et académicien Jean-François Revel (1924-2006, de son vrai nom Jean-François Ricard). Il est aussi le neveu du navigateur Jacques-Yves Le Toumelin (1920-2009), le frère de la poétesse et écrivaine Ève Ricard (née en 1948), et le demi-frère du haut fonctionnaire Nicolas Revel (né en 1966, fils de la journaliste Claude Sarraute). En 2000, il fonde l'association humanitaire Karuna-Shechen. Depuis cette même année, il fait partie du Mind and Life Institute, association qui facilite les rencontres entre la science et le bouddhisme.
    xxx/ellauri128.html on line 123: Jacques Chardonne, nom de plume de Jacques Boutelleau, né à Barbezieux le 2 janvier 1884 et mort à La Frette-sur-Seine le 29 mai 1968, était un écrivain français. Aîné charentais de l'écrivain Pierre-Henri Simon, il fait partie du Groupe de Barbezieux avec Geneviève Fauconnier, Henri Fauconnier, Maurice Delamain, Jacques Delamain, Germaine Boutelleau, sans que ce groupe « géographique » partage les mêmes vues. Collaborationniste pendant la guerre, considéré comme un auteur d'extrême droite, il est avec Paul Morand un des pères spirituels de ceux qu'on a appelés « Les Hussards », les écrivains Roger Nimier, Jacques Laurent, Antoine Blondin et Michel Déon.
    xxx/ellauri128.html on line 135: C’était, dit Jean-Jacques Rousseau, « un homme droit et adroit ». « Il faisait profession, écrit La Harpe, d’une franchise brusque qui ne déplaisait point […] Soit habitude, soit dessein, il gardait ce ton même dans la louange et l’on peut juger qu’elle n’y perdait pas. Il avait d’ailleurs un fonds de droiture qui le rendait incapable de plier son opinion ni sa liberté à aucun intérêt ni aucune politique ; et cependant ce ne fut point un obstacle à son avancement, parce qu’il n’offensa jamais l’amour-propre des gens de lettres, et qu’il sut intéresser en sa faveur celui des gens en place. » Duclos avait beaucoup d’esprit et une grande liberté de parole ; on cite de lui nombre de mots heureux.
    xxx/ellauri128.html on line 157: François VI, deuxième duc de La Rochefoucauld, prince de Marcillac, pair de France, né le 15 septembre 1613 à Paris et mort le 17 mars 1680 dans la même ville, est un écrivain, moraliste, mémorialiste et militaire français du XVIIe siècle. Il fait partie du mouvement littéraire du classicisme et est surtout connu pour ses Maximes. Bien qu'il n'ait publié officiellement que ses Mémoires et ses Maximes, sa production littéraire est dense. Dense se oli izekin. Jopa J-J. Rousseau sanoi, eze oli surullinen passka.
    xxx/ellauri128.html on line 181: Madame de Staël (/stal/) ou bien Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, était une romancière, épistolière et philosophe genevoise et française née le 22 avril 1766 à Paris où elle est morte le 14 juillet 1817. Issue d´une famille de protestants valdo-genevois richissimes, fille du ministre des finances de Louis XVI Jacques Necker, elle est élevée dans un milieu de gens de lettres. Elle épouse, en 1786, le baron Erik Magnus Staël von Holstein, ambassadeur du roi Gustave III de Suède auprès de la cour de France à Versailles. Le couple se séparera en 1800. Devenue baronne de Staël, elle mène une vie sentimentale agitée et entretient en particulier une relation orageuse avec Benjamin Constant, écrivain et homme politique franco-vaudois rencontré en 1794. Entretemps, sa réputation littéraire et intellectuelle s´est affirmée grâce à trois essais philosophiques que sont les Lettres sur les ouvrages et le caractère de Jean-Jacques Rousseau (1788), De l´influence des passions sur le bonheur de l´individu et des nations (1796) et De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (1800). Favorable à la Révolution française et aux idéaux de 1789 au debut, elle adopte une position critique dès 1791 et ses idées d´une monarchie constitutionnelle la font considérer comme une opposante gênante par les maîtres de la révolution. Malgré le statut de diplomate de son mari, elle doit se réfugier auprès de son père en Suisse à plusieurs reprises. Interdite de séjour sur le sol français par Napoléon Bonaparte qui la considère comme un obstacle à sa politique, elle s´installe en Suisse dans le château familial de Coppet qui sert de lieu principal de rencontres au groupe du même nom, et d´où elle fait paraître Delphine (1802), Corinne ou l´Italie (1807) et De l´Allemagne (1810/1813b). Ses œuvres fictionnelles majeures, dans lesquelles elle représente des femmes victimes des contraintes sociales qui les enchaînent, sont Delphine (1802) et Corinne ou l´Italie (1807).
