ellauri014.html on line 624: Quand même ils ne reconnaîtraient pas la présence de la Divinité, comment osent-ils soutenir qu’ils ne font de mal à personne ? Comment prouvent-ils qu’il est indifférent à un père d’avoir des héritiers qui ne soient pas de son sang ; d’être chargé peut-être de plus d’enfants qu’il n’en aurait eu, et forcé de partager ses biens aux gages de son déshonneur sans sentir pour eux des entrailles de père ?
ellauri014.html on line 1035: Le surlendemain de notre arrivée, je le vis entrer dans ma chambre avec une contenance ferme et grave, et tenant une lettre à la main. Je m’écriai : « La marquise est morte ! ─ Plût à Dieu ! reprit-il froidement, il vaut mieux n’être plus que d’exister pour mal faire. Mais ce n’est pas d’elle que je viens vous parler ; écoutez-moi. » J’attendis en silence.
ellauri014.html on line 1037: « Milord, me dit-il, en me donnant le saint nom d’ami, vous m’apprîtes à le porter. J’ai rempli la fonction dont vous m’avez chargé ; et vous voyant prêt à vous oublier, j’ai dû vous rappeler à vous-même. Vous n’avez pu rompre une chaîne que par une autre. Toutes deux étaient indignes de vous. S’il n’eût été question que d’un mariage inégal, je vous aurais dit : Songez que vous êtes pair d’Angleterre, et renoncez aux honneurs du monde, ou respectez l’opinion. Mais un mariage abject !… vous !… Choisissez mieux votre épouse. Ce n’est pas assez qu’elle soit vertueuse, elle doit être sans tache… La femme d’Edouard Bomston n’est pas facile à
ellauri014.html on line 1040: Alors il me remit la lettre. Elle était de Laure. Je ne l’ouvris pas sans émotion. « L’amour a vaincu, me disait-elle ; vous avez voulu m’épouser ; je suis contente. Votre ami m’a dicté mon devoir ; je le remplis sans regret. En vous déshonorant, j’aurais vécu malheureuse ; en vous laissant votre gloire, je crois la partager. Le sacrifice de tout mon bonheur à un devoir si cruel me fait oublier la honte de ma jeunesse. Adieu, dès cet instant je cesse d’être en votre pouvoir et au mien. Adieu pour jamais. O Edouard ! ne portez pas le désespoir dans ma retraite ; écoutez mon dernier vœu. Ne donnez à nulle autre une place que je n’ai pu remplir. Il fut au monde un cœur fait pour vous, et c’était celui de Laure. »
ellauri014.html on line 1049: Alors, s’approchant avec transport, il me dit en me serrant contre sa poitrine : « Ami, je lis, dans le sort commun que le ciel nous envoie, la loi commune qu’il nous prescrit. Le règne de l’amour est passé, que celui de l’amitié commence ; mon cœur n’entend plus que sa voix sacrée, il ne connaît plus d’autre chaîne que celle qui me lie à toi. Choisis le séjour que tu veux habiter : Clarens, Oxford, Londres, Paris ou Rome ; tout me convient, pourvu que nous y vivions ensemble. Va, viens où tu voudras, cherche un asile en quelque lieu que ce puisse être, je te suivrai partout : j’en fais le serment solennel à la face du Dieu vivant, je ne te quitte plus qu’à la mort. »
ellauri014.html on line 1206: « Voyez donc, continuait-elle, à quelle félicité je suis parvenue. J’en avais beaucoup ; j’en attendais davantage. La prospérité de ma famille, une bonne éducation pour mes enfants, tout ce qui m’était cher rassemblé autour de moi ou prêt à l’être. Le présent, l’avenir, me flattaient également ; la jouissance et l’espoir se réunissaient pour me rendre heureuse. Mon bonheur monté par degrés était au comble ; il ne pouvait plus que déchoir ; il était venu sans être attendu, il se fût enfui quand je l’aurais cru durable. Qu’eût fait le sort pour me soutenir à ce point ? Un état permanent est-il fait pour l’homme ?
ellauri016.html on line 562: Le snob est aussi bien ce pétit jeune homme hirsute qui applaudit avec une frénesie trop manifeste pour être sincère une pièce d'avant-garde boudée par le grand public, que ce monsieur décoré devant qui se multiplient les courbettes qui vient assister à la première d'une piece promise au succès; il est aussi bien ce petit gandin qui qui cherche à placer un mot dans une conversation entre Altesses que ce gentilhomme à monocle qui, d'un air ennuyé et condescendant, consent à lui addresser quelques paroles indifférentes. Mais ce fluidité meme du mot assura son heureuse developpement.
ellauri016.html on line 576: Attitude sociale et intellectuelle de l'homme qui, sous l'effect d'un amor-propre vaniteux et d'une volonté de distinction fiduciaire, renonce à l'être du paraître et, sans se préoccuper de développer une personnalité authentique, reconnaìt une hiérarchie imaginaire dans laquelle il veut progresser, en utilisant autrui et notamment ceux que l'opinion place au sommet de cette hiérarchie comme reference de sa valeur fictive.
ellauri028.html on line 444: Puis vint l'âge d'être écolière
ellauri033.html on line 106: poètes de l´art pour l´art, et, comme eux, s´efforce d´être impassible et marmoréen. Il raille l´ « inspiration », il bafoue la «
ellauri033.html on line 136:

L´art, mes enfants, c´est d´être absolument soi-même.


