ellauri014.html on line 1040: Alors il me remit la lettre. Elle était de Laure. Je ne l’ouvris pas sans émotion. « L’amour a vaincu, me disait-elle ; vous avez voulu m’épouser ; je suis contente. Votre ami m’a dicté mon devoir ; je le remplis sans regret. En vous déshonorant, j’aurais vécu malheureuse ; en vous laissant votre gloire, je crois la partager. Le sacrifice de tout mon bonheur à un devoir si cruel me fait oublier la honte de ma jeunesse. Adieu, dès cet instant je cesse d’être en votre pouvoir et au mien. Adieu pour jamais. O Edouard ! ne portez pas le désespoir dans ma retraite ; écoutez mon dernier vœu. Ne donnez à nulle autre une place que je n’ai pu remplir. Il fut au monde un cœur fait pour vous, et c’était celui de Laure. »
ellauri014.html on line 1206: « Voyez donc, continuait-elle, à quelle félicité je suis parvenue. J’en avais beaucoup ; j’en attendais davantage. La prospérité de ma famille, une bonne éducation pour mes enfants, tout ce qui m’était cher rassemblé autour de moi ou prêt à l’être. Le présent, l’avenir, me flattaient également ; la jouissance et l’espoir se réunissaient pour me rendre heureuse. Mon bonheur monté par degrés était au comble ; il ne pouvait plus que déchoir ; il était venu sans être attendu, il se fût enfui quand je l’aurais cru durable. Qu’eût fait le sort pour me soutenir à ce point ? Un état permanent est-il fait pour l’homme ?
ellauri016.html on line 562: Le snob est aussi bien ce pétit jeune homme hirsute qui applaudit avec une frénesie trop manifeste pour être sincère une pièce d'avant-garde boudée par le grand public, que ce monsieur décoré devant qui se multiplient les courbettes qui vient assister à la première d'une piece promise au succès; il est aussi bien ce petit gandin qui qui cherche à placer un mot dans une conversation entre Altesses que ce gentilhomme à monocle qui, d'un air ennuyé et condescendant, consent à lui addresser quelques paroles indifférentes. Mais ce fluidité meme du mot assura son heureuse developpement.
ellauri032.html on line 157: Depuis environ dix heures et demi du soir jusques environ minuit et demi.
ellauri033.html on line 210: poursuivent est tout instantanée. Erreur en deçà de l´heure présente,
ellauri033.html on line 862: Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
ellauri033.html on line 867: Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
ellauri033.html on line 870: Oubliez les heureux.
ellauri033.html on line 877: Aimons donc, aimons donc ! de l´heure fugitive,
ellauri036.html on line 235: Où tout était heureux, excepté Prométhée,
ellauri036.html on line 368: Lui donnait la nausée. — Heureux ou malheureux,
ellauri036.html on line 514: Ton heure était venue, athée à barbe grise;
ellauri036.html on line 696: Un malheureux de plus qui maudira le jour...
ellauri036.html on line 717: Vous aimiez ardemment! oh! vous étiez heureux!
ellauri036.html on line 788: Frappent droit dans le cœur aux heures de souffrance!
ellauri036.html on line 844: Qu'il venait dans un bouge, à son heure dernière,
ellauri049.html on line 319: Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Mores. kuin maureilla jotka hommat hoidettua sai mennä.
ellauri049.html on line 570: Sonne l’heure, ja kello lyö. kello soi,
ellauri049.html on line 726: À l’heure où le désert sommeille, viennent boire ; aavikon nukkumaanmenoaikaan tulee juomaan;
ellauri051.html on line 3270: J’ai pensé à ces rois heureux Mä ajattelin näitä lottovoittajia
ellauri051.html on line 3274: Me rendirent si malheureux ja saa niin onnettomax mut.