    xxx/ellauri128.html on line 544: Anouilh a lui-même organisé ses œuvres en séries thématiques, faisant alterner d´abord Pièces roses et Pièces noires. Les premières sont des comédies marquées par la fantaisie comme Le Bal des voleurs (1938) alors que les secondes montrent dans la gravité l´affrontement des « héros » entourés de gens ordinaires en prenant souvent appui sur des mythes comme Eurydice (1941), Antigone (1944) ou Médée (1946).
    xxx/ellauri128.html on line 546: Après la guerre apparaissent les Pièces brillantes qui jouent sur la mise en abyme du théâtre au théâtre (La Répétition ou l´Amour puni en 1947, Colombe en 1951), puis les Pièces grinçantes, comédies satiriques comme Pauvre Bitos ou le Dîner de têtes (1956). Dans la même période, Jean Anouilh s´intéresse dans des Pièces costumées à des figures lumineuses qui se sacrifient au nom du devoir : envers la patrie comme Jeanne d´Arc dans L´Alouette (1953) ou envers Dieu comme Thomas Becket (Becket ou l´Honneur de Dieu en 1959). Le dramaturge a continué dans le même temps à servir le genre de la comédie dans de nombreuses pièces où il mêle farce et ironie (par exemple Les Poissons rouges ou Mon père ce héros en 1970) jusque dans les dernières années de sa vie.
    xxx/ellauri128.html on line 600: Agnostique élevé dans le protestantisme, Jacques Maritain se convertit à la foi catholique en 1906 et cette religion a profondément imprégné sa philosophie. Après une phase anti-moderniste, où il était proche de l´Action française, sans y adhérer, il s´en éloigna et finit par accepter la démocratie et la laïcité (Humanisme intégral, 1936). Son œuvre fut liée de près à l´éclosion de la démocratie chrétienne, malgré les réserves de Maritain lui-même à propos de son organisation concrète.
    xxx/ellauri128.html on line 604: Il est le promoteur d´un réalisme critique et d´une philosophie de l´être et de l´exister supérieure, d´après lui, aux philosophies de l´Un, du vrai, du bien, de la liberté, de la durée, de l´existence (coupée de l´essence). Le principe fondateur de cette doctrine de l´être est le principe d´identité qui justifie en droit une « raison d´être » intelligible (causalité, finalité). Du principe d´identité découlent toutes les catégories de l´être (essence/existence ; acte/puissance ; substance ; quantité ; qualité ; relation, etc.), d´où l´on déduit l´être même subsistant (Dieu) qu´Heidegger a confondu à tort selon lui avec un existant suprême. Ota tuosta nyt selvää.
    xxx/ellauri129.html on line 675: Étienne Jodelle est un poète et dramaturge français, né en 1532 et mort en juillet de 1573 à Paris. Membre de la Pléiade, il s´efforcera de revitaliser les principes du théâtre antique à la Renaissance. Il est le premier à introduire l´alexandrin dans la tragédie à son époque, notamment avec Cléopâtre captive, la première tragédie à l´antique, ainsi que L´Eugène dans la comédie, reconnu comme un précurseur du théâtre qui naît dans la seconde moitié du XVIe siècle, une période convulsive qui verra ses incertitudes incarnées dans son œuvre L´Eugène est une comédie humaniste d´Étienne Jodelle, représentée pour la première fois en 1553, à l´Hôtel de Reims, en même temps que Cléopâtre captive. C´est la première comédie à l´antique en langue française, même si certains de ses éléments sont encore proches de la farce : en cela, elle constitua un moment fort dans l´histoire de la Pléiade. Jodelle on piipunrassin näköinen.
