ellauri014.html on line 629: N’est-il pas bien indigne d’un homme de ne pouvoir jamais s’accorder avec lui-même ; d’avoir une règle pour ses actions, une autre pour ses sentiments ; de penser comme s’il était sans corps, d’agir comme s’il était sans âme, et de ne jamais approprier à soi tout entier rien de ce qu’il fait en toute sa vie ?
ellauri014.html on line 940: Je ne souffrirai pas non plus que mes enfants se mêlent dans la conversation des gens raisonnables, et s’imaginent sottement y tenir leur rang comme les autres, quand on y souffre leur babil indiscret. Je veux qu’ils répondent modestement et en peu de mots quand on les interroge, sans jamais parler de leur chef, et surtout sans qu’ils s’ingèrent à questionner hors de propos les gens plus âgés qu’eux auxquels ils doivent du respect.
ellauri014.html on line 1037: « Milord, me dit-il, en me donnant le saint nom d’ami, vous m’apprîtes à le porter. J’ai rempli la fonction dont vous m’avez chargé ; et vous voyant prêt à vous oublier, j’ai dû vous rappeler à vous-même. Vous n’avez pu rompre une chaîne que par une autre. Toutes deux étaient indignes de vous. S’il n’eût été question que d’un mariage inégal, je vous aurais dit : Songez que vous êtes pair d’Angleterre, et renoncez aux honneurs du monde, ou respectez l’opinion. Mais un mariage abject !… vous !… Choisissez mieux votre épouse. Ce n’est pas assez qu’elle soit vertueuse, elle doit être sans tache… La femme d’Edouard Bomston n’est pas facile à
ellauri014.html on line 1040: Alors il me remit la lettre. Elle était de Laure. Je ne l’ouvris pas sans émotion. « L’amour a vaincu, me disait-elle ; vous avez voulu m’épouser ; je suis contente. Votre ami m’a dicté mon devoir ; je le remplis sans regret. En vous déshonorant, j’aurais vécu malheureuse ; en vous laissant votre gloire, je crois la partager. Le sacrifice de tout mon bonheur à un devoir si cruel me fait oublier la honte de ma jeunesse. Adieu, dès cet instant je cesse d’être en votre pouvoir et au mien. Adieu pour jamais. O Edouard ! ne portez pas le désespoir dans ma retraite ; écoutez mon dernier vœu. Ne donnez à nulle autre une place que je n’ai pu remplir. Il fut au monde un cœur fait pour vous, et c’était celui de Laure. »
ellauri014.html on line 1049: Alors, s’approchant avec transport, il me dit en me serrant contre sa poitrine : « Ami, je lis, dans le sort commun que le ciel nous envoie, la loi commune qu’il nous prescrit. Le règne de l’amour est passé, que celui de l’amitié commence ; mon cœur n’entend plus que sa voix sacrée, il ne connaît plus d’autre chaîne que celle qui me lie à toi. Choisis le séjour que tu veux habiter : Clarens, Oxford, Londres, Paris ou Rome ; tout me convient, pourvu que nous y vivions ensemble. Va, viens où tu voudras, cherche un asile en quelque lieu que ce puisse être, je te suivrai partout : j’en fais le serment solennel à la face du Dieu vivant, je ne te quitte plus qu’à la mort. »
ellauri014.html on line 1066: EURO: Ich was sozzialisto autretime, aber vandag no convient nicht plus! Ich esse inderfact eine renommado swizzero banquiero!

ellauri014.html on line 1197: « On ne sait pas, disait-elle, quelle douceur c’est de s’attendrir sur ses propres maux et sur ceux des autres. La sensibilité porte toujours dans l’âme un certain contentement de soi-même indépendant de la fortune et des événements. Que j’ai gémi ! que j’ai versé de larmes ! Eh bien ! s’il fallait renaître aux mêmes conditions, le mal que j’ai commis serait le seul que je voudrais retrancher ; celui que j’ai souffert me serait agréable encore.»
ellauri032.html on line 155: Lundi 23 novembre, jour de saint Clément pape et martyr et autres au martyrologe.
ellauri032.html on line 156: Veille de saint Chrysogone martyr et autres.
ellauri033.html on line 132: soit leur ignorance de la langue. Verlaine lui-même ne connut d´autre
ellauri033.html on line 179: un des deux frères à l´autre, nous les aurons menés ». Cette secrète
ellauri033.html on line 215: chaque homme. Or, la vision des Goncourt ne ressemble à aucune autre : tout objet, en passant à tràvers leur « moi », s´y réfracte fiévreusement.
ellauri033.html on line 310: l´abbé Mugnier un autre Lacordaire : je crains qu´il ne soit, lui-même
ellauri033.html on line 320: même pas souci d´en surveiller les ébats. Pendant que la bête se vautre
ellauri033.html on line 367: inspire tour il tour sans que l´un le dégoûte de l´autre : Jésus-Christ
ellauri033.html on line 379: suivant, le même personnage reparaît sous un autre nom, aussi sceptique
ellauri033.html on line 1115: Selon sa généalogie, Villiers de L´Isle-Adam appartient à l´ancienne et illustre famille des Villiers, seigneurs de l´Isle-Adam : toutefois, cette généalogie présente des trous qui, de son vivant déjà, ont provoqué des doutes, renforcés en 1928 par un article de Max Prinet paru au Mercure de France. D´après lui, il descend d´une famille de la noblesse de robe parisienne, et son premier ancêtre certain est un Jean de Villiers, procureur des comptes au début du XVIIe siècle. Un autre Jean de Villiers, petit-fils du précédent, s´établit en Bretagne et devient le premier à ajouter à son nom le nom de la terre de « L´Isle-Adam » et à prétendre ainsi à une parenté imaginaire avec les seigneurs de L´Isle-Adam.
ellauri033.html on line 1143: La Vie de Jésus (1863) contient la thèse, alors controversée, selon laquelle la biographie de Jésus doit être comprise comme celle de n´importe quel autre homme, et la Bible comme devant être soumise à un examen critique comme n´importe quel autre document historique. Ceci déclenche des débats passionnés et la colère de l´Église catholique.
ellauri036.html on line 482: Ont entr'ouvert la porte, — et d'autres, demi-nues,
ellauri036.html on line 912: Mais une autre l'aimait elle-même; — et les mondes
ellauri049.html on line 419: Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants, mä, toinen talvi, mykempi lasten aivoja,
ellauri049.html on line 663: Mais, l'autre tout soupirs, dis-tu qu'elle contraste wie wenn an heißem Tage, sagst du, Wind sich rührte, mut toinen täynnä voihkinaa, sanoisitko
ellauri049.html on line 732: Qui se vautre et qui ronfle, et de ses pattes grasses joka rypee ja röhkii, ja sen läskit tallukat
ellauri051.html on line 3304: Ton cours vers d’autres nébuleuses sun kulkua kohti muita tähtisumuja.
ellauri051.html on line 3306: Je me souviens d’une autre année Muistelen yhtä toista vuotta
ellauri053.html on line 169: On s'aperçoit au bout de quelques années que le bitume, employé en quantité, peut dégrader les peintures. Composé d'un mélange d'hydrocarbures qui sont tous des solvants les uns des autres, il migre dans les couches voisines s'il n'est pas isolé par un vernis à la gomme-laque (PRV1, p. 258). Son emploi en épaisseur détériora irrémédiablement un nombre important de tableaux de cette période, en faisant gercer les couches picturales, et en produisant des craquelures.
ellauri055.html on line 106: Quand un homme meurt, l’âme passe dans un autre monde, où le développement spirituel de celle-ci dans le monde physique devient une base pour le jugement et la place dans le monde spirituel. Le paradis et l’enfer sont décrits comme des états spirituels de proximité ou de distance à Dieu qui décrivent les relations dans ce monde et dans l’autre, et non des endroits de récompense ou de punition après la mort.
ellauri055.html on line 108: Selon la foi baha’ie, chaque homme a le devoir de reconnaître Dieu et ses manifestations, et de se conformer à leurs enseignements. À travers la reconnaissance et l’obéissance, le service aux autres êtres humains, la prière et la pratique spirituelle régulière, les baha’is croient que l’âme devient plus proche de Dieu, l’idéal spirituel dans la croyance baha’ie.
