ellauri033.html on line 100: du Parnasse, et, dans la seconde, il devint quelque chose comme un chef
ellauri036.html on line 239: Quand le berceau du monde en devint le cercueil,
ellauri117.html on line 49: Ce recueil de réflexions et d’observations, sans ordre et presque sans suite, fut commencé pour complaire à une bonne mère qui sait penser. Je n’avais d’abord projeté qu’un mémoire de quelques pages; mon sujet m’entraînant malgré moi, ce mémoire devint insensiblement une espèce d’ouvrage trop gros, sans doute, pour ce qu’il contient, mais trop petit pour la matière qu’il traite. J’ai balancé longtemps à le publier; et souvent il m’a fait sentir, en y travaillant, qu’il ne suffit pas d’avoir écrit quelques brochures pour savoir composer un livre. Après de vains efforts pour mieux faire, je crois devoir le donner tel qu’il est, jugeant qu’il importe de tourner l’attention publique de ce côté-là; et que, quand mes idées seraient mauvaises, si j’en fais naître de bonnes à d’autres, je n’aurai pastout à fait perdu mon temps. Un homme qui, de sa retraite, jette ses feuilles dans le public, sans prôneurs, sans parti qui les défende, sans savoir même ce qu’on en pense ou ce qu’on en dit, ne doit pas craindre que, s’il se trompe, on admette ses erreurs sans examen.
ellauri210.html on line 913: Auteur de recueils de poèmes, parmi lesquels Paroles (1946), il devint un poète populaire grâce à son langage familier et à ses jeux sur les mots. Ses poèmes sont depuis lors célèbres dans le monde francophone et massivement appris dans les écoles françaises.
ellauri349.html on line 490: Raymond Claude Ferdinand Aron est issu d'une famille juive et d'un milieu aisé des deux côtés. Ses parents sont Gustave Émile Aron (1870-1934) et Suzanne Levy (1877-1940). Son grand-père maternel, Léon Levy, possédait une usine de textile dans le nord de la France. Sa famille paternelle venait de Lorraine où elle était établie depuis la fin du XVIIIe siècle. Son grand-père paternel, Isidore (dit Ferdinand) Aron, était grossiste en textile à Rambervillers, puis Nancy (Lorraine). Un de ses grand-oncles paternels, Paul Aron, était le père de Max Aron, médecin biologiste à la faculté de médecine de Strasbourg. Ferdinand, le grand-père paternel de Raymond, prédit à celui-ci à sa naissance une grande carrière. Gustave Aron refusa de prendre la suite de l'affaire familiale et fit de brillantes études de droit; il publia des travaux juridiques, mais n'étant reçu que deuxième à l'agrégation de droit alors qu'un seul poste était attribué, il abandonna la perspective d'enseigner à l'université et devint professeur de droit à l'École normale supérieure de l'enseignement technique. Il arrêta de travailler au début du XXe siècle, vécut dès lors de l'héritage familial et fit construire une maison à Versailles en 1913-1915 avec un court de tennis. La famille Aron retourna ensuite à Paris. Après la guerre, Gustave Aron investit en bourse, mais sa fortune fut perdue du fait de la crise économique de 1929 et il fut obligé de reprendre un emploi. Il mourut en 1934 d'une crise cardiaque. La mère de Raymond mourut en juin 1940 à Vannes.
ellauri349.html on line 492: Cette fortune familiale disparue avait permis aux trois enfants Aron de mener une vie aisée et de faire de bonnes études. Le frère aîné de Raymond, Adrien Aron (1902-1969), a étudié au lycée Hoche et poursuit par une classe de mathématiques supérieures et une licence en droit[7], mais il était plus attiré par une vie facile et devint un grand joueur de tennis et de bridge et mena une vie de « flambeur », à l'opposé de Raymond et au grand dam de leur père. Avant la naissance d'Adrien, la mère avait accouché d'un enfant mort-né. Après Raymond vint un troisième garçon, Robert Aron, qui obtint une licence en droit et en philosophie, publia une étude sur Descartes et Pascal[Laquelle ?] et après son service militaire entra dans l'administration de la Banque de Paris et des Pays-Bas (devenue en 1982 Paribas, qui fut ensuite rachetée en 2000 par la BNP pour former BNP Paribas), selon certains grâce à Raymond, qui jouait régulièrement au tennis avec son directeur.
xxx/ellauri116.html on line 434: Ce recueil de réflexions et d’observations, sans ordre et presque sans suite, fut commencé pour complaire à une bonne mère qui sait penser. Je n’avais d’abord projeté qu’un mémoire de quelques pages; mon sujet m’entraînant malgré moi, ce mémoire devint insensiblement une espèce d’ouvrage trop gros, sans doute, pour ce qu’il contient, mais trop petit pour la matière qu’il traite. J’ai balancé longtemps à le publier; et souvent il m’a fait sentir, en y travaillant, qu’il ne suffit pas d’avoir écrit quelques brochures pour savoir composer un livre. Après de vains efforts pour mieux faire, je crois devoir le donner tel qu’il est, jugeant qu’il importe de tourner l’attention publique de ce côté-là; et que, quand mes idées seraient mauvaises, si j’en fais naître de bonnes à d’autres, je n’aurai pastout à fait perdu mon temps. Un homme qui, de sa retraite, jette ses feuilles dans le public, sans prôneurs, sans parti qui les défende, sans savoir même ce qu’on en pense ou ce qu’on en dit, ne doit pas craindre que, s’il se trompe, on admette ses erreurs sans examen.
xxx/ellauri128.html on line 137: Duclos devint en 1755 secrétaire perpétuel de l'Académie française. Dans cette fonction, il se montra très actif et rendit de nombreux services à cette compagnie, prenant une grande part à l’édition de 1762 du Dictionnaire, dont il écrivit la préface, et faisant substituer aux lieux communs de morale qui formaient les sujets du prix d’éloquence des éloges des grands hommes (1755).
xxx/ellauri225.html on line 279: Cette construction littéraire a été décrite pour la première fois par le linguiste Adolf Tobler, en 1887. Il l´a découverte en étudiant les écrits de Zola et Flaubert. Un autre linguiste, Charles Bally, lui donna en 1912 un nom et l´appela « style indirect libre », et ce n´est que plus tard, que peu à peu, style devint discours, car cette forme vise à restituer une parole, et est donc plus proche du discours que du style.
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