ellauri033.html on line 143: plupart de celles qui se laissent comprendre trouvent le moyen d´être à
ellauri033.html on line 155: cantiques, des sortes de litanies, qui sont peut-être les vers, je ne
ellauri033.html on line 188: Goncourt offre un caractère particu- lier, et nous devons, pour être
ellauri033.html on line 247: eux un artiste. Et vraiment je crains qu´il ne faille être quelque peu
ellauri033.html on line 306: célèbre dévotement les grâces miraculeuses. Qui sait? peut-être il eût,
ellauri033.html on line 314:

Mais quoi ? Les « noces » ne l´empêcheront peutêtre pas de faire son
ellauri033.html on line 369: ne laisse pas d´être piquant. Son mysticisme fait bon ménage avec sa
ellauri033.html on line 391: cléricalise la vertu. Pour deus ex machina, toujours un prêtre : l´abbé Taconnet dans Mensonges ; dans Un Saint, le Père Griffi. Dans son dernier ouvrage, voici Léon XIII en personne, ce « prisonnier », ce « martyr » — debitricem martyrii fidem,
ellauri033.html on line 447: L’auteur des Chansons joyeuses était alors amateur de vins et très libre sur le plan des mœurs. Il faut signaler une amitié particulière peu connue qui avait uni Maurice Bouchor et Paul Bourget. Ce dernier écrivait à Bouchor quand il avait 15 ans des lettres enflammées auxquelles l’adolescent n’était pas inseänsible. Bourget à cette époque était son « précepteur ». Il faut savoir que Paul Bourget est présent dans l’Album zutique et qu’il fréquentait le groupe des Vivants auquel on l’associe à tort. Il semble que Bouchor n’ait pas craint dans sa première jeunesse de passer pour un homosexuel, peut-être par provocation.
ellauri033.html on line 1030: Peut-être?…, oui, pardonne, ô maître de la lyre ! Ehkenpä?..., joo, sori siitä, lyyramestari!
ellauri033.html on line 1031: Peut-être j’oserais, et que n’ose un amant ? Jos tohtisin, mitäpä ei tohdi lempijä?
ellauri033.html on line 1046: Atteignant au hasard tous les êtres divers, Mäiskii summanmutikassa muita elollisia,
ellauri033.html on line 1115: Selon sa généalogie, Villiers de L´Isle-Adam appartient à l´ancienne et illustre famille des Villiers, seigneurs de l´Isle-Adam : toutefois, cette généalogie présente des trous qui, de son vivant déjà, ont provoqué des doutes, renforcés en 1928 par un article de Max Prinet paru au Mercure de France. D´après lui, il descend d´une famille de la noblesse de robe parisienne, et son premier ancêtre certain est un Jean de Villiers, procureur des comptes au début du XVIIe siècle. Un autre Jean de Villiers, petit-fils du précédent, s´établit en Bretagne et devient le premier à ajouter à son nom le nom de la terre de « L´Isle-Adam » et à prétendre ainsi à une parenté imaginaire avec les seigneurs de L´Isle-Adam.
ellauri033.html on line 1143: La Vie de Jésus (1863) contient la thèse, alors controversée, selon laquelle la biographie de Jésus doit être comprise comme celle de n´importe quel autre homme, et la Bible comme devant être soumise à un examen critique comme n´importe quel autre document historique. Ceci déclenche des débats passionnés et la colère de l´Église catholique.
ellauri036.html on line 251: Où le palais du prince, et la maison du prêtre,
ellauri036.html on line 312: Mais l'espérance humaine est lasse d'être mère,
ellauri036.html on line 415: Cet être, quel qu'il soit, ou l'aigle, ou l'hirondelle,
ellauri036.html on line 431: Rien n'est encor formé dans cet être charmant.
ellauri036.html on line 446: Les pas silencieux du prêtre dans l'enceinte
ellauri036.html on line 567: Et cette femme, Cet être misérable, un brin d'herbe, un enfant,
ellauri036.html on line 598: En lui donnant du pain, peut-être elle était née ?
ellauri036.html on line 599: D'un être sans pudeur ce n'est pas là le front.
ellauri036.html on line 695: Et des baisers sans nombre, et peut-être, ô misère 1
ellauri036.html on line 768: L'hypocrisie est morte; on ne croit plus aux prêtres;
ellauri036.html on line 770: Le noble n'est plus fier du sang de ses ancêtres;
ellauri036.html on line 779: Il alla s'appuyer au bord de la fenêtre.
ellauri036.html on line 970: Tu n'auras pas besoin demain d'être endormie
ellauri036.html on line 1000: Ce n´était déjà plus qu'un être inanimé.