ellauri097.html on line 276: Ce qu 'ily a en moi d'impulsif, de rêveur, de charnel aussi, j'ai tendance à croire que je le dois à l'Irlande; à elle aussi tout ce qui fait que je réussis un jour pour échouer l'autre, tout ce qui m'a poussé à écrire mes livres, enfin le meilleur et le pire de moi-même. Je reconnais l'apport écossais dans mes crises religieuses, dans un amour profond et invariable de l'Ecriture... A travers moi l'humanité passe comme sur une grand-route. Je suis une parcelle de l'Univers. L'Univers est heureux en moi. Je suis le ciel, le soleil, les arbres, la Seine et les maisons qui la bordent...
ellauri100.html on line 1403: 1964, Barthes kirjoitti yritelmän "Le dernier des écrivains heureux" (Essais critiques), jossa puheena on Voltaire. Rollo koitti väittää että Voltairella ei ollut samoja ongelmia relativismin kaa kuin sillä. Candiden kääntäjä huomautti että harvoin on kukaan kirjailija ymmärtänyt toista niin väärin kuin Barthes Voltairea. Se varmaan sovelsi Voltaireen samaa menetelmää kuin Pallosäkkiin S/Z:ssä: poimi randomisti pätkiä ja piirsi väliin viivoja.
ellauri118.html on line 840: How close and lasting was this friendship is seen on almost every page of Mme. de Sévigné's correspondence. Indeed, so often does the name of Mme. de La Fayette occur in Mme. de Sévigné's letters to her daughter, that the latter may well have been jealous of her mother's friend. The companionship of Mme. de Sévigné was, after the death of La Rochefoucauld, the chief comfort of Mme. de La Fayette in her ill-health and seclusion; and it was from the sick-chamber of her friend that Mme. de Sévigné's letters would seem to have been written in those latter years. In 1693, soon after the death of Mme. de La Fayette, Mme. de Sévigné writes as follows of her dead friend: "Je me trouvois trop heureuse d'être aimée d'elle depuis un temps très-considérable; jamais nous n'avions eu le moindre nuage dans notre amitié.
ellauri118.html on line 877: Il dit aussi que, quand on n´est point aimé, on souffre encore davantage de voir sa maîtresse dans une assemblée; que plus elle est admirée du public, plus on se trouve malheureux de n´en être point aimé; que l´on craint toujours que sa beauté ne fasse naître quelque amour plus heureux que le sien; enfin, il trouve qu´il n´y a point de souffrance pareille à celle de voir sa maîtresse au bal, si ce n´est de savoir qu´elle y est, et de n´y être pas.
ellauri145.html on line 173: Baudelaire: j´ai toujours eu quelque sympathie pour ce malheureux écrivain dont le génie manqué, plein d´ambition et de maladresse, n´a su produire que des ébauches minutieuses, des éclairs orageux, des figures dont quelque chose de trop bizarre… altère la native grandeur.»
ellauri145.html on line 816: Souvent sous un méchant se cache un malheureux.
ellauri145.html on line 836: Se prend aux heures de la lune Teetä juotiin lieriöistä,
ellauri145.html on line 846: Aux heures des désirs de mort. Kun viehtää kuolema, yökerho sen.
ellauri145.html on line 1162: In 1871, he published La natation ou l’art de nager appris seul en moins d’une heure (Learning the art of swimming alone in less than an hour), then resigned from the Army and moved to Marseilles. Here he filed a patent for the "airlift swimming trunks and belt with a double compensatory reservoir". This commercial endeavor was a complete failure. He returned to Magdeburg, where he earned his living as a language teacher, developing a method for learning French, which he self-published in 1874.
ellauri146.html on line 543: Il dit et s’endormit près d’elle jusqu’à l’heure Sanoo Homer ja nukahtaa hiänen viekkoon
ellauri150.html on line 265: De proportions toutes menues, très bien habillée, séduisante, agacinante, elle avait des manières mignardes, précieuses, niaisottes ; elle jouait la fillette, se balançant deux heures dans son fauteuil à bascule, poussant des petits cris, des :
ellauri151.html on line 69: Gide, dans ce roman, est influencé par Hegel (La conscience malheureuse), Rousseau et Condillac (l'éducation).
