ellauri014.html on line 622: Chaque fois que deux époux s’unissent par un nœud solennel, il intervient un engagement tacite de tout le genre humain de respecter ce lien sacré, d’honorer en eux l’union conjugale ; et c’est, ce me semble, une raison très forte contre les mariages clandestins, qui, n’offrant nul signe de cette union, exposent des cœurs innocents à brûler d’une flamme adultère. Le public est en quelque sorte garant d’une convention passée en sa présence, et l’on peut dire que l’honneur d’une femme pudique est sous la protection spéciale de tous les gens de bien. Ainsi, quiconque ose la corrompre pèche, premièrement parce qu’il la fait pécher, et qu’on partage toujours les crimes qu’on fait commettre ; il pèche encore directement lui-même, parce qu’il viole la foi publique et sacrée du mariage, sans lequel rien ne peut subsister dans l’ordre légitime des choses humaines.
ellauri014.html on line 629: N’est-il pas bien indigne d’un homme de ne pouvoir jamais s’accorder avec lui-même ; d’avoir une règle pour ses actions, une autre pour ses sentiments ; de penser comme s’il était sans corps, d’agir comme s’il était sans âme, et de ne jamais approprier à soi tout entier rien de ce qu’il fait en toute sa vie ?
ellauri014.html on line 1037: « Milord, me dit-il, en me donnant le saint nom d’ami, vous m’apprîtes à le porter. J’ai rempli la fonction dont vous m’avez chargé ; et vous voyant prêt à vous oublier, j’ai dû vous rappeler à vous-même. Vous n’avez pu rompre une chaîne que par une autre. Toutes deux étaient indignes de vous. S’il n’eût été question que d’un mariage inégal, je vous aurais dit : Songez que vous êtes pair d’Angleterre, et renoncez aux honneurs du monde, ou respectez l’opinion. Mais un mariage abject !… vous !… Choisissez mieux votre épouse. Ce n’est pas assez qu’elle soit vertueuse, elle doit être sans tache… La femme d’Edouard Bomston n’est pas facile à
ellauri033.html on line 1024: Montent, d’un vol égal, à l’immortalité ! nousee vaakalennossa tähtitaivaalle!
ellauri033.html on line 1028: Si les pleurs d’une amante, attendrissant le sort, Jos jonkun rakkaan itku pehmentäis mun osan,
ellauri033.html on line 1045: Comme un géant armé d’un glaive inévitable, Niinkun jätti hirmu miekan kanssa,
ellauri033.html on line 1047: Le temps avec la mort, d’un vol infatigable Aika ja kuolema lentää uupumatta
ellauri033.html on line 1056: Beauté, présent d’un jour que le ciel nous envie, Nättiys, läsnä päivän kun taivas meitä kadehtii,
ellauri033.html on line 1059: Vois d’un oeil de pitié la vulgaire jeunesse, Kas säälin silmin vulgääriä nuoruutta,
ellauri049.html on line 347: Les hanches de l’Antiope au buste d’un imberbe, antiloopin lonkat parrattomalla teinillä
ellauri049.html on line 633: Vuonna 1866 Parnassossa ilmestyi kymmenen Mallarmén runoa, muun muassa runon ”Brise marine” (Merituuli). Hän kirjoitti myös runomuotoista näytelmää Hérodiade, joka jäi kuitenkin keskeneräiseksi. Sille läheistä sukua on pitkä rooliruno ”Faunin iltapäivä” (L’après-midi d’un faune, 1876).
ellauri049.html on line 728: De soif et de plaisir, et ceux-ci d’un pas lent, janosta ja mielihyvästä, leijonat tassuttaa
ellauri049.html on line 741: Mais qu’il emplit parfois d’un vague et long murmure. enintään nostattaa epämääräistä muminaa.
ellauri049.html on line 817: Ouvrages purs d’une éternelle cause, iankaikkisen syyn puhtaat saavutuxet,
ellauri049.html on line 857: Auprès d’un cœur, aux sources du poème, lähellä sydäntäni, runon lähteillä,
ellauri049.html on line 870: Fermé, sacré, plein d’un feu sans matière, Kiinni, pyhitetty, täynnä aineetonta tulta,
ellauri051.html on line 3246: Au tournant d’une rue brûlant Palavan kadun kulmassa
ellauri051.html on line 3254: Sortit saoule d’une taverne pää täynnä tulee kapakasta
ellauri051.html on line 3261: Près d’un tapis de haute lisse Korkeiden kangaspuiden ääressä
ellauri051.html on line 3306: Je me souviens d’une autre année Muistelen yhtä toista vuotta
ellauri051.html on line 3307: C’était l’aube d’un jour d’avril Oli huhtikuun päivän aamunkoi
ellauri055.html on line 102: Le bahaïsme, ou baha’isme, aussi connu sous le nom de foi bahá’íe (prononcer [baˈ.haː.ʔ.iː] ou [ba.hɑː.i]) ou béhaïsme (vieille graphie), est une religion abrahamique et monothéiste, proclamant l’unité spirituelle de l’humanité. Les membres de cette communauté religieuse internationale se décrivent comme les adhérents d’une « religion mondiale indépendante »[. Elle est fondée par le Persan Mīrzā Ḥusayn-ʿAlī Nūrī (1817-1892) en 1863. Ce nom est dérivé du surnom donné à son fondateur : Bahāʾ-Allāh (en arabe, « Gloire de Dieu » ou « splendeur de Dieu ») — Bahá’u’lláh en translittération baha’ie. Les baha’is sont les disciples de Bahāʾ-Allāh. Ils s’organisent autour de plus de 100 000 centres (répertoriés par le centre mondial de Haïfa) à travers le monde. En 2011, cette religion met en avant dans ses documents le chiffre de 7 millions de membres appartenant à plus de 2 100 groupes ethniques, répartis dans plus de 189 pays. Son centre spirituel (lieu de pèlerinage — ziyarat) et administratif est situé à Haïfa et Acre, en Israël.
ellauri055.html on line 109: Il faut cependant noter que les décisions de la Maison Universelle de Justice, ainsi que les exégèses des écrits sacrés faites par ʿAbd-al-Bahāʾ et Shoghi Effendi, bénéficient d’une autorité s’imposant à tous les baha’is. Ce qui a conduit depuis les années 1980-1990 à ce que plusieurs intellectuels et universitaires, historiens ou sociologues, soient chassés de la communauté baha’ie pour leurs vues jugées divergentes sur des questions-clefs (l’exclusion des femmes de la Maison universelle de justice ; l’obligation de soumettre toute publication, même universitaire, à un comité de censure ; l’homosexualité ; un système électoral qui favorise les sortants ; l’interdiction de participer à un parti politique ou d’adhérer à une organisation comme Amnesty International, etc., et surtout le sujet central de l’infaillibilité des institutions).
ellauri055.html on line 144: Le mariage baha’i est l’union d’un homme et d’une femme. Originellement la bigamie était autorisée mais cette licence disparut sous Shoghi Effendi.
ellauri055.html on line 148: Le symbole fréquemment rencontré de la foi baha’ie est une étoile à neuf branches, parfois accompagnée d’une calligraphie du « Plus Grand Nom » يا بهاء الأبهى (Yā Bahāʾ al-Abhā') (« Ô Gloire du plus glorieux ! »).
ellauri109.html on line 417: Il meurt subitement d’une attaque cérébrale le 8 mai 1880. Son enterrement au cimetière monumental de Rouen se déroule le 11 mai 1880, en présence de nombreux écrivains importants qui le reconnaissent comme leur maître, qu’il s’agisse d’Émile Zola, d’Alphonse Daudet, d’Edmond de Goncourt, de Théodore de Banville ou de Guy de Maupassant, dont il avait encouragé la carrière depuis 1873.
ellauri109.html on line 425: Quelquefois, on nie un petit peu, tout le monde alors vous engueule et cela finit par s’avouer. Voyageant pour notre instruction et chargés d’une mission par le gouvernement, nous avons regardé comme de notre devoir de nous livrer à ce mode d’éjaculation. L’occasion ne s’en est pas encore présentée, nous la cherchons pourtant.
