ellauri014.html on line 1040: Alors il me remit la lettre. Elle était de Laure. Je ne l’ouvris pas sans émotion. « L’amour a vaincu, me disait-elle ; vous avez voulu m’épouser ; je suis contente. Votre ami m’a dicté mon devoir ; je le remplis sans regret. En vous déshonorant, j’aurais vécu malheureuse ; en vous laissant votre gloire, je crois la partager. Le sacrifice de tout mon bonheur à un devoir si cruel me fait oublier la honte de ma jeunesse. Adieu, dès cet instant je cesse d’être en votre pouvoir et au mien. Adieu pour jamais. O Edouard ! ne portez pas le désespoir dans ma retraite ; écoutez mon dernier vœu. Ne donnez à nulle autre une place que je n’ai pu remplir. Il fut au monde un cœur fait pour vous, et c’était celui de Laure. »
ellauri014.html on line 1049: Alors, s’approchant avec transport, il me dit en me serrant contre sa poitrine : « Ami, je lis, dans le sort commun que le ciel nous envoie, la loi commune qu’il nous prescrit. Le règne de l’amour est passé, que celui de l’amitié commence ; mon cœur n’entend plus que sa voix sacrée, il ne connaît plus d’autre chaîne que celle qui me lie à toi. Choisis le séjour que tu veux habiter : Clarens, Oxford, Londres, Paris ou Rome ; tout me convient, pourvu que nous y vivions ensemble. Va, viens où tu voudras, cherche un asile en quelque lieu que ce puisse être, je te suivrai partout : j’en fais le serment solennel à la face du Dieu vivant, je ne te quitte plus qu’à la mort. »
ellauri014.html on line 1197: « On ne sait pas, disait-elle, quelle douceur c’est de s’attendrir sur ses propres maux et sur ceux des autres. La sensibilité porte toujours dans l’âme un certain contentement de soi-même indépendant de la fortune et des événements. Que j’ai gémi ! que j’ai versé de larmes ! Eh bien ! s’il fallait renaître aux mêmes conditions, le mal que j’ai commis serait le seul que je voudrais retrancher ; celui que j’ai souffert me serait agréable encore.»
ellauri032.html on line 175: Cette est la vie éternelle, qu’ils te connaissent seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé J.-C.
ellauri033.html on line 146: sans doute comme celui d´un poète unique, qui, dans un siècle d´artistes
ellauri033.html on line 283:

« Ce que j´aurais traité de fou, dit le Durtal d´En route, celui qui
ellauri033.html on line 1017: Murmurera toujours celui d’Eléonore ! vuosisadoille aina Eleonooran sitä!
ellauri036.html on line 476: C'est le tien, Maria, c'est celui d'un enfant.
ellauri036.html on line 524: Que celui qui passa sur ta tête blanchie,
ellauri053.html on line 165: Pline l'Ancien mentionne plusieurs gisements : « Le bitume approche du soufre ; c'est tantôt un limon, tantôt une terre. Un limon, sortant d'un lac de Judée. Une terre, en Syrie, autour de la ville maritime de Sidon. Dans ces deux états, il s'épaissit et se condense. Il y a aussi un bitume liquide, témoin celui de Zacynthe et celui qu'on apporte de Babylone ; ce dernier bitume est blanc. Le bitume d'Apollonie est liquide aussi. Tous portent en grec le nom de pissasphalte, comme qui dirait mélange de poix et de bitume ». C'est l'origine des noms de spalt et d'asphalte.
ellauri055.html on line 84: Déstabilisé par l'élan mystique qui traverse alors la société autrichienne, Stefan Zweig affiche au début de la guerre un patriotisme en phase avec l'Allemagne. L’opiniâtreté de Romain Rolland dans sa lutte contre la guerre et l'amitié que se portent mutuellement les deux hommes permettra à Stefan Zweig de surmonter cette épreuve. L'admiration que l'écrivain autrichien voue désormais à celui qu’il considère comme son maître s'exprimera dans la biographie qu'il lui consacre en 1921, qualifiant Romain Rolland de « Conscience de l'Europe ».
ellauri074.html on line 391: N'est pas humble celui qui se hait.
ellauri109.html on line 389: Bien que jouissant d'une célébrité personnelle et d'un succès littéraire certains à son époque, l’œuvre de Louise Colet a connu un certain déclin au cours du XXe siècle, absente de la plupart des manuels d'histoire littéraire. Sa rupture difficile avec Gustave Flaubert à partir de 1856 pourrait y être pour quelque chose, celui-ci ayant dès lors dénigré fermement l’œuvre de son ancienne maîtresse, que d'autres comme Victor Hugo acclamaient.