ellauri151.html on line 71: Les décisions et prises de position du pasteur sont conditionnées par son interprétation de la Bible et par l'enseignement qu'il en a reçu. Si sa morale protestante lui a jadis permis de goûter au bonheur, elle finit par le rendre malheureux en suscitant un immense sentiment de culpabilité à l'égard de ses sentiments envers Gertrude et de son fils Jacques.
ellauri151.html on line 107: Car d’après ce que j’entendis les premiers temps dans celle de Jupien et qui ne furent que des sons inarticulés, je suppose que peu de paroles furent prononcées. Il est vrai que ces sons étaient si violents que, s’ils n’avaient pas été toujours repris un octave plus haut par une plainte parallèle, j’aurais pu croire qu’une personne en égorgeait une autre à côté de moi et qu’ensuite le meurtrier et sa victime ressuscitée prenaient un bain pour effacer les traces du crime. J’en conclus plus tard qu’il y a une chose aussi bruyante que la souffrance, c’est le plaisir, surtout quand s’y ajoutent—à défaut de la peur d’avoir des enfants, ce qui ne pouvait être le cas ici, malgré l’exemple peu probant de la Légende dorée—des soucis immédiats de propreté. Enfin au bout d’une demi-heure environ (pendant laquelle je m’étais hissé à pas de loup sur mon échelle afin de voir par le vasistas que je n’ouvris pas), une conversation s’engagea. Jupien refusait avec force l’argent que M. de Charlus voulait lui donner. (SG 609/11).
ellauri151.html on line 281: Dilthey a le premier noté l’importance d’un texte de jeunesse de Hegel et y a signalé comme une première esquisse de ce que sera plus tard «la conscience malheureuse». On sait quelle importance revient à la conscience malheureuse dans la Phénoménologie de Hegel, et plus tard encore dans la Philosophie de la Religion. Sous une forme abstraite la conscience malheureuse est la conscience de la contradiction entre la vie finie de l’homme et sa pensée de l’infini. « En pensant je m’élève à l’absolu en dépassant tout ce qui est fini, je suis donc une conscience infinie et en même temps je suis une conscience de soi finie et cela d’après toute ma détermination empirique... Les deux termes se cherchent et se fuient — je suis le sentiment, l’intuition, la représentation de cette unité et de ce conflit et la connexion de ces termes en conflit... je suis ce combat, je ne suis pas un des termes engagés dans le confit, mais je suis les deux combattants et le combat lui-même, je suis le feu et l’eau, qui entrent en contact et le contact et l’unité de ce qui absolument se fuit. » La conscience malheureuse qui dans la Phénoménologie trouve son incarnation historique dans le judaïsme et dans une partie du moyen âge chrétien est en effet la conscience de la vie comme du malheur de la vie. L’homme s’est élevé au-dessus de sa condition terrestre et mortelle ; il n’est plus que le conflit de l’infini et du fini, de l’absolu qu’il a posé en dehors de la vie, et de sa vie réduite à la finitude…
ellauri161.html on line 855: Sivu 343 - Tertullien, parce qu'il nous montre encore quelque forme humaine, ne lui demeure pas longtemps : il devient un je ne sais quoi, qui n'a plus de nom dans aucune langue; tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu'à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux...‎
ellauri162.html on line 229: Pas si Mauvais habitait dans Kuusilaakso (la Vallée des Sapins), à une heure d´Helsinki. Reino (député européen) et Erno (écrivain) etaient ses frères.
ellauri164.html on line 88: Tais-toi, mais tais-toi !… C’est la honte, le reproche, ici : Satan qui dit que le feu est ignoble, que ma colère est affreusement sotte. — Assez !… Des erreurs qu’on me souffle, magies, parfums faux, musiques puériles. — Et dire que je tiens la vérité, que je vois la justice : j’ai un jugement sain et arrêté, je suis prêt pour la perfection… Orgueil. — La peau de ma tête se dessèche. Pitié ! Seigneur, j’ai peur. J’ai soif, si soif ! Ah ! l’enfance, l’herbe, la pluie, le lac sur les pierres, le clair de lune quand le clocher sonnait douze… le diable est au clocher, à cette heure. Marie ! Sainte-Vierge !… — Horreur de ma bêtise.