ellauri109.html on line 441: Une première rupture avec Louise Colet en apporte la preuve. Dans sa lettre datée du dimanche 7 mars 1847, Flaubert ose enfin clamer à quel point il est allergique32 aux valeurs qu’elle véhicule, valeurs qui baignent et macèrent dans le discours ambiant du romantisme humanitaire33 : « tes idées de moralité, de patrie, de dévouement, tes goûts en littérature, tout cela était antipathique à mes idées, à mes goûts. »34 Ce qui vient immédiatement après est l’affirmation d’une esthétique, sur le mode de l’antithèse : « amoureux exclusif de la ligne pure, du galbe saillant, de la couleur criante, de la note sonore, je retrouvais toujours chez toi je ne sais quel ton noyé de sentiment qui atténuait tout, et altérait jusqu'à ton esprit ». Voilà les griefs d’un amant qui ne sépare pas l’art de la vie. Le lexique sentimental se trouve accaparé par le commentaire stylistique : « amoureux exclusif », écrit Flaubert, non pas d’une femme, comme Louise, elle, le voudrait, mais du tracé ferme, il lui reproche son « ton noyé de sentiment » qu’il interprète comme une déperdition de force et de précision. De même, les muscles relâchés, les lignes floues et les déliaisons trahissent le corps du texte féminin.
ellauri109.html on line 443: Il donnera plus tard, pour cause de leur rupture, son refus d’une aliénation tant physique que sentimentale, qui revient selon lui à une forme d’abdication virile, de castration.
ellauri109.html on line 455: Ainsi, dans une lettre datée du mardi 6 juillet 1852, il revient sur le récit qu’elle lui a fait de sa promenade au clair de lune avec Musset (on sait que Musset est un spécialiste des bal(l)ades au clair de lune). Flaubert écrit donc longuement sur Musset en réaction à l’épisode que lui rapporte Louise Colet, assez naïve ou ennuyée pour lui faire ce genre de compte rendu détaillé, à moins qu’elle n’ait trouvé là un moyen commode de le provoquer : elle lui raconte la rencontre de nuit, la scène où Musset, ivre de dépit, la jette d’un fiacre en marche.
ellauri109.html on line 457: Flaubert n’est pas dupe. Il administre à cette innocente douteuse une morale qui mériterait d’être ajoutée au Dictionnaire des idées reçues : « Il est dans les idées reçues qu’on ne va pas se promener avec un homme au clair de lune pour admirer la lune. » Mais Musset a beau être diminué, il a été célèbre, ils se voient, tandis que Flaubert, tout mâle qu’il est, reste bien abstrait dans sa retraite de Croisset, à se battre comme un forcené avec l’expression. Il n’est pas facile d’être longtemps l’amante d’un obscur ermite ni de faire l’amour par correspondance. Le but est atteint puisque Flaubert s’interroge sous les yeux de Louise : « Ai-je été jaloux, moi, dans tout ça ? — Il se peut.
ellauri118.html on line 822: Il meurt accidentellement à l´âge de quarante ans : le 30 juin 1559, lors d’un tournoi tenu rue Saint-Antoine à Paris (devant l´ancien hôtel des Tournelles), il est blessé d´un éclat de lance dans l´ œil par Gabriel de Montgommery, capitaine de sa garde écossaise. Il en meurt dix jours plus tard.
ellauri131.html on line 1100: D’un glorieux automne ou d’un soleil couchant. ole mulle hetken aikaa hän, tai siis
ellauri145.html on line 48: Fatty dans sa « Ford Economy Spéciale » (une caisse à savon motorisée) et Al Clove (Picratt dans la version française) sur son Grand-bi se rendent chez le fermier voisin. Le premier est follement amoureux de Winnie, sa fille et vient lui rendre visite. Le second est porteur d’un message de son père qui propose au fermier de le marier à sa fille en échange de la moitié de ses terres. Al n’est pas très malin mais Fatty n’est qu’un garçon de ferme sans le sou. Malgré l´amour que porte Winnie à Fatty, le fermier n"hésite pas une seconde et est intraitable.
ellauri145.html on line 74: En 1938, Breton organise la première Exposition internationale du surréalisme à Paris. À cette occasion, il prononce une conférence sur l’humour noir. Cette même année, il voyage au Mexique et rencontre les peintres Frida Kahlo et Diego Rivera, ainsi que Léon Trotski avec qui il écrit le manifeste Pour un art révolutionnaire indépendant (ru), qui donne lieu à la constitution d’une Fédération internationale de l’art révolutionnaire indépendant (FIARI). Cette initiative est à l’origine de la rupture avec Éluard (n.h.).
ellauri145.html on line 79: Malgré les difficultés de la reconstruction de la France et le début de la guerre froide, Breton entend poursuivre sans aucune inflexion les activités du surréalisme. Et les polémiques reprennent et se succèdent : contre Tristan Tzara se présentant comme le nouveau chef de file du surréalisme, contre Jean-Paul Sartre qui considérait les surréalistes comme des petits-bourgeois, contre des universitaires, en démontant la supercherie d’un soi-disant inédit d’Arthur Rimbaud, contre Albert Camus et les chapitres que celui-ci consacre à Lautréamont et au surréalisme dans L’Homme révolté. Kuka täällä hajuttaa, Milli-Molli rupsuttaa.
ellauri145.html on line 81: Apres un autre manifeste contre le Stalinisme avec Camus, Gide, Hemingway et Huxley, il cosigne dans Le Libertaire une « Déclaration préalable » au manifeste « Surréalisme et anarchisme » : « La lutte pour le remplacement des structures sociales et l’activité déployée par le surréalisme pour transformer les structures mentales, loin de s’exclure, sont complémentaires. Leur jonction doit hâter la venue d’un âge libéré de toute hiérarchie et toute contrainte. »
ellauri145.html on line 307: L’ombre d’un vieux poète erre dans la gouttière Vanhan runoilijan sielu harhailee vesikourussa
ellauri145.html on line 308: Avec la triste voix d’un fantôme frileux. Huhuaa kuin pahansisuinen kummitus.
ellauri145.html on line 314: Héritage fatal d’une vieille hydropique, Vanhan vesipään tappava perikunta,
ellauri145.html on line 334: Hument le vieux parfum d’un flacon débouché. Joista nousee väljähtyneen pullon hajua.
ellauri145.html on line 341: Qu’un granit entouré d’une vague épouvante, Jota aallon ympäröimä kivi kauhistaa,
ellauri145.html on line 342: Assoupi dans le fond d’un Saharah brumeux, Talvisen Saharan pohjaan nukahtanut,
ellauri145.html on line 349: Je suis comme le roi d’un pays pluvieux, Mä olen kuin sateisen maan kuningas
ellauri145.html on line 688: Joris-Karl Huysmans on Anteron seuraava potilas. Charles-Marie-Georges Huysmans (5. helmikuuta 1848 Pariisi, Ranska – 12. toukokuuta 1907 Pariisi, Ranska) oli pukinpartainen flaamilaissyntyinen ranskalainen kirjailija ja taidekriitikko, jonka ensimmäiset romaanit olivat naturalistisia. Hänestä tuli kuitenkin pian dekadentti. Hän oli myös arvostettua kirjallisuuspalkintoa jakavan Goncourt-akatemian ensimmäinen johtaja Huysmans oli ranskalaisen äidin ja alankomaalaisen isän ainoa poika. Hän aloitti 20-vuotiaana pitkän uran Ranskan sisäministeriössä. Useimmat romaaninsa hän kirjoitti virka-aikana työpaikalta varastamalleen kirjepaperille. Ranskalaisillahan ei ole töissä muuta kuin luppoaikaa, kuten selviää amerikkalaisten tekemässä ranskisklisheekokoelmassa nimelltä Emily in Paris. Se on mikäli mahdollista vielä kehnompi kuin Jorin romaanit. Huysmansin varhaisimmat teokset saivat vaikutteita naturalisteilta. Niihin kuuluvat muun muassa romaani Marthe, histoire d’une fille (1876) ja pienoisromaani Sac au dos (1880), joka perustui Huysmansin omiin kokemuksiin Saksan–Ranskan sodasta.
