ellauri014.html on line 1040: Alors il me remit la lettre. Elle était de Laure. Je ne l’ouvris pas sans émotion. « L’amour a vaincu, me disait-elle ; vous avez voulu m’épouser ; je suis contente. Votre ami m’a dicté mon devoir ; je le remplis sans regret. En vous déshonorant, j’aurais vécu malheureuse ; en vous laissant votre gloire, je crois la partager. Le sacrifice de tout mon bonheur à un devoir si cruel me fait oublier la honte de ma jeunesse. Adieu, dès cet instant je cesse d’être en votre pouvoir et au mien. Adieu pour jamais. O Edouard ! ne portez pas le désespoir dans ma retraite ; écoutez mon dernier vœu. Ne donnez à nulle autre une place que je n’ai pu remplir. Il fut au monde un cœur fait pour vous, et c’était celui de Laure. »
ellauri028.html on line 433: Sur son berceau dès sa naissance
ellauri033.html on line 295: dès-grandes conversions?


ellauri049.html on line 433: Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème Ja siitäperin mä olen uinut mereen
ellauri055.html on line 1143: Né à Gand, Maurice Maeterlinck est l'aîné d'une famille de trois enfants, flamande, bourgeoise, catholique, conservatrice et francophone. Après des études au collège Sainte-Barbe (Sint-Barbara) de Gand, il suit des études en droit avant de pratiquer le métier d'avocat durant une courte période. Maeterlinck publie, dès 1885, des poèmes d’inspiration parnassienne dans La Jeune Belgique. Il part pour Paris où il rencontre plusieurs écrivains qui vont l'influencer, dont Stéphane Mallarmé et Villiers de l’Isle-Adam. Ce dernier lui fait découvrir les richesses de l'idéalisme allemand (Hegel, Schopenhauer). À la même époque, Maeterlinck découvre Ruysbroeck l'Admirable, un mystique flamand du XIVe siècle dont il traduit les écrits (Ornement des noces spirituelles). C'est ainsi qu'il se tourne vers les richesses intuitives du monde germanique en s'éloignant du rationalisme français. Dans cet esprit, il se consacre à Novalis et entre en contact avec le romantisme d'Iéna (Allemagne, 1787-1831, autour d'August et Friedrich Schlegel et de la revue l'Athenäum), précurseur en droite ligne du symbolisme. Les œuvres que publie Maeterlinck entre 1889 et 1896 sont imprégnées de cette influence germanique.
ellauri096.html on line 710: La reconnaissance de Frantz Fanon en France fut tardive. Fort-de-France possède désormais une avenue à son nom bien que la proposition qu´en avait faite son maire Aimé Césaire, en 1965, eût été rejetée pendant des années. Il faut attendre 1982 pour que s´organise, sous l´impulsion de Marcel Manville, un mémorial international (colloque) en son honneur en Martinique. Peu à peu, plusieurs hommages lui sont rendus dans son île natale. Le lycée de La Trinité est baptisé en son honneur, la ville de Rivière-Pilote lui consacre une avenue et une bibliothèque. En France métropolitaine toutefois, s´il existe de nombreuses rues portant ce nom, David Macey signale n´avoir trouvé aucune avenue Frantz Fanon. En Algérie, dès 1963, une avenue Frantz Fanon est inaugurée à Alger. La reconnaissance dépasse désormais ces deux pays et la mémoire de Frantz Fanon est honorée dans de nombreux pays (Italie, Nigeria, États-Unis) où des centres de recherche ont été baptisés à sa mémoire.
ellauri109.html on line 389: Bien que jouissant d'une célébrité personnelle et d'un succès littéraire certains à son époque, l’œuvre de Louise Colet a connu un certain déclin au cours du XXe siècle, absente de la plupart des manuels d'histoire littéraire. Sa rupture difficile avec Gustave Flaubert à partir de 1856 pourrait y être pour quelque chose, celui-ci ayant dès lors dénigré fermement l’œuvre de son ancienne maîtresse, que d'autres comme Victor Hugo acclamaient.