ellauri164.html on line 94: Ah ça ! l’horloge de la vie s’est arrêtée tout à l’heure. Je ne suis plus au monde. — La théologie est sérieuse, l’enfer est certainement en bas — et le ciel en haut. — Extase, cauchemar, sommeil dans un nid de flammes.
ellauri164.html on line 106: Fiez-vous donc à moi, la foi soulage, guide, guérit. Tous, venez, — même les petits enfants, — que je vous console, qu’on répande pour vous son cœur, — le cœur merveilleux ! — Pauvres hommes, travailleurs ! Je ne demande pas de prières ; avec votre confiance seulement, je serai heureux.
ellauri172.html on line 90: Viennent à leur poteau, en cette heureuse place Saapuu paalupaikalle, tähän onnelaan,
ellauri172.html on line 554: Dans cette salle à manger, présentement muette, mais dont les murs nous en diraient de si belles s’ils pouvaient parler, puisqu’ils auraient ce que je n’ai pas, moi, l’impassibilité des murs, l’heure des vanteries qui arrive si vite dans les dîners d’hommes, d’abord décente, — puis indécente bientôt, — puis déboutonnée, — enfin chemise levée et sans vergogne, amena les anecdotes, et chacun raconta la sienne… Ce fut comme une confession de démons !
ellauri172.html on line 574: — Parlons sérieusement, — dit Mautravers, — je suis comme Rançonnet. Je ne croirai jamais à une capucinade d’un homme de ton calibre, mon brave Mesnil. Même à l’heure de la mort, les gens comme toi ne font pas un saut de grenouille effrayée dans un baquet d’eau bénite.
ellauri172.html on line 576: — À l’heure de la mort, je ne sais pas ce que vous ferez, Messieurs, — répondit lentement Mesnilgrand ; — mais quant à moi, avant de partir pour l’autre monde, je veux faire à tout risque mon portemanteau. Siitä voi olla jotain hyötyä.
ellauri172.html on line 590: Nous on a ete de "mauvais sujets", mais, il y avait des choses, — pas beaucoup ! mais enfin il y en avait bien une ou deux, dont, si démons que nous fussions, nous n’aurions pas été capables, comme par exemples donner du cul. Mais, lui (prétendait-on), il était capable de tout. Ils l’accusaient de servilité avec les chefs et de basse ambition. Ils allèrent même jusqu’à le soupçonner d’espionnage. Il était aussi à la fois heureux au jeu et heureux en femmes ; ce qui n’est pas l’usage non plus. Rumat miehet ovat yhtä mustasukkaisia könsikkäille kuin rumat naiset.
ellauri172.html on line 647: À moitié couchée sur un guéridon, elle écrivait… Or, si elle écrivait, la Pudica, c’était, pas de doute ! à quelque amant, pour quelque rendez-vous, pour quelque infidélité nouvelle au major Ydow, qui les dévorait toutes, comme elle dévorait le plaisir, en silence. Lorsque j’entrai, sa lettre était écrite, et elle faisait fondre pour la cacheter, à la flamme d’une bougie, de la cire bleue pailletée d’argent, que je vois encore, et vous allez savoir, tout à l’heure, pourquoi le souvenir de cette cire bleue pailletée d’argent m’est resté si clair.