ellauri145.html on line 1091: Je vis assis, tel qu’un ange aux mains d’un barbier, Elän istualteen, kuin enkeli parturintuolissa,
ellauri145.html on line 1096: Tels que les excréments chauds d’un vieux colombier, Kuin vanhan kyyhkyslakan kuumat pökäleet,
ellauri145.html on line 1119: Vitalie Rimbaud vers l’âge de quinze ans avait la peau claire, les cheveux châtain foncé et les yeux bleus de son frère Arthur. Vitalie meurt le 18 décembre 1875, à l´âge de dix-sept ans passés, d’une synovite tuberculeuse, dite tuberculose des articulations. Arthur Rimbaud assiste à son enterrement le crâne rasé4, en signe de deuil5.
ellauri145.html on line 1141: Ca semble cependant fortement contredite par une lettre d’Alphonse Allais à sa mère du 23 octobre 1905, dans laquelle il lui apprend qu’à la suite d’une phlébite il vient effectivement de passer 40 jours sur le dos, sans même pouvoir travailler.
ellauri145.html on line 1162: In 1871, he published La natation ou l’art de nager appris seul en moins d’une heure (Learning the art of swimming alone in less than an hour), then resigned from the Army and moved to Marseilles. Here he filed a patent for the "airlift swimming trunks and belt with a double compensatory reservoir". This commercial endeavor was a complete failure. He returned to Magdeburg, where he earned his living as a language teacher, developing a method for learning French, which he self-published in 1874.
ellauri146.html on line 418: Vignyn julkaisut jäivät hänen viimeisten 29 vuotensa aikana vähäisiksi. Uran alkuaikojen ystävät, Victor Hugo ja Sainte-Beuve, hylkäsivät hänet. Sainte-Beuve kirjoitti, että hän on kaunis enkeli, joka on juonut etikkaa. Ranskan akatemiaan Vigny valittiin vasta 1846, ja liittymispuhe jäi hänen viimeiseksi julkiseksi toimekseen. Viimeiset 25 vuottaan hän asui yksin maatilallaan. Vapaaehtoiseen eristäytymiseen saattoi vaikuttaa suhde taiteilija Marie Dorvaliin, johon hän oli tutustunut Chattertonin harjoituksissa. Dorvalilla oli näytelmässä "Kittyn" rooli. Heidän suhteensa päättyi pian, ja sydänsuru sai Vignyn kirjoittamaan runon La colère de Samson. Viimeisiä vuosi varjosti myös sairastuminen syöpään. Vasta hänen kuolemansa jälkeen ilmestyi hänen mestariteoksensa Les destinées (1864) ja hänen 40 vuotta pitämänsä päiväkirja, josta hänen ystävänsä ja testamentin toimeenpanija Louis Ratisbonne julkaisi katkelmia nimellä Journal d’un poète, jotka antoivat runoilijasta uudenlaisen kuvan.
ellauri146.html on line 502: « Et d’un sang précieux sait arroser ses pas. » Lattialämmitystä parempi on uhrin veri.
ellauri146.html on line 515: N’avait pour aliment que l’amour d’une femme, Sai ravintoa yxinomaan naisesta,
ellauri146.html on line 547: Le traînèrent sanglant et chargé d’une chaîne Kiskoo verisenä kettingissä
ellauri146.html on line 564: Suivie d’un œil hagard les yeux tachés de sang Seuraavat verestävät silmät
ellauri146.html on line 565: Qui cherchaient le soleil d’un regard impuissant ? Jotka ezii aurinkoa impotenttina?
ellauri146.html on line 568: Écrasa d’un seul coup, sous les débris mortels, Romauttaa ne kertaheitolla raunioxi
ellauri150.html on line 261: Parmi les jeunes filles du monde, — peu nombreuses d’ailleurs, — que Christophe avait pour élèves, était la fille d’un riche fabricant d’automobiles, Colette Stevens. Son père était Belge, naturalisé Français, fils d’un Anglo-Américain établi à Anvers et d’une Hollandaise. Sa mère était Italienne. C’était une famille bien parisienne. Pour Christophe, — pour bien d’autres, — Colette Stevens était le type de la jeune fille française.
ellauri150.html on line 263: Elle avait dix-huit ans, des yeux noirs veloutés, qu’elle faisait doux aux jeunes gens, des prunelles d’Espagnole, qui remplissaient tout l’orbite de leur humide éclat, un petit nez un peu long et fantasque, qu’elle fronçait et remuait légèrement en parlant, avec des moues mutines, les cheveux désordonnés, un minois chiffonné, la peau médiocre, frottée de poudre, les traits gros, un peu gonflés, l’air d’un petit chat bouffi.
ellauri150.html on line 269: à table, battant des mains, quand il y avait un plat qu’elle aimait ; au salon, grillant des cigarettes, affectant, devant les hommes, une affection exubérante pour ses amies, se jetant à leur cou, leur caressant la main, leur chuchotant à l’oreille, disant des ingénuités, disant aussi des méchancetés, admirablement, d’une voix douce et frêle, qui savait même, à l’occasion, dire des choses très lestes, sans avoir l’air d’y toucher, qui savait encore mieux en faire dire, — l’air candide d’une petite fille bien sage, les yeux brillants, aux paupières lourdes, voluptueux et sournois, qui regardaient de côté, malignement, guettant tous les potins, happant toutes les polissonneries de la conversation, et tâchant de pêcher çà et là quelque cœur à la ligne.
ellauri150.html on line 271: Toutes ces singeries, ces parades de petit chien, cette ingénuité frelatée, ne plaisaient à Christophe en aucune façon. Il avait autre chose à faire qu’à se prêter aux manèges d’une petite fille rouée, ou même qu’à les considérer, d’un œil amusé. Il avait à gagner son pain, à sauver de la mort sa vie et ses pensées. Le seul intérêt pour lui de ces perruches de salon était de lui en fournir les moyens. En échange de leur argent, il leur donnait ses leçons, en conscience, le front plissé, l’esprit tendu vers la tâche, afin de ne se laisser distraire ni par l’ennui qu’elle lui causait, ni par les agaceries de ses élèves, quand elles étaient aussi coquettes que Colette Stevens. Il ne faisait guère plus d’attention à elle qu’à la petite cousine de Colette, une enfant de douze ans, silencieuse et timide, que les Stevens avaient prise chez eux, et à qui Christophe enseignait aussi le piano.
ellauri150.html on line 275: Christophe l’attirait, pour beaucoup de raisons, dont la première était qu’il n’était pas attiré par elle. Il l’attirait encore, parce qu’il était différent de tous les jeunes gens qu’elle connaissait : elle n’avait jamais essayé encore d’une potiche de cette forme et de ces aspérités. Il l’attirait enfin, parce qu’experte, de race, à évaluer du premier coup d’œil le prix exact des potiches et des gens, elle se rendait parfaitement compte qu’à défaut d’élégance, Christophe avait une solidité, qu’aucun de ses bibelots parisiens ne pouvait lui offrir.
ellauri150.html on line 289: — Très joli, disait-il, d’un ton indifférent.
ellauri150.html on line 329: — Cela me dégoûte d’entendre parler de la musique, comme d’un libertinage… Oh ! ce n’est pas votre faute. C’est la faute de votre monde. Toute cette fade société qui vous entoure regarde l’art comme une sorte de débauche permise… Allons, assez là-dessus ! Jouez-moi votre sonate.
ellauri151.html on line 105: Proust considérait l’homosexualité comme un enfer, une dépravation vouée obligatoirement à l’humiliation morale et physique, au contraire d’un Gide qui dépeint une « pédophilie juvénile et souriante ». Il a toujours eu la hantise que sa mère découvre ses penchants et ce n’est qu’après la mort de ses parents qu’il s’affichera plus ouvertement avec ses amants.
ellauri151.html on line 107: Car d’après ce que j’entendis les premiers temps dans celle de Jupien et qui ne furent que des sons inarticulés, je suppose que peu de paroles furent prononcées. Il est vrai que ces sons étaient si violents que, s’ils n’avaient pas été toujours repris un octave plus haut par une plainte parallèle, j’aurais pu croire qu’une personne en égorgeait une autre à côté de moi et qu’ensuite le meurtrier et sa victime ressuscitée prenaient un bain pour effacer les traces du crime. J’en conclus plus tard qu’il y a une chose aussi bruyante que la souffrance, c’est le plaisir, surtout quand s’y ajoutent—à défaut de la peur d’avoir des enfants, ce qui ne pouvait être le cas ici, malgré l’exemple peu probant de la Légende dorée—des soucis immédiats de propreté. Enfin au bout d’une demi-heure environ (pendant laquelle je m’étais hissé à pas de loup sur mon échelle afin de voir par le vasistas que je n’ouvris pas), une conversation s’engagea. Jupien refusait avec force l’argent que M. de Charlus voulait lui donner. (SG 609/11).
