ellauri012.html on line 624: Après ces instructions, qui doivent tenir la première place, je crois qu’il n’est pas inutile de laisser aux filles, selon leurs loisirs et la portée de leur esprit, la lecture des livres profanes qui n’ont rien de dangereux pour les passions : c’est même le moyen de les dégoûter des comédies et des romans. Donnez-leur donc les histoires grecques et romaines ; elles y verront des prodiges de courage et de désintéressement. Ne leur laissez pas ignorer l’histoire de France, qui à aussi ses beautés ; mêlez celles des pays voisins, et les relations des pays éloignés judicieusement écrites. Tout cela sert à agrandir l’esprit, et à élever l’âme à de grands sentiments, pourvu qu’on évite la vanité et l’affectation.
ellauri012.html on line 628: Je leur permettrais aussi, mais avec un grand choix, la lecture des ouvrages d’éloquence et de poésie, si je voyais qu’elles en eussent le goût, et que leur jugement fût assez solide pour se borner au véritable usage des choses ; mais je craindrais d’ébranler trop les imaginations vives, et je voudrais en tout cela une exacte sobriété : tout ce qui peut faire sentir l’amour, plus il est adouci et enveloppé, plus il me paraît dangereux.
ellauri033.html on line 255: énigmatique et raffinée qui ne manque pas de ragoût. ´On leur saurait
ellauri033.html on line 367: inspire tour il tour sans que l´un le dégoûte de l´autre : Jésus-Christ
ellauri033.html on line 1037: Sur l’arbre hospitalier dont il goûta l’ombrage sairaalaosastolla monen kupin perästä
ellauri033.html on line 1099: À rebours est un roman de Joris-Karl Huysmans paru en 1884. La particularité de ce roman est qu´il ne s´y passe presque rien : la narration se concentre essentiellement sur le personnage principal, Jean des Esseintes, un antihéros maladif, esthète et excentrique, et constitue une sorte de catalogue de ses goûts et dégoûts.
ellauri074.html on line 375: Ce qu'on appelle «pessimisme» n'est rien d'autre que «l'art de vivre», l'art de goûter la saveur amère de tout ce qui est.
ellauri074.html on line 381: Il vaut mieux lire par goût un auteur dépassé que par snobisme un auteur dans le vent. Dans le premier cas, on s'enrichit avec la substance d'un autre, dans le second, on consomme sans profit.
ellauri109.html on line 441: Une première rupture avec Louise Colet en apporte la preuve. Dans sa lettre datée du dimanche 7 mars 1847, Flaubert ose enfin clamer à quel point il est allergique32 aux valeurs qu’elle véhicule, valeurs qui baignent et macèrent dans le discours ambiant du romantisme humanitaire33 : « tes idées de moralité, de patrie, de dévouement, tes goûts en littérature, tout cela était antipathique à mes idées, à mes goûts. »34 Ce qui vient immédiatement après est l’affirmation d’une esthétique, sur le mode de l’antithèse : « amoureux exclusif de la ligne pure, du galbe saillant, de la couleur criante, de la note sonore, je retrouvais toujours chez toi je ne sais quel ton noyé de sentiment qui atténuait tout, et altérait jusqu'à ton esprit ». Voilà les griefs d’un amant qui ne sépare pas l’art de la vie. Le lexique sentimental se trouve accaparé par le commentaire stylistique : « amoureux exclusif », écrit Flaubert, non pas d’une femme, comme Louise, elle, le voudrait, mais du tracé ferme, il lui reproche son « ton noyé de sentiment » qu’il interprète comme une déperdition de force et de précision. De même, les muscles relâchés, les lignes floues et les déliaisons trahissent le corps du texte féminin.
ellauri145.html on line 233: Dandy endetté, Baudelaire est placé sous tutelle judiciaire et mène dès 1842 une vie dissolue. Il commence alors à composer plusieurs poèmes des Fleurs du mal. Critique d´art et journaliste, il défend Delacroix comme représentant du romantisme en peinture, mais aussi Balzac lorsque l´auteur de La Comédie humaine est attaqué et caricaturé pour sa passion des chiffres ou sa perversité présumée. En 1843, il découvre les « paradis artificiels » dans le grenier de l´appartement familial de son ami Louis Ménard, où il goûte à la confiture verte. Même s´il contracte une colique à cette occasion, cette expérience semble décupler sa créativité (il dessine son autoportrait en pied, très démesuré) et renouvellera cette expérience occasionnellement sous contrôle médical, en participant aux réunions du « club des Haschischins ». En revanche, son usage de l´opium est plus long : il fait d´abord, dès 1847, un usage thérapeutique du laudanum17, prescrit pour combattre des maux de tête et des douleurs intestinales consécutives à une syphilis, probablement contractée vers 1840 durant sa relation avec la prostituée Sarah la Louchette. Comme De Quincey avant lui, l´accoutumance lui dicte d´augmenter progressivement les doses. Croyant ainsi y trouver un adjuvant créatif, il en décrira les enchantements et les tortures.
