ellauri014.html on line 775: On les prend dans quelque famille nombreuse et surchargée d'enfants dont les pères et mères viennent les offrir eux-mèmes. On les choisit jeunes, bien faits, de bonne santé, et d'une physionomie agréable. M. de Wolmar les interroge, les examine, pus les présente a sa femme.
ellauri014.html on line 1040: Alors il me remit la lettre. Elle était de Laure. Je ne l’ouvris pas sans émotion. « L’amour a vaincu, me disait-elle ; vous avez voulu m’épouser ; je suis contente. Votre ami m’a dicté mon devoir ; je le remplis sans regret. En vous déshonorant, j’aurais vécu malheureuse ; en vous laissant votre gloire, je crois la partager. Le sacrifice de tout mon bonheur à un devoir si cruel me fait oublier la honte de ma jeunesse. Adieu, dès cet instant je cesse d’être en votre pouvoir et au mien. Adieu pour jamais. O Edouard ! ne portez pas le désespoir dans ma retraite ; écoutez mon dernier vœu. Ne donnez à nulle autre une place que je n’ai pu remplir. Il fut au monde un cœur fait pour vous, et c’était celui de Laure. »
ellauri033.html on line 122: jeunes poètes qui, lassés dp la rhétorique sonore et crue, de la
ellauri033.html on line 129:

Parmi les « jeunes » qui suivaient Verlaine, la plupart ne
ellauri033.html on line 138: proclamé par la « jeunesse littéraire » Prince des poètes français.
ellauri033.html on line 353: complaisance. Beaucoup de braves jeunes gens qui avaient mal digéré leur
ellauri033.html on line 447: L’auteur des Chansons joyeuses était alors amateur de vins et très libre sur le plan des mœurs. Il faut signaler une amitié particulière peu connue qui avait uni Maurice Bouchor et Paul Bourget. Ce dernier écrivait à Bouchor quand il avait 15 ans des lettres enflammées auxquelles l’adolescent n’était pas inseänsible. Bourget à cette époque était son « précepteur ». Il faut savoir que Paul Bourget est présent dans l’Album zutique et qu’il fréquentait le groupe des Vivants auquel on l’associe à tort. Il semble que Bouchor n’ait pas craint dans sa première jeunesse de passer pour un homosexuel, peut-être par provocation.
ellauri033.html on line 1059: Vois d’un oeil de pitié la vulgaire jeunesse, Kas säälin silmin vulgääriä nuoruutta,
ellauri033.html on line 1167: Hän julkaisi vuonna 1884 Mustetahrat -nimistä lehteä, joka esiintyi nazirevanshistipoikien äänitorvena. Hän liikkui muun muassa huijarirunoilija Leconte de Lislen ja symbolistipaskiaisten piireissä. Barrès kohosi nopeasti maineeseen sekä keikarimaisilla elämäntavoillaan että varhaisilla teoksillaan, joista useimmat olivat avainromaaneja. Vuosina 1888–1891 ilmestyneessä ensimmäisessä romaanitrilogiassaan Le Culte du moi (”Minän kultti”) Barrès uppoutuu tiiviisti itsetutkiskeluun, ylistää individualismia, ivaa vallitsevia arvoja ja hierarkioita sekä tuo esiin kiinnostuksensa kuoleman ja dekadenssin teemoihin. Mikä perse! Hän sai lempinimen prince de la jeunesse (”nuorison ruhtinas”). Vittu pahan ruhtinas, suoraan Mordorista. Nationalismi korvaa culte du moin culte du moi et mes copainsilla. Yhtä syvältä on molemmat.
ellauri036.html on line 473: Et trop jeunes encor pour te parler d'amour.
ellauri036.html on line 557: Trois ans, — les trois plus beaux de la belle jeunesse, —
ellauri036.html on line 675: Ils sont jeunes et beaux, et, rien qu'à les entendre,
ellauri036.html on line 811: Tu n'as voulu pour toi l'éternelle jeunesse
ellauri036.html on line 841: Et qui laissait le vent secouer sa jeunesse,
ellauri036.html on line 946: Qu'ai-je à chercher ailleurs ? la jeunesse et la vie
ellauri055.html on line 80: Le 22 décembre 1912, à l'occasion de la publication du dernier volume de Jean-Christophe, Stefan Zweig publie une lettre ouverte dans le Berliner Tageblatt, lettre dans laquelle il rendait hommage à l'action de Romain Rolland pour son œuvre de rapprochement entre les jeunesses de France et d'Allemagne (« Jean-Christophe est un événement éthique plus encore que littéraire »).
ellauri074.html on line 369: A vingt ans, je n'avais en tête que l'extermination des vieux; je persiste à la croire urgente mais j'y ajouterais maintenant celle des jeunes; avec l'âge on a une vision plus complète des choses.
