ellauri349.html on line 490: Raymond Claude Ferdinand Aron est issu d'une famille juive et d'un milieu aisé des deux côtés. Ses parents sont Gustave Émile Aron (1870-1934) et Suzanne Levy (1877-1940). Son grand-père maternel, Léon Levy, possédait une usine de textile dans le nord de la France. Sa famille paternelle venait de Lorraine où elle était établie depuis la fin du XVIIIe siècle. Son grand-père paternel, Isidore (dit Ferdinand) Aron, était grossiste en textile à Rambervillers, puis Nancy (Lorraine). Un de ses grand-oncles paternels, Paul Aron, était le père de Max Aron, médecin biologiste à la faculté de médecine de Strasbourg. Ferdinand, le grand-père paternel de Raymond, prédit à celui-ci à sa naissance une grande carrière. Gustave Aron refusa de prendre la suite de l'affaire familiale et fit de brillantes études de droit; il publia des travaux juridiques, mais n'étant reçu que deuxième à l'agrégation de droit alors qu'un seul poste était attribué, il abandonna la perspective d'enseigner à l'université et devint professeur de droit à l'École normale supérieure de l'enseignement technique. Il arrêta de travailler au début du XXe siècle, vécut dès lors de l'héritage familial et fit construire une maison à Versailles en 1913-1915 avec un court de tennis. La famille Aron retourna ensuite à Paris. Après la guerre, Gustave Aron investit en bourse, mais sa fortune fut perdue du fait de la crise économique de 1929 et il fut obligé de reprendre un emploi. Il mourut en 1934 d'une crise cardiaque. La mère de Raymond mourut en juin 1940 à Vannes.
ellauri349.html on line 492: Cette fortune familiale disparue avait permis aux trois enfants Aron de mener une vie aisée et de faire de bonnes études. Le frère aîné de Raymond, Adrien Aron (1902-1969), a étudié au lycée Hoche et poursuit par une classe de mathématiques supérieures et une licence en droit[7], mais il était plus attiré par une vie facile et devint un grand joueur de tennis et de bridge et mena une vie de « flambeur », à l'opposé de Raymond et au grand dam de leur père. Avant la naissance d'Adrien, la mère avait accouché d'un enfant mort-né. Après Raymond vint un troisième garçon, Robert Aron, qui obtint une licence en droit et en philosophie, publia une étude sur Descartes et Pascal[Laquelle ?] et après son service militaire entra dans l'administration de la Banque de Paris et des Pays-Bas (devenue en 1982 Paribas, qui fut ensuite rachetée en 2000 par la BNP pour former BNP Paribas), selon certains grâce à Raymond, qui jouait régulièrement au tennis avec son directeur.
ellauri367.html on line 116: La famille Rothschild, la plus célèbre famille à porter ce nom, sont des descendants de Mayer Amschel Rothschild (1744-1812). Né Mayer Amschel Bauer, à Francfort-sur-le-Main dans l'ouest de l'Allemagne, il changea son nom en Rothschild en référence au bouclier rouge, symbole de la maison familiale puis de la banque créée par son père. Ses descendants ont fondé depuis le XVIIIe siècle des dynasties de banquiers et financiers dans différents pays européens aux origines juives ashkénazes et aux différentes nationalités (allemande, française, britannique, israélienne, etc.).
xxx/ellauri075.html on line 104: Il prend la direction de la manufacture familiale de 1908 jusqu'à son exil en 1919. Malgré la contrainte que représente la gestion de cette entreprise, il abandonne le droit et se tourne vers l'écriture et la philosophie.
xxx/ellauri075.html on line 110: En 1908, l'entreprise familiale est transformée en société. Il en prend la direction, mais se réserve plus de temps pour son travail personnel. À l'automne paraissent « Les Commencements et les Fins », un recueil d'articles parus en revues entre 1905 et 1907. Il s'installe à Fribourg-en-Brisgau en Allemagne.
xxx/ellauri128.html on line 525: Il préfère en effet une carrière littéraire à la direction de l’usine familiale et s’illustre d’abord par des romans qui lui gagnent un public féminin : Climats, Les Roses de septembre. Il obtient un Prix d´Honneur au Concours général et passe sa licence de lettres. Sa première épouse fut Jane-Wanda de Szymkiewicz (Jeanine) (1892-1923), fille d’un comte polonais qui lui donnera trois enfants, deux garçons et une fille, Michelle1.
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