ellauri033.html on line 195: d´avoir inventé et baptisé les documents humains ». Jamais la littérature n´avait accordé tant d´importance au tissu d´une " robe ou à la couleur d´une tapisserie. Bagatelles et colifichets, voilà le plus clair de leurs documents. Ils
ellauri055.html on line 108: Selon la foi baha’ie, chaque homme a le devoir de reconnaître Dieu et ses manifestations, et de se conformer à leurs enseignements. À travers la reconnaissance et l’obéissance, le service aux autres êtres humains, la prière et la pratique spirituelle régulière, les baha’is croient que l’âme devient plus proche de Dieu, l’idéal spirituel dans la croyance baha’ie.
ellauri145.html on line 763: Chien ! – c´est bon pour les humains. Koera! Se sopii apinoille.
ellauri146.html on line 507: Où, voyant les humains, Dieu dit : « Je me repens ! » Kuin kun Jumalalta pääsi: D'oh, emämunaus!
ellauri161.html on line 876: Sivu 345 - Quant à saint Jérôme, il a créé le magnifique idiome dans lequel il a parlé. Tacite et Juvénal sont les balbutiements humains de la langue que saint Jérôme a parlée divinement.‎
ellauri172.html on line 328: Pro tertio: Le bonheur purement égoïste de certains épicuriens est une chimère, une abstraction, une impossibilité : les vrais plaisirs humains sont tous plus ou moins sociaux. L’égoïsme pur, avons-nous dit, au lieu d’être une réelle affirmation de soi, est une mutilation de soi.
ellauri205.html on line 206: C'est par 1à que l'Iliade est une chose unique, par cette amertume qui procède de la tendresse, et qui s'étend sur tous les humains, égale comme la clarté du soleil. Jamais le ton ne cesse d’être imprégné d'amertume, jamais non plus il ne s'abaisse à la plainte.
ellauri266.html on line 456: Un manuscrit enfermé dans une bouteille est retrouvé dans l´espace par Jinn et Phyllis, un couple en voyage spatial. Ce manuscrit raconte l´histoire suivante : en l’an 2500, le savant professeur Antelle a organisé une expédition pour l’exploration de l’étoile supergéante Bételgeuse. Il a embarqué à bord de son vaisseau son disciple, le jeune physicien Arthur Levain, et le journaliste, narrateur de cette aventure, Ulysse Méroua 12 ainsi qu’un chimpanzé baptisé Hector et plusieurs plantes et animaux pour ses recherches scientifiques dans l’espace. Arrivés à proximité de l´étoile, ils distinguent quatre planètes gravitant autour d´elle. L’une d’entre elles ressemble étrangement à la Terre. Ils décident alors de l’explorer. À bord d’un « engin à fusée » qu´ils nomment chaloupe, les trois aventuriers survolent des villes, des routes, des champs avant d’atterrir dans une forêt1. Après avoir effectué des tests, ils quittent leur chaloupe et découvrent l’étonnante ressemblance de l’atmosphère de cette planète, qu’ils baptisent Soror, avec celle de la Terre. Ils enlèvent leurs scaphandres et assistent impuissants à la fuite d’Hector. Par curiosité, ils s’engagent dans la forêt et arrivent à un lac naturel dont l’eau limpide leur donne envie de se baigner. Mais à leur grande surprise, ils découvrent au bord du lac les traces de pas humains.
ellauri266.html on line 458: Ces traces appartiennent à une jeune femme qui, sans être gênée de sa nudité, s’approche d’eux avec méfiance2. Baptisée Nova, elle ne sait ni parler ni sourire et ses gestes ressemblent à ceux des animaux. Au moment où les quatre nagent dans l’eau, le chimpanzé Hector réapparaît mais il est soudain étranglé et tué par Nova dont le comportement animal choque le narrateur qui demeure, toutefois, soumis par la beauté physique de la sauvage. Le lendemain, Nova revient accompagnée de plusieurs hommes de sa tribu. Ces derniers ne parlent pas, ils hululent seulement. Irrités par les habits des trois aventuriers, les hommes de Soror ne tardent pas à les déchirer mais sans faire de mal aux aventuriers. Ils s’attaquent ensuite à la chaloupe qu’ils détruisent complètement après s´être adonnés à des enfantillages dans le lac sans prêter attention aux trois Terriens trop gênés par leur nudité. Conduits au campement, les trois aventuriers découvrent la vie primitive des humains de Soror. Nova leur donne à manger des fruits qui ressemblent à des bananes et se rapproche du narrateur avec qui elle passe la nuit.
ellauri266.html on line 460: Le jour suivant, un grand tapage semble étourdir les humains de Soror qui fuient dans tous les sens. Sans trouver d’explication à cette agitation, le narrateur et Arthur Levain les suivent. Au bout de sa course, le narrateur s’arrête et découvre ce qui lui paraît un cauchemar3. Le tapage est en fait une partie de chasse où les chasseurs sont des singes et le gibier, des humains. Se trouvant sur la ligne de tir d’un gorille, le narrateur ne peut s’empêcher de remarquer l’élégance de sa tenue de chasse et son regard étincelant comme celui des humains sur la planète Terre. Ces singes semblent raisonnables et intelligents. Cependant, son compagnon Arthur, pris de terreur et tentant de s´enfuir, est tué sur-le-champ par le gorille. Le narrateur profite d’un petit instant de relâchement et s’enfonce dans les buissons. Mais il est capturé par un filet tendu pour attraper les fuyards.
