ellauri033.html on line 236: l´instable équilibré. Tantôt surchargée et tantôt elliptique, elle manque toujours la juste plénitude.
ellauri036.html on line 328: Tantôt pour y briser les lits et les murailles,
ellauri036.html on line 331: Tantôt pour y chanter, en s'enivrant ensemble,
ellauri150.html on line 277: Elle faisait de la musique, comme la plupart des jeunes filles oisives d’à présent. Elle en faisait beaucoup et peu. C’est-à-dire qu’elle en était toujours occupée, et qu’elle n’en connaissait presque rien. Elle tripotait son piano, toute la journée, par désœuvrement, par pose, par volupté. Tantôt elle en faisait, comme du vélocipède. Tantôt elle pouvait jouer bien, très bien, avec goût, avec âme, — (on eût presque dit qu’elle en avait une : il suffisait, pour cela, qu’elle se mît à la place de quelqu’un qui en avait une). — Elle était capable d’aimer Massenet, Grieg, Thomé, avant de connaître Christophe. Mais elle était aussi capable de ne plus les aimer, depuis qu’elle connaissait Christophe. Et maintenant, elle jouait Bach et Beethoven très proprement, — (ce qui, à la vérité, n’est pas beaucoup dire) ; — mais le plus fort, c’était qu’elle les aimait. Au fond, ce n’était ni Beethoven, ni Thomé, ni Bach, ni Grieg, qu’elle aimait : c’étaient les notes, les sons, ses doigts qui couraient sur les touches, les vibrations des cordes qui lui grattaient les nerfs comme autant d’autres cordes, son épiderme chatouillé.
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