ellauri145.html on line 240: En dandy, Baudelaire a des goûts de luxe. Ayant hérité de son père à sa majorité, il dilapide la moitié de cet héritage en 18 mois. Ses dépenses d´apparat sont jugées outrancières par ses proches, qui convoquent un conseil judiciaire.
ellauri145.html on line 251: L´HUMOUR chez Baudelaire fait partie intégrante de sa conception du dandysme. On sait que, pour lui, « le mot dandy implique une quintessence de caractère et une intelligence subtile de tout le mécanisme moral de ce monde ». L´humour, nul plus que lui n´a pris soin de le définir par opposition à la gaieté triviale ou au sarcasme grimaçant dans les quels se plaît à se reconnaître l´« esprit français ». Il place Molière en tête des « religions modernes ridicules»; Voltaire, c´est « l´antipoète, le roi des badauds, le prince des superficiels, l´antiartiste, le prédicateur des concierges, le père Gigogne des rédacteurs du Siècle ». Le dandy est partagé entre le souci narcissique de ses attitudes et de ses actes («Il doit aspirer à être sublime sans interruption. Il doit vivre et mourir devant son miroir ») et le désir de provoquer sur son passage une longue rumeur désapprobatrice (« Ce qu´il y a d´enivrant dans le mauvais goût, c´est le plaisir aristocratique
ellauri145.html on line 699: Là-bas did strike a serious blow to the public’s conception of Naturalism. The novel, which opens with a two-page invective against Naturalism, was serialized in L’Echo de Paris, beginning on February 16, 1891. Huysmans’s protagonist, Durtal, feebly defends himself against his friend, Des Hermies, who maligns Naturalism as “du cloportisme” (siiramaisuudesta) while accusing it of having sold out: “Il a vanté l’américanisme nouveau des moeurs, abouti à l’éloge de la force brutale, à l’apothéose du coffre-fort. Par un prodige d’humilité, il a révéré le goût nauséeux des foules, et, par cela même, il a répudié le style, rejeté toute pensée altière, tout élan vers le surnaturel et l’au-delà...” (XII, 1, 6-7).
ellauri145.html on line 1067: À Lulu, - démon - qui a conservé un goût pour les oratoires du temps des Amies et de son éducation incomplète. Pour les hommes ! À madame ***.

ellauri145.html on line 1130: Jusqu´à l´âge de trois ans, il ne prononce pas un mot, sa famille le croyait muet. À l´école, il semble plutôt se destiner à une carrière scientifique : il passe à seize ans son baccalauréat en sciences. Recalé à cause des oraux d´histoire et de géographie, il est finalement reçu l´année suivante. Il devient alors stagiaire dans la pharmacie de son père qui ambitionne pour lui une succession tranquille, mais qui goûte peu ses expériences et ses faux médicaments et l´envoie étudier à Paris. En fait d´études, Alphonse préfère passer son temps aux terrasses des cafés ou dans le jardin du Luxembourg, et ne se présente pas à l´un des examens de l´école de pharmacie. Son père, s´apercevant que les fréquentations extra-estudiantines de son fils ont pris le pas sur ses études, décide de lui couper les vivres.
ellauri150.html on line 277: Elle faisait de la musique, comme la plupart des jeunes filles oisives d’à présent. Elle en faisait beaucoup et peu. C’est-à-dire qu’elle en était toujours occupée, et qu’elle n’en connaissait presque rien. Elle tripotait son piano, toute la journée, par désœuvrement, par pose, par volupté. Tantôt elle en faisait, comme du vélocipède. Tantôt elle pouvait jouer bien, très bien, avec goût, avec âme, — (on eût presque dit qu’elle en avait une : il suffisait, pour cela, qu’elle se mît à la place de quelqu’un qui en avait une). — Elle était capable d’aimer Massenet, Grieg, Thomé, avant de connaître Christophe. Mais elle était aussi capable de ne plus les aimer, depuis qu’elle connaissait Christophe. Et maintenant, elle jouait Bach et Beethoven très proprement, — (ce qui, à la vérité, n’est pas beaucoup dire) ; — mais le plus fort, c’était qu’elle les aimait. Au fond, ce n’était ni Beethoven, ni Thomé, ni Bach, ni Grieg, qu’elle aimait : c’étaient les notes, les sons, ses doigts qui couraient sur les touches, les vibrations des cordes qui lui grattaient les nerfs comme autant d’autres cordes, son épiderme chatouillé.