ellauri055.html on line 140: Du point de vue liturgique, la méditation dans les temples est accompagnée de lectures choisies dans les textes sacrés des autres religions. Ces textes — par exemple le Pentateuque des juifs, le Nouveau Testament des chrétiens, le Coran des musulmans, le Bayān des babis, etc. — ont annoncé successivement, par paliers de perfection croissante, l’incessante révélation divine ou message de Dieu. En ce sens, le livre sacré liant tous les textes sur la révélation qui le précèdent est logiquement le dernier dans l’ordre chronologique, à savoir le Kitāb-i Aqdas (« Le plus saint livre »). Il a été rédigé vers 1873 par Bahāʾ-Allāh et est complété par différentes tablettes (lawḥ) révélées ensuite ; pour les baha’is, c’est le texte de référence bien qu’il ne soit pas plus important que les autres, ni le livre le plus lu par les baha’is eux-mêmes sur la foi. Le livre ne fut d’ailleurs accessible que très tard aux croyants occidentaux puisque la première traduction officielle en anglais date de 1992.
ellauri055.html on line 1145: En 1895, il rencontre la cantatrice Georgette Leblanc, sœur de Maurice Leblanc, avec laquelle il tient, vers 1897, un salon parisien fort couru dans la villa Dupont : on y croise, entre autres, Oscar Wilde, Paul Fort, Stéphane Mallarmé, Camille Saint-Saëns, Anatole France, Auguste Rodin.
ellauri058.html on line 103: Mitä yhteistä oli Toulouse-Lautrecilla ja Popella? Knääpiöitä olivat. Mitä yhteistä Schillerillä ja Popella? Homerosta kääntivät.
ellauri074.html on line 347: Celui qui parle au nom des autres est toujours un imposteur. Politiques, réformateurs et tous ceux qui se réclament d'un prétexte collectif sont des tricheurs.
ellauri074.html on line 349: Mystère. Mot dont nous nous servons pour tromper les autres, pour leur faire croire que nous sommes plus profonds qu'eux.
ellauri074.html on line 375: Ce qu'on appelle «pessimisme» n'est rien d'autre que «l'art de vivre», l'art de goûter la saveur amère de tout ce qui est.
ellauri074.html on line 381: Il vaut mieux lire par goût un auteur dépassé que par snobisme un auteur dans le vent. Dans le premier cas, on s'enrichit avec la substance d'un autre, dans le second, on consomme sans profit.
ellauri074.html on line 387: La confession la plus vraie est celle que nous faisons indirectement, en parlant des autres.
ellauri074.html on line 393: Ne se suicident que les optimistes, les optimistes qui ne peuvent plus l'être. Les autres, n'ayant aucune raison de vivre, pourquoi en auraient-ils de mourir?
ellauri077.html on line 729:
  • Si profonde qu'ait été notre déchéance, nous verrons comment notre expérience peut profiter aux autres.
    ellauri097.html on line 262: En juillet 1940, après la défaite de la France, il retourne en Amérique. En 1942, il est mobilisé et envoyé à New York pour servir au Bureau américain de l'information de guerre. De là, cinq fois par semaine, il s'adresse à la France dans l'émission de radio Voice of America, travaillant entre autres avec André Breton. Il enseigne la littérature dans une faculté de jeunes filles américaines. Julien Green revient en France juste après la Seconde Guerre mondiale et retourne à la foi de sa jeunesse.
    ellauri097.html on line 276: Ce qu 'ily a en moi d'impulsif, de rêveur, de charnel aussi, j'ai tendance à croire que je le dois à l'Irlande; à elle aussi tout ce qui fait que je réussis un jour pour échouer l'autre, tout ce qui m'a poussé à écrire mes livres, enfin le meilleur et le pire de moi-même. Je reconnais l'apport écossais dans mes crises religieuses, dans un amour profond et invariable de l'Ecriture... A travers moi l'humanité passe comme sur une grand-route. Je suis une parcelle de l'Univers. L'Univers est heureux en moi. Je suis le ciel, le soleil, les arbres, la Seine et les maisons qui la bordent...
    ellauri102.html on line 429: La tuerie de l'École polytechnique est une tuerie antiféministe en milieu scolaire qui a eu lieu le 6 décembre 1989 à l'École polytechnique de Montréal, au Québec (Canada). Marc Lépine (né Gamil Gharbi), âgé de vingt-cinq ans, ouvre le feu sur vingt-huit personnes, tuant quatorze femmes et blessant treize autres personnes (9 femmes et 4 hommes)[1], avant de se suicider. Ce féminicide de masse est perpétré en moins de vingt minutes à l'aide d'une carabine obtenue légalement. Il s'agit de la tuerie en milieu scolaire la plus meurtrière de l'histoire du Canada.
    ellauri109.html on line 389: Bien que jouissant d'une célébrité personnelle et d'un succès littéraire certains à son époque, l’œuvre de Louise Colet a connu un certain déclin au cours du XXe siècle, absente de la plupart des manuels d'histoire littéraire. Sa rupture difficile avec Gustave Flaubert à partir de 1856 pourrait y être pour quelque chose, celui-ci ayant dès lors dénigré fermement l’œuvre de son ancienne maîtresse, que d'autres comme Victor Hugo acclamaient.
    ellauri109.html on line 436: Lui est un roman plutôt autobiographique écrit par Louise Colet (1810-1879), un écrivain parisien. Il s'agit de décrire sa relation avec Alfred de Musset, qui la poursuivit de ses assiduités, tout pendant qu'elle conservait une relation distante et épistolaire avec Gustave Flaubert. C'est l'occasion aussi de revenir sur les amours tourmentées de Sand et de Musset, en particulier les épisodes à Fontainebleau et en Italie, déjà largement évoqués dans trois autres romans, La Confession d'un enfant du siècle de Musset, Elle et Lui de Sand, et Lui et elle de Paul de Musset, le frère de l'écrivain.
    ellauri110.html on line 997: C´est en 1794 qu´il écrit le Voyage autour de ma chambre, au cours des quarante-deux jours d´arrêts qui lui sont infligés dans sa chambre de la citadelle de Turin pour s´être livré à un duel contre un officier piémontais du nom de Patono de Meïran, dont il est sorti vainqueur. Un premier duel l´avait déjà opposé à un autre camarade, le lieutenant Buonadonna15. Il est nommé capitaine de l´armée sarde le 26 janvier 1797. Sa carrière militaire ne présente pas de perspectives très favorables après 16 ans de service ! Mais le sort va en décider autrement.
    ellauri117.html on line 49: Ce recueil de réflexions et d’observations, sans ordre et presque sans suite, fut commencé pour complaire à une bonne mère qui sait penser. Je n’avais d’abord projeté qu’un mémoire de quelques pages; mon sujet m’entraînant malgré moi, ce mémoire devint insensiblement une espèce d’ouvrage trop gros, sans doute, pour ce qu’il contient, mais trop petit pour la matière qu’il traite. J’ai balancé longtemps à le publier; et souvent il m’a fait sentir, en y travaillant, qu’il ne suffit pas d’avoir écrit quelques brochures pour savoir composer un livre. Après de vains efforts pour mieux faire, je crois devoir le donner tel qu’il est, jugeant qu’il importe de tourner l’attention publique de ce côté-là; et que, quand mes idées seraient mauvaises, si j’en fais naître de bonnes à d’autres, je n’aurai pastout à fait perdu mon temps. Un homme qui, de sa retraite, jette ses feuilles dans le public, sans prôneurs, sans parti qui les défende, sans savoir même ce qu’on en pense ou ce qu’on en dit, ne doit pas craindre que, s’il se trompe, on admette ses erreurs sans examen.
    ellauri145.html on line 81: Apres un autre manifeste contre le Stalinisme avec Camus, Gide, Hemingway et Huxley, il cosigne dans Le Libertaire une « Déclaration préalable » au manifeste « Surréalisme et anarchisme » : « La lutte pour le remplacement des structures sociales et l’activité déployée par le surréalisme pour transformer les structures mentales, loin de s’exclure, sont complémentaires. Leur jonction doit hâter la venue d’un âge libéré de toute hiérarchie et toute contrainte. »
    ellauri145.html on line 352: S’ennuie avec ses chiens comme avec d’autres bêtes. Ikävystyy koirista kuin muista elukoista,
    ellauri145.html on line 400: Lewis Carroll: Lobster Quadrille. Lewis Carrollin main claim to fame Bretonin mustan huumorin kirjassa on ezen Hunting of The Snark (Jabberwockyn ´twas brillig and the slithe momes jatko-osa) ilmestyi samana vuonna kuin presubrealisti Lautremontin Pahanhajuiset laulut (joista enemmän alla). Tähän niteeseen on Antero jostain syystä ottanut Liisan Ihmemaassa Osterien laulun; outoa sikäli, että se on oikeasti melko hauska.
    ellauri145.html on line 666: Isidore Ducasse (Comte de Lautréamont): excerpts from Maldor and Letters (Also published in Maldor and the Complete Works of the Comte de Lautreamont).