    xxx/ellauri130.html on line 772: Georges Clemenceau, amateur de littérature et lui-même écrivain, a laissé cette sévère appréciation de la prose claudélienne:
    xxx/ellauri139.html on line 997: Eux-mêmes épureront, par leur long artifice, Ne puzaavat pitkän päälle ize ton
    xxx/ellauri139.html on line 1130: En même temps molle et féroce, Samaan aikaan pehmeeltä ja julmalta
    xxx/ellauri173.html on line 35:
    Souffrez que je me défie quelque peu des subites et prétendues clairvoyances d’un être collectif dont l’erreur aurait si longtemps duré ! S’il a suffi, d’ores et déjà, de la fumée, initialement sortie de la fameuse marmite de Papin, pour obscurcir et troubler, en vos consciences, l’amour, ― l’idée même d’un Dieu...

    xxx/ellauri173.html on line 50: Cependant, si la description de l'Ève et de son fonctionnement semble très technique, Villiers lui-même en revendiqua la non-exactitude, le but étant de critiquer l'habitude des scientifiques de l'époque de s'exprimer dans un jargon incompréhensible. Pour des imbeciles comme M. Villiers.
    xxx/ellauri173.html on line 79: Je sens bien qu’il faut que j’invente un instrument qui répète avant même qu’on ait parlé, ― ou qui, si l’expérimentateur lui souffle : « Bonjour, monsieur ! » réponde : « Merci, comment vous portez-vous ? » Ou qui, s’il arrive qu’un oisif éternue dans l’auditoire, lui crie : « À vos souhaits ! » ou :« Dieu vous bénisse ! » etc.
    xxx/ellauri173.html on line 173: Il nous eût été si agréable de posséder quelques bonnes épreuves photographiques, (prises au moment même du phénomène,) de Josué arrêtant le soleil, par exemple, ou ramassant la colline des 40K prepuces? ― de quelques Vues du Paradis terrestre prises de l’Entrée aux épées flamboyantes ; de l’Arbre de la Science ; du Serpent ; etc. : ― de quelques vues du Déluge, prises du sommet de l’Ararat (l’industrieux Japhet, aurait, je le parierais, emporté un objectif dans l’arche s’il eût connu ce merveilleux instrument). Plus tard, on eût cliché les Sept Plaies d’Égypte, le Buisson ardent, le Passage de la mer Rouge en video, avant, pendant, et après l’épisode, le Mané, Thécel, Pharès, du festin de Balthazar ; le bûcher d’Assur-banipal, le Labarum, la Tête de Méduse, le Minotaure, etc., ― et nous jouirions, aujourd’hui, des portraits-cartes de Prométhée, des Stymphalides, des Sybilles, des Danaïdes, des Furies, etc., etc.
    xxx/ellauri173.html on line 286: Ca va jusqu’à balayer la différence entre l’être humain et les autres animaux en faisant éclore subitement une position symétrique d’observation! Mais de notre côté, nous (ou moi, je suis seule a ecrire ceci) n’y voyons pas la même démonstration.
    xxx/ellauri173.html on line 288: Sous une fausse symétrie, de part et d’autre de la serrure se cache une dissemblance radicale : c’est l’être humain qui a la clef – la clef de la serrure, la clef de la pièce qui enferme le singe, la clef du dispositif auquel l’homme soumet un animal qui ne demandait rien à personne, la clef de l’interprétation de toute l’expérience, la clef d’un regard scientifique ou voulu tel, quand le regard du singe n’est qu’un regard stressé, apeuré, c'est un interrogateur du jeu absurde qu’il subit sans en comprendre les tenants et aboutissants et sans en avoir lui-même institué les règles.