ellauri145.html on line 233: Dandy endetté, Baudelaire est placé sous tutelle judiciaire et mène dès 1842 une vie dissolue. Il commence alors à composer plusieurs poèmes des Fleurs du mal. Critique d´art et journaliste, il défend Delacroix comme représentant du romantisme en peinture, mais aussi Balzac lorsque l´auteur de La Comédie humaine est attaqué et caricaturé pour sa passion des chiffres ou sa perversité présumée. En 1843, il découvre les « paradis artificiels » dans le grenier de l´appartement familial de son ami Louis Ménard, où il goûte à la confiture verte. Même s´il contracte une colique à cette occasion, cette expérience semble décupler sa créativité (il dessine son autoportrait en pied, très démesuré) et renouvellera cette expérience occasionnellement sous contrôle médical, en participant aux réunions du « club des Haschischins ». En revanche, son usage de l´opium est plus long : il fait d´abord, dès 1847, un usage thérapeutique du laudanum17, prescrit pour combattre des maux de tête et des douleurs intestinales consécutives à une syphilis, probablement contractée vers 1840 durant sa relation avec la prostituée Sarah la Louchette. Comme De Quincey avant lui, l´accoutumance lui dicte d´augmenter progressivement les doses. Croyant ainsi y trouver un adjuvant créatif, il en décrira les enchantements et les tortures.
ellauri145.html on line 985: Si fraîche, dès l´aube, en été. Joka on kesäisin raikkaan viileä.
ellauri161.html on line 910: Joseph de Maistre est dès 1773 membre de la loge maçonnique de La Parfaite Union qui relevait de la loge Saint-Jean des Trois Mortiers, à l'orient de Chambéry. Il a les titres de grand orateur, de substitut des généraux et de maître symbolique. Il entend concilier son appartenance à la franc-maçonnerie avec une stricte orthodoxie catholique: entre autres, il refuse les thèses qui voyaient en la franc-maçonnerie et l'illuminisme les acteurs d'un complot ayant amené à la Révolution[note 4]. Il écrit ainsi au baron Vignet des Étoles que « la franc-maçonnerie en général, qui date de plusieurs siècles […] n’a certainement, dans son principe, rien de commun avec la révolution françoise ».
ellauri172.html on line 751: Il aurait été baptisé en 1014 à Rouen par l'archevêque Robert le Danois, frère du duc Richard II de Normandie. C'est d'abord en tant que Viking dans sa jeunesse, qu'il se rend plusieurs fois en Angleterre, où il va s'intéresser à la foi chrétienne. Elle avait d'ailleurs été introduite dès le ixe siècle en Scandinavie par des missionnaires de divers pays notamment allemands, et principalement le moine saint Anschaire, l'« apôtre du Nord », devenu plus tard évêque de Brême, puis archevêque de Hambourg.
ellauri192.html on line 177: Marchent, dès leur naissance, en fronçant les sourcils, Kulkevat syntymästään saakka ozat rypyssä,
ellauri205.html on line 181: La pensée de la mort ne peut pas être soutenue sinon par chocolat éclairs, dès qu'on sent que la mort est en effet possible.
ellauri206.html on line 314: Learn French with the most famous French poems, such as “Demain, dès l’aube”, “La Cigale et la Fourmi”, “Parfum Exotique” with my Classic French Poetry audiobooks.
ellauri206.html on line 452: L'épicurisme et l'atomisme de Pierre Gassendi sont mal connus, on ne conserve souvent de lui que sa défense de l'âme animale. Bernier répandit sa doctrine en la vulgarisant. Déformée, la philosophie de Gassendi apparut dès lors comme celle d'un matérialiste.
ellauri210.html on line 1366: Joyce Mansour nee Joyce Patricia Adès, (25 July 1928 – 27 August 1986), was an Egyptian-French author, notable as a surrealist poet. She became the best known surrealist female poet, author of 16 books of poetry, as well as a number of important prose and theatre pieces. Ei ehtinyt mukaan Piha-Anteron humoristeihin, mutta Antero kirjoitti siitä erillisiä puffeja.
