ellauri014.html on line 622: Chaque fois que deux époux s’unissent par un nœud solennel, il intervient un engagement tacite de tout le genre humain de respecter ce lien sacré, d’honorer en eux l’union conjugale ; et c’est, ce me semble, une raison très forte contre les mariages clandestins, qui, n’offrant nul signe de cette union, exposent des cœurs innocents à brûler d’une flamme adultère. Le public est en quelque sorte garant d’une convention passée en sa présence, et l’on peut dire que l’honneur d’une femme pudique est sous la protection spéciale de tous les gens de bien. Ainsi, quiconque ose la corrompre pèche, premièrement parce qu’il la fait pécher, et qu’on partage toujours les crimes qu’on fait commettre ; il pèche encore directement lui-même, parce qu’il viole la foi publique et sacrée du mariage, sans lequel rien ne peut subsister dans l’ordre légitime des choses humaines.
ellauri049.html on line 923: Qu’aux yeux de chair l’onde et l’or font ici ? jotka lihan silmille luo täällä vesi ja kulta?
ellauri049.html on line 963: Courons à l’onde en rejaillir vivant ! Juostaan aallokkoon taas elävänä roiskien!
ellauri162.html on line 228: Il ’était un garçon des forêts, travaillant la terre, le bois, la pêche, la chasse, toute cette culture que l’on retrouve dans ses livres. Il était flotteur de bois sur les rivières du nord, une sorte d’aristocratie de ces sans-domicile fixe.
ellauri210.html on line 1196: Où l’on se glace à la vague des yeux. Mihin jäätyy aaltoon silmien.
ellauri316.html on line 245: La nuit du 14 au 15 avril 1718, nuit du Vendredi Saint, Boureau-Deslandes est à Brest. Il raconte : « sur les 4 heures du matin, il fit trois coups de tonnerre les plus horibles que j’aye jamais entendus. Dans cet espace de la Côte de Brêtagne qui s’étend depuis Conquerneau jusqu’à St. Paul de Leon, on a observé que le tonnerre étoit tombé sur 24 eglises differentes et à la même heure ». Cinq jours plus tard, Deslandes entreprend son enquête à Gouesnou, village voisin de Brest, dont l’église a été transpercée par la réunion de « 3 globes de feu, chacun 3 piés et demi de diamètre » qui ont occasionné la mort de trois sonneurs de cloches. « Le tonnerre n’est tombé que sur les Eglises où l’on sonnoit des cloches, à dessein de l’écarter, et il a épargné toutes les autres. »
ellauri365.html on line 89: ja luulimme kuulevamme kaukaa hirven röyhtäyxen. Et l’on croyait entendre au loin les cerfs bramer.
xxx/ellauri128.html on line 133: Fils d’un riche chapelier de Dinan, Duclos était destiné à reprendre les affaires de son père mais c’était un enfant doué d’une vive intelligence et d’une grande mémoire et sa mère, devenue veuve, décida de l’envoyer achever ses études à Paris. Il suivit d’abord les cours de l’académie que tenait, rue de Charonne, l’abbé de Dangeau, puis du collège d'Harcourt où il entreprit l’étude du droit en vue de devenir avocat. Mais il se laissa aller à la dissipation, s’appliquant surtout à l’étude des armes, avant de décider de se consacrer aux lettres. Il fréquenta le café Procope et le café Gradot, où l’on ne tarda pas à le remarquer pour l’agrément et le piquant de sa conversation.
xxx/ellauri128.html on line 135: C’était, dit Jean-Jacques Rousseau, « un homme droit et adroit ». « Il faisait profession, écrit La Harpe, d’une franchise brusque qui ne déplaisait point […] Soit habitude, soit dessein, il gardait ce ton même dans la louange et l’on peut juger qu’elle n’y perdait pas. Il avait d’ailleurs un fonds de droiture qui le rendait incapable de plier son opinion ni sa liberté à aucun intérêt ni aucune politique ; et cependant ce ne fut point un obstacle à son avancement, parce qu’il n’offensa jamais l’amour-propre des gens de lettres, et qu’il sut intéresser en sa faveur celui des gens en place. » Duclos avait beaucoup d’esprit et une grande liberté de parole ; on cite de lui nombre de mots heureux.
xxx/ellauri173.html on line 188: Quant aux mystiques, je puis leur soumettre une réflexion naïve, paradoxale, superficielle, s’ils veulent, mais singulière : ― N’est-il pas attristant de penser que si Dieu, le Très-Haut, le bon Dieu, dis-je, enfin le Tout-Puissant, (lequel, de notoriété publique, est apparu à tant de gens, qui l’ont affirmé, depuis les vieux siècles, ― nul ne saurait le contester sans hérésie ― et dont tant de mauvais peintres et de sculpteurs médiocres s’évertuent à vulgariser de chic les prétendus traits) ― oui, penser que s’Il daignait nous laisser prendre la moindre, la plus humble photographie de Lui, voire me permettre, à moi, Thomas Alva Edison, ingénieur américain, sa créature, de clicher une simple épreuve videographique de Sa vraie Nez et Voix (car le tonnerre a bien mué, depuis Franklin), dès le lendemain il n’y aurait plus un seul athée sur la terre !
xxx/ellauri173.html on line 504: » Immortelle, qui noie en l’onde sa brûlure

xxx/ellauri376.html on line 285: Un véritable chef-d’œuvre de la littérature qui continue de fasciner les lecteurs aujourd’hui. D’autres l’ont critiquée pour sa complexité narrative et ses personnages peu convaincants. Certains lecteurs, y compris Poline, ont également trouvé que le roman était trop long, avec des passages qui semblaient superflus et qui ralentissaient le rythme de l’histoire.
xxx/ellauri376.html on line 529: Où jour et nuit l’on vous contemple,
xxx/ellauri376.html on line 580: Si l’on foutait encore chez vous,
xxx/ellauri376.html on line 625: Qu’on foute, l’on sert sa patrie,
xxx/ellauri376.html on line 638: Ainsi l’on fout par tout le monde
xxx/ellauri376.html on line 641: Et ce beau tout, que l’on admire,
xxx/ellauri376.html on line 648: Tout nous annonce que l’on fout :
xxx/ellauri376.html on line 660: Grands de la terre l’on se trompe,
xxx/ellauri376.html on line 661: Si l’on croit que de votre pompe,
xxx/ellauri420.html on line 567: Julie va, en effet, apparaître aux yeux de la marquise comme une véritable rivale sur le double plan professionnel et affectif. Comme la « journée », si l’on peut dire, de madame du Deffand commençait de plus en plus tard, certains invités avaient pris l’habitude de venir rue Saint-Dominique une ou deux heures avant l’ouverture officielle du salon. Ils n’avaient qu’à gagner l’entresol au-dessus de l’appartement et descendaient plus tard par le petit escalier intérieur dans le salon de la marquise qui découvrit le manège en avril 1764. Sa déception fut terrible et Julie dut supporter des scènes épouvantables.
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