ellauri014.html on line 1040: Alors il me remit la lettre. Elle était de Laure. Je ne l’ouvris pas sans émotion. « L’amour a vaincu, me disait-elle ; vous avez voulu m’épouser ; je suis contente. Votre ami m’a dicté mon devoir ; je le remplis sans regret. En vous déshonorant, j’aurais vécu malheureuse ; en vous laissant votre gloire, je crois la partager. Le sacrifice de tout mon bonheur à un devoir si cruel me fait oublier la honte de ma jeunesse. Adieu, dès cet instant je cesse d’être en votre pouvoir et au mien. Adieu pour jamais. O Edouard ! ne portez pas le désespoir dans ma retraite ; écoutez mon dernier vœu. Ne donnez à nulle autre une place que je n’ai pu remplir. Il fut au monde un cœur fait pour vous, et c’était celui de Laure. »
ellauri014.html on line 1206: « Voyez donc, continuait-elle, à quelle félicité je suis parvenue. J’en avais beaucoup ; j’en attendais davantage. La prospérité de ma famille, une bonne éducation pour mes enfants, tout ce qui m’était cher rassemblé autour de moi ou prêt à l’être. Le présent, l’avenir, me flattaient également ; la jouissance et l’espoir se réunissaient pour me rendre heureuse. Mon bonheur monté par degrés était au comble ; il ne pouvait plus que déchoir ; il était venu sans être attendu, il se fût enfui quand je l’aurais cru durable. Qu’eût fait le sort pour me soutenir à ce point ? Un état permanent est-il fait pour l’homme ?
ellauri016.html on line 562: Le snob est aussi bien ce pétit jeune homme hirsute qui applaudit avec une frénesie trop manifeste pour être sincère une pièce d'avant-garde boudée par le grand public, que ce monsieur décoré devant qui se multiplient les courbettes qui vient assister à la première d'une piece promise au succès; il est aussi bien ce petit gandin qui qui cherche à placer un mot dans une conversation entre Altesses que ce gentilhomme à monocle qui, d'un air ennuyé et condescendant, consent à lui addresser quelques paroles indifférentes. Mais ce fluidité meme du mot assura son heureuse developpement.
ellauri118.html on line 840: How close and lasting was this friendship is seen on almost every page of Mme. de Sévigné's correspondence. Indeed, so often does the name of Mme. de La Fayette occur in Mme. de Sévigné's letters to her daughter, that the latter may well have been jealous of her mother's friend. The companionship of Mme. de Sévigné was, after the death of La Rochefoucauld, the chief comfort of Mme. de La Fayette in her ill-health and seclusion; and it was from the sick-chamber of her friend that Mme. de Sévigné's letters would seem to have been written in those latter years. In 1693, soon after the death of Mme. de La Fayette, Mme. de Sévigné writes as follows of her dead friend: "Je me trouvois trop heureuse d'être aimée d'elle depuis un temps très-considérable; jamais nous n'avions eu le moindre nuage dans notre amitié.
ellauri151.html on line 69: Gide, dans ce roman, est influencé par Hegel (La conscience malheureuse), Rousseau et Condillac (l'éducation).
ellauri151.html on line 281: Dilthey a le premier noté l’importance d’un texte de jeunesse de Hegel et y a signalé comme une première esquisse de ce que sera plus tard «la conscience malheureuse». On sait quelle importance revient à la conscience malheureuse dans la Phénoménologie de Hegel, et plus tard encore dans la Philosophie de la Religion. Sous une forme abstraite la conscience malheureuse est la conscience de la contradiction entre la vie finie de l’homme et sa pensée de l’infini. « En pensant je m’élève à l’absolu en dépassant tout ce qui est fini, je suis donc une conscience infinie et en même temps je suis une conscience de soi finie et cela d’après toute ma détermination empirique... Les deux termes se cherchent et se fuient — je suis le sentiment, l’intuition, la représentation de cette unité et de ce conflit et la connexion de ces termes en conflit... je suis ce combat, je ne suis pas un des termes engagés dans le confit, mais je suis les deux combattants et le combat lui-même, je suis le feu et l’eau, qui entrent en contact et le contact et l’unité de ce qui absolument se fuit. » La conscience malheureuse qui dans la Phénoménologie trouve son incarnation historique dans le judaïsme et dans une partie du moyen âge chrétien est en effet la conscience de la vie comme du malheur de la vie. L’homme s’est élevé au-dessus de sa condition terrestre et mortelle ; il n’est plus que le conflit de l’infini et du fini, de l’absolu qu’il a posé en dehors de la vie, et de sa vie réduite à la finitude…
ellauri172.html on line 90: Viennent à leur poteau, en cette heureuse place Saapuu paalupaikalle, tähän onnelaan,
ellauri203.html on line 208: Les premières années du mariage de Maximilien et de Marie sont heureuses et le couple donne le jour à une nombreuse progéniture. Cependant, les relations des deux époux se dégradent à partir de 1845, date à laquelle la grande-duchesse amorce une liaison avec le comte Grigori Alexandrovitch Stroganov. La plupart des historiens considèrent d'ailleurs que Maximilien n'est pas le véritable père des princes Eugène, Serge (ru) et Georges de Leuchtenberg, qui seraient en réalité les fils de Stroganov. De son côté, Maximilien n'est pas non plus un mari modèle: il multiplie, au contraire, les conquêtes féminines et s'adonne au jeu. En réalité, la vie en Russie pèse au prince, qui est humilié de n'y être que le mari de sa femme.
xxx/ellauri123.html on line 793: Qui rens ma vie heureusement contante. Qui rend ma vie heureusement contente ! Joka annat elämään onnen tyydytyxen!
xxx/ellauri137.html on line 240: Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses,
xxx/ellauri137.html on line 244: Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses!
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