    xxx/ellauri173.html on line 292: Dans le moment même où l’être humain tente d’échapper à sa spécificité, celle par laquelle il tormente l’animal a son gré en s’en différenciant comme une espèce vis-à-vis de son genre, il ne fait que réaffirmer cette spécificité.
    xxx/ellauri173.html on line 294: C’est toujours l’être humain qui exploite la différence entre l’homme et l’animal, qui l’inserre dans un programme scientifique, que ce soit d’éthologie ou de génétique, qui l’écrit et la commente, et qui réussit certes à faire à la fois de lui-même et de l’animal un objet d’étude, mais qui ne fait pas de l’animal le sujet actif d’une recherche scientifique, et encore moins la directrice d'un groupe recherche!
    xxx/ellauri173.html on line 296: Et quand bien même une singe, à force de patience et de torture de lui-même et de ses copains, parviendrait jusque là, il y a encore un homme quelque part en pouvoir qui la contraint (et ses soeurs pas moins) à ce statut de objet passif d’un processus scientifique.
    xxx/ellauri173.html on line 299: Cherchant à nier cette différence, l’être humain la réaffirme dans l’acte même de la nier. Plus elle tente de percer le mur de sa différence, plus il l’épaissit. Et ce n’est pas un regard jeté à travers une serrure qui le fera s’effondrer. Le mieux est de les cuire, les animaux, jusqu'a ce que ils sont murs.
    xxx/ellauri173.html on line 301: C'est l'être humain qui est la personne qui rode les autres animaux derrière la serrure avec son covid-19 masque, il n’y a pas de vache obscure qui pourrait prendre sa place pour jeter ses regards à travers des orifices de cet animal. Il est un être capable en lui-même et par lui-même de jouer avec le vrai et le faux, le réel et l’apparent, les autres animaux y compris des comperes, et de les saisir comme tels dans une cage, autrement dit: un être qui vit et tue en pensant seulement a soi-meme.
    xxx/ellauri173.html on line 323: ― Oh ! Vous ne pouvez, même, comprendre jusqu’à quel point ! murmura lord Ewald.
    xxx/ellauri173.html on line 327: ― Voici l’histoire ! dit lord Ewald, réchauffé lui-même par le cordial sans-gêne d’Edison.
    xxx/ellauri173.html on line 343: La secrète occupation du jeune lord, même au cours de ces affectueuses paroles, transparaissait.
    xxx/ellauri173.html on line 435: Bois mêmes, prouve, hélas ! que bien seul je m’offrais

    xxx/ellauri173.html on line 484: Fausses entre elle-même et notre chant crédule ;

    xxx/ellauri173.html on line 811: Eh bien, conclut Edison, puisqu’il est avéré que, d’ores et déjà, vous ne vivez qu’avec une Ombre, à laquelle vous prêtez si chaleureusement et si fictivement l’être, je vous offre, moi, de tenter la même expérience sur cette ombre de votre esprit extérieurement réalisée, voilà tout.
    xxx/ellauri173.html on line 936: - Jopa jättäen pois ne älykkäät naiset, joilla ei ole lukua, jotka ohittavat tuntemattomien nöyryytysten alaisena, kumartuvat köyhien, kärsivien, karkotettujen, hylättyjen yli ja odottavat kaikesta palkinnox vain hieman pilkkaavaa hymyä niiltä, jotka eivät jäljittele heitä , ― on, ja tulee aina olemaan naisia, jotka ovat ja tulevat aina olemaan riittävän inspiroituneita muustakin kuin nautinnonvaistosta! Eikö näillä ole mitään tekemistä tässä laboratoriossa tai kysymyksessä? ― Ei vaan nämä jalot ihmiskukat, jotka kaikki säteilevät todellista rakkauden maailmaa, sä saat ne multa ilmatteexi lisävarauksetta ja ilman jälkivaatimusta juuri nyt, tukemaan teesiäni joka koski ostettavia tai vallotettavia ämmiä, niistä yhtään särkymättömänä ja lopullisena. Pidä hyvänäs, sillä kuka tollasia kuivapilluja viizisikään bylsiä. Madonnat on luku erixeen, me pojat kuolataan vaan huoria. Tämä antaa meille mahdollisuuden päättää jälleen kerran Hegelin sanalla: "Se on sama asia sanoa asia kerran tai toistaa se aina." Plus ca change, plus c'est la même chose.»