ellauri349.html on line 490: Raymond Claude Ferdinand Aron est issu d'une famille juive et d'un milieu aisé des deux côtés. Ses parents sont Gustave Émile Aron (1870-1934) et Suzanne Levy (1877-1940). Son grand-père maternel, Léon Levy, possédait une usine de textile dans le nord de la France. Sa famille paternelle venait de Lorraine où elle était établie depuis la fin du XVIIIe siècle. Son grand-père paternel, Isidore (dit Ferdinand) Aron, était grossiste en textile à Rambervillers, puis Nancy (Lorraine). Un de ses grand-oncles paternels, Paul Aron, était le père de Max Aron, médecin biologiste à la faculté de médecine de Strasbourg. Ferdinand, le grand-père paternel de Raymond, prédit à celui-ci à sa naissance une grande carrière. Gustave Aron refusa de prendre la suite de l'affaire familiale et fit de brillantes études de droit; il publia des travaux juridiques, mais n'étant reçu que deuxième à l'agrégation de droit alors qu'un seul poste était attribué, il abandonna la perspective d'enseigner à l'université et devint professeur de droit à l'École normale supérieure de l'enseignement technique. Il arrêta de travailler au début du XXe siècle, vécut dès lors de l'héritage familial et fit construire une maison à Versailles en 1913-1915 avec un court de tennis. La famille Aron retourna ensuite à Paris. Après la guerre, Gustave Aron investit en bourse, mais sa fortune fut perdue du fait de la crise économique de 1929 et il fut obligé de reprendre un emploi. Il mourut en 1934 d'une crise cardiaque. La mère de Raymond mourut en juin 1940 à Vannes.
xxx/ellauri075.html on line 106: Dès 1895, paraissent, non signés, ses premiers textes littéraires et philosophiques : « Le Problème de la conscience (à propos de Vladimir Soloviev) » et « Georg Brandes sur Hamlet ». C'est aussi l'année d'une crise morale et d'une dépression nerveuse. L'année suivante, il part en Suisse à Genève pour s'y soigner, travaillant à son premier livre, Shakespeare et son critique Brandès, qui paraît en 1898, à Saint-Pétersbourg chez A. Mendeleïevitch, à compte d'auteur et sous le pseudonyme de Lev Chestov. Le livre passe quasiment inaperçu.
xxx/ellauri123.html on line 48: dès qu’elle a pris, la flamme, ..en
xxx/ellauri127.html on line 433: Issu d'un milieu bourgeois et artiste, Prosper Mérimée fait des études de droit avant de s'intéresser à la littérature et de publier dès 1825 des textes, en particulier des nouvelles, qui le font connaître et lui valent d'être élu à l'Académie française en 1844.
xxx/ellauri128.html on line 181: Madame de Staël (/stal/) ou bien Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, était une romancière, épistolière et philosophe genevoise et française née le 22 avril 1766 à Paris où elle est morte le 14 juillet 1817. Issue d´une famille de protestants valdo-genevois richissimes, fille du ministre des finances de Louis XVI Jacques Necker, elle est élevée dans un milieu de gens de lettres. Elle épouse, en 1786, le baron Erik Magnus Staël von Holstein, ambassadeur du roi Gustave III de Suède auprès de la cour de France à Versailles. Le couple se séparera en 1800. Devenue baronne de Staël, elle mène une vie sentimentale agitée et entretient en particulier une relation orageuse avec Benjamin Constant, écrivain et homme politique franco-vaudois rencontré en 1794. Entretemps, sa réputation littéraire et intellectuelle s´est affirmée grâce à trois essais philosophiques que sont les Lettres sur les ouvrages et le caractère de Jean-Jacques Rousseau (1788), De l´influence des passions sur le bonheur de l´individu et des nations (1796) et De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (1800). Favorable à la Révolution française et aux idéaux de 1789 au debut, elle adopte une position critique dès 1791 et ses idées d´une monarchie constitutionnelle la font considérer comme une opposante gênante par les maîtres de la révolution. Malgré le statut de diplomate de son mari, elle doit se réfugier auprès de son père en Suisse à plusieurs reprises. Interdite de séjour sur le sol français par Napoléon Bonaparte qui la considère comme un obstacle à sa politique, elle s´installe en Suisse dans le château familial de Coppet qui sert de lieu principal de rencontres au groupe du même nom, et d´où elle fait paraître Delphine (1802), Corinne ou l´Italie (1807) et De l´Allemagne (1810/1813b). Ses œuvres fictionnelles majeures, dans lesquelles elle représente des femmes victimes des contraintes sociales qui les enchaînent, sont Delphine (1802) et Corinne ou l´Italie (1807).
xxx/ellauri129.html on line 617: Son ami le journaliste Maurice de Waleffe (1874-1946) témoigne que, dès son arrivée à Paris, en 1897, il projetait, pour mieux s'intégrer à la société parisienne, de demander sa naturalisation, de changer de nom et de se faire baptiser et que le nom de Croisset était pour lui « le nom du village d'où Gustave Flaubert datait les volumes de sa correspondance1 ». En 1911, il obtint du Conseil d'État le changement de son nom pour celui de Wiener de Croisset. Francis de Croisset recherche le scandale avec des comédies d’une audace calculée, et devient, par son œuvre mais aussi par sa vie privée, omniprésent dans la presse du temps.
