ellauri033.html on line 447: L’auteur des Chansons joyeuses était alors amateur de vins et très libre sur le plan des mœurs. Il faut signaler une amitié particulière peu connue qui avait uni Maurice Bouchor et Paul Bourget. Ce dernier écrivait à Bouchor quand il avait 15 ans des lettres enflammées auxquelles l’adolescent n’était pas inseänsible. Bourget à cette époque était son « précepteur ». Il faut savoir que Paul Bourget est présent dans l’Album zutique et qu’il fréquentait le groupe des Vivants auquel on l’associe à tort. Il semble que Bouchor n’ait pas craint dans sa première jeunesse de passer pour un homosexuel, peut-être par provocation.
ellauri036.html on line 481: Silence! on a parlé. Des femmes inconnues
ellauri049.html on line 681: D'être parmi l'écume inconnue et les cieux ! ollessaan tuntemattomalla aavalla ja taivaalla!
ellauri109.html on line 385: En 1846, elle rencontre Gustave Flaubert, jeune inconnu dans l'atelier du peintre James Pradier. Il est âgé de 25 ans, elle de 30. Ils deviennent amants. La liaison ne dure pas. Elle quitte son mari en 1847. Pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa fille, elle écrit vite et répond à des commandes. Elle raconte dans ses mémentos comment elle doit se battre pour garder son indépendance et tenter d'être reconnue par ses confrères masculins
ellauri145.html on line 231: No 6 rue Le Regrattier: maison où Baudelaire logea sa maîtresse Jeanne Duval, dite la Vénus noire. De retour à Paris, Charles s´éprend de Jeanne Duval, une « jeune mulâtresse » avec laquelle il connaît les charmes et les amertumes de la passion. Une idylle au sujet de laquelle certains de ses contemporains, comme Nadar, se sont interrogés en s´appuyant sur les déclarations d´un amant de Jeanne Duval et de prostituées connues, qui témoignent au contraire de la chasteté surprenante de Baudelaire.
ellauri161.html on line 935: Les théories de Joseph de Maistre, peu connues à la Révolution, connaîtront par la suite un grand succès chez les ultra-royalistes et les conservateurs.
ellauri172.html on line 552: Après la politique, la haine des Bourbons, le spectre noir de la Congrégation, les regrets du passé pour ces vaincus, toutes ces avalanches qui roulaient en bouillonnant d’un bout à l’autre de cette table fumante, il y avait d’autres sujets de conversation, à tempêtes et à tintamarres. Par exemple, il y avait les femmes. La femme est l’éternel sujet de conversation des hommes entre eux, surtout en France, le pays le plus fat de la terre. Il y avait les femmes en général et les femmes en particulier, — les femmes de l’univers et celle de la porte à côté, — les femmes des pays que beaucoup de ces soldats avaient parcourus, en faisant les beaux dans leurs grands uniformes victorieux, et celles de la ville, chez lesquelles ils n’allaient peut-être pas, et qu’ils nommaient insolemment par nom et prénom, comme s’ils les avaient intimement connues, sur le compte de qui, parbleu ! ils ne se gênaient pas, et dont, au dessert, ils pelaient en riant la réputation, comme ils pelaient une pêche, pour, après, en casser le noyau. Tous prenaient part à ces bombardements de femmes, même les plus vieux, les plus coriaces, les plus dégoûtés de la femelle, ainsi qu’ils disaient cyniquement, car les hommes peuvent renoncer à l’amour malpropre, mais jamais à l’amour-propre de la femme, et, fût-ce sur le bord de leur fosse ouverte, ils sont toujours prêts à tremper leurs museaux dans ces galimafrées de fatuité !
ellauri172.html on line 594: Puisqu’elle s’était donnée à lui, elle pouvait bien se donner à un autre, et, ma foi ! tout le monde pouvait être cet autre-là ! En un temps fort court, au 8e dragons, on sut combien il y avait peu d’audace dans cette espérance. Pour tous ceux qui ont le flair de la femme, et qui en respirent la vraie odeur à travers tous les voiles blancs et parfumés de vertu dans lesquels elle s’entortille, la Rosalba fut reconnue tout de suite pour la plus corrompue des femmes corrompues, — dans le mal, une perfection!