ellauri118.html on line 816: Sacré roi de France le 26 juillet 15471 à Reims, il prend comme emblème le croissant de lune, qui est depuis toujours celui de la maison d´Orléans à laquelle il appartient en tant que fils cadet de François Ier[réf. nécessaire]. Ses devises sont Plena est œmula solis (« L´émule du soleil est pleine ») et Donec totum impleat orbem (« Jusqu´à ce qu´elle remplisse le monde tout entier »).
ellauri118.html on line 875: Il n´y a point de femme que le soin de sa parure n´empêche de songer à son amant; qu´elles en sont entièrement occupées; que ce soin de se parer est pour tout le monde, aussi bien que pour celui qu´elles aiment; que lorsqu´elles sont au bal, elles veulent plaire à tous ceux qui les regardent; que, quand elles sont contentes de leur beauté, elles en ont une joie dont leur amant ne fait pas la plus grande partie.
ellauri145.html on line 79: Malgré les difficultés de la reconstruction de la France et le début de la guerre froide, Breton entend poursuivre sans aucune inflexion les activités du surréalisme. Et les polémiques reprennent et se succèdent : contre Tristan Tzara se présentant comme le nouveau chef de file du surréalisme, contre Jean-Paul Sartre qui considérait les surréalistes comme des petits-bourgeois, contre des universitaires, en démontant la supercherie d’un soi-disant inédit d’Arthur Rimbaud, contre Albert Camus et les chapitres que celui-ci consacre à Lautréamont et au surréalisme dans L’Homme révolté. Kuka täällä hajuttaa, Milli-Molli rupsuttaa.
ellauri145.html on line 217: « S´il va haïr le général Aupick, c´est sans doute que celui-ci s´opposera à sa vocation. C´est surtout parce que son beau-père lui prenait une partie de l´affection de sa mère. […] Une seule personne a réellement compté dans la vie de Charles Baudelaire : sa mère. »
ellauri145.html on line 922: Je plains celui qui n´est pas fou. Ja säälin sitä joka ei sitä ole.
ellauri146.html on line 489: Sous son bras, sous son cœur se livre celui-là, Sen käden alta, sydänalasta tuo livahtaa,
ellauri146.html on line 541: Qu’ils seront beaux, les pieds de celui qui viendra Sen kengät ovat sievät joka tulee
ellauri150.html on line 343: Autour de Colette Steve grouillent d'écœurants petits snobs, riches pour la plupart, en tout cas oisifs et qui, tous, prétendent écrire. C'était une névre sous la Troisième République. C'était surtout une forme de paresse vaniteuse le travail intellectuel étant de tous le plus difficile contrôler et celui qui prête le plus au bluff. Ces gens parlent sans cesse de pensée, tout en ne ressemblant attacher d'importance qu'a l'agencement des mots, n'ont d'autre culte que le culte du moi, griment leur esprit, suivent deux ou trois modèles ou miment une idee. La force, la joie, la pitié, la solidarité, le socialisme, l'anarchisme, la foi, la liberté c'étaient des rôles pour eux. Ils avaient le talent de faire des plus chères pensées une affaire de littérature et ramener les plus heroiques elans de l'ame humaine au role d'articles du salon, de cravates a la mode.
ellauri161.html on line 882: Sivu 321 - J'ai fait réflexion aussi qu'au lieu de dire que le mot d'âne est en grec un mot très noble, vous pourriez vous contenter de dire que c'est un mot qui n'a rien de bas, et qui est comme celui de cerf, de cheval, de brebis, etc. ; ce très noble me paraît un peu trop fort.‎
ellauri162.html on line 684: Selon le R.P. Charles Louis Richard, « On compte jusqu´à treize conciles généraux, dix-huit papes, cent cinquante conciles provinciaux, et plus de trois cents synodes, tant de France que des autres royaumes, qui ont ordonné aux clercs de porter l´habit long ». Le concile de Trente en 1542 réaffirme simplement l´obligation, sous peine de sanction, pour tout clerc, de porter un habit qui soit digne et distinct de celui des laïcs.
