ellauri033.html on line 1135: Nommé, le 11 janvier 1862, professeur d´hébreu au Collège de France où il succède à Étienne Quatremère, il est suspendu quatre jours après sa leçon inaugurale pour injure à la foi chrétienne et remplacé dans sa chaire d´hébreu le 11 juin 1864 en raison de sa Vie de Jésus, ouvrage sur Jésus de Nazareth jugé sacrilège. L´érudit Salomon Munk lui succède à cette chaire.
ellauri036.html on line 566: Lui, chrétien, homme, fils d'un homme!
ellauri055.html on line 140: Du point de vue liturgique, la méditation dans les temples est accompagnée de lectures choisies dans les textes sacrés des autres religions. Ces textes — par exemple le Pentateuque des juifs, le Nouveau Testament des chrétiens, le Coran des musulmans, le Bayān des babis, etc. — ont annoncé successivement, par paliers de perfection croissante, l’incessante révélation divine ou message de Dieu. En ce sens, le livre sacré liant tous les textes sur la révélation qui le précèdent est logiquement le dernier dans l’ordre chronologique, à savoir le Kitāb-i Aqdas (« Le plus saint livre »). Il a été rédigé vers 1873 par Bahāʾ-Allāh et est complété par différentes tablettes (lawḥ) révélées ensuite ; pour les baha’is, c’est le texte de référence bien qu’il ne soit pas plus important que les autres, ni le livre le plus lu par les baha’is eux-mêmes sur la foi. Le livre ne fut d’ailleurs accessible que très tard aux croyants occidentaux puisque la première traduction officielle en anglais date de 1992.
ellauri074.html on line 384: Le monothéisme judéo-chrétien est le stalinisme de l'Antiquité.
ellauri144.html on line 661: chrétiennes selon les courants conservateur fondamentaliste, conservateur modéré,
ellauri145.html on line 929: Je suis chrétien, sans que je rompe Miten niin? Olen kristitty, vaikka en
ellauri145.html on line 958: Comme un misérable chrétien, Kuin kurja kristinuskoinen,
ellauri145.html on line 1117: Vitalie grandit sous l´autorité d´une mère autoritaire et conservatrice qui lui inculque une éducation stricte basée sur la morale chrétienne. À la différence de ses deux frères Frédéric et Arthur, qui étaient passés par l´institut Rossat, structure privée mais laïque d´excellente réputation, elle est pensionnaire chez les religieuses du couvent des Sépulcrines, situé place du Sépulcre, actuellement place Jacques-Félix.
ellauri151.html on line 282: Dilthey a le premier noté l’importance d’un texte de jeunesse de Hegel et y a signalé comme une première esquisse de ce que sera plus tard «la conscience malheureuse». On sait quelle importance revient à la conscience malheureuse dans la Phénoménologie de Hegel, et plus tard encore dans la Philosophie de la Religion. Sous une forme abstraite la conscience malheureuse est la conscience de la contradiction entre la vie finie de l’homme et sa pensée de l’infini. « En pensant je m’élève à l’absolu en dépassant tout ce qui est fini, je suis donc une conscience infinie et en même temps je suis une conscience de soi finie et cela d’après toute ma détermination empirique... Les deux termes se cherchent et se fuient — je suis le sentiment, l’intuition, la représentation de cette unité et de ce conflit et la connexion de ces termes en conflit... je suis ce combat, je ne suis pas un des termes engagés dans le confit, mais je suis les deux combattants et le combat lui-même, je suis le feu et l’eau, qui entrent en contact et le contact et l’unité de ce qui absolument se fuit. » La conscience malheureuse qui dans la Phénoménologie trouve son incarnation historique dans le judaïsme et dans une partie du moyen âge chrétien est en effet la conscience de la vie comme du malheur de la vie. L’homme s’est élevé au-dessus de sa condition terrestre et mortelle ; il n’est plus que le conflit de l’infini et du fini, de l’absolu qu’il a posé en dehors de la vie, et de sa vie réduite à la finitude…
ellauri161.html on line 933: Si Jean-Jacques Rousseau s'accordait également à dire que la religion était nécessaire au corps politique, il rejetait en revanche le christianisme comme étant ennemi de la république. Chez Joseph de Maistre, à l'inverse, la religion chrétienne est la plus adaptée, car elle soutient parfaitement la monarchie et se base sur la tradition, sans laquelle il est impossible que soit fondée une religion. Or, la monarchie est elle-même le régime politique le plus adapté : comme il l'affirme dans ses Considérations sur la France, la monarchie est un équilibre qui s'est constitué au fil de l'histoire. C'est un régime tempéré mais fort, et qui ne tend pas, selon lui, vers la violence, à l'inverse de la république qu'il voit comme un régime déséquilibré et instable. De plus, la monarchie est le régime qui respecte le plus ce qu'il considère comme un fait naturel : à savoir l'inégalité entre les hommes, que la monarchie intègre dans son organisation, et qui est relativisée grâce à l'égalité de tous dans leur assujettissement au roi. Pour Joseph de Maistre, la république y substitue une égalité utopique, qui ne prend pas en compte la véritable nature de l'Homme. Car ce dernier doit vivre en société, et toute société doit être structurée autour d'une hiérarchie, ce qui justifie donc l'existence d'ordres dans la société.