    ellauri145.html on line 684: Mutta oliko Lautreamont vain kirjallinen aeroliitti? Kyllä vain!
    ellauri145.html on line 703: Il faudrait...garder la véracité du document, la précision du détail, la langue étoffée et nerveuse du réalisme, mais il faudrait aussi se faire puisatier d’âme et ne pas vouloir expliquer le mystère par les maladies des sens; le roman, si cela se pouvait, devrait se diviser de lui-même en deux parts, néanmoins soudées ou plutôt confondues, comme elles le sont dans la vie, celle de l’âme, celle du corps, et s’occuper de leurs réactifs, de leurs conflits, de leur entente. Il faudrait, en un mot, suivre la grande voie si profondément creusée par Zola, mais il serait nécessaire aussi de tracer en l’air un chemin parallèle, une autre route, d’atteindre les en deçà et les après, de faire, en un mot, un naturalisme spiritualiste... (XII, 1, 10-11)
    ellauri145.html on line 878: Comme dit l´autre, échappé belle ; Kuten sanoo toinen, hyvin välttäneet;
    ellauri146.html on line 439: L’une est grande et superbe, et l’autre est à ses pieds : Toinen on iso muskelimasa, toinen on sen jaloissa:
    ellauri146.html on line 488: Vient un autre combat plus secret, traître et lâche ; Seuraa toinen salaisempi erä, petkunterä!
    ellauri150.html on line 261: Parmi les jeunes filles du monde, — peu nombreuses d’ailleurs, — que Christophe avait pour élèves, était la fille d’un riche fabricant d’automobiles, Colette Stevens. Son père était Belge, naturalisé Français, fils d’un Anglo-Américain établi à Anvers et d’une Hollandaise. Sa mère était Italienne. C’était une famille bien parisienne. Pour Christophe, — pour bien d’autres, — Colette Stevens était le type de la jeune fille française.
    ellauri150.html on line 271: Toutes ces singeries, ces parades de petit chien, cette ingénuité frelatée, ne plaisaient à Christophe en aucune façon. Il avait autre chose à faire qu’à se prêter aux manèges d’une petite fille rouée, ou même qu’à les considérer, d’un œil amusé. Il avait à gagner son pain, à sauver de la mort sa vie et ses pensées. Le seul intérêt pour lui de ces perruches de salon était de lui en fournir les moyens. En échange de leur argent, il leur donnait ses leçons, en conscience, le front plissé, l’esprit tendu vers la tâche, afin de ne se laisser distraire ni par l’ennui qu’elle lui causait, ni par les agaceries de ses élèves, quand elles étaient aussi coquettes que Colette Stevens. Il ne faisait guère plus d’attention à elle qu’à la petite cousine de Colette, une enfant de douze ans, silencieuse et timide, que les Stevens avaient prise chez eux, et à qui Christophe enseignait aussi le piano.
    ellauri150.html on line 273: Mais Colette était trop fine pour ne pas sentir qu’avec Christophe toutes ses grâces étaient perdues, et trop souple pour ne pas s’adapter instantanément à ses façons d’être. Elle n’avait même pas besoin de s’appliquer pour cela. C’était un instinct de sa nature. Elle était femme. Elle était comme une onde sans forme. Toutes les âmes qu’elle rencontrait lui étaient comme des vases, dont, par curiosité, par besoin, sur-le-champ, elle épousait les formes. Pour être, il fallait toujours qu’elle fût un autre. Toute sa personnalité, c’était qu’elle ne le restait pas. Elle changeait de vases, souvent.
    ellauri150.html on line 277: Elle faisait de la musique, comme la plupart des jeunes filles oisives d’à présent. Elle en faisait beaucoup et peu. C’est-à-dire qu’elle en était toujours occupée, et qu’elle n’en connaissait presque rien. Elle tripotait son piano, toute la journée, par désœuvrement, par pose, par volupté. Tantôt elle en faisait, comme du vélocipède. Tantôt elle pouvait jouer bien, très bien, avec goût, avec âme, — (on eût presque dit qu’elle en avait une : il suffisait, pour cela, qu’elle se mît à la place de quelqu’un qui en avait une). — Elle était capable d’aimer Massenet, Grieg, Thomé, avant de connaître Christophe. Mais elle était aussi capable de ne plus les aimer, depuis qu’elle connaissait Christophe. Et maintenant, elle jouait Bach et Beethoven très proprement, — (ce qui, à la vérité, n’est pas beaucoup dire) ; — mais le plus fort, c’était qu’elle les aimait. Au fond, ce n’était ni Beethoven, ni Thomé, ni Bach, ni Grieg, qu’elle aimait : c’étaient les notes, les sons, ses doigts qui couraient sur les touches, les vibrations des cordes qui lui grattaient les nerfs comme autant d’autres cordes, son épiderme chatouillé.
    ellauri150.html on line 343: Autour de Colette Steve grouillent d'écœurants petits snobs, riches pour la plupart, en tout cas oisifs et qui, tous, prétendent écrire. C'était une névre sous la Troisième République. C'était surtout une forme de paresse vaniteuse le travail intellectuel étant de tous le plus difficile contrôler et celui qui prête le plus au bluff. Ces gens parlent sans cesse de pensée, tout en ne ressemblant attacher d'importance qu'a l'agencement des mots, n'ont d'autre culte que le culte du moi, griment leur esprit, suivent deux ou trois modèles ou miment une idee. La force, la joie, la pitié, la solidarité, le socialisme, l'anarchisme, la foi, la liberté c'étaient des rôles pour eux. Ils avaient le talent de faire des plus chères pensées une affaire de littérature et ramener les plus heroiques elans de l'ame humaine au role d'articles du salon, de cravates a la mode.
    ellauri150.html on line 434: Cyrano de Bergerac oli todennäköisesti homo, vaikka Rostand ei sitä tiennyt, tai ei kertonut. Pitkäköhän nenä sillä oli jäykkänä? Le fait que le personnage historique, Savinien de Cyrano de Bergerac, aurait été homosexuel, et les rapports ambigus qu'entretiennent les trois personnages, permettent d'imaginer que le personnage de Cyrano éprouve des sentiments amoureux pour Christian. Jérôme Savary évoque cette éventualité parmi d'autres. Jean-François Gautier signale que l'on trouve de tout dans les interprétations dont celle de la psychanalyse de l'homosexualité. Cette question est aussi soulevée par Patrick Besnier. Ce sont tous pédé.
    ellauri151.html on line 73: Le Grillon du foyer (titre original : The Cricket on the Hearth. A Fairy Tale of Home) est un roman court de Charles Dickens paru en Angleterre le 20 décembre 1845. C'est le troisième des cinq contes de Noël de Dickens, les autres étant : Un chant de Noël (A Christmas Carol, 1843), The Chimes (1844), La Bataille de la vie (The Battle of Life, 1846), The Haunted Man and the Ghost's Bargain (1848) ; c'est aussi l'un des plus populaires.
    ellauri151.html on line 107: Car d’après ce que j’entendis les premiers temps dans celle de Jupien et qui ne furent que des sons inarticulés, je suppose que peu de paroles furent prononcées. Il est vrai que ces sons étaient si violents que, s’ils n’avaient pas été toujours repris un octave plus haut par une plainte parallèle, j’aurais pu croire qu’une personne en égorgeait une autre à côté de moi et qu’ensuite le meurtrier et sa victime ressuscitée prenaient un bain pour effacer les traces du crime. J’en conclus plus tard qu’il y a une chose aussi bruyante que la souffrance, c’est le plaisir, surtout quand s’y ajoutent—à défaut de la peur d’avoir des enfants, ce qui ne pouvait être le cas ici, malgré l’exemple peu probant de la Légende dorée—des soucis immédiats de propreté. Enfin au bout d’une demi-heure environ (pendant laquelle je m’étais hissé à pas de loup sur mon échelle afin de voir par le vasistas que je n’ouvris pas), une conversation s’engagea. Jupien refusait avec force l’argent que M. de Charlus voulait lui donner. (SG 609/11).
    ellauri161.html on line 851:

    Yleiset termit ja lausekkeet


    ellauri161.html on line 894: Né dans une famille savoyarde originaire du comté de Nice, Xavier de Maistre est le douzième enfant parmi quinze, dont cinq garçons et cinq filles ont survécu. Tässähän kalpenee jopa Kumpulankin kenno! Son père, François-Xavier Maistre, est président du Sénat de Savoie. Sa mère, Marie-Christine de Motz, meurt alors qu'il vient d'avoir dix ans. Son frère aîné, Joseph de Maistre, homme politique et écrivain, va assumer pleinement son rôle de parrain; ses autres frères et sœurs contribuent également à son éducation.