xxx/ellauri129.html on line 635: Esofagus pseudonyme de Pierre Faillet 1872-1933. Danse Macabre. Vai olixe George? FAGUS 2068 (pseudonyme de Georges Faillet). Né de parents français à Bruxelles le 22 janvier 1872, mort accidentellement à Paris le 9 novembre 1933. Notes biographiques : Il a occupé un emploi à la préfecture de la Seine. Il collabora dès vingt ans aux revues littéraires La Plume, La Revue blanche, La Revue de Champagne, L´occident, le Mercure de France, assuma la direction de la ... Tästä hemmosta ei ole edes nenänpäätä pinnalla. Enintään näppylä ja karva. Un volume in-8, broché, non coupé.
xxx/ellauri173.html on line 188: Quant aux mystiques, je puis leur soumettre une réflexion naïve, paradoxale, superficielle, s’ils veulent, mais singulière : ― N’est-il pas attristant de penser que si Dieu, le Très-Haut, le bon Dieu, dis-je, enfin le Tout-Puissant, (lequel, de notoriété publique, est apparu à tant de gens, qui l’ont affirmé, depuis les vieux siècles, ― nul ne saurait le contester sans hérésie ― et dont tant de mauvais peintres et de sculpteurs médiocres s’évertuent à vulgariser de chic les prétendus traits) ― oui, penser que s’Il daignait nous laisser prendre la moindre, la plus humble photographie de Lui, voire me permettre, à moi, Thomas Alva Edison, ingénieur américain, sa créature, de clicher une simple épreuve videographique de Sa vraie Nez et Voix (car le tonnerre a bien mué, depuis Franklin), dès le lendemain il n’y aurait plus un seul athée sur la terre !
xxx/ellauri173.html on line 418: Offrir à trois amis, ayant pour nom Cladel, Dierx & Mendès, ce peu de vers (qui leur plut) y ajoute du relief ; mais autant vaut que mon cher Éditeur en saisisse le public rare des amateurs : l’illustration faite par Manet l’ordonne.
xxx/ellauri176.html on line 170: Et le merveilleux Paradou du roman, ce paradis panthéiste, cet hymne à la nature, à l'amour – ces paysages décrits par Zola perdent toute vibration, toute poésie. On croit voir défiler les pages du catalogue Vilmorin où s'ébattent Serge et une Albine issue du Petit Echo de la Mode. Le film projeté ne montre pas la séquence du grenier, la découvert des toilettes féminines – les nombreux changements de robe d'Albine sont, dès lors, gratuits, irritants. Comme tous les autres acteurs, Gillian Hills (Albine) est mal dirigée, elle n'a aucune grâce, aucun naturel. Francis Huster (Serge), lui, a du charisme mais son dur combat, sa douceur sont hélas surtout perceptibles par le fard qui rantôt ranime, tantôt creuse un visage que des zooms inutiles amènent en gros plan. Et pour avoir voulu donner aux paysages de la Sainte-Baume, du Lubéron, du Parc Floral d'Orléans une certaine unité, on aboutit à des tonalités froides, éteintes. Seules les intérieurs (l'église, la chambre de Serge, la salle à manger de la cure) gardent leurs contrastes, leurs valeurs. Les personnages n'existent guère, aucune vibration n'émane d'eux, ni de la nature cruelle ou triomphante, de ce Paradou, terre-mère bruissante de vie, féconde.
xxx/ellauri202.html on line 208: « Je voudrais surtout ressusciter l'atmosphère du temps. L'agitation pacifiste internationale, autour de Jacques ; la vie bourgeoise, autour d'Antoine », écrit l'auteur à son collegue homophile et ami André Gide en 1933: dès lors « on passe de la fresque sociale à la fresque historique».
xxx/ellauri239.html on line 417: La propriété, c'est le vol ! est une phrase inspirée de l'ouvrage Qu'est-ce que la propriété ? (1840) du philosophe anarchiste français Pierre-Joseph Proudhon. Il est possible qu'elle ait été créée par Jacques Pierre Brissot dans ses Recherches philosophiques sur le droit de propriété et le vol dès 1780, mais Proudhon affirme ne pas avoir lu son livre avant d'utiliser la formule.
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