ellauri151.html on line 281: Dilthey a le premier noté l’importance d’un texte de jeunesse de Hegel et y a signalé comme une première esquisse de ce que sera plus tard «la conscience malheureuse». On sait quelle importance revient à la conscience malheureuse dans la Phénoménologie de Hegel, et plus tard encore dans la Philosophie de la Religion. Sous une forme abstraite la conscience malheureuse est la conscience de la contradiction entre la vie finie de l’homme et sa pensée de l’infini. « En pensant je m’élève à l’absolu en dépassant tout ce qui est fini, je suis donc une conscience infinie et en même temps je suis une conscience de soi finie et cela d’après toute ma détermination empirique... Les deux termes se cherchent et se fuient — je suis le sentiment, l’intuition, la représentation de cette unité et de ce conflit et la connexion de ces termes en conflit... je suis ce combat, je ne suis pas un des termes engagés dans le confit, mais je suis les deux combattants et le combat lui-même, je suis le feu et l’eau, qui entrent en contact et le contact et l’unité de ce qui absolument se fuit. » La conscience malheureuse qui dans la Phénoménologie trouve son incarnation historique dans le judaïsme et dans une partie du moyen âge chrétien est en effet la conscience de la vie comme du malheur de la vie. L’homme s’est élevé au-dessus de sa condition terrestre et mortelle ; il n’est plus que le conflit de l’infini et du fini, de l’absolu qu’il a posé en dehors de la vie, et de sa vie réduite à la finitude…
ellauri162.html on line 104: Louis Émile Clément Georges Bernanos (French: [ʒɔʁʒ bɛʁnanɔs]; 20 February 1888 – 5 July 1948) was a French author, and a soldier in World War I. A Roman Catholic with monarchist leanings, he was critical of elitist thought and was opposed to what he identified as defeatism. He believed this had led to France´s defeat and eventual occupation by Germany in 1940 during World War II. His two major novels "Sous le soleil de Satan" (1926) and the "Journal d’un curé de campagne" (1936) both revolve around a parish priest who combats evil and despair in the world. Most of his novels have been translated into English and frequently published in both Great Britain and the United States.
ellauri162.html on line 207: d’un Arlequin ou d’une Colombine. C’est un benêt qui se
ellauri164.html on line 96: Que de malices dans l’attention dans la campagne… Satan, Ferdinand, court avec les graines sauvages… Jésus marche sur les ronces purpurines, sans les courber… Jésus marchait sur les eaux irritées. La lanterne nous le montra debout, blanc et des tresses brunes, au flanc d’une vague d’émeraude…
ellauri172.html on line 150: Un Comte quelconque nomme Alcool vit couché dans un cercueil sa dame de volupté, sa pâlissante épousée, Véra, son désespoir. La nuit dernière, sa bien-aimée s’était évanouie en des joies si profondes que son cœur avait défailli. Cependant leur nature était des plus étranges, en vérité ! Certaines idées, celles de l’âme, par exemple, de l’Infini, de Dieu même, étaient comme voilées à leur entendement. La foi d’un grand nombre de vivants aux choses surnaturelles n’était pour eux qu’un sujet de vagues étonnements. Au lieu de cela, les deux amants s’ensevelirent dans l’océan des joies languides et perverses. Veera oli Madonnan näköinen, tottakai. Veera oli kulkija luonnoltaan. Jätkät sätkät parrunpätkät, jasen tervahöyryn nimi, oli PRINSESSA ARMAADA! Continuons.
ellauri172.html on line 155: — Roger !… dit-elle d’une voix lointaine. Kreivin etunimi oli Rooger (isolla).
ellauri172.html on line 316: Le caractère de la vie qui nous a permis d’unir en une certaine mesure, l’égoïsme et l’altruisme, — union qui est la pierre philosophale des moralistes, — c’est ce que nous avons appelé la fécondité morale. Il faut que la vie individuelle se répande pour autrui, en autrui, et, au besoin, se donne ; eh bien, cette expansion n’est pas contre sa nature : elle est au contraire selon sa nature ; bien plus, elle est la condition même de la vraie vie. L’école utilitaire a été forcée de s’arrêter, plus ou moins hésitante, devant cette antithèse perpétuelle du moi et du toi, du mien et du tien, de l’intérêtpersonnel et de notre intérêt général ; mais la nature vivaute ne s’arrête pas à cette division tranchée et logiquement inflexible : la vie individuelle est expansive pour autrui parce qu’elle est féconde, et elle est féconde par cela même qu’elle est la vie.
ellauri172.html on line 552: Après la politique, la haine des Bourbons, le spectre noir de la Congrégation, les regrets du passé pour ces vaincus, toutes ces avalanches qui roulaient en bouillonnant d’un bout à l’autre de cette table fumante, il y avait d’autres sujets de conversation, à tempêtes et à tintamarres. Par exemple, il y avait les femmes. La femme est l’éternel sujet de conversation des hommes entre eux, surtout en France, le pays le plus fat de la terre. Il y avait les femmes en général et les femmes en particulier, — les femmes de l’univers et celle de la porte à côté, — les femmes des pays que beaucoup de ces soldats avaient parcourus, en faisant les beaux dans leurs grands uniformes victorieux, et celles de la ville, chez lesquelles ils n’allaient peut-être pas, et qu’ils nommaient insolemment par nom et prénom, comme s’ils les avaient intimement connues, sur le compte de qui, parbleu ! ils ne se gênaient pas, et dont, au dessert, ils pelaient en riant la réputation, comme ils pelaient une pêche, pour, après, en casser le noyau. Tous prenaient part à ces bombardements de femmes, même les plus vieux, les plus coriaces, les plus dégoûtés de la femelle, ainsi qu’ils disaient cyniquement, car les hommes peuvent renoncer à l’amour malpropre, mais jamais à l’amour-propre de la femme, et, fût-ce sur le bord de leur fosse ouverte, ils sont toujours prêts à tremper leurs museaux dans ces galimafrées de fatuité !
ellauri172.html on line 570: Mais non, — cria-t-il, — tonnerre de tonnerres ! c’est impossible ! Voyez-vous, vous autres, le chef d’escadron Mesnilgrand à confesse, comme une vieille bonne femme, à deux genoux sur le strapontin, le nez au guichet, dans la guérite d’un prêtre ? Voilà un spectacle qui ne m’entrera jamais dans le crâne ! Trente mille balles plutôt. — Mille bombes ! — fit Capitain Haddock, exalté.
ellauri172.html on line 574: — Parlons sérieusement, — dit Mautravers, — je suis comme Rançonnet. Je ne croirai jamais à une capucinade d’un homme de ton calibre, mon brave Mesnil. Même à l’heure de la mort, les gens comme toi ne font pas un saut de grenouille effrayée dans un baquet d’eau bénite.
ellauri172.html on line 578: — Pour mon compte, — dit nonchalamment Sélune, avec la fatuité d’un vieil endurci qui n’entend pas qu’on l’émeuve de rien, — pour mon compte, j’ai vu un jour quatre-vingts religieuses jetées l’une sur l’autre, à moitié mortes, dans un puits, après avoir été préalablement très bien violées chacune par deux escadrons.
ellauri172.html on line 583: On l’aurait cru le produit d’un mélange de plusieurs races. Il disait, lui, qu’il fallait prononcer son nom à la grecque : Άϊδον, pour Ydow, parce qu’il était d’origine grecque, et sa beauté l’aurait fait croire, car il était beau, et, le Diable m’emporte ! peut-être trop pour un soldat.
ellauri172.html on line 588: Très fat d’une beauté à laquelle je préférais, moi, bien des laideurs de ma connaissance, il ne semblait n’être, en somme, comme disent soldatesquement les soldats, qu’un miroir à… à ce que tu viens de nommer, Rançonnet, à propos de la Rosalba, c'est a dire PUTAIN!