    ellauri161.html on line 910: Joseph de Maistre est dès 1773 membre de la loge maçonnique de La Parfaite Union qui relevait de la loge Saint-Jean des Trois Mortiers, à l'orient de Chambéry. Il a les titres de grand orateur, de substitut des généraux et de maître symbolique. Il entend concilier son appartenance à la franc-maçonnerie avec une stricte orthodoxie catholique: entre autres, il refuse les thèses qui voyaient en la franc-maçonnerie et l'illuminisme les acteurs d'un complot ayant amené à la Révolution[note 4]. Il écrit ainsi au baron Vignet des Étoles que « la franc-maçonnerie en général, qui date de plusieurs siècles […] n’a certainement, dans son principe, rien de commun avec la révolution françoise ».
    ellauri161.html on line 939: La réversibilité des mérites est cette doctrine qui affirme que les mérites des uns peuvent bénéficier aux autres. Pour le dire dans un langage peut-être plus accessible, cela signifie que la sainteté des uns peuvent bénéficier aux autres. Tää oli anekaupan perusteluna. Sama idea kuin päästökaupassa. Pyhixiltä on jäänyt niin paljon yli armoa, että sitä voi sovitusta hinnasta myydä rikkaalle syntiselle taivasevääxi. Tavoitteena hiilineutraalius tai suorastaan hiilinegatiivisuus.
    ellauri162.html on line 155: La honte que lui inspire la faiblesse des hommes politiques français face à l´Allemagne de Hitler le conduit à s´exiler en Amérique du Sud. Il y reçoit entre autres l´écrivain autrichien Stefan Zweig, peu avant le suicide de ce dernier.
    ellauri162.html on line 216: Dans l'album de Tintin Coke en stock, le capitaine Haddock insulte le commandant d'un navire négrier et lui envoie, entre autres, un « Jocrisse ! » pendant que les deux bateaux s'éloignent l'un de l'autre. Hottentotit! Bassibazuukit!
    ellauri162.html on line 232: Les œuvres de Pas si Mauvais sont de romans d´humour écologique. Les premiers romans sont du genre «grinçant» (cringe). D´autres romans appartiennent plutôt au genre "pittoresque", notamment "Le Bestial Serviteur du pasteur Huuskonen."
    ellauri162.html on line 278: Bon, on s'en fiche de Gégé Deparpoutine ! Qu'il l'adopte, le pas dictateur et très démocrate chef suprême des poupée Russes - et qu'il adopte son pote Filou 1er par la même occasion. Bon débarras ! D'ailleurs, s'il pouvait en adopter d'autres, je suis prêt à lui faire une liste. Il y a de la place en Sibérie, et cela va nous faire une peu de ménage. Tiens, tous les légiond'honneurisés, qu'il les adopte pour commencer.
    ellauri162.html on line 684: Selon le R.P. Charles Louis Richard, « On compte jusqu´à treize conciles généraux, dix-huit papes, cent cinquante conciles provinciaux, et plus de trois cents synodes, tant de France que des autres royaumes, qui ont ordonné aux clercs de porter l´habit long ». Le concile de Trente en 1542 réaffirme simplement l´obligation, sous peine de sanction, pour tout clerc, de porter un habit qui soit digne et distinct de celui des laïcs.
    ellauri162.html on line 686: Elle est blanche pour le pape et les chanoines réguliers, rouge pour les cardinaux, violette doublée et filetée de cramoisi pour les évêques et les prélats de rang supérieur, et généralement noire pour les prêtres et les autres clercs.
    ellauri172.html on line 83: Les corps par les tyrans autrefois déchirés Styränkien kerran repelöimät ruumiskasat
    ellauri172.html on line 318: Au point de vue physique, nous l’avons vu, c’est un besoin individuel que d’engendrer un autre individu, si bien que cet autre devient comme une condition de nous-même. La vie, comme le feu, ne se conserve qu’en se communiquant. Et cela est vrai de l’intelligence non moins que du corps ; il est aussi impossible de renfermer l’intelligence en soi que la flamme : elle est faite pour rayonner. Même force d’expansion dans la sensibilité : il faut que nous partagions notre joie, il faut que nous partagions notre douleur. C’est tout notre être qui est sociable : la vie ne connaît pas les classifications et les divisions absolues des logiciens et des métaphysiciens : elle ne peut pas être complètement égoïste, quand même elle le voudrait. Nous sommes ouverts de toutes parts, de toutes parts envahissants et envahis. Cela tient à la loi fondamentale que la biologie nous a fournie : La vie n’est pas seulement nutrition, elle est production et fécondité. Vivre, c’est dépenser aussi bien qu’acquérir.
    ellauri172.html on line 550: En ces sortes de repas découronnés de femmes, les hommes les plus polis et les mieux élevés perdent de leur charme de politesse et de leur distinction naturelle ; et quoi d’étonnant ?… Ils n’ont plus la galerie à laquelle ils veulent plaire, et ils contractent immédiatement quelque chose de sans-gêne, qui devient grossier au moindre attouchement, au moindre choc des esprits les uns par les autres. L’égoïsme, l’inexilable égoïsme, que l’art du monde est de voiler sous des formes aimables, met bientôt les coudes sur la table, en attendant qu’il vous les mette dans les côtés.
    ellauri172.html on line 552: Après la politique, la haine des Bourbons, le spectre noir de la Congrégation, les regrets du passé pour ces vaincus, toutes ces avalanches qui roulaient en bouillonnant d’un bout à l’autre de cette table fumante, il y avait d’autres sujets de conversation, à tempêtes et à tintamarres. Par exemple, il y avait les femmes. La femme est l’éternel sujet de conversation des hommes entre eux, surtout en France, le pays le plus fat de la terre. Il y avait les femmes en général et les femmes en particulier, — les femmes de l’univers et celle de la porte à côté, — les femmes des pays que beaucoup de ces soldats avaient parcourus, en faisant les beaux dans leurs grands uniformes victorieux, et celles de la ville, chez lesquelles ils n’allaient peut-être pas, et qu’ils nommaient insolemment par nom et prénom, comme s’ils les avaient intimement connues, sur le compte de qui, parbleu ! ils ne se gênaient pas, et dont, au dessert, ils pelaient en riant la réputation, comme ils pelaient une pêche, pour, après, en casser le noyau. Tous prenaient part à ces bombardements de femmes, même les plus vieux, les plus coriaces, les plus dégoûtés de la femelle, ainsi qu’ils disaient cyniquement, car les hommes peuvent renoncer à l’amour malpropre, mais jamais à l’amour-propre de la femme, et, fût-ce sur le bord de leur fosse ouverte, ils sont toujours prêts à tremper leurs museaux dans ces galimafrées de fatuité !
    ellauri172.html on line 570: Mais non, — cria-t-il, — tonnerre de tonnerres ! c’est impossible ! Voyez-vous, vous autres, le chef d’escadron Mesnilgrand à confesse, comme une vieille bonne femme, à deux genoux sur le strapontin, le nez au guichet, dans la guérite d’un prêtre ? Voilà un spectacle qui ne m’entrera jamais dans le crâne ! Trente mille balles plutôt. — Mille bombes ! — fit Capitain Haddock, exalté.
    ellauri172.html on line 576: — À l’heure de la mort, je ne sais pas ce que vous ferez, Messieurs, — répondit lentement Mesnilgrand ; — mais quant à moi, avant de partir pour l’autre monde, je veux faire à tout risque mon portemanteau. Siitä voi olla jotain hyötyä.
    ellauri172.html on line 578: — Pour mon compte, — dit nonchalamment Sélune, avec la fatuité d’un vieil endurci qui n’entend pas qu’on l’émeuve de rien, — pour mon compte, j’ai vu un jour quatre-vingts religieuses jetées l’une sur l’autre, à moitié mortes, dans un puits, après avoir été préalablement très bien violées chacune par deux escadrons.
    ellauri172.html on line 594: Puisqu’elle s’était donnée à lui, elle pouvait bien se donner à un autre, et, ma foi ! tout le monde pouvait être cet autre-là ! En un temps fort court, au 8e dragons, on sut combien il y avait peu d’audace dans cette espérance. Pour tous ceux qui ont le flair de la femme, et qui en respirent la vraie odeur à travers tous les voiles blancs et parfumés de vertu dans lesquels elle s’entortille, la Rosalba fut reconnue tout de suite pour la plus corrompue des femmes corrompues, — dans le mal, une perfection!
