ellauri014.html on line 624: Quand même ils ne reconnaîtraient pas la présence de la Divinité, comment osent-ils soutenir qu’ils ne font de mal à personne ? Comment prouvent-ils qu’il est indifférent à un père d’avoir des héritiers qui ne soient pas de son sang ; d’être chargé peut-être de plus d’enfants qu’il n’en aurait eu, et forcé de partager ses biens aux gages de son déshonneur sans sentir pour eux des entrailles de père ?
ellauri014.html on line 1049: Alors, s’approchant avec transport, il me dit en me serrant contre sa poitrine : « Ami, je lis, dans le sort commun que le ciel nous envoie, la loi commune qu’il nous prescrit. Le règne de l’amour est passé, que celui de l’amitié commence ; mon cœur n’entend plus que sa voix sacrée, il ne connaît plus d’autre chaîne que celle qui me lie à toi. Choisis le séjour que tu veux habiter : Clarens, Oxford, Londres, Paris ou Rome ; tout me convient, pourvu que nous y vivions ensemble. Va, viens où tu voudras, cherche un asile en quelque lieu que ce puisse être, je te suivrai partout : j’en fais le serment solennel à la face du Dieu vivant, je ne te quitte plus qu’à la mort. »
ellauri032.html on line 252: Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point, how often one has heard that quoted, and quoted often to the wrong purpose! For this is by no means an exaltation of the ‘heart’ over the ‘head’, a defence of unreason. The heart, in Pascal’s terminology, is itself truly rational if it is truly the heart. For him, in theological matters which seemed to him much larger, more difficult, and more important than scientific matters, the whole personality is involved.
ellauri033.html on line 92: faubourgs. On connaît sa physionomie quasi légendaire de satyre, « crâne
ellauri033.html on line 1108: Atteint d´un cancer des voies digestives lors de l´hiver 1888-1889, Villiers ne peut plus travailler, et Mallarmé doit ouvrir une « cotisation amicale » parmi ses amis pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Le 12 juillet 1889, il est transféré à la clinique des Frères Saint-Jean-de-Dieu, rue Oudinot, à Paris. Se sentant à l´article de la mort, il rédige, le 12 août, un testament où il reconnaît son fils Victor et épouse in extremis Marie Dantine, le 14 août, afin de légitimer son fils. À noter que, juste avant de mourir, il aurait eu ces derniers mots passés à la postérité : « Eh bien, je m´en souviendrai de cette planète ! »
ellauri049.html on line 933: Qui ne connaît, et qui ne les refuse, Joka ei tunne eikä torju niitä,
ellauri055.html on line 108: Selon la foi baha’ie, chaque homme a le devoir de reconnaître Dieu et ses manifestations, et de se conformer à leurs enseignements. À travers la reconnaissance et l’obéissance, le service aux autres êtres humains, la prière et la pratique spirituelle régulière, les baha’is croient que l’âme devient plus proche de Dieu, l’idéal spirituel dans la croyance baha’ie.
ellauri077.html on line 726:
  • Nous connaîtrons une nouvelle liberté et un nouveau bonheur.
    ellauri077.html on line 728:
  • Nous comprendrons le sens du mot sérénité et nous connaîtrons la paix.
    ellauri109.html on line 461: Il me déplaît pour avoir mis en axiomes et pratique « la Poésie du cœur » (double farce à l'usage des impuissants et des charlatans). En voilà un qui a été peu critique ! Il me paraît avoir eu sur l'humanité le coup d'œil d'un coiffeur sentimental ! Toujours « mon pauvre cœur », toujours les larmes ! — je crois du reste que la mère Colet l'a reproduit assez fidèlement ? et il est facile maintenant de le bien connaître. As-tu remarqué ses affectations de noblesse ? Ses éternels bals aux ambassades ? Comme c'est beau cet homme qui porte sa douleur dans le monde ! — telle qu'un bijou rare, pour l'ébahissement de ces Messieurs et ces Dames !
    ellauri145.html on line 38: L´« humour noir », expression dont le sens moderne a été construit par Breton, est un des ressorts essentiels du surréalisme. L´humour, loin d´être un exercice brillant, engage des zones profondes de l´être et dans les formes les plus authentiques et les plus neuves qu´il connaît alors, il se profile sur un arrière-fond de désespoir.
    ellauri145.html on line 231: No 6 rue Le Regrattier: maison où Baudelaire logea sa maîtresse Jeanne Duval, dite la Vénus noire. De retour à Paris, Charles s´éprend de Jeanne Duval, une « jeune mulâtresse » avec laquelle il connaît les charmes et les amertumes de la passion. Une idylle au sujet de laquelle certains de ses contemporains, comme Nadar, se sont interrogés en s´appuyant sur les déclarations d´un amant de Jeanne Duval et de prostituées connues, qui témoignent au contraire de la chasteté surprenante de Baudelaire.
