ellauri055.html on line 102: Le bahaïsme, ou baha’isme, aussi connu sous le nom de foi bahá’íe (prononcer [baˈ.haː.ʔ.iː] ou [ba.hɑː.i]) ou béhaïsme (vieille graphie), est une religion abrahamique et monothéiste, proclamant l’unité spirituelle de l’humanité. Les membres de cette communauté religieuse internationale se décrivent comme les adhérents d’une « religion mondiale indépendante »[. Elle est fondée par le Persan Mīrzā Ḥusayn-ʿAlī Nūrī (1817-1892) en 1863. Ce nom est dérivé du surnom donné à son fondateur : Bahāʾ-Allāh (en arabe, « Gloire de Dieu » ou « splendeur de Dieu ») — Bahá’u’lláh en translittération baha’ie. Les baha’is sont les disciples de Bahāʾ-Allāh. Ils s’organisent autour de plus de 100 000 centres (répertoriés par le centre mondial de Haïfa) à travers le monde. En 2011, cette religion met en avant dans ses documents le chiffre de 7 millions de membres appartenant à plus de 2 100 groupes ethniques, répartis dans plus de 189 pays. Son centre spirituel (lieu de pèlerinage — ziyarat) et administratif est situé à Haïfa et Acre, en Israël.
ellauri055.html on line 109: Il faut cependant noter que les décisions de la Maison Universelle de Justice, ainsi que les exégèses des écrits sacrés faites par ʿAbd-al-Bahāʾ et Shoghi Effendi, bénéficient d’une autorité s’imposant à tous les baha’is. Ce qui a conduit depuis les années 1980-1990 à ce que plusieurs intellectuels et universitaires, historiens ou sociologues, soient chassés de la communauté baha’ie pour leurs vues jugées divergentes sur des questions-clefs (l’exclusion des femmes de la Maison universelle de justice ; l’obligation de soumettre toute publication, même universitaire, à un comité de censure ; l’homosexualité ; un système électoral qui favorise les sortants ; l’interdiction de participer à un parti politique ou d’adhérer à une organisation comme Amnesty International, etc., et surtout le sujet central de l’infaillibilité des institutions).
ellauri055.html on line 140: Du point de vue liturgique, la méditation dans les temples est accompagnée de lectures choisies dans les textes sacrés des autres religions. Ces textes — par exemple le Pentateuque des juifs, le Nouveau Testament des chrétiens, le Coran des musulmans, le Bayān des babis, etc. — ont annoncé successivement, par paliers de perfection croissante, l’incessante révélation divine ou message de Dieu. En ce sens, le livre sacré liant tous les textes sur la révélation qui le précèdent est logiquement le dernier dans l’ordre chronologique, à savoir le Kitāb-i Aqdas (« Le plus saint livre »). Il a été rédigé vers 1873 par Bahāʾ-Allāh et est complété par différentes tablettes (lawḥ) révélées ensuite ; pour les baha’is, c’est le texte de référence bien qu’il ne soit pas plus important que les autres, ni le livre le plus lu par les baha’is eux-mêmes sur la foi. Le livre ne fut d’ailleurs accessible que très tard aux croyants occidentaux puisque la première traduction officielle en anglais date de 1992.
ellauri055.html on line 148: Le symbole fréquemment rencontré de la foi baha’ie est une étoile à neuf branches, parfois accompagnée d’une calligraphie du « Plus Grand Nom » يا بهاء الأبهى (Yā Bahāʾ al-Abhā') (« Ô Gloire du plus glorieux ! »).
ellauri055.html on line 154: Shoghi Effendi Rabbānī (شوقي أفندي رباني) est né le 1er mars 1897 à Saint-Jean-d'Acre et mort à Londres le 4 novembre 1957. Il était le plus âgé des petits-fils de ʿAbd-al-Bahāʾ (1844-1921), qui était lui-même l’aîné des fils de Bahāʾ-Allāh (1817-1892), le prophète-fondateur de la Foi baha’ie.
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