    ellauri172.html on line 606: Qui donc a dit — ce doit être un Anglais — que le monde est l’œuvre du Diable, devenu fou ? C’était sûrement ce Diable-là qui, dans un accès de folie, avait créé la Rosalba, pour se faire le plaisir… du Diable, de fricasser, l’une après l’autre, la volupté dans la pudeur et la pudeur dans la volupté, et de pimenter, avec un condiment céleste, le ragoût infernal des jouissances qu’une femme puisse donner à des hommes mortels.
    ellauri172.html on line 649: Je dis, sentant la pressure monter dans mes culottes, — Moi, j’ai ce soir une autre frénésie.
    ellauri172.html on line 688: « Sans doute, elle voulut le ramasser, elle ! l’enlever, le lui prendre, car je l’entendis qui se précipita ; et les bruits de la lutte recommencèrent, mais avec un autre, — le bruit des coups.
    ellauri172.html on line 692: Satan me donna la force d’enfoncer la porte du placard ou j'etsis cache et je vis… ce que je ne reverrai jamais ! La Pudica, terrassée, était tombée sur la table où elle avait écrit, et le major l’y retenait d’un poignet de fer, tous voiles relevés, son beau corps à nu, tordu, comme un serpent coupé, sous son étreinte. Mais que croyez-vous qu’il faisait de son autre main, Messieurs ?… Cette table à écrire, la bougie allumée, la cire à côté, toutes ces circonstances avaient donné au major une idée infernale, — l’idée de cacheter cette femme, comme elle avait cacheté sa lettre — et il était dans l’acharnement de ce monstrueux cachetage, de cette effroyable vengeance d’amant perversement jaloux !
    ellauri172.html on line 710: « Je n’ai plus eu jamais des nouvelles de la Rosalba, dite la Pudica, — répondit Mesnilgrand. — Est-elle morte ? A-t-elle pu vivre encore ? Le chirurgien a-t-il pu aller jusqu’à elle ? Après la surprise d’Alcudia, qui nous fut si fatale, je le cherchai. Je ne le trouvai pas. Il avait disparu, comme tant d’autres, et n’avait pas rejoint les débris de notre régiment décimé.
    ellauri172.html on line 712: — Est-ce là tout ? — dit Mautravers. — Et si c’est là tout, voilà une fière histoire ! Quelle relation a ton histoire avec tes dévotions à l’église, de l’autre jour ?…
    ellauri172.html on line 728: Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Ja rakastaa mua ja ymmärtää. (Vaimoni ei ymmärrä minua, siis Artturi).
    ellauri182.html on line 157: L’introduction à la théorie du phénomène psychique est également publié en 1971. Il traite, dans d'autres essais, des auteurs occidentaux tels que Georges Bataille, Maurice Blanchot, Michel Leiris, Henry Mille, Carl-Gustav Jung ou encore Gaston Bachelard, et dialogue avec Michel Foucault ou Jean Baudrillard.
    ellauri203.html on line 204: Le mariage de Maximilien et de Marie est célébré dans la chapelle du palais d’Hiver, à Saint-Pétersbourg, le 2 juillet 1839. Il donne lieu à 15 jours de festivités mais soulève la désapprobation des Moscovites, qui sont choqués de voir l’une de leurs princesses s’unir à un prince français, dont le père a participé à la prise de leur ville en 1812. Immédiatement après les épousailles, le duc de Leuchtenberg reçoit du tsar Nicolas Ier le prédicat d'altesse impériale et le titre de prince Romanovsky. Il est nommé major général de l'armée russe et colonel en chef du régiment de hussards de Kiev. Il reçoit par ailleurs une rente annuelle de 100 000 roubles. De son côté, le tsar confère à Marie une rente de 700 000 roubles ainsi qu'une somme de 2 millions payable en bons du trésor à 4%. Afin de loger le couple, l'empereur s'engage finalement à construire et à meubler à ses frais un palais meublé à Saint-Pétersbourg et un autre situé dans les environs de la capitale.
    ellauri203.html on line 206: En attendant la construction de leur nouvelle résidence (baptisée « palais Marie »), Maximilien et son épouse s'installent au palais d'Hiver. Ils y restent jusqu'en 1845 et c'est là que naissent leurs quatre premiers enfants, Alexandra, Marie, Nicolas et Eugénie. Après cette date, le couple peut enfin prendre son indépendance et Maximilien transfère ses collections de tableaux, d'armes et de minéraux en Russie. Une bonne partie d'entre elles se trouvent aujourd'hui au musée de l'Ermitage ou dans d'autres institutions du pays.
    ellauri205.html on line 186: L'homme habité par ce double besoin de mort appartient, tant qu'il n'est pas devenu autre, à une race différente de la race des vivants.
    ellauri205.html on line 202: Et lorsqu’ils se furent rassasiés de s’être contemplés l’un l'autre
    ellauri206.html on line 249: Jean Lorrain, pseudonyme de Paul Alexandre Martin Duval, est un écrivain français à très forte tendance parnassienne, né le 9 août 1855 à Fécamp, en Haute-Normandie, et mort le 30 juin 1906 dans le 17e arrondissement de Paris. Dandy sybarite, ouvertement homosexuel, amateur de drogues, Jean Lorrain est l'un des écrivains scandaleux de la Belle Époque, au même titre que d'autres auteurs « fin de siècle » comme Rachilde, Hugues Rebell et Fabrice Delphi. Ses œuvres peuvent être rapprochées de la littérature dite « décadente ».
    ellauri206.html on line 252: IL fréquente le salon de Charles Buet, où il rencontre Jules Barbey d'Aurevilly, Joris-Karl Huysmans, François Coppée, Léon Bloy, Laurent Tailhade et autres cretins. Il rencontre Edmond de Goncourt, avec qui il restera lié jusqu'à la mort de ce dernier en 1896, et qui fut son principal protecteur. Edmond de Goncourt, dans la récente édition complète en 22 volumes du Journal des Goncourt, se montre curieux de toutes les questions sexuelles et particulièrement de l'homophilie. À partir de 1884, Edmond de Goncourt, jusque-là banalement réactionnaire, devient un antisémite enragé, Jésus l'a sauvé après 27 années d'homosexualité. Il se veut esthète et dandy en même temps qu'explorateur tapageux du vice et de la vulgarité, curieux assemblage qui verse souvent dans le pire mauvais goût, et qui lui vaut le mépris hautain de Robert de Montesquiou, dont Lorrain, pour sa part, fait volontiers sa tête de Turc pour sa prétention à l'élégance et à la chasteté. « Lorrain », écrit Léon Daudet dans ses Souvenirs, « avait une tête poupine et large à la fois de coiffeur vicieux, les cheveux partagés par une raie parfumée au patchouli, des yeux globuleux, ébahis et avides, de grosses lèvres qui jutaient, giclaient et coulaient pendant son discours. Son torse était bombé comme le bréchet de certains oiseaux charognards. Lui se nourrissait avidement de toutes les calomnies et immondices. »
    ellauri210.html on line 1344: Gisèle Prassinos también nos ha dejado unas buenas dosis de personajes desordenados, donde afloran ciertas desviaciones. En ese “collage” entre cuentos de hadas y aromas baudelerianos, la autora jugará sobre todo con la metamorfosis, así sus mujeres “pseudo-femmes castratrices” se transforman en animales o en seres extraños, fantásticos. Prassinos ataca a los mitos del psicoanálisis, muestra imágenes híbridas, animales que se convierten en hombre, objetos que se convierten en animales, etc. Destaca la hostilidad hacia la figura autoritaria del padre. Nos habla de venganzas mediante el asesinato, los cuerpos difuntos son despedazados o transformados, dejando traslucir sentimientos intensos, donde se perfila la imagen de la muerte y se exorciza el miedo. La misma autora confesaba en una entrevista personal la distancia que había entre ella y su padre, destacando la importancia que tiene la figura masculina en las culturas orientales, sensación que refleja en el cuento “La Tête” (op. cit., 1987): “Lucas vit qu’entre elle et son père s’ouvrait un écart plus large que ceux qui séparaient les autres personnes”.
    ellauri210.html on line 1346: Prassinos, heredera de los cuentos tradicionales de hadas contamina su imaginario con personajes desviados, transformándolos en “contes bizarres”. En un marco irreal, típico de los cuentos surrealistas juega con las metamorfosis: objetos que adquieren dimensión animal, humanos que se animalizan, animales que se transforman en humanos, o personas que se reapropian de otras, como muestran algunos de sus cuentos, como “la Psyché” donde la protagonista sufre por parte de otra mujer una apropiación de su voluntad, de su personalidad, llegando a ser su doble. Como en el estadio del espejo de Lacan, la protagonista reacciona al contemplar su imagen, no ante el espejo, sino ante la otra mujer: “Nous étions plus que jumelles et nous nous regardions subjuguées, chacune dans le miroir humain que lui tendait l’autre”.
