ellauri033.html on line 154: s´agit pas de christianisme littéraire. Nous trouvons dans Sagesse des
ellauri152.html on line 574: Ce mythe, qui paraît fort ancien et dont certains érudits vont chercher l'origine jusque dans l'Inde bouddhique, se précise à partir du xiiie siècle dans l'Historia major du bénédictin anglais Matthieu Pâris. sous diverses formes. C'est dans les pays de langue allemande que la figure d'Ahasvérus connaît la plus grande faveur, à la suite d'une version de la légende due à Chrysostomus Dudulaeus qui présente l'aventure du « Juif éternel » (1602) comme un récit quasiment autobiographique. La traduction française de ce livre imposera l'expression « Juif errant » (1609). Dès lors, la légende se répand par l'imagerie populaire et les estampes, les complaintes, dont la plus célèbre est celle d'Isaac Laquedem. Le Juif errant, qui personnifie le destin du peuple juif depuis le christianisme, a inspiré de nombreux écrivains : Wordsworth, Goethe, Eugène Sue, Apollinaire. Cette figure légendaire n'a cessé d'alimenter, à l'encontre des Juifs, une dangereuse satire sociale. Elle est, pour une part, responsable de la genèse de l'agitation antisémite des temps modernes. Pour en savoir plus, voir l'article antisémitisme.
ellauri161.html on line 933: Si Jean-Jacques Rousseau s'accordait également à dire que la religion était nécessaire au corps politique, il rejetait en revanche le christianisme comme étant ennemi de la république. Chez Joseph de Maistre, à l'inverse, la religion chrétienne est la plus adaptée, car elle soutient parfaitement la monarchie et se base sur la tradition, sans laquelle il est impossible que soit fondée une religion. Or, la monarchie est elle-même le régime politique le plus adapté : comme il l'affirme dans ses Considérations sur la France, la monarchie est un équilibre qui s'est constitué au fil de l'histoire. C'est un régime tempéré mais fort, et qui ne tend pas, selon lui, vers la violence, à l'inverse de la république qu'il voit comme un régime déséquilibré et instable. De plus, la monarchie est le régime qui respecte le plus ce qu'il considère comme un fait naturel : à savoir l'inégalité entre les hommes, que la monarchie intègre dans son organisation, et qui est relativisée grâce à l'égalité de tous dans leur assujettissement au roi. Pour Joseph de Maistre, la république y substitue une égalité utopique, qui ne prend pas en compte la véritable nature de l'Homme. Car ce dernier doit vivre en société, et toute société doit être structurée autour d'une hiérarchie, ce qui justifie donc l'existence d'ordres dans la société.
ellauri172.html on line 755: Saint Olaf est élu roi de Norvège, et se met en tête d'en extirper le paganisme, pour faire du christianisme la religion de son pays. Une vive opposition des païens et de quelques seigneurs qui redoutent son autorité l'incite à les réprimer durement.
ellauri398.html on line 382: Dieu a-t-il créé le mal, qu'en pensez-vous ?Se peut-il que la terre soit en fait l'enfer? Irez-vous dans le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu, à toute la Création, qu’un Sauveur vous a été donné pour vous sauver de la mort éternelle? Est-ce que c'est bien de sortir avec une femme de 35 ans si j'ai 19 ans? Pourquoi le judaisme, pourtant apparu en premier, n'est pas arrivé à s'étendre dans le monde comme le christianisme ou l'islam ?
ellauri419.html on line 166: Toute sa vie, Cioran jette ses récriminations envers Dieu à travers le christianisme, pour lui la cause d’un monde raté. Mais il est plus que ce pessimiste athée qui éteint la veilleuse du monde, véritable mystique à rebours, Dieu est son obsession définitive et guide la direction de son oeuvre... Et si, à l'origine du mal, se trouvait non pas des hommes mauvais, ni un diable mal intentionné, mais un mauvais démiurge, un créateur qui n'aurait pas bien fait son boulot, et qui aurait, tout simplement, raté son travail, raté le monde dans lequel nous vivons ? C'est l'hypothèse du philosophe Emil Cioran, qui va même jusqu'à parler d'un Dieu taré qui se moquerait de nous...
ellauri420.html on line 537: Le Christ n’est donc pas le simple « personnage » d’une narration distanciée : il est un avatar de la subjectivité lyrique, laquelle engage à son tour la vie même du poète. Rappelons à ce propos qu’une première version du poème – celle contenue dans la lettre à Victor Loubens – remonte à la crise de 1841 alors que Nerval a dû, malgré qu’il en ait, se laisser « classer dans une affection définie par les docteurs et appelée indifféremment Théomanie ou Démonomanie dans le dictionnaire médical ». « Je me croyais Dieu moi-même », écrit Nerval. « C’était bien lui, ce fou, cet insensé sublime… », lit-on réciproquement dans Le Christ aux Oliviers, en un vers où Nerval projette sur le Christ cette même « folie » que ses confrères littéraires aussi bien que « les médecins et les commissaires » lui jettent au visage. Il (Nerval) devient, dans le finale du texte, un nouveau « prophète », annonçant, après la sorte de Contre-Évangile que constitue la partie centrale empruntée à Jean Paul, quelque religion nouvelle qui permettrait de dépasser l’opposition du paganisme et du christianisme. Se on se kaveri joka antaa sielun liman lapsille.
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