ellauri150.html on line 325: — Parce que cela me dégoûte.
ellauri150.html on line 329: — Cela me dégoûte d’entendre parler de la musique, comme d’un libertinage… Oh ! ce n’est pas votre faute. C’est la faute de votre monde. Toute cette fade société qui vous entoure regarde l’art comme une sorte de débauche permise… Allons, assez là-dessus ! Jouez-moi votre sonate.
ellauri150.html on line 416: Les jeunes gens de 1912 animes par le goût de l'action, le patriotisme, desireux d'ordre et de le soucieux d'un retour à la tradition, unissant à un solide mai un idéalisme sain, sans nostalgie de paradis perdu.
ellauri150.html on line 420: Dans ce méme hebdomadaire, le Petit Guide des étrangers, le 20 septembre 1913, admire et prétend que les étrangers ne peuvent qu'aimer l,'allure simple et sportive des jeunes Françaises et le Français dont le veston sanglé, le visage rasé, le cheveu plat, dégagé, le chapeau bien enfoncé témoignent d'un goût pour l'hygiene et l'action.
ellauri151.html on line 71: Les décisions et prises de position du pasteur sont conditionnées par son interprétation de la Bible et par l'enseignement qu'il en a reçu. Si sa morale protestante lui a jadis permis de goûter au bonheur, elle finit par le rendre malheureux en suscitant un immense sentiment de culpabilité à l'égard de ses sentiments envers Gertrude et de son fils Jacques.
ellauri162.html on line 145: Par nécessité ou par goût, il est longtemps un adepte de la moto comme moyen de transport quotidien et cette pratique se retrouvera dans ses œuvres. Comme le curé de campagne, il sentait "la haute moto rouge, tout étincelante, ronfler sous moi comme un petit avion.".
ellauri162.html on line 712: Problème insoluble: rétablir le Pauvre dans son droit, sans l'établir dans la puissance. Et s'il arrivait, par impossible, qu'une dictature impitoyable, servie par une armée de fonctionnaires, d'experts, de statisticiens, s'appuyant eux mêmes sur des millions de mouchards et de gendarmes, réussissait à tenir en respect, sur tous les points du monde à la fois, les intelligences carnassières, les bêtes féroces et rusées, pour gain, race d'hommes qui vit de l'homme car sa perpétuelle convoitise de l'argent n'est sans doute que la forme hypocrite, ou peut-être inconsciente de l'horrible, de l'inavouable faim qui la dévore - le dégoût viendrait vite de l'aurea mediocritas ainsi érigée en règle universelle, et l'on verrait refleurir partout les pauvretés volontaires, ainsi qu'un nouveau printemps. Aucune société n'aura raison du Pauvre. Les uns vivent de la sottise d'autrui, de sa vanité, de ses vices. Le Pauvre, lui, vit de la charité. Quel mot sublime!
ellauri172.html on line 142: Pariisilaisrunoissa Jorin silmiin osui tämä syvällinen naisen määritelmä: eternel feminin de l'eternel jocrisse. Ikuisen aisankannattajan ikuinen naispuolisuus. Siis mitä? Nyöleen panee potin nokkiin: Iänikuisen tolvanan lähtemätön naisen luonne. "Säe on vaikeasti avautuva." No tässä mennään taas kuin Zolan lukkari. Le dégoût, la haine de la femme le firent jurer comme un charretier.