    ellauri210.html on line 1348: “C’est dans cette intensité que l’autre Louise, après avoir détaillé ma mise élégante, fixa mon ventre longuement, d’un regard effaré, vaincu, où je recevais comme un reproche”.
    ellauri210.html on line 1354: Je l’ai deshabillé pour voir ce que c’ètait au juste. Après sa petite culotte de dedans, j’en ai vu deux. Un comme moi, minuscule lui et encore autre pas pareil mais pareil que les petites filles qui font pipi sur le trottoir.
    ellauri247.html on line 504: Pièce principale présenté dans la Salle de la Smalah au château de Versailles, ce tableau, accompagné de quelques autres illustrant la conquête de l'Algérie, avait pour but de magnifier les faits d'armes des différents fils du roi et de restaurer un pouvoir constesté.
    ellauri260.html on line 177: En philosophie, parler d'être humain, en lieu et place du terme générique d'« homme », c'est emprunter la voie qui tente de répondre à « la question centrale en toute anthropologie telle qu'elle a été formulée par Emmanuel Kant, dans le sens où il se la posait, « Qu'est-ce que l'homme ? » « Was ist der Mensch? « Ach, Mensch, sanoivat saxalaiset turistit kun Aavasaxalla juhannuxena satoi lunta. Heidegger écrivait die Geschichte des Seins (la histoire des seins). Aber er war ein Naziteufel. Dans l'esprit de la philosophie kantienne, l'homme doit être vu comme une fin en soi et non comme un moyen, comme les autres animaux. Jacques Maritain a été avant tout un immense philosophe catholique, l'un de ceux qui a le plus contribué à faire revivre saint Thomas d'Aquin et son cheval.
    ellauri264.html on line 87: L’explication que donne Rolland à son refus de se jeter dans la bataille pour défendre Dreyfus n’est pas convaincante. Les raisons se situent ailleurs : elles relèvent, d’une part, d’une forme d’individualisme qui refuse toute association politique de peur de compromissions inévitables, et, d’autre part, de ses sentiments antisémites.
    ellauri266.html on line 138: — Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, - ja muita, turmeltuneita, rikkaita ja voitokkaita,
    ellauri266.html on line 462: Les prisonniers sont mis dans des chariots et conduits à une maison où les chasseurs sont attendus par leurs femmes venant admirer l’œuvre de leurs maris4. Les morts sont exposés aux regards admiratifs des guenons et les vivants sont conduits dans des chariots vers la capitale pour servir de cobaye dans des recherches scientifiques. Sur place, le narrateur est mis dans une cage individuelle située en face de la cage de Nova que surveillent deux gorilles appelés Zanam et Zoram. Voulant attirer leur attention sur sa différence, le narrateur les remercie avec amabilité. Surpris, les deux gorilles avertissent leur supérieur, un chimpanzé femelle appelée Zira. Intriguée par ce cas, la guenon avertit son supérieur : un vieil orang-outan, qui fait subir au narrateur plusieurs tests de conditionnement pour s’assurer de son intelligence. Étonné par les résultats obtenus, le vieillard, appelé Zaïus, reste cependant convaincu qu´il s´agit d´un cas d´humain dressé et non d´un humain conscient et intelligent. Il en informe un autre collègue, puis décident de faire subir au narrateur le même test d’accouplement qu´aux autres cobayes. Il lui choisit comme partenaire Nova.
    ellauri266.html on line 478: Cornélius renvoie par avion le narrateur en ville. Ils ont tous deux compris que la civilisation des singes est uniquement bâtie sur l’imitation. À son retour, Zira apprend au narrateur que Nova est tombée enceinte lors des tests d´accouplement que Zaïus avait demandés. Elle a donc été transférée dans un autre service pour que la naissance reste secrète.
    ellauri266.html on line 486: Pierre Boulle considère son roman comme n´étant pas de la science-fiction. Pour lui, ses « singes ne sont pas des monstres, ils ressemblent aux hommes comme des frères ». La science-fiction n´est qu´un prétexte pour aborder d´autres thématiques comme les relations entre les hommes et les singes. La sophistication, qui est pourtant inhérente au genre, est en effet peu présente dans le récit. Rod Serling créateur de la série télévisée de science-fiction La Quatrième dimension (1959-1964) et premier adaptateur du roman pour le cinéma confirme en 1972 que Boulle « n´a pas la dextérité d´un écrivain de science-fiction ». Serling écrit que le livre de Boulle est « une longue allégorie sur la morale plus qu’un monument de science-fiction. Cependant, il contient dans sa structure une phénoménale idée de science-fiction ».
    ellauri285.html on line 688: Régis Debray s’intéresse au problème du religieux et de la croyance au sein du groupe social. Son postulat de départ est : il n’y a pas de société sans transcendance, qui fonctionne là comme un phéromone. De même qu’un État laïc a ses obligations morales, les athées ont des valeurs sacrées. Pour lui, cette transcendance est nécessaire à la cohésion sociale. L’Union soviétique avait Lénine, les États-Unis d´Amérique ont George Washington et les pères fondateurs, la Constitution. Il y en avait aussi autrefois en France avec les héros mythiques de la République, comme Danton ou Leclerc.
    ellauri285.html on line 712: Pour lui le messager conditionne le message. Sa thèse est : « l’invention de l’écriture alphabétique jointe à une nouvelle technique de partage (le codex) dans un milieu nomade mais sédentarisé a été la condition de naissance de Dieu comme universel ». – Est-ce vous qui avez inventé ça, la médiologie? – C´est un bien grand mot. C´est Victor Hugo qui l´a créée. « Ceci tuera cela ». Dans Notre-Dame de Paris, je vous recommande ce passage : c´est l´archidiacre Frollo, qui a un petit livre de Gutenberg, et qui est devant la cathédrale, et qui dit de façon prophétique « Ceci tuera cela », et dans l´autre main il avait un petit téléphone mobile, et de façon également prophétique: « Ceci tuera cela ».
    ellauri316.html on line 245: La nuit du 14 au 15 avril 1718, nuit du Vendredi Saint, Boureau-Deslandes est à Brest. Il raconte : « sur les 4 heures du matin, il fit trois coups de tonnerre les plus horibles que j’aye jamais entendus. Dans cet espace de la Côte de Brêtagne qui s’étend depuis Conquerneau jusqu’à St. Paul de Leon, on a observé que le tonnerre étoit tombé sur 24 eglises differentes et à la même heure ». Cinq jours plus tard, Deslandes entreprend son enquête à Gouesnou, village voisin de Brest, dont l’église a été transpercée par la réunion de « 3 globes de feu, chacun 3 piés et demi de diamètre » qui ont occasionné la mort de trois sonneurs de cloches. « Le tonnerre n’est tombé que sur les Eglises où l’on sonnoit des cloches, à dessein de l’écarter, et il a épargné toutes les autres. »
    ellauri324.html on line 163: Toutes les infrastructures religieuses permettent à leurs membres de faire n'importe quoi "au nom du dieu suprême". Comme abrutir la masse populaire, commettre des actes abominables sur les enfants, enrichir le Vatican et les chefs religieux, commettre d'autres exactions crapuleuses protégés par les politiques de droite et d'extrême-droite.
    ellauri324.html on line 166: Tout le monde est libre de croire en Dieu par rapport à ce qu'il voit ou dans les conditions dans lesquelles où il vit. Pour moi, Dieu existe et guide ma vie et celle de ma famille. Il y a tant de choses, dont je n'énumère pas, qui m'ont convaincues que Dieu en Jesus Christ est toujours là pour moi et pour tous ceux qui y croient. Je ne suis pas sur terre par hasard comme les microbes et autres organismes issus de la dégradation de notre environnement.
    ellauri326.html on line 552: Coppée fut le poète populaire et sentimental de Paris et de ses faubourgs, des tableaux de rue intimistes du monde des humbles. Poète de la tristesse à la vue des oiseaux qui meurent en hiver (La Mort des oiseaux), du souvenir d'une première rencontre amoureuse (« Septembre, au ciel léger »), de la nostalgie d'une autre existence (« Je suis un pâle enfant du vieux Paris ») ou de la beauté du crépuscule (« Le crépuscule est triste et doux »), il rencontra un grand succès populaire.