ellauri097.html on line 262: En juillet 1940, après la défaite de la France, il retourne en Amérique. En 1942, il est mobilisé et envoyé à New York pour servir au Bureau américain de l'information de guerre. De là, cinq fois par semaine, il s'adresse à la France dans l'émission de radio Voice of America, travaillant entre autres avec André Breton. Il enseigne la littérature dans une faculté de jeunes filles américaines. Julien Green revient en France juste après la Seconde Guerre mondiale et retourne à la foi de sa jeunesse.
ellauri150.html on line 261: Parmi les jeunes filles du monde, — peu nombreuses d’ailleurs, — que Christophe avait pour élèves, était la fille d’un riche fabricant d’automobiles, Colette Stevens. Son père était Belge, naturalisé Français, fils d’un Anglo-Américain établi à Anvers et d’une Hollandaise. Sa mère était Italienne. C’était une famille bien parisienne. Pour Christophe, — pour bien d’autres, — Colette Stevens était le type de la jeune fille française.
ellauri150.html on line 263: Elle avait dix-huit ans, des yeux noirs veloutés, qu’elle faisait doux aux jeunes gens, des prunelles d’Espagnole, qui remplissaient tout l’orbite de leur humide éclat, un petit nez un peu long et fantasque, qu’elle fronçait et remuait légèrement en parlant, avec des moues mutines, les cheveux désordonnés, un minois chiffonné, la peau médiocre, frottée de poudre, les traits gros, un peu gonflés, l’air d’un petit chat bouffi.
ellauri150.html on line 275: Christophe l’attirait, pour beaucoup de raisons, dont la première était qu’il n’était pas attiré par elle. Il l’attirait encore, parce qu’il était différent de tous les jeunes gens qu’elle connaissait : elle n’avait jamais essayé encore d’une potiche de cette forme et de ces aspérités. Il l’attirait enfin, parce qu’experte, de race, à évaluer du premier coup d’œil le prix exact des potiches et des gens, elle se rendait parfaitement compte qu’à défaut d’élégance, Christophe avait une solidité, qu’aucun de ses bibelots parisiens ne pouvait lui offrir.
ellauri150.html on line 277: Elle faisait de la musique, comme la plupart des jeunes filles oisives d’à présent. Elle en faisait beaucoup et peu. C’est-à-dire qu’elle en était toujours occupée, et qu’elle n’en connaissait presque rien. Elle tripotait son piano, toute la journée, par désœuvrement, par pose, par volupté. Tantôt elle en faisait, comme du vélocipède. Tantôt elle pouvait jouer bien, très bien, avec goût, avec âme, — (on eût presque dit qu’elle en avait une : il suffisait, pour cela, qu’elle se mît à la place de quelqu’un qui en avait une). — Elle était capable d’aimer Massenet, Grieg, Thomé, avant de connaître Christophe. Mais elle était aussi capable de ne plus les aimer, depuis qu’elle connaissait Christophe. Et maintenant, elle jouait Bach et Beethoven très proprement, — (ce qui, à la vérité, n’est pas beaucoup dire) ; — mais le plus fort, c’était qu’elle les aimait. Au fond, ce n’était ni Beethoven, ni Thomé, ni Bach, ni Grieg, qu’elle aimait : c’étaient les notes, les sons, ses doigts qui couraient sur les touches, les vibrations des cordes qui lui grattaient les nerfs comme autant d’autres cordes, son épiderme chatouillé.
ellauri150.html on line 416: Les jeunes gens de 1912 animes par le goût de l'action, le patriotisme, desireux d'ordre et de le soucieux d'un retour à la tradition, unissant à un solide mai un idéalisme sain, sans nostalgie de paradis perdu.
ellauri150.html on line 418: A la veille de la guerre de 1914 certains peuvent merveiller de la nouvelle jeunesse. H. Lavedan. dans L'Illus oppose au jeune homme de 1880 le jeune homme de 1913 renforcé, musclé, nerveux et discipliné, être de combat de réfléchie, héros en perpétuelle puissance, animé d'un souffle guerrier.
ellauri150.html on line 420: Dans ce méme hebdomadaire, le Petit Guide des étrangers, le 20 septembre 1913, admire et prétend que les étrangers ne peuvent qu'aimer l,'allure simple et sportive des jeunes Françaises et le Français dont le veston sanglé, le visage rasé, le cheveu plat, dégagé, le chapeau bien enfoncé témoignent d'un goût pour l'hygiene et l'action.