ellauri172.html on line 552: Après la politique, la haine des Bourbons, le spectre noir de la Congrégation, les regrets du passé pour ces vaincus, toutes ces avalanches qui roulaient en bouillonnant d’un bout à l’autre de cette table fumante, il y avait d’autres sujets de conversation, à tempêtes et à tintamarres. Par exemple, il y avait les femmes. La femme est l’éternel sujet de conversation des hommes entre eux, surtout en France, le pays le plus fat de la terre. Il y avait les femmes en général et les femmes en particulier, — les femmes de l’univers et celle de la porte à côté, — les femmes des pays que beaucoup de ces soldats avaient parcourus, en faisant les beaux dans leurs grands uniformes victorieux, et celles de la ville, chez lesquelles ils n’allaient peut-être pas, et qu’ils nommaient insolemment par nom et prénom, comme s’ils les avaient intimement connues, sur le compte de qui, parbleu ! ils ne se gênaient pas, et dont, au dessert, ils pelaient en riant la réputation, comme ils pelaient une pêche, pour, après, en casser le noyau. Tous prenaient part à ces bombardements de femmes, même les plus vieux, les plus coriaces, les plus dégoûtés de la femelle, ainsi qu’ils disaient cyniquement, car les hommes peuvent renoncer à l’amour malpropre, mais jamais à l’amour-propre de la femme, et, fût-ce sur le bord de leur fosse ouverte, ils sont toujours prêts à tremper leurs museaux dans ces galimafrées de fatuité !
ellauri172.html on line 606: Qui donc a dit — ce doit être un Anglais — que le monde est l’œuvre du Diable, devenu fou ? C’était sûrement ce Diable-là qui, dans un accès de folie, avait créé la Rosalba, pour se faire le plaisir… du Diable, de fricasser, l’une après l’autre, la volupté dans la pudeur et la pudeur dans la volupté, et de pimenter, avec un condiment céleste, le ragoût infernal des jouissances qu’une femme puisse donner à des hommes mortels.
ellauri172.html on line 627: Non, si je la quittai, ce fut pour une raison de dégoût moral, de fierté pour moi, de mépris pour elle, pour elle qui, au plus fort des caresses les plus insensées, ne me faisait pas croire qu’elle m’aimât… Quand je lui demandais : M’aimes-tu ? ce mot qu’il est impossible de ne pas dire, même à travers toutes les preuves qu’on vous donne que vous êtes aimé, elle répondait : « Non ! » ou secouait énigmatiquement la tête. Elle se roulait dans ses pudeurs et dans ses hontes, et elle restait là-dessous, au milieu de tous les désordres de sens soulevés, impénétrable comme le sphinx. Seulement, le sphinx était froid, et elle ne l’était pas… Mikä Katariina Suuri sekin oli olevinaan!
ellauri172.html on line 817: Valtaosa pappiromskuista käsittelee papin pippelöintiä. Huismanni oli oikeassa että papin kohdalla nimtuten tämä osa silverbäkin reviiristä on se kiperin. Ihmekös tuo kun katolliset ruuvaa irti papin kikkelin. No kyllä protestantitkin koittaa estää papin hevosia karkaamassa muihin talleihin. Siitä syntyy aika lailla misogyniaa, happamista marjoista. Le dégoût, la haine de la femme le firent jurer comme un charretier.
ellauri192.html on line 121: Je perds le goût de la poésie. Je la trouve de plus en plus puérile, comparé aux austères travaux de la science; les plus grands génies littéraires me semblent des enfants auprès du génie scientifique, qui, au lieu d’imiter et de défigurer la nature sous prétexte de la transfigurer par l’idéal et l’humain, l’étreint corps à corps, telle qu’elle est, et lui ouvre, doigt par doigt, ses mains fermées pour en arracher des lambeaux de vérité.
ellauri205.html on line 212: l'Enéide est une imitation qui, si brillante qu'elle soit, est déparée par la froideur, la déclamation et le mauvais goût.