ellauri172.html on line 666: Le major Ydow tomba dans une de ces rages qui déshonorent le caractère d’un homme, et cribla la Pudica d’injures ignobles, d’injures de cocher. Je crus qu’il la rouerait de coups. Les coups allaient venir, mais un peu plus tard. Il lui reprocha, — en quels termes ! d’être… tout ce qu’elle était. Il fut brutal, abject, révoltant ; et elle, à toute cette fureur, répondit en vraie femme qui n’a plus rien à ménager, qui connaît jusqu’à l’axe l’homme à qui elle s’est accouplée, et qui sait que la bataille éternelle est au fond de cette bauge de la vie à deux. Elle fut moins ignoble, mais plus atroce, plus insultante et plus cruelle dans sa froideur, que lui dans sa colère. Elle fut insolente, ironique, riant du rire hystérique de la haine dans son paroxysme le plus aigu, et répondant au torrent d’injures que le major lui vomissait à la face par de ces mots comme les femmes en trouvent, quand elles veulent nous rendre fous, et qui tombent sur nos violences et dans nos soulèvements comme des grenades à feu dans de la poudre. De tous ces mots outrageants à froid qu’elle aiguisait, celui avec lequel elle le dardait le plus, c’est qu’elle ne l’aimait pas — qu’elle ne l’avait jamais aimé : « Jamais ! jamais ! jamais ! » répétait-elle, avec une furie joyeuse, comme si elle lui eût dansé des entrechats sur le cœur ! — Or, cette idée — qu’elle ne l’avait jamais aimé — était ce qu’il y avait de plus féroce, de plus affolant pour ce fat heureux, pour cet homme dont la beauté avait fait ravage, et qui, derrière son amour pour elle, avait encore sa vanité ! Aussi arriva-t-il une minute où, n’y tenant plus, sous le dard de ce mot, impitoyablement répété, qu’elle ne l’avait jamais aimé, et qu’il ne voulait pas croire, et qu’il repoussait toujours :
ellauri205.html on line 217: Les Romains méprisaient les étrangers, les ennemis, les vaincus, leurs sujets, leurs esclaves; aussi n’ont-ils eu ni épopées ni tragédies. Ils remplaçaient les tragédies par les jeux de gladiateurs. Les Hébreux voyaient dans le malheur le signe du péché et par suite un motif légitime de mépris; ils regardaient leurs ennemis vaincus comme étant en horreur à Dieu même et condamnés à expier des crimes, ce qui rendait la cruauté permise et même indispensable. Aussi, aucun texte de l'Ancien Testament ne rend-il un son comparable à celui de l'épopée grecque, sinon peut-être certaines parties du poème de Job.
ellauri206.html on line 274: Le 27 juin 1829, Gautier rencontre celui qui allait devenir son « maître » en littérature, Victor Hugo, auquel le présentent Gérard et Pétrus Borel. Cet évènement précipite sa carrière d'écrivain.
ellauri210.html on line 1150: Au cours de la guerre et jusqu'à la fin des années 1950, elle cesse de publier. Elle travaille dans des crèches, et co-traduit avec son mari Pierre Fridas plusieurs livres de Níkos Kazantzákis comme Alexis Zorba ou La Liberté ou la mort. Elle se remet ensuite à écrire, des poèmes et des romans, en opposition avec l'orthodoxie surréaliste. Ces textes sont toutefois inclassables. Brelin le frou, ou le portrait de famille (1975) décrit des personnages vivant selon des règles fantaisistes. Sur les dessins de l'auteur, ils ont la particularité de porter une coiffe à l'image de leur sexe. Les nouvelles de Mon cœur les écoute (1982) font montre d'un humour poétique proche de celui d'Henri Michaux ou de Joyce Mansour. Elle est également connue pour ses dessins et ses « tentures », des œuvres plastiques réalisées à l'aide de morceaux de tissu de couleur découpés.
ellauri266.html on line 460: Le jour suivant, un grand tapage semble étourdir les humains de Soror qui fuient dans tous les sens. Sans trouver d’explication à cette agitation, le narrateur et Arthur Levain les suivent. Au bout de sa course, le narrateur s’arrête et découvre ce qui lui paraît un cauchemar3. Le tapage est en fait une partie de chasse où les chasseurs sont des singes et le gibier, des humains. Se trouvant sur la ligne de tir d’un gorille, le narrateur ne peut s’empêcher de remarquer l’élégance de sa tenue de chasse et son regard étincelant comme celui des humains sur la planète Terre. Ces singes semblent raisonnables et intelligents. Cependant, son compagnon Arthur, pris de terreur et tentant de s´enfuir, est tué sur-le-champ par le gorille. Le narrateur profite d’un petit instant de relâchement et s’enfonce dans les buissons. Mais il est capturé par un filet tendu pour attraper les fuyards.