ellauri172.html on line 666: Le major Ydow tomba dans une de ces rages qui déshonorent le caractère d’un homme, et cribla la Pudica d’injures ignobles, d’injures de cocher. Je crus qu’il la rouerait de coups. Les coups allaient venir, mais un peu plus tard. Il lui reprocha, — en quels termes ! d’être… tout ce qu’elle était. Il fut brutal, abject, révoltant ; et elle, à toute cette fureur, répondit en vraie femme qui n’a plus rien à ménager, qui connaît jusqu’à l’axe l’homme à qui elle s’est accouplée, et qui sait que la bataille éternelle est au fond de cette bauge de la vie à deux. Elle fut moins ignoble, mais plus atroce, plus insultante et plus cruelle dans sa froideur, que lui dans sa colère. Elle fut insolente, ironique, riant du rire hystérique de la haine dans son paroxysme le plus aigu, et répondant au torrent d’injures que le major lui vomissait à la face par de ces mots comme les femmes en trouvent, quand elles veulent nous rendre fous, et qui tombent sur nos violences et dans nos soulèvements comme des grenades à feu dans de la poudre. De tous ces mots outrageants à froid qu’elle aiguisait, celui avec lequel elle le dardait le plus, c’est qu’elle ne l’aimait pas — qu’elle ne l’avait jamais aimé : « Jamais ! jamais ! jamais ! » répétait-elle, avec une furie joyeuse, comme si elle lui eût dansé des entrechats sur le cœur ! — Or, cette idée — qu’elle ne l’avait jamais aimé — était ce qu’il y avait de plus féroce, de plus affolant pour ce fat heureux, pour cet homme dont la beauté avait fait ravage, et qui, derrière son amour pour elle, avait encore sa vanité ! Aussi arriva-t-il une minute où, n’y tenant plus, sous le dard de ce mot, impitoyablement répété, qu’elle ne l’avait jamais aimé, et qu’il ne voulait pas croire, et qu’il repoussait toujours :
ellauri192.html on line 178: Et ce rigide pli, jusqu'à la dernière heure, Ja tää tiukka mutru vielä viime hetkeen saakka
ellauri192.html on line 238: Ou, nous-mêmes sujets au sort des malheureux, Tai jos ollaan ize onnettomuuden uhreja,
ellauri203.html on line 208: Les premières années du mariage de Maximilien et de Marie sont heureuses et le couple donne le jour à une nombreuse progéniture. Cependant, les relations des deux époux se dégradent à partir de 1845, date à laquelle la grande-duchesse amorce une liaison avec le comte Grigori Alexandrovitch Stroganov. La plupart des historiens considèrent d'ailleurs que Maximilien n'est pas le véritable père des princes Eugène, Serge (ru) et Georges de Leuchtenberg, qui seraient en réalité les fils de Stroganov. De son côté, Maximilien n'est pas non plus un mari modèle: il multiplie, au contraire, les conquêtes féminines et s'adonne au jeu. En réalité, la vie en Russie pèse au prince, qui est humilié de n'y être que le mari de sa femme.
ellauri205.html on line 221: Mais rien de ce qu'ont produit les peuples d'Europe ne vaut le premier poème connu qui soit apparu chez l’un d'eux. Ils retrouveront peut-être le génie épique quand ils sauront ne rien croire à l'abri du sort, ne jamais admirer la force, ne pas haïr les ennemis et ne pas mépriser les malheureux. Il est douteux que ce soit pour bientôt.
ellauri205.html on line 236: Mêler nos pleurs au sang de mon malheureux fils.
ellauri206.html on line 454: Selon le témoignage de ses contemporains, Gassendi se levait régulièrement à trois heures du matin, jamais plus tard que quatre heures, et quelquefois à deux. Il étudiait jusqu'à onze heures, à moins de recevoir une visite et se remettait à l'étude vers deux ou trois heures après midi jusqu'à huit. Il soupait légèrement (une tisane tiède, des légumes, rarement de la viande) et se couchait entre neuf et dix. On le disait pieux, et pratiquant avec scrupule ses devoirs de prêtre ; ses paroissiens l'appelaient le saint prêtre. Par sa pauvreté, sa modestie, sa douceur, son humanité, sa bienfaisance, sa charité et sa simplicité, il faisait figure d'un anachorète, vivant dans le monde selon la règle d'un monastère. « Le plus grand philosophe parmi les hommes de lettres, et le plus grand homme de lettres parmi les philosophes », sanoi gibboni. Peu d'auteurs ont imaginé qu'il s'agissait là d'une posture, ou d'un masque.
ellauri210.html on line 130: Il meurt d'une méningite tuberculeuse le 1er novembre 1907 à 4 heures et quart du soir, à l’hôpital de la Charité, à Paris. Comme dernière volonté, il demande un cure-dent.