    ellauri145.html on line 251: L´HUMOUR chez Baudelaire fait partie intégrante de sa conception du dandysme. On sait que, pour lui, « le mot dandy implique une quintessence de caractère et une intelligence subtile de tout le mécanisme moral de ce monde ». L´humour, nul plus que lui n´a pris soin de le définir par opposition à la gaieté triviale ou au sarcasme grimaçant dans les quels se plaît à se reconnaître l´« esprit français ». Il place Molière en tête des « religions modernes ridicules»; Voltaire, c´est « l´antipoète, le roi des badauds, le prince des superficiels, l´antiartiste, le prédicateur des concierges, le père Gigogne des rédacteurs du Siècle ». Le dandy est partagé entre le souci narcissique de ses attitudes et de ses actes («Il doit aspirer à être sublime sans interruption. Il doit vivre et mourir devant son miroir ») et le désir de provoquer sur son passage une longue rumeur désapprobatrice (« Ce qu´il y a d´enivrant dans le mauvais goût, c´est le plaisir aristocratique
    ellauri145.html on line 760: – Toi : rester toi ; ne pas connaître Sinä: pysy suna; älä tunne
    ellauri145.html on line 1132: Pour subsister, Alphonse Allais s´essaye d´abord à la photographie, sur les traces de son ami Charles Cros, mais ne connaît pas le succès. Il décide alors de s´essayer au métier de journaliste, publiant des chroniques loufoques dans diverses revues parisiennes. Avec ses amis du Quartier latin, il fait aussi partie de plusieurs groupes fantaisistes comme « les Fumistes, « les Hydropathes » ou « les Hirsutes ».
    ellauri145.html on line 1134: En 1881, après avoir terminé sans succès ses études de pharmacie, il devient collaborateur du journal Le Chat noir, dans lequel il signe pour la première fois en 1883. C´est grâce à ses écrits humoristiques et à ses nouvelles, écrites au jour le jour, qu´il connaît le succès. Il collabore à l´hebdomadaire Le Chat Noir à partir du numéro 4, daté du 4 février 1882, (Feu de paille). En 1885, il fréquente le café-restaurant Au Tambourin au 62, boulevard de Clichy.
    ellauri150.html on line 277: Elle faisait de la musique, comme la plupart des jeunes filles oisives d’à présent. Elle en faisait beaucoup et peu. C’est-à-dire qu’elle en était toujours occupée, et qu’elle n’en connaissait presque rien. Elle tripotait son piano, toute la journée, par désœuvrement, par pose, par volupté. Tantôt elle en faisait, comme du vélocipède. Tantôt elle pouvait jouer bien, très bien, avec goût, avec âme, — (on eût presque dit qu’elle en avait une : il suffisait, pour cela, qu’elle se mît à la place de quelqu’un qui en avait une). — Elle était capable d’aimer Massenet, Grieg, Thomé, avant de connaître Christophe. Mais elle était aussi capable de ne plus les aimer, depuis qu’elle connaissait Christophe. Et maintenant, elle jouait Bach et Beethoven très proprement, — (ce qui, à la vérité, n’est pas beaucoup dire) ; — mais le plus fort, c’était qu’elle les aimait. Au fond, ce n’était ni Beethoven, ni Thomé, ni Bach, ni Grieg, qu’elle aimait : c’étaient les notes, les sons, ses doigts qui couraient sur les touches, les vibrations des cordes qui lui grattaient les nerfs comme autant d’autres cordes, son épiderme chatouillé.
    ellauri152.html on line 574: Ce mythe, qui paraît fort ancien et dont certains érudits vont chercher l'origine jusque dans l'Inde bouddhique, se précise à partir du xiiie siècle dans l'Historia major du bénédictin anglais Matthieu Pâris. sous diverses formes. C'est dans les pays de langue allemande que la figure d'Ahasvérus connaît la plus grande faveur, à la suite d'une version de la légende due à Chrysostomus Dudulaeus qui présente l'aventure du « Juif éternel » (1602) comme un récit quasiment autobiographique. La traduction française de ce livre imposera l'expression « Juif errant » (1609). Dès lors, la légende se répand par l'imagerie populaire et les estampes, les complaintes, dont la plus célèbre est celle d'Isaac Laquedem. Le Juif errant, qui personnifie le destin du peuple juif depuis le christianisme, a inspiré de nombreux écrivains : Wordsworth, Goethe, Eugène Sue, Apollinaire. Cette figure légendaire n'a cessé d'alimenter, à l'encontre des Juifs, une dangereuse satire sociale. Elle est, pour une part, responsable de la genèse de l'agitation antisémite des temps modernes. Pour en savoir plus, voir l'article antisémitisme.