    xxx/ellauri176.html on line 186: Vous aurez donc compris que La Faute de l’abbé Mouret est un Zola un peu atypique qui respecte moins le schéma habituel des autres (enfin sauf que ça finit mal). Zola a un peu tendance à perdre son lecteur dans la forêt du Paradou et au milieu des atermoiements de Serge Mouret. Il s’agit donc d’un Zola que je déconseille en première instance (voire même en seconde). Les téméraires pourront néanmoins profiter de descriptions paradisiaques à foison, d’une fin tragi-comique et d’un propos qui reste très intéressant.
    xxx/ellauri202.html on line 214: Anatole France se marie en 1877 avec Valérie Guérin de Sauville, petite-fille de Jean-Urbain Guérin, un miniaturiste de Louis XVI, dont il a une fille, Suzanne (1881-1918). Elle épousa en 1901 le capitaine Henri Mollin, officier d'ordonnance du général André et protagoniste de la retentissante Affaire des Fiches, puis Michel Psichari (1887-1917), petit-fils d'Ernest Renan. Il confie souvent sa fille, dans son enfance, à Mme de Martel (qui écrivait sous le nom de Gyp), restée proche à la fois de lui-même et de Mme France.
    xxx/ellauri239.html on line 421: Pour Proudhon, la seule source légitime de la propriété est le travail. Ce que chacun produit est sa propriété et celle de nul autre. Considéré comme un socialiste libertaire, Proudhon refuse la possession capitaliste des moyens de production. De même, il rejette la possession des produits du travail par la société, estimant que « la propriété du produit, quand même elle serait accordée, n'emporte pas la propriété de l'instrument. Le droit au produit est exclusif, jus in re ; le droit à l'instrument est commun, jus ad rem.». Pour Proudhon, seule la propriété coopérative, gérée en autogestion par les producteurs librement associés, permet le développement des individualités: c'est le mutuellisme.
    xxx/ellauri287.html on line 490: Palestiinan arabien tiedottajana Haj Amin ei pyytänyt Britanniaa myöntämään heille itsenäisyyttä. Päinvastoin, kirjeessään Winston Churchillille vuonna 1921 hän vaati Palestiinan yhdistämistä Syyrian ja Transjordanin kanssa. Al-Husseini keskittyi panarabismiin ja erityisesti Suur-Syyrian ideologiaan, jolloin Palestiina ymmärrettiin arabivaltion eteläisenä provinssina, jonka pääkaupunki oli määrä perustaa Damaskokseen. Suur-Syyriaan piti sisältyä koko Levantin alue, joka on nyt Syyrian, Libanonin, Jordanian, palestiinalaishallinnon ja Israelin miehittämä. Erääänlainen kalifaatti siis, ISIS-tyylinen. Plus ca change, plus c'est la même chose.
    xxx/ellauri287.html on line 520: Se tosiasia, että kristilliset hyväntekeväisyysjärjestöt olivat avoimia kaikille, myös pakanoille, teki tämän Rooman kansalaisten elämän osa-alueen pois keisarillisen auktoriteetin hallinnasta. Täähän se juuri onkin vittumaista charityssa: yxityinen hyväntekevisyys vetää maton hyvinvointivaltion turvaverkon alta. Kohta oligarkit päättävät jo kaikesta. Plus ca change, plus c´est la même chose.
    xxx/ellauri356.html on line 169: Mais chut, dans sa fin de vie "il rejetait Marx et le marxisme dans leur fondement même et faisait remonter les erreurs de Marx à Hegel, dont il mettait en cause la dialectique de la logique." Viirusilmiin ei ole luottamista, selkään ampuvat.
    xxx/ellauri376.html on line 543: Brûlant de se foutre lui-même,
    xxx/ellauri376.html on line 575: Amis, jouons les mêmes farces ;
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