    ellauri365.html on line 249: « Ce soir dans un atelier de la rue de Fleurus, le jeune Maupassant fait représenter une pièce obscène de sa composition, intitulée FEUILLE DE ROSE et joué par lui et ses amis. C'est lugubre, ces jeunes hommes travestis en femmes, avec la peinture sur leurs maillots d'un large sexe entrebâillé ; et je ne sais quelle répulsion vous vient involontairement pour ces comédiens s'attouchant et faisant entre eux le simulacre de la gymnastique d'amour. L'ouverture de la pièce, c'est un jeune séminariste qui lave des capotes. Il y a au milieu une danse d'almées sous l'érection d'un phallus monumental et la pièce se termine par une branlade presque nature. Je me demandais de quelle absence de pudeur naturelle il fallait être doué pour mimer cela devant un public, tout en m'efforçant de dissimuler mon dégoût, qui aurait pu paraître singulier de la part de l'auteur de LA FILLE ELISA. Le monstrueux, c'est que le père de l'auteur, le père de Maupassant, assistait à la représentation. Cinq ou six femmes, entre autres la blonde Valtesse, se trouvaient là, mais riant du bout des lèvres par contenance, mais gênées par la trop grande ordure de la chose. Lagier elle-même ne restait pas jusqu'à la fin de la représentation. Le lendemain, Flaubert, parlant de la représentation avec enthousiasme, trouvait, pour la caractériser, la phrase : « Oui, c'est très frais ! » Frais pour cette salauderie, c'est vraiment une trouvaille. »
    xxx/ellauri057.html on line 935: Denise lui donne trois autres enfants, Jean (dit Johny), Marie-Georges (dite Marie-Jo) et Pierre.
    xxx/ellauri076.html on line 697: Vadim väsäsi myös omaelämäkerran, D'une étoile à l' autre, Tähdestä toiseen, joka kertoo kaiken hänen tunnetuimmista exeistään, Bardot, Deneuve & Fonda. "Asenteeni on, että jos tämä kirja tekee minulle vähän rahaa, se on pieni korvaus kaikesta siitä runkusta, jonka olen noihin näyttelijättäriin pumpannut", Vadim selitti.
    xxx/ellauri084.html on line 781: Par ailleurs, Simone Veil, qui siégeait alors au conseil d'administration de l'ORTF, a critiqué la pertinence du documentaire qui, selon elle, ne reflète pas les réalités de cette époque. S'exprimant en 1992 sur France 3, elle a rappelé sa position en indiquant que Le Chagrin et la Pitié « a été très injuste pour les résistants et les Français qui ont sauvé beaucoup d'enfants juifs - beaucoup plus que dans d'autres pays - des voisins qui ont pris un enfant qu'ils ne connaissaient pas, mais aussi les églises ». Elle estime choquant que la ville résistante de Clermont-Ferrand soit présentée comme une ville de collaborateurs.
    xxx/ellauri084.html on line 783: Par la suite, Marcel Ophüls réalisa, en collaboration avec André Harris et Alain de Sédouy, une série d'autres films documentaires sur l'armée qui eurent moins de succès.
    xxx/ellauri116.html on line 434: Ce recueil de réflexions et d’observations, sans ordre et presque sans suite, fut commencé pour complaire à une bonne mère qui sait penser. Je n’avais d’abord projeté qu’un mémoire de quelques pages; mon sujet m’entraînant malgré moi, ce mémoire devint insensiblement une espèce d’ouvrage trop gros, sans doute, pour ce qu’il contient, mais trop petit pour la matière qu’il traite. J’ai balancé longtemps à le publier; et souvent il m’a fait sentir, en y travaillant, qu’il ne suffit pas d’avoir écrit quelques brochures pour savoir composer un livre. Après de vains efforts pour mieux faire, je crois devoir le donner tel qu’il est, jugeant qu’il importe de tourner l’attention publique de ce côté-là; et que, quand mes idées seraient mauvaises, si j’en fais naître de bonnes à d’autres, je n’aurai pastout à fait perdu mon temps. Un homme qui, de sa retraite, jette ses feuilles dans le public, sans prôneurs, sans parti qui les défende, sans savoir même ce qu’on en pense ou ce qu’on en dit, ne doit pas craindre que, s’il se trompe, on admette ses erreurs sans examen.
    xxx/ellauri123.html on line 1213: Un c.. baveux, rogneux, landieux et peautreux, synkkä takku-v.. kuolaisena kesannolla
    xxx/ellauri123.html on line 1233: Tel c.. sera pour toi, puisqu’un autre plus beau Sellainen v.. sopi sulle, koska kauniimpi
    xxx/ellauri128.html on line 576: Jean Rostand, né le 30 octobre 1894 à Paris (17e arrondissement) et mort le 4 septembre 1977 à Ville-d´Avray (Hauts-de-Seine), était un écrivain, moraliste, biologiste, historien des sciences et académicien français. Très intéressé par les origines de la vie, il étudie la biologie des batraciens (grenouilles, crapauds, tritons et autres), la parthénogenèse, l´action du froid sur les œufs, et promeut de multiples recherches sur l´hérédité. Avec conviction et enthousiasme, il s´efforce de vulgariser la biologie auprès d´un large public (il reçoit en 1959 le prix Kalinga de vulgarisation scientifique) et d´alerter l´opinion sur la gravité et des problèmes humains qu´elle pose. Considérant la biologie comme devant être porteuse d´une morale, il met en garde contre les dangers qui menacent les humains lorsqu´ils jouent aux apprentis sorciers, comme les tenants de l´eugénisme. Toutefois, Rostand soutient une forme d´« eugénisme 'positif' », approuvant certains écrits d´Alexis Carrel et la stérilisation des personnes atteintes de certaines formes graves de maladies mentales, ce qui fut rapproché, après la guerre, de la loi nazie de 1933, et lui fut reproché dans un contexte où l´eugénisme est une idéologie encore répandue avec des auteurs comme Julian Huxley, premier directeur de l´UNESCO (1946-1948).
    xxx/ellauri129.html on line 639: Gerfaut Philippe pseudonyme de Marguerite Dardenne de La Grangerie. Pensées d´un sceptique. Usant de plusieurs pseudonymes tels que Philippe Gerfaut et Marie-Alix de Valtine, elle est l´auteur entre autres du roman Le passé de Claudie (1884), des Pensées d´un sceptique (1886) et de Belle et bonne histoire d´une grande fillette (Prix Lambert en 1890).
    xxx/ellauri129.html on line 640: Son mari, Albert Dardenne de la Grangerie, était fameux journaliste, rédacteur entres autres du Figaro et du Messager du Midi. Marguerite de la Grangerie fut avec son mari très liée au couple Gautier, Judith et Théophile. Elle était la petite-fille du duc de Persigny, propriétaire du chateau de Chamarande ou Théo séjourna en 1866. Ce dernier lui dédiera d’ailleurs deux sonnets dont « les poètes chinois… ». Usant de plusieurs pseudonymes tels que Philippe Gerfaut et Marie-Alix de Valtine, elle est l’auteur entre autres du roman Le passé de Claudie (1884), des Pensées d’un sceptique (1886) et de Belle et bonne histoire d’une grande fillette (Prix Lambert en 1890). Superbe exemplaire dans une reliure mosaïquée parfaitement établi par Louis Pouillet. Petites taches pâles sur le plat supérieur‎. Gerfaut puuttuu Vaakun hakemistosta.
    xxx/ellauri130.html on line 564: Delphin-Antoine-Edmond Thiaudière, né le 17 mars 1837 à Gençay, où il est mort le 9 novembre 1930, est un homme de lettres français, à la fois poète, romancier, philosophe et « maximiste ». Issu d’une famille de médecins depuis quatre générations, Edmond Thiaudière, opte pour une carrière d’homme de lettres après s’être détourné de ses études de droit brillamment menées à Poitiers. Il s’essaie au roman, aux nouvelles, à la poésie, au théâtre, écrit des essais politiques et autres pamphlets, mais il se distingue surtout par son œuvre philosophique, parsemant sur quarante années une douzaine de recueils aux titres sibyllins, avec le sous-titre générique Notes d’un Pessimiste. Son premier recueil de pensées, La Proie du Néant, qu’il publie en 1886, contient en préambule une longue dédicace adressée à Léa et Mosès, ses deux chiens fidèles.
    xxx/ellauri139.html on line 1113: Et les tordre comme autrefois. kääntävän niitä vieläkin.