    ellauri161.html on line 825: Outre ses traductions qui ont fait connaître en France les mystiques rhénans, ses œuvres majeures sont L'Homme, Physionomies de saints et Paroles de Dieu.
    ellauri161.html on line 828: D´après Raïssa Maritain, la conversion de Léon Bloy doit beaucoup à Ernest Hello ; on trouve de nettes traces de son influence dans le Journal d´un curé de campagne de Georges Bernanos et dans l´exégèse biblique de Paul Claudel ; Henri Michaux le reconnaît également comme l´une de ses sources.
    ellauri161.html on line 935: Les théories de Joseph de Maistre, peu connues à la Révolution, connaîtront par la suite un grand succès chez les ultra-royalistes et les conservateurs.
    ellauri172.html on line 318: Au point de vue physique, nous l’avons vu, c’est un besoin individuel que d’engendrer un autre individu, si bien que cet autre devient comme une condition de nous-même. La vie, comme le feu, ne se conserve qu’en se communiquant. Et cela est vrai de l’intelligence non moins que du corps ; il est aussi impossible de renfermer l’intelligence en soi que la flamme : elle est faite pour rayonner. Même force d’expansion dans la sensibilité : il faut que nous partagions notre joie, il faut que nous partagions notre douleur. C’est tout notre être qui est sociable : la vie ne connaît pas les classifications et les divisions absolues des logiciens et des métaphysiciens : elle ne peut pas être complètement égoïste, quand même elle le voudrait. Nous sommes ouverts de toutes parts, de toutes parts envahissants et envahis. Cela tient à la loi fondamentale que la biologie nous a fournie : La vie n’est pas seulement nutrition, elle est production et fécondité. Vivre, c’est dépenser aussi bien qu’acquérir.
    ellauri172.html on line 666: Le major Ydow tomba dans une de ces rages qui déshonorent le caractère d’un homme, et cribla la Pudica d’injures ignobles, d’injures de cocher. Je crus qu’il la rouerait de coups. Les coups allaient venir, mais un peu plus tard. Il lui reprocha, — en quels termes ! d’être… tout ce qu’elle était. Il fut brutal, abject, révoltant ; et elle, à toute cette fureur, répondit en vraie femme qui n’a plus rien à ménager, qui connaît jusqu’à l’axe l’homme à qui elle s’est accouplée, et qui sait que la bataille éternelle est au fond de cette bauge de la vie à deux. Elle fut moins ignoble, mais plus atroce, plus insultante et plus cruelle dans sa froideur, que lui dans sa colère. Elle fut insolente, ironique, riant du rire hystérique de la haine dans son paroxysme le plus aigu, et répondant au torrent d’injures que le major lui vomissait à la face par de ces mots comme les femmes en trouvent, quand elles veulent nous rendre fous, et qui tombent sur nos violences et dans nos soulèvements comme des grenades à feu dans de la poudre. De tous ces mots outrageants à froid qu’elle aiguisait, celui avec lequel elle le dardait le plus, c’est qu’elle ne l’aimait pas — qu’elle ne l’avait jamais aimé : « Jamais ! jamais ! jamais ! » répétait-elle, avec une furie joyeuse, comme si elle lui eût dansé des entrechats sur le cœur ! — Or, cette idée — qu’elle ne l’avait jamais aimé — était ce qu’il y avait de plus féroce, de plus affolant pour ce fat heureux, pour cet homme dont la beauté avait fait ravage, et qui, derrière son amour pour elle, avait encore sa vanité ! Aussi arriva-t-il une minute où, n’y tenant plus, sous le dard de ce mot, impitoyablement répété, qu’elle ne l’avait jamais aimé, et qu’il ne voulait pas croire, et qu’il repoussait toujours :
    ellauri192.html on line 201: Et ne pouviez connaître, au bout de l'univers, Ette voineet tietää maailman alkuvaiheissa
    ellauri244.html on line 308: Sur le plan des recherches sociologiques, Roger Caillois s'est d'abord fait connaître par un essai d'anthropologie et de sociologie intitulé L'Homme et le Sacré dans lequel il développe une théorie de la fête.
