ellauri033.html on line 1135: Nommé, le 11 janvier 1862, professeur d´hébreu au Collège de France où il succède à Étienne Quatremère, il est suspendu quatre jours après sa leçon inaugurale pour injure à la foi chrétienne et remplacé dans sa chaire d´hébreu le 11 juin 1864 en raison de sa Vie de Jésus, ouvrage sur Jésus de Nazareth jugé sacrilège. L´érudit Salomon Munk lui succède à cette chaire.
ellauri144.html on line 661: chrétiennes selon les courants conservateur fondamentaliste, conservateur modéré,
ellauri145.html on line 1117: Vitalie grandit sous l´autorité d´une mère autoritaire et conservatrice qui lui inculque une éducation stricte basée sur la morale chrétienne. À la différence de ses deux frères Frédéric et Arthur, qui étaient passés par l´institut Rossat, structure privée mais laïque d´excellente réputation, elle est pensionnaire chez les religieuses du couvent des Sépulcrines, situé place du Sépulcre, actuellement place Jacques-Félix.
ellauri161.html on line 933: Si Jean-Jacques Rousseau s'accordait également à dire que la religion était nécessaire au corps politique, il rejetait en revanche le christianisme comme étant ennemi de la république. Chez Joseph de Maistre, à l'inverse, la religion chrétienne est la plus adaptée, car elle soutient parfaitement la monarchie et se base sur la tradition, sans laquelle il est impossible que soit fondée une religion. Or, la monarchie est elle-même le régime politique le plus adapté : comme il l'affirme dans ses Considérations sur la France, la monarchie est un équilibre qui s'est constitué au fil de l'histoire. C'est un régime tempéré mais fort, et qui ne tend pas, selon lui, vers la violence, à l'inverse de la république qu'il voit comme un régime déséquilibré et instable. De plus, la monarchie est le régime qui respecte le plus ce qu'il considère comme un fait naturel : à savoir l'inégalité entre les hommes, que la monarchie intègre dans son organisation, et qui est relativisée grâce à l'égalité de tous dans leur assujettissement au roi. Pour Joseph de Maistre, la république y substitue une égalité utopique, qui ne prend pas en compte la véritable nature de l'Homme. Car ce dernier doit vivre en société, et toute société doit être structurée autour d'une hiérarchie, ce qui justifie donc l'existence d'ordres dans la société.
ellauri172.html on line 714: Well, j’ai porté plusieurs années, ce cœur d’enfant dont je doutais ; mais quand, après la catastrophe de Waterloo, il m’a fallu ôter cette ceinture d’officier dans laquelle j’avais espéré de mourir, et que je l’eus porté encore quelques années, ce cœur, — et je t’assure, Mautravers, que c’est lourd, quoique cela paraisse bien léger, — la réflexion venant avec l’âge, j’ai craint de profaner un peu plus ce cœur si profané déjà, et je me suis décidé à le déposer en terre chrétienne. Sans entrer dans les détails que je vous donne aujourd’hui, j’en ai parlé à un des prêtres de cette ville, de ce cœur qui pesait depuis si longtemps sur le mien, et je venais de le remettre à lui-même, dans le confessionnal de la chapelle.
ellauri172.html on line 751: Il aurait été baptisé en 1014 à Rouen par l'archevêque Robert le Danois, frère du duc Richard II de Normandie. C'est d'abord en tant que Viking dans sa jeunesse, qu'il se rend plusieurs fois en Angleterre, où il va s'intéresser à la foi chrétienne. Elle avait d'ailleurs été introduite dès le ixe siècle en Scandinavie par des missionnaires de divers pays notamment allemands, et principalement le moine saint Anschaire, l'« apôtre du Nord », devenu plus tard évêque de Brême, puis archevêque de Hambourg.
ellauri172.html on line 838: Les Fiancés (I promessi sposi), roman d'Alessandro Manzoni, 1825-1827. Il y a plusieurs ecclésiastiques importants dans ce roman : Don Abbondio[4],[5], Saint Abbondio est le saint patron de la ville de Côme, le cardinal Borromée canonisé au xviie siècle, cité dans l'ouvrage et personnage ayant réellement existé, le père Cristoforo brûlant d'humilité chrétienne et tendu vers le bien.
xxx/ellauri128.html on line 607: Agnostique élevé dans le protestantisme, Jacques Maritain se convertit à la foi catholique en 1906 et cette religion a profondément imprégné sa philosophie. Après une phase anti-moderniste, où il était proche de l´Action française, sans y adhérer, il s´en éloigna et finit par accepter la démocratie et la laïcité (Humanisme intégral, 1936). Son œuvre fut liée de près à l´éclosion de la démocratie chrétienne, malgré les réserves de Maritain lui-même à propos de son organisation concrète.
xxx/ellauri173.html on line 162: Au IIIe siècle avant J-C, l’ingénieur grec Philon de Byzance classe les jardins suspendus de Babylone, au sud de l’actuel Irak, parmi les sept merveilles du monde antique. Le premier à les évoquer est le prêtre babylonien Bérose (IVe siècle avant J-C). Il attribue leur construction à Nabuchodonosor II, qui les aurait créés pour son épouse persane Amytis, laquelle se languissait de la verdure de son pays natal. Le texte de Bérose est perdu, mais il subsiste sous forme de fragments chez des historiens et géographes du Ier siècle avant J-C, tels Flavius Josèphe, Diodore de Sicile et Strabon ; on le retrouve également chez Eusèbe de Césarée (265-339 de l’ère chrétienne). Toutefois, à l’exception de Bérose, aucun texte babylonien ne mentionne les jardins suspendus, ou du moins pas un seul n’a été retrouvé. Aucune des inscriptions relatant les grands chantiers de Nabuchodonosor II ne contient une référence à un jardin surélevé. Dans ses Histoires, le géographe et historien grec Hérodote (480-425 avant notre ère), qui a visité Babylone un siècle seulement après la mort de Nabuchodonosor, ne les évoque pas non plus lorsqu’il décrit la ville. Les murailles, la tour de Babel ou Ziggurat d’Etemenanki, les palais royaux et autres constructions de la ville antique ont été identifiés par les fouilles archéologiques ou sont attestés dans les textes cunéiformes. Mais cela n’a pas été le cas pour les jardins.
xxx/ellauri420.html on line 541: Dans le texte original, la Vision de Jean Paul est un simple cauchemar : un homme s’endort ; il croit voir dans son rêve le Christ annoncer, devant des enfants éplorés, qu’il n’y a pas de Dieu ; puis, alors que l’univers va s’effondrer sur lui-même dans l’étreinte d’un immense serpent, il se réveille brusquement ; et, à son réveil, il se réjouit d’entendre les cloches des églises célébrer la gloire du Christ. Le Discours du Christ mort de Jean Paul est donc un « cauchemar d’athéisme », qui conduit au contraire à une apologie de la foi chrétienne, finalement restaurée. C’est ce message que supprime Nerval, en même temps qu’il supprime les frontières du rêve et de la réalité, puisque plus
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