    xxx/ellauri173.html on line 162: Au IIIe siècle avant J-C, l’ingénieur grec Philon de Byzance classe les jardins suspendus de Babylone, au sud de l’actuel Irak, parmi les sept merveilles du monde antique. Le premier à les évoquer est le prêtre babylonien Bérose (IVe siècle avant J-C). Il attribue leur construction à Nabuchodonosor II, qui les aurait créés pour son épouse persane Amytis, laquelle se languissait de la verdure de son pays natal. Le texte de Bérose est perdu, mais il subsiste sous forme de fragments chez des historiens et géographes du Ier siècle avant J-C, tels Flavius Josèphe, Diodore de Sicile et Strabon ; on le retrouve également chez Eusèbe de Césarée (265-339 de l’ère chrétienne). Toutefois, à l’exception de Bérose, aucun texte babylonien ne mentionne les jardins suspendus, ou du moins pas un seul n’a été retrouvé. Aucune des inscriptions relatant les grands chantiers de Nabuchodonosor II ne contient une référence à un jardin surélevé. Dans ses Histoires, le géographe et historien grec Hérodote (480-425 avant notre ère), qui a visité Babylone un siècle seulement après la mort de Nabuchodonosor, ne les évoque pas non plus lorsqu’il décrit la ville. Les murailles, la tour de Babel ou Ziggurat d’Etemenanki, les palais royaux et autres constructions de la ville antique ont été identifiés par les fouilles archéologiques ou sont attestés dans les textes cunéiformes. Mais cela n’a pas été le cas pour les jardins.
    xxx/ellauri173.html on line 286: Ca va jusqu’à balayer la différence entre l’être humain et les autres animaux en faisant éclore subitement une position symétrique d’observation! Mais de notre côté, nous (ou moi, je suis seule a ecrire ceci) n’y voyons pas la même démonstration.
    xxx/ellauri173.html on line 288: Sous une fausse symétrie, de part et d’autre de la serrure se cache une dissemblance radicale : c’est l’être humain qui a la clef – la clef de la serrure, la clef de la pièce qui enferme le singe, la clef du dispositif auquel l’homme soumet un animal qui ne demandait rien à personne, la clef de l’interprétation de toute l’expérience, la clef d’un regard scientifique ou voulu tel, quand le regard du singe n’est qu’un regard stressé, apeuré, c'est un interrogateur du jeu absurde qu’il subit sans en comprendre les tenants et aboutissants et sans en avoir lui-même institué les règles.
    xxx/ellauri173.html on line 301: C'est l'être humain qui est la personne qui rode les autres animaux derrière la serrure avec son covid-19 masque, il n’y a pas de vache obscure qui pourrait prendre sa place pour jeter ses regards à travers des orifices de cet animal. Il est un être capable en lui-même et par lui-même de jouer avec le vrai et le faux, le réel et l’apparent, les autres animaux y compris des comperes, et de les saisir comme tels dans une cage, autrement dit: un être qui vit et tue en pensant seulement a soi-meme.
    xxx/ellauri173.html on line 445: Mais, l’autre tout soupirs, dis-tu qu’elle contraste

    xxx/ellauri173.html on line 535: Tant pis ! vers le bonheur d’autres m’entraîneront

    xxx/ellauri176.html on line 170: Et le merveilleux Paradou du roman, ce paradis panthéiste, cet hymne à la nature, à l'amour – ces paysages décrits par Zola perdent toute vibration, toute poésie. On croit voir défiler les pages du catalogue Vilmorin où s'ébattent Serge et une Albine issue du Petit Echo de la Mode. Le film projeté ne montre pas la séquence du grenier, la découvert des toilettes féminines – les nombreux changements de robe d'Albine sont, dès lors, gratuits, irritants. Comme tous les autres acteurs, Gillian Hills (Albine) est mal dirigée, elle n'a aucune grâce, aucun naturel. Francis Huster (Serge), lui, a du charisme mais son dur combat, sa douceur sont hélas surtout perceptibles par le fard qui rantôt ranime, tantôt creuse un visage que des zooms inutiles amènent en gros plan. Et pour avoir voulu donner aux paysages de la Sainte-Baume, du Lubéron, du Parc Floral d'Orléans une certaine unité, on aboutit à des tonalités froides, éteintes. Seules les intérieurs (l'église, la chambre de Serge, la salle à manger de la cure) gardent leurs contrastes, leurs valeurs. Les personnages n'existent guère, aucune vibration n'émane d'eux, ni de la nature cruelle ou triomphante, de ce Paradou, terre-mère bruissante de vie, féconde.
    xxx/ellauri176.html on line 184: Zola nous sort là un remake à la fois long et contemplatif, plein d’atermoiements amoureux et religieux et d’incessants namedropping de végétaux de toutes sortes (ce qui lui a été abondamment reproché à l’époque)(entre autres choses). C’est presque aussi chiant que l’original. Et en plus il a changé la fin. (QUOI??? Comment?)
    xxx/ellauri176.html on line 186: Vous aurez donc compris que La Faute de l’abbé Mouret est un Zola un peu atypique qui respecte moins le schéma habituel des autres (enfin sauf que ça finit mal). Zola a un peu tendance à perdre son lecteur dans la forêt du Paradou et au milieu des atermoiements de Serge Mouret. Il s’agit donc d’un Zola que je déconseille en première instance (voire même en seconde). Les téméraires pourront néanmoins profiter de descriptions paradisiaques à foison, d’une fin tragi-comique et d’un propos qui reste très intéressant.
    xxx/ellauri176.html on line 309: Triste fleur qui croît seule et n'a pas d'autre émoi Surullinen kukka kasvaa yxin eikä tunne mitään
    xxx/ellauri177.html on line 229: Main chaude: Jeu où une personne, courbée sur les genoux d’une autre et les yeux fermés, reçoit des coups dans une de ses mains, qu’elle tend derrière elle, et doit deviner qui l’a touchée. main chaude → oven mitt.
    xxx/ellauri186.html on line 351: Un autre témoin décrit la suite : « Sa colonne l'avait à moitié franchi lorsqu'un feu de flanc la fit rétrograder. Les grenadiers enlevèrent Bonaparte et l'entrainèrent, il fut précipité dans un marais où il enfonça jusqu'à mi-corps.
    xxx/ellauri201.html on line 224: Born Bergliot Ibsen, Bjørn Bjørnson, Erling Bjørnson, Dagny Bjørnson Sautreau, Einar Bjørnson
    xxx/ellauri202.html on line 218: En 1888, il engage une liaison avec Léontine Arman de Caillavet, qui tient un célèbre salon littéraire de la Troisième République, de qui il dira "sans elle, je ne ferais pas de livres" (journal de l'abbé Mugnier). Cette liaison durera jusqu’à la mort de celle-ci, en 1910, peu après une tentative de suicide à cause d'une autre liaison de France avec une actrice connue pendant un voyage en Amérique du Sud.
    xxx/ellauri202.html on line 225: Il vit au milieu des livres, la cité des livres, mais se lance à la recherche, en Sicile et à Paris, du précieux manuscrit de La Légende dorée qu’il finit un jour par obtenir. Le hasard lui fait rencontrer la petite fille d’une femme qu’il a jadis aimée et, pour "protéger" l’enfant d’un autre tuteur abusif, il l’enlève. Après plusieurs années de bon usage par Sylvestre, la jeune fille épousera un élève de M. Bonnard. Tollanen pedofiilinen Goethen Mignon taas.
    xxx/ellauri225.html on line 279: Cette construction littéraire a été décrite pour la première fois par le linguiste Adolf Tobler, en 1887. Il l´a découverte en étudiant les écrits de Zola et Flaubert. Un autre linguiste, Charles Bally, lui donna en 1912 un nom et l´appela « style indirect libre », et ce n´est que plus tard, que peu à peu, style devint discours, car cette forme vise à restituer une parole, et est donc plus proche du discours que du style.
    xxx/ellauri239.html on line 421: Pour Proudhon, la seule source légitime de la propriété est le travail. Ce que chacun produit est sa propriété et celle de nul autre. Considéré comme un socialiste libertaire, Proudhon refuse la possession capitaliste des moyens de production. De même, il rejette la possession des produits du travail par la société, estimant que « la propriété du produit, quand même elle serait accordée, n'emporte pas la propriété de l'instrument. Le droit au produit est exclusif, jus in re ; le droit à l'instrument est commun, jus ad rem.». Pour Proudhon, seule la propriété coopérative, gérée en autogestion par les producteurs librement associés, permet le développement des individualités: c'est le mutuellisme.
    xxx/ellauri319.html on line 637: autrec" title="Henri de Toulouse-Lautrec">Henri de Toulouse-Lautrec, French painter
    xxx/ellauri376.html on line 285: Un véritable chef-d’œuvre de la littérature qui continue de fasciner les lecteurs aujourd’hui. D’autres l’ont critiquée pour sa complexité narrative et ses personnages peu convaincants. Certains lecteurs, y compris Poline, ont également trouvé que le roman était trop long, avec des passages qui semblaient superflus et qui ralentissaient le rythme de l’histoire.
    xxx/ellauri376.html on line 551: N’en a pas moins foutu qu’un autre ;
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