    ellauri266.html on line 492: Le roman semble se faire l’écho des débats des années 1960 autour du miracle économique japonais, notamment à travers les discussions entre Ulysse et ses interlocuteurs singes pour savoir si l’évolution des singes s’est faite par imitation ou par génie créatif. À l´époque, les économistes occidentaux se posent les mêmes questions au sujet du Japon. Le déclin de l´humanité peut, lui, faire écho à la décolonisation de l´empire français lors de ces mêmes années. Le combat que mènent Zira et Cornélius pour reconnaître des droits aux humains semble être un écho du mouvement des droits civique contre la ségrégation raciale. À l´instar de Rosa Parks qui refuse de céder sa plac
    ellauri285.html on line 671: C’est au bout de trois semaines, après avoir sciemment parlé dans le vide de façon à ne livrer aucune information concrète, que Debray admet les évidences, à savoir la présence du Che, déjà reconnue par Bustos, les déserteurs et le guérillero Vasquez Viana, arrêté le 28 avril et victime d’un subterfuge. Même après la rupture politique de Debray avec le régime cubain, Manuel Piñeiro, le chef des services secrets cubains, reconnaît que ce dernier n’a fait que « confirmer la présence du Che en Bolivie », et qu’« il ne serait pas correct de ma part de rendre Debray responsable de la localisation de la guérilla, et encore moins de la mort du Che »
    ellauri409.html on line 205: Hän, joka lukee tämän kirjan, huomaa heti sen hajanaisuuden; mutta vasta jonkin tutkimuksen jälkeen huomaa, että fragmentaarisuus piilee ilmaisussa enemmän kuin ajatuksessa. "Ajatuksia" ei voi irrottaa toisistaan ja lainata ikään kuin jokainen olisi täydellinen sinänsä. Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point : kuinka usein onkaan kuullut tuon lainatun ja usein lainatun väärään tarkoitukseen! Sillä tämä ei suinkaan ole "sydämen" korottamista "pään" yläpuolelle, järjettömyyden puolustamista. Sydän on Pascalin terminologian mukaan todella rationaalinen, jos se todella on sydän. Hänelle teologisissa asioissa, jotka tuntuivat paljon suuremmilta, vaikeammilta ja tärkeämmiltä kuin tieteelliset asiat, on mukana koko persoonallisuus.
    xxx/ellauri075.html on line 102: Après son service militaire (1890), il effectue un stage au sein d'un cabinet d'avocats de Moscou, tout en gérant l'entreprise paternelle sauvée de la faillite en 1891. Il commence une liaison clandestine avec une employée de confession orthodoxe, Aniouta Listopadova, qui lui donne un fils, Sergueï Listopadov, né en 1892, qu'il ne reconnaît pas.
    xxx/ellauri127.html on line 433: Issu d'un milieu bourgeois et artiste, Prosper Mérimée fait des études de droit avant de s'intéresser à la littérature et de publier dès 1825 des textes, en particulier des nouvelles, qui le font connaître et lui valent d'être élu à l'Académie française en 1844.
    xxx/ellauri128.html on line 533: Interprète militaire et officier de liaison auprès du BEF (Corps Expéditionnaire Britannique) en France et en Flandres pendant la Première Guerre mondiale, Maurois écrit en 1918 Les Silences du colonel Bramble, ouvrage qui connaîtra un vif succès tant en France que dans les pays anglo-saxons. Il y traduisit sous le titre Tu seras un homme, mon fils le célèbre poème If de Rudyard Kipling. Cet ouvrage sera suivi des Discours du docteur O´Grady. Les événements de cette guerre lui fournissent son pseudonyme « Maurois », nom d´un village du nord de la France.
    xxx/ellauri129.html on line 615: Francis Wiener de Croissant, né Edgar Franz Wiener à Bruxelles le 28 janvier 1877 et mort à Neuilly-sur-Seine le 8 novembre 1937, est un auteur dramatique, romancier et librettiste français. Francis de Croisset est issu d'une famille juive allemande. Son grand-père, Jacques Wiener (1815-1899), s'était installé vers 1835 à Bruxelles ; graveur, il créa le premier timbre belge. Le frère cadet de celui-ci, Léopold Wiener, se fit également connaître comme graveur, médailleur et sculpteur. Le père de Francis de Croisset, Alexandre Wiener (1848-1920), était peintre. L'un de ses oncles, Samson Wiener (1851-1914), fut sénateur à la chambre haute de Belgique et bourgmestre d'une commune bruxelloise. The whole family was known for their remarkable skinless wieners. Francis' innovation was to embed his Jewish wiener in a French croissant, creating the first hot-dog.
    xxx/ellauri139.html on line 1076: Né le 28 frimaire an XII (20 décembre 1803) sous le Consulat, à Lyon, 62 rue Pas Étroit (actuelle rue du Bât-d'Argent), Pierre François Lacenaire est le quatrième enfant et le deuxième fils de Jean-Baptiste Lacenaire, bourgeois et négociant lyonnais, et de Marguerite Gaillard, qui connaît treize grossesses entre 1799 et 1809. Kyllä meni kesken kovasti, jopa riitti Jean-Baptistella yritystä siementää. Non désiré de ses parents, il souffre de se voir préférer son frère aîné Jean-Louis, né le 19 frimaire an VIII (10 décembre 1799), il a notamment un sentiment d'abandon de sa mère et sera spolié de son héritage par son père.
    33