ellauri172.html on line 714: Well, j’ai porté plusieurs années, ce cœur d’enfant dont je doutais ; mais quand, après la catastrophe de Waterloo, il m’a fallu ôter cette ceinture d’officier dans laquelle j’avais espéré de mourir, et que je l’eus porté encore quelques années, ce cœur, — et je t’assure, Mautravers, que c’est lourd, quoique cela paraisse bien léger, — la réflexion venant avec l’âge, j’ai craint de profaner un peu plus ce cœur si profané déjà, et je me suis décidé à le déposer en terre chrétienne. Sans entrer dans les détails que je vous donne aujourd’hui, j’en ai parlé à un des prêtres de cette ville, de ce cœur qui pesait depuis si longtemps sur le mien, et je venais de le remettre à lui-même, dans le confessionnal de la chapelle.
ellauri172.html on line 751: Il aurait été baptisé en 1014 à Rouen par l'archevêque Robert le Danois, frère du duc Richard II de Normandie. C'est d'abord en tant que Viking dans sa jeunesse, qu'il se rend plusieurs fois en Angleterre, où il va s'intéresser à la foi chrétienne. Elle avait d'ailleurs été introduite dès le ixe siècle en Scandinavie par des missionnaires de divers pays notamment allemands, et principalement le moine saint Anschaire, l'« apôtre du Nord », devenu plus tard évêque de Brême, puis archevêque de Hambourg.
ellauri172.html on line 838: Les Fiancés (I promessi sposi), roman d'Alessandro Manzoni, 1825-1827. Il y a plusieurs ecclésiastiques importants dans ce roman : Don Abbondio[4],[5], Saint Abbondio est le saint patron de la ville de Côme, le cardinal Borromée canonisé au xviie siècle, cité dans l'ouvrage et personnage ayant réellement existé, le père Cristoforo brûlant d'humilité chrétienne et tendu vers le bien.
ellauri408.html on line 702: Au cours des voyages qu'il fait à Paris, Proudhon rencontre Karl Grün, Mikhaïl Bakounine, Alexandre Herzen qui deviendront ses amis et Karl Rot qui admirait en lui le seul socialiste français dégagé du mysticisme chrétien. En plus, il est lui-même prolétaire, ouvrier! Et il précise : « nous ne devons pas poser l'action révolutionnaire comme moyen de réforme sociale, parce que ce prétendu moyen serait tout simplement un appel à la force, à l'arbitraire, bref, une contradiction. L'échange de lettres avec Marx annonce la rupture, qui intervient quelques mois plus tard. Quand, en octobre 1846, Proudhon publie le Système des contradictions économiques ou Philosophie de la misère, Marx riposte par Misère de la philosophie. Marx considère que Proudhon est un socialiste « petit-bourgeois » ou nettement « bourgeois », qui défend un système utopique qui combinerait les avantages du socialisme et du capitalisme sans leurs inconvénients. Il écrit ainsi : « Les socialistes bourgeois veulent tous les avantages des conditions sociales modernes sans les luttes et les dangers qui en découlent nécessairement ». Il critique notamment ses conceptions économiques sur la valeur, son soutien à la concurrence ou encore son opposition aux grèves ouvrières. Marx est le ténia du socialisme (sosialismin lapamato), Proudhomme sinkauttaa vastineexi ja kommentoi marginaaliin manifestia: « Calomnie », « Absurde », « Faux » « Mensonge », « Pasquinade ». « Quelle bêtise après ce que j´ai écrit — En vérité Marx est jaloux » ; « Allons mon cher Marx, vous êtes de mauvaise foi, et tout à la fois vous ne savez rien » .