ellauri266.html on line 468: Le narrateur commence à apprendre le langage simien. Profitant d’une visite de routine, il dessine à Zira des figures géométriques et les théorèmes qui en découlent, puis le Système solaire et celui de Bételgeuse, la trajectoire de son vaisseau et son origine, la Terre. Zira comprend son message et lui demande de garder le secret car Zaïus pourrait lui causer des problèmes. Zira commence à apprendre le français et les deux peuvent communiquer facilement. Elle lui apprend comment les singes se sont développés sur cette planète alors que l’homme est resté à un stade d’animalité. Enfin, le narrateur retrouve l’air libre lorsque Zira l´amène en promenade, après trois mois d’enfermement, pour lui présenter Cornélius, son fiancé, un chimpanzé biologiste très intelligent et intuitif. Il se laisse tenir en laisse comme le lui a recommandé Zira et tente de dissimuler son intelligence. Zira lui apprend que Zaïus voulait le transférer à la division encéphalique pour pratiquer sur son cerveau des opérations délicates mais qu’elle l’en a empêché. Avec Cornélius, elle lui conseille de faire très attention et d´attendre le congrès des savants biologistes qui va se tenir dans les jours suivants où il sera présenté par Zaïus, pour révéler son secret.
ellauri349.html on line 490: Raymond Claude Ferdinand Aron est issu d'une famille juive et d'un milieu aisé des deux côtés. Ses parents sont Gustave Émile Aron (1870-1934) et Suzanne Levy (1877-1940). Son grand-père maternel, Léon Levy, possédait une usine de textile dans le nord de la France. Sa famille paternelle venait de Lorraine où elle était établie depuis la fin du XVIIIe siècle. Son grand-père paternel, Isidore (dit Ferdinand) Aron, était grossiste en textile à Rambervillers, puis Nancy (Lorraine). Un de ses grand-oncles paternels, Paul Aron, était le père de Max Aron, médecin biologiste à la faculté de médecine de Strasbourg. Ferdinand, le grand-père paternel de Raymond, prédit à celui-ci à sa naissance une grande carrière. Gustave Aron refusa de prendre la suite de l'affaire familiale et fit de brillantes études de droit; il publia des travaux juridiques, mais n'étant reçu que deuxième à l'agrégation de droit alors qu'un seul poste était attribué, il abandonna la perspective d'enseigner à l'université et devint professeur de droit à l'École normale supérieure de l'enseignement technique. Il arrêta de travailler au début du XXe siècle, vécut dès lors de l'héritage familial et fit construire une maison à Versailles en 1913-1915 avec un court de tennis. La famille Aron retourna ensuite à Paris. Après la guerre, Gustave Aron investit en bourse, mais sa fortune fut perdue du fait de la crise économique de 1929 et il fut obligé de reprendre un emploi. Il mourut en 1934 d'une crise cardiaque. La mère de Raymond mourut en juin 1940 à Vannes.
ellauri349.html on line 505: Politiquement, Sartre a rejoint le camp de l'antiaméricanisme et du soutien (non sans critiques) du PCF et de l'URSS, alors qu'Aron se rapproche de celui de la démocratie libérale et de l'anticommunisme. Alors qu'ils étaient amis dans leur jeunesse, ils se brouillent à partir de 1947, lors d'un débat radiophonique où Sartre, opposé à l'ancien résistant Pierre de Bénouville, compare de Gaulle à Hitler. Il demande alors à Aron de les départager, ce qu'il refuse, sans pour autant soutenir Bénouville. Par la suite, les désaccords iront grandissants. Aron rejoint le RPF gaulliste, quand Sartre co-fonde le Rassemblement démocratique révolutionnaire, un nom que l'intellectuel libéral juge oxymorique, estimant que la révolution souhaitée par Sartre ne peut pas être démocratique. Lenin oli samaa mieltä.
xxx/ellauri128.html on line 135: C’était, dit Jean-Jacques Rousseau, « un homme droit et adroit ». « Il faisait profession, écrit La Harpe, d’une franchise brusque qui ne déplaisait point […] Soit habitude, soit dessein, il gardait ce ton même dans la louange et l’on peut juger qu’elle n’y perdait pas. Il avait d’ailleurs un fonds de droiture qui le rendait incapable de plier son opinion ni sa liberté à aucun intérêt ni aucune politique ; et cependant ce ne fut point un obstacle à son avancement, parce qu’il n’offensa jamais l’amour-propre des gens de lettres, et qu’il sut intéresser en sa faveur celui des gens en place. » Duclos avait beaucoup d’esprit et une grande liberté de parole ; on cite de lui nombre de mots heureux.