ellauri210.html on line 427: Onnessani kauniin turbiinilaivan mukavuuksista, Et tout heureux du confort du beau navire à turbines,
ellauri210.html on line 454: Me aaltoilimme huoletta 24 kertaa 7! Nous voguâmes sans accident jusqu’à sept fois vingt-quatre heures !
ellauri210.html on line 1008: Des jours heureux quand nous étions amis, Se hehkumaan saa loistoaan Onnelliset päivät ystävyytemme
ellauri316.html on line 245: La nuit du 14 au 15 avril 1718, nuit du Vendredi Saint, Boureau-Deslandes est à Brest. Il raconte : « sur les 4 heures du matin, il fit trois coups de tonnerre les plus horibles que j’aye jamais entendus. Dans cet espace de la Côte de Brêtagne qui s’étend depuis Conquerneau jusqu’à St. Paul de Leon, on a observé que le tonnerre étoit tombé sur 24 eglises differentes et à la même heure ». Cinq jours plus tard, Deslandes entreprend son enquête à Gouesnou, village voisin de Brest, dont l’église a été transpercée par la réunion de « 3 globes de feu, chacun 3 piés et demi de diamètre » qui ont occasionné la mort de trois sonneurs de cloches. « Le tonnerre n’est tombé que sur les Eglises où l’on sonnoit des cloches, à dessein de l’écarter, et il a épargné toutes les autres. »
ellauri325.html on line 37: C'est l'heure exquise et matinale On hieno ja aikainen hetki,
xxx/ellauri056.html on line 330: La foi est la consolation des misérables, et la terreur des heureux.

xxx/ellauri057.html on line 908: Passé vingt-deux ans, il abat directement avec sa machine à écrire deux écrits de genre populaire par semaine à raison de huit heures et quatre-vingts pages par jour. À la maturité, commençant toujours à partir de 4 heures du matin, il avoue rédiger vingt pages fermes par d'intenses matinées et écrire invariablement un roman en onze journées, nécessairement continues.
xxx/ellauri123.html on line 793: Qui rens ma vie heureusement contante. Qui rend ma vie heureusement contente ! Joka annat elämään onnen tyydytyxen!
xxx/ellauri128.html on line 135: C’était, dit Jean-Jacques Rousseau, « un homme droit et adroit ». « Il faisait profession, écrit La Harpe, d’une franchise brusque qui ne déplaisait point […] Soit habitude, soit dessein, il gardait ce ton même dans la louange et l’on peut juger qu’elle n’y perdait pas. Il avait d’ailleurs un fonds de droiture qui le rendait incapable de plier son opinion ni sa liberté à aucun intérêt ni aucune politique ; et cependant ce ne fut point un obstacle à son avancement, parce qu’il n’offensa jamais l’amour-propre des gens de lettres, et qu’il sut intéresser en sa faveur celui des gens en place. » Duclos avait beaucoup d’esprit et une grande liberté de parole ; on cite de lui nombre de mots heureux.
xxx/ellauri137.html on line 240: Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses,
xxx/ellauri137.html on line 244: Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses!
xxx/ellauri139.html on line 978: Les malheureux sont ses enfants. Onnettomat ovat hänen pentuja.
xxx/ellauri173.html on line 290: Vous voyez: homo sapiens est comme le bon Dieu vis a vis son cousin malheureux!
xxx/ellauri173.html on line 467: Inerte, tout brûle dans l’heure fauve
xxx/ellauri173.html on line 527: » Sous les replis heureux d’une seule (gardant

xxx/ellauri173.html on line 541: À l’heure où ce bois d’or et de cendres se teinte

xxx/ellauri176.html on line 260: Que de fois et pendant les heures, désolée Montakohan kertaa tunnissa pahoillani
xxx/ellauri178.html on line 288: L'enfant y est heureux, bon élève et enfant de chœur, mais réservé et taciturne. De cette époque remontent les premiers émois masculins de Genet, en la personne du petit Lou Culafroy — qui deviendra plus tard « Divine », héros et ensuite héroïne de Notre-Dame-des-Fleurs — ainsi que d’hommes plus âgés, braconniers de passage ou marginaux égarés. Il obtient la meilleure note de sa commune au certificat d'études primaires.
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