ellauri172.html on line 592: No mutta mitähän hirmu pahaa se sitten oli tehnyt kysyi porthosmainen Ranconnet. Restel dans le rang, älä keskeytä! Tulen ihan kohta siihen. Nimittäin kaikki oli taas kerran sen ämmän vika! Mais une femme, c’est l’aimant du diable ! Il y a une proportion d’arithmétique morale, écrite, avant qu’elle le fût par un philosophe sur du papier, dans la poitrine de tous les hommes, comme un encouragement du Démon : « c’est qu’il y a plus loin d’une femme à son premier amant, que de son premier au dixième! Vittu tää Barney on läpimätä!
ellauri172.html on line 608: La Rosalba était pudique comme elle était voluptueuse, et le plus extraordinaire, c’est qu’elle l’était en même temps. Quand elle disait ou faisait les choses les plus… osées, elle avait d’adorables manières de dire : « J’ai honte ! » que j’entends encore. Phénomène inouï ! Elle fût sortie d’une orgie de bacchantes, comme l’Innocence de son premier péché. Jusque dans la femme vaincue, pâmée, à demi morte, on retrouvait la vierge confuse, avec la grâce toujours fraîche de ses troubles et le charme auroral de ses rougeurs… (Vizi tää hemmo on aika sick. Mutta se on just kuten Huismanni totesi: pyllistely tuntuu vielä rotevammalta kun pyllyn takana kyttää kiivas Jehova piiska handussa. Niin varmaan junioriapinastakin joka pääsee salaa silverbäkin nartun vulvalle. Sisään vaan vaikkei seisokkaan!)
ellauri172.html on line 616: Palataxemme sarvijäärään: elle se mit à briller au milieu de ces filles brunes d’Espagne, comme un diamant dans une torsade de jais. Ce fut là qu’elle commença de produire sur les hommes ces effets d’acharnement qui tenaient, sans doute, à la composition diabolique de son être, et qui faisaient d’elle la plus enragée des courtisanes, avec la figure d’une des plus célestes madones de Raphaël.
ellauri172.html on line 619: Par Dieu ! nous avons tous, Messieurs, connu de ces hommes assez fanatisés d’une femme pour croire en elle, quand tout l’accuse, et qui, au lieu de se venger quand la certitude absolue d’une trahison pénètre dans leur âme, préfèrent s’enfoncer dans leur bonheur lâche, et en tirer, comme une couverture par-dessus leur tête, l’ignominie !
ellauri172.html on line 647: À moitié couchée sur un guéridon, elle écrivait… Or, si elle écrivait, la Pudica, c’était, pas de doute ! à quelque amant, pour quelque rendez-vous, pour quelque infidélité nouvelle au major Ydow, qui les dévorait toutes, comme elle dévorait le plaisir, en silence. Lorsque j’entrai, sa lettre était écrite, et elle faisait fondre pour la cacheter, à la flamme d’une bougie, de la cire bleue pailletée d’argent, que je vois encore, et vous allez savoir, tout à l’heure, pourquoi le souvenir de cette cire bleue pailletée d’argent m’est resté si clair.
ellauri172.html on line 658: « Faut-il que je le répète jusqu’à satiété ? Certes ! je n’étais pas jaloux de cette femme : mais nous sommes tous les mêmes. Malgré moi, je voulus voir à qui elle écrivait, et, pour cela, ne m’étant pas assis encore, je m’inclinai par-dessus sa tête ; mais mon regard fut intercepté par l’entre-deux de ses épaules, par cette fente enivrante et duvetée où j’avais fait ruisseler tant de baisers, et, ma foi ! magnétisé par cette vue, j’en fis tomber un de plus dans ce ruisseau d’amour, et cette sensation l’empêcha d’écrire… Elle releva sa tête de la table où elle était penchée, comme si on lui eût piqué les reins d’une pointe de feu, se cambrant sur le dossier de son fauteuil, la tête renversée ; elle me regardait, dans ce mélange de désir et de confusion qui était son charme, les yeux en l’air et tournés vers moi, qui étais derrière elle, et qui fis descendre dans la rose mouillée de sa bouche entr’ouverte ce que je venais de faire tomber dans l’entre-deux de ses épaules.
ellauri172.html on line 666: Le major Ydow tomba dans une de ces rages qui déshonorent le caractère d’un homme, et cribla la Pudica d’injures ignobles, d’injures de cocher. Je crus qu’il la rouerait de coups. Les coups allaient venir, mais un peu plus tard. Il lui reprocha, — en quels termes ! d’être… tout ce qu’elle était. Il fut brutal, abject, révoltant ; et elle, à toute cette fureur, répondit en vraie femme qui n’a plus rien à ménager, qui connaît jusqu’à l’axe l’homme à qui elle s’est accouplée, et qui sait que la bataille éternelle est au fond de cette bauge de la vie à deux. Elle fut moins ignoble, mais plus atroce, plus insultante et plus cruelle dans sa froideur, que lui dans sa colère. Elle fut insolente, ironique, riant du rire hystérique de la haine dans son paroxysme le plus aigu, et répondant au torrent d’injures que le major lui vomissait à la face par de ces mots comme les femmes en trouvent, quand elles veulent nous rendre fous, et qui tombent sur nos violences et dans nos soulèvements comme des grenades à feu dans de la poudre. De tous ces mots outrageants à froid qu’elle aiguisait, celui avec lequel elle le dardait le plus, c’est qu’elle ne l’aimait pas — qu’elle ne l’avait jamais aimé : « Jamais ! jamais ! jamais ! » répétait-elle, avec une furie joyeuse, comme si elle lui eût dansé des entrechats sur le cœur ! — Or, cette idée — qu’elle ne l’avait jamais aimé — était ce qu’il y avait de plus féroce, de plus affolant pour ce fat heureux, pour cet homme dont la beauté avait fait ravage, et qui, derrière son amour pour elle, avait encore sa vanité ! Aussi arriva-t-il une minute où, n’y tenant plus, sous le dard de ce mot, impitoyablement répété, qu’elle ne l’avait jamais aimé, et qu’il ne voulait pas croire, et qu’il repoussait toujours :
ellauri172.html on line 692: Satan me donna la force d’enfoncer la porte du placard ou j'etsis cache et je vis… ce que je ne reverrai jamais ! La Pudica, terrassée, était tombée sur la table où elle avait écrit, et le major l’y retenait d’un poignet de fer, tous voiles relevés, son beau corps à nu, tordu, comme un serpent coupé, sous son étreinte. Mais que croyez-vous qu’il faisait de son autre main, Messieurs ?… Cette table à écrire, la bougie allumée, la cire à côté, toutes ces circonstances avaient donné au major une idée infernale, — l’idée de cacheter cette femme, comme elle avait cacheté sa lettre — et il était dans l’acharnement de ce monstrueux cachetage, de cette effroyable vengeance d’amant perversement jaloux !
ellauri172.html on line 706: « Il était, — reprit-il, — tombé mort sur le corps de sa femme évanouie. Je l’en arrachai, le jetai là, et poussai du pied son cadavre. Au cri que la Pudica avait jeté, à ce cri sorti comme d’une vulve de louve, tant il était sauvage ! et qui me vibrait encore dans les entrailles, une femme de chambre était montée. «
ellauri172.html on line 708: Tout à coup, un boute-selle furieux sonna, appelant aux armes. C’était l’ennemi qui nous surprenait et qui avait égorgé au couteau, silencieusement, nos sentinelles. Il fallait sauter à cheval. Je jetai un dernier regard sur ce corps superbe et mutilé, immobilement pâle pour la première fois sous les yeux d’un homme. Mais, avant de partir, je ramassai ce pauvre cœur, qui gisait à terre dans la poussière, et avec lequel ils auraient voulu se poignarder et se déchiqueter, et je l’emportai, ce cœur d’un enfant qu’elle avait dit le mien, dans ma ceinture de hussard. »
ellauri205.html on line 174: Ce châtiment d’une rigueur géométrique, qui punit automatiquement l’abus de la force, fut l'objet premier de la méditation chez les Grecs. Il constitue l'âme de l'épopée; sous le nom de Némésis, il est le ressort des tragédies d'Eschyle : les Pythagoriciens, Socrate, Platon, partirent de là pour penser l'homme et l'univers.
ellauri205.html on line 182: Il faut, pour respecter la vie en autrui quand on a dû se mutiler soi-même de toute aspiration à vivre, un effort de générosité à briser le cœur. On ne peut supposer aucun des guerriers d'Homère capable d’un tel effort.
ellauri205.html on line 199: Combien il était grand et beau; il avait le visage d’un dieu.