ellauri206.html on line 252: IL fréquente le salon de Charles Buet, où il rencontre Jules Barbey d'Aurevilly, Joris-Karl Huysmans, François Coppée, Léon Bloy, Laurent Tailhade et autres cretins. Il rencontre Edmond de Goncourt, avec qui il restera lié jusqu'à la mort de ce dernier en 1896, et qui fut son principal protecteur. Edmond de Goncourt, dans la récente édition complète en 22 volumes du Journal des Goncourt, se montre curieux de toutes les questions sexuelles et particulièrement de l'homophilie. À partir de 1884, Edmond de Goncourt, jusque-là banalement réactionnaire, devient un antisémite enragé, Jésus l'a sauvé après 27 années d'homosexualité. Il se veut esthète et dandy en même temps qu'explorateur tapageux du vice et de la vulgarité, curieux assemblage qui verse souvent dans le pire mauvais goût, et qui lui vaut le mépris hautain de Robert de Montesquiou, dont Lorrain, pour sa part, fait volontiers sa tête de Turc pour sa prétention à l'élégance et à la chasteté. « Lorrain », écrit Léon Daudet dans ses Souvenirs, « avait une tête poupine et large à la fois de coiffeur vicieux, les cheveux partagés par une raie parfumée au patchouli, des yeux globuleux, ébahis et avides, de grosses lèvres qui jutaient, giclaient et coulaient pendant son discours. Son torse était bombé comme le bréchet de certains oiseaux charognards. Lui se nourrissait avidement de toutes les calomnies et immondices. »
ellauri206.html on line 272: Theophile Gautier oli paxu partapozo dekadentti. Les premières grandes passions de Teophile Gautier sont Robinson Crusoé ou Paul et Virginie, qui lui font une vive impression. Gautier rencontre a l'ecole le jeune Gérard Labrunie (le futur Gérard de Nerval). À cette époque, il commence à manifester un goût particulier pour les poètes latins tardifs dont la langue étrange le fascine. Il souffre de myopie.
ellauri210.html on line 608: Le grand ennemi de l'art, c'est le bon goût. Le goût est une source de plaisir, l'art n'est pas une source de plaisir, c'est une source qui n'a pas de couleur, pas de goût. L'art est une chose beaucoup plus profonde que le goût d'une époque. Je me suis forcé à me contredire pour éviter de me conformer à mon propre goût. Je suis dégoutant, et ca me goute.
ellauri210.html on line 1155:
“J’aime le goût de ton sang épais/ Je le garde longtemps dans ma bouche sans dents”

ellauri211.html on line 202: Le grand ennemi de l´art, c´est le bon goût. Le goût est une source de plaisir, l´art n´est pas une source de plaisir, c´est une source qui n´a pas de couleur, pas de goût. L´art est une chose beaucoup plus profonde que le goût d´une époque. Je me suis forcé à me contredire pour éviter de me conformer à mon propre goût. Je suis dégoutant, et ca me goute.
ellauri365.html on line 249: « Ce soir dans un atelier de la rue de Fleurus, le jeune Maupassant fait représenter une pièce obscène de sa composition, intitulée FEUILLE DE ROSE et joué par lui et ses amis. C'est lugubre, ces jeunes hommes travestis en femmes, avec la peinture sur leurs maillots d'un large sexe entrebâillé ; et je ne sais quelle répulsion vous vient involontairement pour ces comédiens s'attouchant et faisant entre eux le simulacre de la gymnastique d'amour. L'ouverture de la pièce, c'est un jeune séminariste qui lave des capotes. Il y a au milieu une danse d'almées sous l'érection d'un phallus monumental et la pièce se termine par une branlade presque nature. Je me demandais de quelle absence de pudeur naturelle il fallait être doué pour mimer cela devant un public, tout en m'efforçant de dissimuler mon dégoût, qui aurait pu paraître singulier de la part de l'auteur de LA FILLE ELISA. Le monstrueux, c'est que le père de l'auteur, le père de Maupassant, assistait à la représentation. Cinq ou six femmes, entre autres la blonde Valtesse, se trouvaient là, mais riant du bout des lèvres par contenance, mais gênées par la trop grande ordure de la chose. Lagier elle-même ne restait pas jusqu'à la fin de la représentation. Le lendemain, Flaubert, parlant de la représentation avec enthousiasme, trouvait, pour la caractériser, la phrase : « Oui, c'est très frais ! » Frais pour cette salauderie, c'est vraiment une trouvaille. »
xxx/ellauri139.html on line 1101: J'ai touché, malgré mes dégoûts. Kosketin vaikka ällötti
xxx/ellauri173.html on line 56: Lord Ewald tombe amoureux d'une actrice de théâtre, très belle mais à l'esprit trop quelconque à son goût. Afin de remplacer cette femme avec son cœur de jeune homme, l'ingénieur Thomas Alva Edison lui propose son androide. C’est lui qui le désigna sous de fantastiques surnoms ― tels que le « Magicien du siècle, le Sorcier de Menlo Park, le papa du Phonographe ». Löysäpukuinen ja isokenkäinen pellekexijä joka kaikkien vahingoxi teki käsimusaviihteestä tosi ison numeron. Sen hehkulamppu wolframlankoineen on nyt historiaa.
xxx/ellauri173.html on line 509: » De la langueur goûtée à ce mal d’être deux)

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