ellauri420.html on line 542: Dans le texte original, la Vision de Jean Paul est un simple cauchemar : un homme s’endort ; il croit voir dans son rêve le Christ annoncer, devant des enfants éplorés, qu’il n’y a pas de Dieu ; puis, alors que l’univers va s’effondrer sur lui-même dans l’étreinte d’un immense serpent, il se réveille brusquement ; et, à son réveil, il se réjouit d’entendre les cloches des églises célébrer la gloire du Christ. Le Discours du Christ mort de Jean Paul est donc un « cauchemar d’athéisme », qui conduit au contraire à une apologie de la foi chrétienne, finalement restaurée. C’est ce message que supprime Nerval, en même temps qu’il supprime les frontières du rêve et de la réalité, puisque plus
xxx/ellauri128.html on line 607: Agnostique élevé dans le protestantisme, Jacques Maritain se convertit à la foi catholique en 1906 et cette religion a profondément imprégné sa philosophie. Après une phase anti-moderniste, où il était proche de l´Action française, sans y adhérer, il s´en éloigna et finit par accepter la démocratie et la laïcité (Humanisme intégral, 1936). Son œuvre fut liée de près à l´éclosion de la démocratie chrétienne, malgré les réserves de Maritain lui-même à propos de son organisation concrète.
xxx/ellauri173.html on line 162: Au IIIe siècle avant J-C, l’ingénieur grec Philon de Byzance classe les jardins suspendus de Babylone, au sud de l’actuel Irak, parmi les sept merveilles du monde antique. Le premier à les évoquer est le prêtre babylonien Bérose (IVe siècle avant J-C). Il attribue leur construction à Nabuchodonosor II, qui les aurait créés pour son épouse persane Amytis, laquelle se languissait de la verdure de son pays natal. Le texte de Bérose est perdu, mais il subsiste sous forme de fragments chez des historiens et géographes du Ier siècle avant J-C, tels Flavius Josèphe, Diodore de Sicile et Strabon ; on le retrouve également chez Eusèbe de Césarée (265-339 de l’ère chrétienne). Toutefois, à l’exception de Bérose, aucun texte babylonien ne mentionne les jardins suspendus, ou du moins pas un seul n’a été retrouvé. Aucune des inscriptions relatant les grands chantiers de Nabuchodonosor II ne contient une référence à un jardin surélevé. Dans ses Histoires, le géographe et historien grec Hérodote (480-425 avant notre ère), qui a visité Babylone un siècle seulement après la mort de Nabuchodonosor, ne les évoque pas non plus lorsqu’il décrit la ville. Les murailles, la tour de Babel ou Ziggurat d’Etemenanki, les palais royaux et autres constructions de la ville antique ont été identifiés par les fouilles archéologiques ou sont attestés dans les textes cunéiformes. Mais cela n’a pas été le cas pour les jardins.
xxx/ellauri173.html on line 175: Et tous les épisodes du Nouveau-Testament ! Quelles épreuves ! ― Et toutes les anecdotes de l’Histoire des empires d’Orient et d’Occident ! Quelle collection ! Et les martyres ! et les supplices ! Depuis celui des sept Machabées et de leur mère, jusqu’à ceux de Jean de Leyde et de Damiens, sans omettre les principaux sacrifices des chrétiens livrés aux bêtes dans les cirques de Rome, de Lyon et d’ailleurs !
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