ellauri210.html on line 67: « Monsieur Gide n'a pas l'air d'un enfant d'amour, ni d'un éléphant, ni de plusieurs hommes : il a l'air d’un artiste ; et je lui ferai ce seul compliment, au reste désagréable, que sa petite pluralité provient de ce fait qu'il pourrait très aisément être pris pour un cabotin (komeljanttari). Son ossature n'a rien de remarquable ; ses mains sont celles d'un fainéant, très blanches, ma foi ! Dans l'ensemble, c'est une toute petite nature. »
ellauri210.html on line 90: Dans une petite baraque proche d’une rivière, à côté d’un lit-divan, Rabelais composait l’essentiel de sa bibliothèque.
ellauri210.html on line 394: « Monsieur Gide n'a pas l'air d'un enfant d'amour, ni d'un éléphant, ni de plusieurs hommes : il a l'air d’un artiste ; et je lui ferai ce seul compliment, au reste désagréable, que sa petite pluralité provient de ce fait qu'il pourrait très aisément être pris pour un cabotin (komeljanttari). Son ossature n'a rien de remarquable ; ses mains sont celles d'un fainéant, très blanches, ma foi ! Dans l'ensemble, c'est une toute petite nature. »
ellauri210.html on line 440: Kuin hevonen, luonnon sentimenttejä! À la façon d’un cheval, sentiment de la nature !
ellauri210.html on line 808: vous me verrez sous la forme d’un putois pourri Näette mut mädäntyneen näädän muodossa
ellauri210.html on line 871: Après avoir passé une soirée à Paris avec un vieil ami, Jacques Porel, le matin du 6 novembre 1929 Jacques Rigaut rentre à Châtenay-Malabry, où il se suicide d’une balle de revolver tirée en plein cœur.
ellauri210.html on line 1348: “C’est dans cette intensité que l’autre Louise, après avoir détaillé ma mise élégante, fixa mon ventre longuement, d’un regard effaré, vaincu, où je recevais comme un reproche”.
ellauri222.html on line 694: Bernard Le Bouyer de Fontenelle, né le 11 février 1657 à Rouen et mort le 9 janvier 1757 à Paris, est un écrivain, dramaturge et scientifique français. Fontenelle oli armoton keskikertaisuus joka yritettyään kaikenlaista päätyi populääritieteen kautta Ranskan akatemiaan. Eli kuukautta vaille satavuotiaaxi, laiskiainen. Il ne connut pas l’amitié vraie, et put s’appliquer ces mots d’une de ses églogues : « Il me manqua d’aimer. » Claudine de Tencin, lui disait en montrant sa poitrine : « Ce n’est pas un cœur que vous avez là ; c’est de la cervelle, comme dans la tête."
ellauri247.html on line 211: Alain-René Lesage ou Le Sage, né le 8 mai 1668 à Sarzeau1 et mort le 17 novembre 1747 à Boulogne-sur-Mer, est un romancier et dramaturge français. Bien qu’il soit aujourd’hui surtout connu pour son roman picaresque Histoire de Gil Blas de Santillane, Lesage est l’auteur d’une importante production théâtrale. Il a notamment contribué au développement et au renouvellement du « théâtre de la Foire » Après les marionnettes et les danseurs de corde, les acteurs forains en vinrent progressivement à jouer de véritables petites comédies, souvent écrites par des auteurs de renom et de talent. Toujours modeste, c’est par ses ouvrages seuls qu’il obtint sa réputation, et jamais il ne rechercha les dignités et les titres littéraires. Nietsche piti Gil Blasista enemmän kuin Shakespearesta. Varmaan se oli parempi kuin tuo nenäkäs skottitohtori.
ellauri247.html on line 518: Il donna ordre au général Lamoricière, ainsi qu’au duc d’Aumale de se mettre à sa poursuite. Le prince partit de Boghar avec 1 300 fantassins et 600 chevaux. Trois jours après, il apprit que la smala se trouvait à 80 kilomètres au sud de Goudjila. Pour l’atteindre, il fallait franchir vingt lieues d’une traite sans une goutte d’eau. Alors que les soldats étaient à la recherche de la source de Taguine pour se désaltérer, l’agha Ahmar ben Ferhat vint informer le prince de la présence inattendue de la smala à cette même source.
ellauri264.html on line 87: L’explication que donne Rolland à son refus de se jeter dans la bataille pour défendre Dreyfus n’est pas convaincante. Les raisons se situent ailleurs : elles relèvent, d’une part, d’une forme d’individualisme qui refuse toute association politique de peur de compromissions inévitables, et, d’autre part, de ses sentiments antisémites.
ellauri266.html on line 456: Un manuscrit enfermé dans une bouteille est retrouvé dans l´espace par Jinn et Phyllis, un couple en voyage spatial. Ce manuscrit raconte l´histoire suivante : en l’an 2500, le savant professeur Antelle a organisé une expédition pour l’exploration de l’étoile supergéante Bételgeuse. Il a embarqué à bord de son vaisseau son disciple, le jeune physicien Arthur Levain, et le journaliste, narrateur de cette aventure, Ulysse Méroua 12 ainsi qu’un chimpanzé baptisé Hector et plusieurs plantes et animaux pour ses recherches scientifiques dans l’espace. Arrivés à proximité de l´étoile, ils distinguent quatre planètes gravitant autour d´elle. L’une d’entre elles ressemble étrangement à la Terre. Ils décident alors de l’explorer. À bord d’un « engin à fusée » qu´ils nomment chaloupe, les trois aventuriers survolent des villes, des routes, des champs avant d’atterrir dans une forêt1. Après avoir effectué des tests, ils quittent leur chaloupe et découvrent l’étonnante ressemblance de l’atmosphère de cette planète, qu’ils baptisent Soror, avec celle de la Terre. Ils enlèvent leurs scaphandres et assistent impuissants à la fuite d’Hector. Par curiosité, ils s’engagent dans la forêt et arrivent à un lac naturel dont l’eau limpide leur donne envie de se baigner. Mais à leur grande surprise, ils découvrent au bord du lac les traces de pas humains.
ellauri266.html on line 460: Le jour suivant, un grand tapage semble étourdir les humains de Soror qui fuient dans tous les sens. Sans trouver d’explication à cette agitation, le narrateur et Arthur Levain les suivent. Au bout de sa course, le narrateur s’arrête et découvre ce qui lui paraît un cauchemar3. Le tapage est en fait une partie de chasse où les chasseurs sont des singes et le gibier, des humains. Se trouvant sur la ligne de tir d’un gorille, le narrateur ne peut s’empêcher de remarquer l’élégance de sa tenue de chasse et son regard étincelant comme celui des humains sur la planète Terre. Ces singes semblent raisonnables et intelligents. Cependant, son compagnon Arthur, pris de terreur et tentant de s´enfuir, est tué sur-le-champ par le gorille. Le narrateur profite d’un petit instant de relâchement et s’enfonce dans les buissons. Mais il est capturé par un filet tendu pour attraper les fuyards.
ellauri266.html on line 468: Le narrateur commence à apprendre le langage simien. Profitant d’une visite de routine, il dessine à Zira des figures géométriques et les théorèmes qui en découlent, puis le Système solaire et celui de Bételgeuse, la trajectoire de son vaisseau et son origine, la Terre. Zira comprend son message et lui demande de garder le secret car Zaïus pourrait lui causer des problèmes. Zira commence à apprendre le français et les deux peuvent communiquer facilement. Elle lui apprend comment les singes se sont développés sur cette planète alors que l’homme est resté à un stade d’animalité. Enfin, le narrateur retrouve l’air libre lorsque Zira l´amène en promenade, après trois mois d’enfermement, pour lui présenter Cornélius, son fiancé, un chimpanzé biologiste très intelligent et intuitif. Il se laisse tenir en laisse comme le lui a recommandé Zira et tente de dissimuler son intelligence. Zira lui apprend que Zaïus voulait le transférer à la division encéphalique pour pratiquer sur son cerveau des opérations délicates mais qu’elle l’en a empêché. Avec Cornélius, elle lui conseille de faire très attention et d´attendre le congrès des savants biologistes qui va se tenir dans les jours suivants où il sera présenté par Zaïus, pour révéler son secret.