ellauri172.html on line 726: D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Tuntemattomasta naisesta, me rakastetaan toisiaan,
ellauri210.html on line 1150: Au cours de la guerre et jusqu'à la fin des années 1950, elle cesse de publier. Elle travaille dans des crèches, et co-traduit avec son mari Pierre Fridas plusieurs livres de Níkos Kazantzákis comme Alexis Zorba ou La Liberté ou la mort. Elle se remet ensuite à écrire, des poèmes et des romans, en opposition avec l'orthodoxie surréaliste. Ces textes sont toutefois inclassables. Brelin le frou, ou le portrait de famille (1975) décrit des personnages vivant selon des règles fantaisistes. Sur les dessins de l'auteur, ils ont la particularité de porter une coiffe à l'image de leur sexe. Les nouvelles de Mon cœur les écoute (1982) font montre d'un humour poétique proche de celui d'Henri Michaux ou de Joyce Mansour. Elle est également connue pour ses dessins et ses « tentures », des œuvres plastiques réalisées à l'aide de morceaux de tissu de couleur découpés.
ellauri285.html on line 671: C’est au bout de trois semaines, après avoir sciemment parlé dans le vide de façon à ne livrer aucune information concrète, que Debray admet les évidences, à savoir la présence du Che, déjà reconnue par Bustos, les déserteurs et le guérillero Vasquez Viana, arrêté le 28 avril et victime d’un subterfuge. Même après la rupture politique de Debray avec le régime cubain, Manuel Piñeiro, le chef des services secrets cubains, reconnaît que ce dernier n’a fait que « confirmer la présence du Che en Bolivie », et qu’« il ne serait pas correct de ma part de rendre Debray responsable de la localisation de la guérilla, et encore moins de la mort du Che »
xxx/ellauri057.html on line 917: Pendant toute la guerre, entre 1940 et 1945, Simenon continue à vivre en Vendée et en Charente-Maritime, mais cette période, assez mal connue, est sujette à de multiples soupcons. Représentant de l'État belge auprès des Belges réfugiés, il refuse d'aider ceux d'entre eux qui sont juifs. Non seulement son frère fut volontaire auprès de la Waffen-SS Wallonie, mais de plus, selon certaines personnes, lors de cette période cruciale de sa vie et de son œuvre, l'écrivain aurait été un collaborateur, ou doucement dit, un peu "lâche". Il n'est pas revenu en Belgique, afin d'échapper au service militaire), un peu rusé et opportuniste, sans aucun sens de l'histoire avec un grand H. Il a commis d'« énormes imprudences » en écrivant dans des journaux contrôlés par les Allemands, mais Simenon ne dénonce pas, ne s'engage pas, ne fait pas de politique, seulement de la fiction. En fait, les accords qu'il a passés avec la firme cinématographique allemande Continental lui valent quelques tracas à la Libération. En 1944, une dépêche de l'AFP, retrouvée à Poitiers, mentionne sa dénonciation pour « intelligence avec l'ennemi » par « certains villageois vendéens exaspérés par la conduite égoïste de cet écrivain affichant l'opulence de son train de vie, à l'époque des tickets d'alimentation. »
xxx/ellauri139.html on line 1032: Quelques mois avant sa mort, il écrit une Ode imitée de plusieurs psaumes, plus généralement connue sous le nom d'Adieux à la vie, un poème dont la thématique pré-romantique sera reprise par Alfred de Vigny dans Stello et Chatterton (voir ci-dessus).
xxx/ellauri176.html on line 380: J'attends une chose inconnue Mua odottaa joku tuntematon asia
xxx/ellauri202.html on line 218: En 1888, il engage une liaison avec Léontine Arman de Caillavet, qui tient un célèbre salon littéraire de la Troisième République, de qui il dira "sans elle, je ne ferais pas de livres" (journal de l'abbé Mugnier). Cette liaison durera jusqu’à la mort de celle-ci, en 1910, peu après une tentative de suicide à cause d'une autre liaison de France avec une actrice connue pendant un voyage en Amérique du Sud.
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