ellauri266.html on line 470: Zira donne ensuite à Ulysse une lampe et des livres grâce auxquels il apprend le langage simien et découvre l’organisation de la société des singes, leur système politique et leur culture. Profitant des promenades avec Zira et des entrevues avec Cornélius, le narrateur prépare le discours qu’il doit présenter lors du congrès. La guenon lui fait visiter le parc zoologique où il découvre des animaux ressemblant à ceux de la Terre et des « humains », parmi lesquels il retrouve le professeur Antelle, qui a perdu la raison. Les deux premiers jours du congrès dont parlait Zira sont consacrés aux théories. Le troisième jour, Zaïus présente le narrateur qui en profite pour exposer son cas dans le langage simien provoquant l’étonnement général des singes savants et des journalistes. Pressé par l´opinion publique, le congrès décide à contrecœur de libérer le narrateur et destitue Zaïus de ses fonctions. Mais Ulysse sait qu´il représente toujours une menace pour la civilisation simiesque.
ellauri266.html on line 476: Après avoir été nommé directeur de l’Institut des recherches biologiques, Cornélius désigne Ulysse comme son collaborateur et l’amène sur un site archéologique daté de plus de dix mille ans. Cornélius espère y trouver des indices sur l’origine des singes et de leur civilisation car ils ne savent absolument rien au-delà de dix mille ans d´histoire, période depuis laquelle ils ont très peu évolué. Cornélius y découvre une poupée d´apparence humaine habillée et parlante, confirmant son pressentiment selon lequel les humains avaient régné en maîtres sur leur planète avant les singes.
ellauri266.html on line 480: Cornélius présente Ulysse à Hélius, le directeur de la division encéphalique, qui lui fait visiter son service dont le « clou » est une salle où, par des stimulations électriques infligées à même le cerveau, il fait remonter la « mémoire de l´espèce» à des cobayes humains qui retrouvent ainsi l´usage de la parole et racontent comment les singes ont pris le pouvoir sur la planète et comment ils ont réussi à domestiquer les humains.
ellauri266.html on line 482: Nova accouche d’un garçon qui présente tous les signes indiquant qu´il peut parler comme les humains de la Terre. L’événement est tenu secret car les orangs-outans auraient décidé d’éliminer l’enfant qui constituerait une preuve concrète de leurs erreurs scientifiques. Mais le narrateur et sa nouvelle famille sont sauvés grâce à Cornélius et Zira et retournent sur Terre.
ellauri266.html on line 492: Le roman semble se faire l’écho des débats des années 1960 autour du miracle économique japonais, notamment à travers les discussions entre Ulysse et ses interlocuteurs singes pour savoir si l’évolution des singes s’est faite par imitation ou par génie créatif. À l´époque, les économistes occidentaux se posent les mêmes questions au sujet du Japon. Le déclin de l´humanité peut, lui, faire écho à la décolonisation de l´empire français lors de ces mêmes années. Le combat que mènent Zira et Cornélius pour reconnaître des droits aux humains semble être un écho du mouvement des droits civique contre la ségrégation raciale. À l´instar de Rosa Parks qui refuse de céder sa plac
ellauri322.html on line 64: Il voit dans le gouvernement un mal nécessaire destiné à brider les vices humains. Mais pour un peuple vertueux comme est le peuple américain, bien peu des institutions importantes doivent suffire. Il pense que des institutions trop sophistiquées entraveraient la réalisation du bien public
xxx/ellauri128.html on line 576: Jean Rostand, né le 30 octobre 1894 à Paris (17e arrondissement) et mort le 4 septembre 1977 à Ville-d´Avray (Hauts-de-Seine), était un écrivain, moraliste, biologiste, historien des sciences et académicien français. Très intéressé par les origines de la vie, il étudie la biologie des batraciens (grenouilles, crapauds, tritons et autres), la parthénogenèse, l´action du froid sur les œufs, et promeut de multiples recherches sur l´hérédité. Avec conviction et enthousiasme, il s´efforce de vulgariser la biologie auprès d´un large public (il reçoit en 1959 le prix Kalinga de vulgarisation scientifique) et d´alerter l´opinion sur la gravité et des problèmes humains qu´elle pose. Considérant la biologie comme devant être porteuse d´une morale, il met en garde contre les dangers qui menacent les humains lorsqu´ils jouent aux apprentis sorciers, comme les tenants de l´eugénisme. Toutefois, Rostand soutient une forme d´« eugénisme 'positif' », approuvant certains écrits d´Alexis Carrel et la stérilisation des personnes atteintes de certaines formes graves de maladies mentales, ce qui fut rapproché, après la guerre, de la loi nazie de 1933, et lui fut reproché dans un contexte où l´eugénisme est une idéologie encore répandue avec des auteurs comme Julian Huxley, premier directeur de l´UNESCO (1946-1948).
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