ellauri266.html on line 482: Nova accouche d’un garçon qui présente tous les signes indiquant qu´il peut parler comme les humains de la Terre. L’événement est tenu secret car les orangs-outans auraient décidé d’éliminer l’enfant qui constituerait une preuve concrète de leurs erreurs scientifiques. Mais le narrateur et sa nouvelle famille sont sauvés grâce à Cornélius et Zira et retournent sur Terre.
ellauri285.html on line 671: C’est au bout de trois semaines, après avoir sciemment parlé dans le vide de façon à ne livrer aucune information concrète, que Debray admet les évidences, à savoir la présence du Che, déjà reconnue par Bustos, les déserteurs et le guérillero Vasquez Viana, arrêté le 28 avril et victime d’un subterfuge. Même après la rupture politique de Debray avec le régime cubain, Manuel Piñeiro, le chef des services secrets cubains, reconnaît que ce dernier n’a fait que « confirmer la présence du Che en Bolivie », et qu’« il ne serait pas correct de ma part de rendre Debray responsable de la localisation de la guérilla, et encore moins de la mort du Che »
ellauri365.html on line 82: Ja haaveilivat lähdöstä tämän kultaisen taivaan poikki, Et rêvaient d’un départ à travers ce ciel d’or,
ellauri365.html on line 111: Voi! hienovaraisella tavalla, koska Hélas ! d’une façon discrète, car jamais
ellauri365.html on line 115: Väitti, että kuu näytti leskeltä: Prétendait que la lune avait l’air d’une veuve :
ellauri365.html on line 121: häiritsi uni-ilmaa puuskan hengityksellä. Troublait l’air endormi d’un souffle de bourrasque.
ellauri365.html on line 123: Kävelimme äänettömästi pitkin kujaa. Nous marchâmes sans bruit tout le long d’une allée.
ellauri365.html on line 160: ja tunkeutui lihaamme häiritsevällä tympeydellä. Et pénétrait nos chairs d’une langueur troublante.
ellauri365.html on line 167: suostuva suudelma, suljetun silmän "kyllä", Le baiser qui consent, le « oui » d’un œil fermé,
xxx/ellauri057.html on line 943: « Des idées, je n’en ai jamais eu. Je me suis intéressé aux hommes, à l’homme de la rue surtout, j’ai essayé de le comprendre d’une façon fraternelle… Qu'ai-je construit? Au fond, cela ne me regarde pas. »
xxx/ellauri123.html on line 45: de s’enflammer, au contact d’une
xxx/ellauri123.html on line 1166: Qui brûle comme moi d’une amour naturelle ? joka palaa kuten mä kiiman voimasta?
xxx/ellauri123.html on line 1175: Tracé sur le milieu d’un filet d’écarlate, Verenpunainen piirto fileen keskellä,
xxx/ellauri123.html on line 1188: Frappé d’un mauvais vent, je demeure sans cœur, Ruskeaan tuuleen käärittynä olen puhditon,
xxx/ellauri123.html on line 1192: Qui couronne, flottant, le morion d’un coq ; kruunaten heilahdellen kukon kypärän;
xxx/ellauri123.html on line 1193: Roide, entrant tout ainsi que la pointe d’un soc Jäykkänä tunkeutui kuin aurankärki
xxx/ellauri123.html on line 1198: Suivait le trac d’un c.. ; v.. de bonne espérance, seurasi jälkeä v..:n perässä; täynnä toivoa,
xxx/ellauri128.html on line 133: Fils d’un riche chapelier de Dinan, Duclos était destiné à reprendre les affaires de son père mais c’était un enfant doué d’une vive intelligence et d’une grande mémoire et sa mère, devenue veuve, décida de l’envoyer achever ses études à Paris. Il suivit d’abord les cours de l’académie que tenait, rue de Charonne, l’abbé de Dangeau, puis du collège d'Harcourt où il entreprit l’étude du droit en vue de devenir avocat. Mais il se laissa aller à la dissipation, s’appliquant surtout à l’étude des armes, avant de décider de se consacrer aux lettres. Il fréquenta le café Procope et le café Gradot, où l’on ne tarda pas à le remarquer pour l’agrément et le piquant de sa conversation.
xxx/ellauri128.html on line 135: C’était, dit Jean-Jacques Rousseau, « un homme droit et adroit ». « Il faisait profession, écrit La Harpe, d’une franchise brusque qui ne déplaisait point […] Soit habitude, soit dessein, il gardait ce ton même dans la louange et l’on peut juger qu’elle n’y perdait pas. Il avait d’ailleurs un fonds de droiture qui le rendait incapable de plier son opinion ni sa liberté à aucun intérêt ni aucune politique ; et cependant ce ne fut point un obstacle à son avancement, parce qu’il n’offensa jamais l’amour-propre des gens de lettres, et qu’il sut intéresser en sa faveur celui des gens en place. » Duclos avait beaucoup d’esprit et une grande liberté de parole ; on cite de lui nombre de mots heureux.
xxx/ellauri128.html on line 525: Il préfère en effet une carrière littéraire à la direction de l’usine familiale et s’illustre d’abord par des romans qui lui gagnent un public féminin : Climats, Les Roses de septembre. Il obtient un Prix d´Honneur au Concours général et passe sa licence de lettres. Sa première épouse fut Jane-Wanda de Szymkiewicz (Jeanine) (1892-1923), fille d’un comte polonais qui lui donnera trois enfants, deux garçons et une fille, Michelle1.
xxx/ellauri129.html on line 617: Son ami le journaliste Maurice de Waleffe (1874-1946) témoigne que, dès son arrivée à Paris, en 1897, il projetait, pour mieux s'intégrer à la société parisienne, de demander sa naturalisation, de changer de nom et de se faire baptiser et que le nom de Croisset était pour lui « le nom du village d'où Gustave Flaubert datait les volumes de sa correspondance1 ». En 1911, il obtint du Conseil d'État le changement de son nom pour celui de Wiener de Croisset. Francis de Croisset recherche le scandale avec des comédies d’une audace calculée, et devient, par son œuvre mais aussi par sa vie privée, omniprésent dans la presse du temps.
xxx/ellauri129.html on line 638: Son mari, Albert Dardenne de la Grangerie, était fameux journaliste, rédacteur entres autres du Figaro et du Messager du Midi. Marguerite de la Grangerie fut avec son mari très liée au couple Gautier, Judith et Théophile. Elle était la petite-fille du duc de Persigny, propriétaire du chateau de Chamarande ou Théo séjourna en 1866. Ce dernier lui dédiera d’ailleurs deux sonnets dont « les poètes chinois… ». Usant de plusieurs pseudonymes tels que Philippe Gerfaut et Marie-Alix de Valtine, elle est l’auteur entre autres du roman Le passé de Claudie (1884), des Pensées d’un sceptique (1886) et de Belle et bonne histoire d’une grande fillette (Prix Lambert en 1890). Superbe exemplaire dans une reliure mosaïquée parfaitement établi par Louis Pouillet. Petites taches pâles sur le plat supérieur‎. Gerfaut puuttuu Vaakun hakemistosta.
xxx/ellauri130.html on line 564: Delphin-Antoine-Edmond Thiaudière, né le 17 mars 1837 à Gençay, où il est mort le 9 novembre 1930, est un homme de lettres français, à la fois poète, romancier, philosophe et « maximiste ». Issu d’une famille de médecins depuis quatre générations, Edmond Thiaudière, opte pour une carrière d’homme de lettres après s’être détourné de ses études de droit brillamment menées à Poitiers. Il s’essaie au roman, aux nouvelles, à la poésie, au théâtre, écrit des essais politiques et autres pamphlets, mais il se distingue surtout par son œuvre philosophique, parsemant sur quarante années une douzaine de recueils aux titres sibyllins, avec le sous-titre générique Notes d’un Pessimiste. Son premier recueil de pensées, La Proie du Néant, qu’il publie en 1886, contient en préambule une longue dédicace adressée à Léa et Mosès, ses deux chiens fidèles.