ellauri151.html on line 281: Dilthey a le premier noté l’importance d’un texte de jeunesse de Hegel et y a signalé comme une première esquisse de ce que sera plus tard «la conscience malheureuse». On sait quelle importance revient à la conscience malheureuse dans la Phénoménologie de Hegel, et plus tard encore dans la Philosophie de la Religion. Sous une forme abstraite la conscience malheureuse est la conscience de la contradiction entre la vie finie de l’homme et sa pensée de l’infini. « En pensant je m’élève à l’absolu en dépassant tout ce qui est fini, je suis donc une conscience infinie et en même temps je suis une conscience de soi finie et cela d’après toute ma détermination empirique... Les deux termes se cherchent et se fuient — je suis le sentiment, l’intuition, la représentation de cette unité et de ce conflit et la connexion de ces termes en conflit... je suis ce combat, je ne suis pas un des termes engagés dans le confit, mais je suis les deux combattants et le combat lui-même, je suis le feu et l’eau, qui entrent en contact et le contact et l’unité de ce qui absolument se fuit. » La conscience malheureuse qui dans la Phénoménologie trouve son incarnation historique dans le judaïsme et dans une partie du moyen âge chrétien est en effet la conscience de la vie comme du malheur de la vie. L’homme s’est élevé au-dessus de sa condition terrestre et mortelle ; il n’est plus que le conflit de l’infini et du fini, de l’absolu qu’il a posé en dehors de la vie, et de sa vie réduite à la finitude…
ellauri162.html on line 359: Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, Ei mun nuoruus ollut kuin pimeää myräkkää,
ellauri172.html on line 598: Nous étions accoutumés à de belles filles, si vous voulez, mais presque toujours du même type, décidé, hardi, presque masculin, presque effronté ; le plus souvent de belles brunes plus ou moins passionnées, qui ressemblaient à de jeunes garçons (mmm!), très piquantes et très voluptueuses sous l’uniforme que la fantaisie de leurs amants leur faisait porter quelquefois…
ellauri172.html on line 751: Il aurait été baptisé en 1014 à Rouen par l'archevêque Robert le Danois, frère du duc Richard II de Normandie. C'est d'abord en tant que Viking dans sa jeunesse, qu'il se rend plusieurs fois en Angleterre, où il va s'intéresser à la foi chrétienne. Elle avait d'ailleurs été introduite dès le ixe siècle en Scandinavie par des missionnaires de divers pays notamment allemands, et principalement le moine saint Anschaire, l'« apôtre du Nord », devenu plus tard évêque de Brême, puis archevêque de Hambourg.
ellauri210.html on line 749: Jacques Pierre Vaché, né à L'Orient le 7 septembre 1895 et mort à 23 ans à Nantes le 6 janvier 1919, etait un wannabe écrivain et dessinateur français. Il n'a laissé pour toute œuvre qu'une série de lettres, quelques textes et quelques dessins. Le ton de son œuvre est volontairement provocateur, pacifiste voire anti-militariste, haine des bourgeois, des conventions et de l'armée. Quatre jeunes hommes faisaient paraître une revue ayant pour titre En route mauvaise troupe, en hommage à Paul Verlaine. Varmaan hinureita kaikki.
ellauri349.html on line 505: Politiquement, Sartre a rejoint le camp de l'antiaméricanisme et du soutien (non sans critiques) du PCF et de l'URSS, alors qu'Aron se rapproche de celui de la démocratie libérale et de l'anticommunisme. Alors qu'ils étaient amis dans leur jeunesse, ils se brouillent à partir de 1947, lors d'un débat radiophonique où Sartre, opposé à l'ancien résistant Pierre de Bénouville, compare de Gaulle à Hitler. Il demande alors à Aron de les départager, ce qu'il refuse, sans pour autant soutenir Bénouville. Par la suite, les désaccords iront grandissants. Aron rejoint le RPF gaulliste, quand Sartre co-fonde le Rassemblement démocratique révolutionnaire, un nom que l'intellectuel libéral juge oxymorique, estimant que la révolution souhaitée par Sartre ne peut pas être démocratique. Lenin oli samaa mieltä.
ellauri365.html on line 249: « Ce soir dans un atelier de la rue de Fleurus, le jeune Maupassant fait représenter une pièce obscène de sa composition, intitulée FEUILLE DE ROSE et joué par lui et ses amis. C'est lugubre, ces jeunes hommes travestis en femmes, avec la peinture sur leurs maillots d'un large sexe entrebâillé ; et je ne sais quelle répulsion vous vient involontairement pour ces comédiens s'attouchant et faisant entre eux le simulacre de la gymnastique d'amour. L'ouverture de la pièce, c'est un jeune séminariste qui lave des capotes. Il y a au milieu une danse d'almées sous l'érection d'un phallus monumental et la pièce se termine par une branlade presque nature. Je me demandais de quelle absence de pudeur naturelle il fallait être doué pour mimer cela devant un public, tout en m'efforçant de dissimuler mon dégoût, qui aurait pu paraître singulier de la part de l'auteur de LA FILLE ELISA. Le monstrueux, c'est que le père de l'auteur, le père de Maupassant, assistait à la représentation. Cinq ou six femmes, entre autres la blonde Valtesse, se trouvaient là, mais riant du bout des lèvres par contenance, mais gênées par la trop grande ordure de la chose. Lagier elle-même ne restait pas jusqu'à la fin de la représentation. Le lendemain, Flaubert, parlant de la représentation avec enthousiasme, trouvait, pour la caractériser, la phrase : « Oui, c'est très frais ! » Frais pour cette salauderie, c'est vraiment une trouvaille. »
xxx/ellauri139.html on line 899: « Ta jeunesse sera flétrie paukahtaa edulliseen syyshintaan,
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