xxx/ellauri129.html on line 615: Francis Wiener de Croissant, né Edgar Franz Wiener à Bruxelles le 28 janvier 1877 et mort à Neuilly-sur-Seine le 8 novembre 1937, est un auteur dramatique, romancier et librettiste français. Francis de Croisset est issu d'une famille juive allemande. Son grand-père, Jacques Wiener (1815-1899), s'était installé vers 1835 à Bruxelles ; graveur, il créa le premier timbre belge. Le frère cadet de celui-ci, Léopold Wiener, se fit également connaître comme graveur, médailleur et sculpteur. Le père de Francis de Croisset, Alexandre Wiener (1848-1920), était peintre. L'un de ses oncles, Samson Wiener (1851-1914), fut sénateur à la chambre haute de Belgique et bourgmestre d'une commune bruxelloise. The whole family was known for their remarkable skinless wieners. Francis' innovation was to embed his Jewish wiener in a French croissant, creating the first hot-dog.
xxx/ellauri129.html on line 619: Son ami le journaliste Maurice de Waleffe (1874-1946) témoigne que, dès son arrivée à Paris, en 1897, il projetait, pour mieux s'intégrer à la société parisienne, de demander sa naturalisation, de changer de nom et de se faire baptiser et que le nom de Croisset était pour lui « le nom du village d'où Gustave Flaubert datait les volumes de sa correspondance1 ». En 1911, il obtint du Conseil d'État le changement de son nom pour celui de Wiener de Croisset. Francis de Croisset recherche le scandale avec des comédies d’une audace calculée, et devient, par son œuvre mais aussi par sa vie privée, omniprésent dans la presse du temps.
xxx/ellauri139.html on line 1152: L'écrivain Fiodor Dostoïevski a lu le procès de Lacenaire et s'en est inspiré pour écrire Crime et Châtiment, dans lequel le crime de Raskolnikov est une copie quasi-conforme de celui de Lacenaire.
xxx/ellauri170.html on line 716: Le baiser florentin (ou colombin) est celui qu’en termes précis, on appelle baiser lingual parce qu’il se donne sur la bouche en introduisant le bout de la langue. — (Maurice Piron, Guillaume Apollinaire : La chanson du mal-aimé, 1987)
xxx/ellauri173.html on line 52: Cet ouvrage est également celui qui, le premier, a utilisé le mot « androïde » dans son acception actuelle.
xxx/ellauri173.html on line 175: Et tous les épisodes du Nouveau-Testament ! Quelles épreuves ! ― Et toutes les anecdotes de l’Histoire des empires d’Orient et d’Occident ! Quelle collection ! Et les martyres ! et les supplices ! Depuis celui des sept Machabées et de leur mère, jusqu’à ceux de Jean de Leyde et de Damiens, sans omettre les principaux sacrifices des chrétiens livrés aux bêtes dans les cirques de Rome, de Lyon et d’ailleurs !
xxx/ellauri174.html on line 328: Mancanillier, mancanillier, s. m. Arbre à poison, Toxicodendron, de l'Amérique Méridionale. Raynal, dans son Hist. Philos, l'appelle Mancanillier, de l'Espa- gnol Mancanilla. il est gros comme un noyer, ses feuilles ressemblent à celles du pommier, et son fruit aux pommes d'apis. Ceux qui dorment à l'ombre de cet arbre perfide, sont exposés à ne plus se réveiller. Les troupeaux le fuient ; et l'homme qui n'est pas averti va se reposer sous son ombrage et mange de ses fruits. Il faut donc que les animaux aient l'odorat plus fin, que celui de l'homme.
xxx/ellauri193.html on line 206: Era marito di prime nozze di Francesca da Polenta, immortalata nei versi di Dante (Inferno, Canto V). Si racconta che la sua morte sarebbe avvenuta nel castello di Scorticata (odierna Torriana) per mano del nipote Uberto, figlio del fratello Paolo, che egli aveva ucciso, insieme alla propria consorte Francesca, che era divenuta l'amante del cognato. Tuttavia nel 1304 Gianciotto era stato nuovamente designato podestà di Pesaro, ragion per cui si ritiene che morì in questa città. Gianciotto sposò in seconde nozze Zambrasina dei Zambrasi di Faenza, dalla quale ebbe cinque figli. Eli ihan kivasti meni sitten Zoppolla vaikka klenkaten. Mutta entäs loppupeleissä? Kostonhimoinen Francesca sanoo siipasta et Kainin orsilla tavataan: « Caïne attend celui qui nous meurtrit ». Dante situe la Caïne dans la première zone du lac du Cocyte, au plus profond du neuvième cercle de l'Enfer. Là sont punis, pris dans la glace jusqu'au cou, les traîtres à leurs proches. Il donne à ce lieu le nom de Caïn qui tua son frère Abel après l'avoir trahi.
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