xxx/ellauri139.html on line 930: Pauvre Gilbert, que tu devais souffrir ! C’est le refrain d’un Souvenir à l’hôpital par Hegesippe Moreau, dont certains accents rappellent volontiers les Adieux à la vie de Gilbert :
xxx/ellauri139.html on line 935: Se réchauffer dans la main d’un ami ! Lämpiävän jonkun ystäväni sylkössä!
xxx/ellauri139.html on line 938: Sans remarquer l’absence d’un convive !… Huomaamatta yhden juhlijan sieltä puuttuvan!
xxx/ellauri139.html on line 1162: Pétition d’un voleur à un roi voisin Varkaan anomus kurkonaapurille
xxx/ellauri173.html on line 35:
Souffrez que je me défie quelque peu des subites et prétendues clairvoyances d’un être collectif dont l’erreur aurait si longtemps duré ! S’il a suffi, d’ores et déjà, de la fumée, initialement sortie de la fameuse marmite de Papin, pour obscurcir et troubler, en vos consciences, l’amour, ― l’idée même d’un Dieu...

xxx/ellauri173.html on line 66: Thomas Alva Edison est un homme de quarante-deux ans. Sa physionomie rappelait, il y a quelques années, d’une manière frappante, celle d’un illustre Français, Gustave Doré. Races supérieures. Paskanmarjat! Edison on ihan erinäköinen (eikä yhtään Arkimedeenkään näköinen). Ja paskat se mitään yhtälöitä ratkaisi. The Edisonian approach to innovation is characterized by trial and error discovery rather than a systematic theoretical approach. Se nokki Faradayn häkin reikiä kuin kana.
xxx/ellauri173.html on line 196: Le personnage qui se tenait debout en face d’Edison était un jeune homme de vingt-sept à vingt-huit ans, de haute taille et d’une rare beauté virile. Viriiliä kauneutta! Homoiluako taas? Les lignes de sa personne laissaient deviner des muscles d’une exceptionnelle solidité, tels que les exercices et les régates de Cambridge ou d’Oxford savent les rendre.
xxx/ellauri173.html on line 198: Son visage un peu froid, mais d’un tour gracieux et sympathique, s’éclairait d’un sourire empreint de cette sorte de tristesse élevée qui décèle l’aristocratie d’un caractère. Ses traits, bien que d’une régularité grecque, attestaient par la qualité de leur finesse, une énergie de décision souveraine. De très fins et massés cheveux, une moustache et de légers favoris, d’un blond d’or fluide, ombraient la matité de neige de son teint juvénile. Ses grands yeux noblement calmes, d’un bleu pâle, sous de presque droits sourcils, se fixaient sur son interlocuteur. ― À sa main, sévèrement gantée de noir, il tenait un cigare éteint. Herrasmies kiireestä munapusseihin.
xxx/ellauri173.html on line 280: Deux chercheurs, nous dit Y. Coppens, qui épiaient à travers le trou d’une serrure (sic) le comportement d’un chimpanzé qu’ils avaient enfermé avec un régime de banane pendu au plafond et avec des moyens de l’atteindre pourvu qu’un minimum de réflexion fût mis en œuvre par l’animal, furent surpris de ne voir… que l’œil du singe qui, tout comme eux, regardait à travers ce trou. «
xxx/ellauri173.html on line 288: Sous une fausse symétrie, de part et d’autre de la serrure se cache une dissemblance radicale : c’est l’être humain qui a la clef – la clef de la serrure, la clef de la pièce qui enferme le singe, la clef du dispositif auquel l’homme soumet un animal qui ne demandait rien à personne, la clef de l’interprétation de toute l’expérience, la clef d’un regard scientifique ou voulu tel, quand le regard du singe n’est qu’un regard stressé, apeuré, c'est un interrogateur du jeu absurde qu’il subit sans en comprendre les tenants et aboutissants et sans en avoir lui-même institué les règles.
xxx/ellauri173.html on line 294: C’est toujours l’être humain qui exploite la différence entre l’homme et l’animal, qui l’inserre dans un programme scientifique, que ce soit d’éthologie ou de génétique, qui l’écrit et la commente, et qui réussit certes à faire à la fois de lui-même et de l’animal un objet d’étude, mais qui ne fait pas de l’animal le sujet actif d’une recherche scientifique, et encore moins la directrice d'un groupe recherche!
xxx/ellauri173.html on line 296: Et quand bien même une singe, à force de patience et de torture de lui-même et de ses copains, parviendrait jusque là, il y a encore un homme quelque part en pouvoir qui la contraint (et ses soeurs pas moins) à ce statut de objet passif d’un processus scientifique.
xxx/ellauri173.html on line 453: C’est, à l’horizon pas remué d’une ride,

xxx/ellauri173.html on line 457: Ô bords siciliens d’un calme marécage

xxx/ellauri173.html on line 527: » Sous les replis heureux d’une seule (gardant

xxx/ellauri176.html on line 186: Vous aurez donc compris que La Faute de l’abbé Mouret est un Zola un peu atypique qui respecte moins le schéma habituel des autres (enfin sauf que ça finit mal). Zola a un peu tendance à perdre son lecteur dans la forêt du Paradou et au milieu des atermoiements de Serge Mouret. Il s’agit donc d’un Zola que je déconseille en première instance (voire même en seconde). Les téméraires pourront néanmoins profiter de descriptions paradisiaques à foison, d’une fin tragi-comique et d’un propos qui reste très intéressant.
xxx/ellauri177.html on line 229: Main chaude: Jeu où une personne, courbée sur les genoux d’une autre et les yeux fermés, reçoit des coups dans une de ses mains, qu’elle tend derrière elle, et doit deviner qui l’a touchée. main chaude → oven mitt.
xxx/ellauri202.html on line 224: Anan ekassa kirjassa Sylvestre Bonnard, membre de l’Institut, est un historien et un philologue, doté d’une érudition non dénuée d’ironie : « Savoir n’est rien – dit-il un jour – imaginer est tout. »
xxx/ellauri202.html on line 225: Il vit au milieu des livres, la cité des livres, mais se lance à la recherche, en Sicile et à Paris, du précieux manuscrit de La Légende dorée qu’il finit un jour par obtenir. Le hasard lui fait rencontrer la petite fille d’une femme qu’il a jadis aimée et, pour "protéger" l’enfant d’un autre tuteur abusif, il l’enlève. Après plusieurs années de bon usage par Sylvestre, la jeune fille épousera un élève de M. Bonnard. Tollanen pedofiilinen Goethen Mignon taas.
xxx/ellauri202.html on line 243: Ana kannusti 1917 Leninin kommunistista vallankumousta. Anaa suizutettiin aivan sikana vielä kasikymppisenä, mutta heti kun kirstun kansi kolahti muuttui ääni kellossa, ja alkoi mahtava oikeistohyökkäys ja mustamaalaus. Bernanos croque l’auteur sous les traits d’Antoine Saint-Martin, académicien superficiel dans Sous le soleil de Satan. L’ancien secrétaire de l’écrivain, Jean-Jacques Brousson, y va également de son texte à charge dans un livre intitulé Anatole France en pantoufles, dans lequel il dépeint le portrait d’un homme odieux et vaniteux.
xxx/ellauri329.html on line 62: A tracé gauchement, d’un fusain effronté, kömpelösti piirrettynä röyhkeällä hiilellä,
xxx/ellauri356.html on line 118: En 2020, elle fait partie des premières personnalités à répondre à l'appel de Laurent Joffrin ayant l'intention de lancer un mouvement pour la « refondation d’une gauche réaliste, réformiste ».
xxx/ellauri376.html on line 507: Toi qui, dans les cons, d’un vit raide
xxx/ellauri376.html on line 565: Au bout d’une courte carrière,
xxx/ellauri376.html on line 597: On y vit plus d’une matrone,
xxx/ellauri376.html on line 672: Plus ferme que le vit d’un carme,
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