ellauri049.html on line 681: D'être parmi l'écume inconnue et les cieux ! ollessaan tuntemattomalla aavalla ja taivaalla!
ellauri049.html on line 691: Et, peut-être, les mâts, invitant les orages Ja ehkä mastot, jotka kuzuu myrskyjä
ellauri049.html on line 943: Amour, peut-être, ou de moi-même haine ? Rakkaus, mitämax, tai izeviha?
ellauri055.html on line 108: Selon la foi baha’ie, chaque homme a le devoir de reconnaître Dieu et ses manifestations, et de se conformer à leurs enseignements. À travers la reconnaissance et l’obéissance, le service aux autres êtres humains, la prière et la pratique spirituelle régulière, les baha’is croient que l’âme devient plus proche de Dieu, l’idéal spirituel dans la croyance baha’ie.
ellauri055.html on line 138: Ils doivent être construits selon des critères particuliers, liés au nombre 9 qui doit apparaître comme un « symbole évident pour tous ». Aussi, tous les temples baha’is doivent-ils avoir neuf entrées.
ellauri055.html on line 142: Ce retard, surprenant vu l’importance du texte (alors que des ouvrages moindres étaient traduits depuis des dizaines d’années), serait dû aux passages autorisant la bigamie ou établissant comme peine maximale pour un incendiaire d’être brûlé et pour un meurtrier au premier degré, d’être exécuté.
ellauri058.html on line 956: En fait Maigret avait pris sa retraite en 1934, à l'occasion du roman intitulé Maigret et qui aurait dû être le dernier de cette série littéraire. Eläkkeelle lähdöstä on myös täs Eclusessa. Ei kauheen johdonmukaista.
ellauri074.html on line 287: Gallimard julkaisi Cioranin ensimmäisen ranskankielisen teoksen Hajoamisen käsikirjan (Précis de décomposition) vuonna 1949, ja teos herätti huomiota sekä sisältönsä että lyyrisen, hiotun kielensä ansiosta. Gallimard julkaisi myös suurimman osan Cioranin myöhemmistä teoksista. Cioran sai 1950 Hajoamisen käsikirjasta Ranskan valtion myöntämän arvostetun Rivarol-palkinnon, jonka hän sanoi ottaneensa vastaan, koska tarvitsi rahaa. Myöhemmin hän kieltäytyi kaikista hänelle myönnetyistä kirjallisuuspalkinnoista. Vuonna 1952 julkaistu Katkeruuden syllogismeja (Syllogismes de l'amertume) on Cioranin luetuimpia teoksia, ja sen ansiosta hänestä tuli tunnettu Ranskassa ja koko maailmassa etenkin sen jälkeen, kun se oli julkaistu pehmeäkantisena taskupainoksena. Cioranin kenties merkittävin teos on vuonna 1973 ilmestynyt De l'inconvénient d'être né ('Syntymisen harmillisuudesta'). Vuonna 1987 ilmestyi hänen viimeinen teoksensa Aveux et anathèmes ('Kirouksia ja tunnustuksia'). Suomeksi Cioranin teoksista ovat ilmestyneet Hajoamisen käsikirja ja Katkeruuden syllogismeja. Ne ovat suomentaja Peltosen mielestä ihan paskoja.
ellauri074.html on line 337: Il n'y a aucune raison de ne pas être triste. La tristesse est liée à la nature, de telle sorte qu'elle précède l'homme.
ellauri074.html on line 341: On ne demande pas la liberté, mais l'illusion de liberté. C'est pour cette illusion que l'humanité se démène depuis des millénaires. Du reste la liberté étant, comme on a dit, une sensation, quelle différence y a-t-il entre être libre et se croire libre?
ellauri074.html on line 345: Et peut-être c'est ça la vie, sans vouloir employer de grands mots, c'est que l'on fait des choses auxquelles on adhère sans y croire, oui, c'est à peu près ça.
ellauri074.html on line 355: Nul n'est responsable d'être, et encore moins d'être ce qu'il est. Frappé d'existence, chacun subit comme une bête les conséquences qui en découlent.
ellauri074.html on line 367: Le plus grand exploit de ma vie est d'être encore en vie.
ellauri074.html on line 393: Ne se suicident que les optimistes, les optimistes qui ne peuvent plus l'être. Les autres, n'ayant aucune raison de vivre, pourquoi en auraient-ils de mourir?
ellauri074.html on line 512: Il n'y a aucune raison de ne pas être triste. La tristesse est liée à la nature, de telle sorte qu'elle précède l'homme.
ellauri077.html on line 730:

  • Nous perdrons le sentiment d'être inutiles et cesserons de nous apitoyer sur notre sort.
    ellauri097.html on line 266: Il est enterré le 21 août 1998 à Klagenfurt en Autriche dans l'église Saint-Egid ; Éric Jourdan, son fils adoptif, repose à ses côtés depuis 2015. Ému par une statue ancienne de la Vierge Marie lors d'une visite en 1990, l'écrivain avait émis le désir d'être inhumé dans une des chapelles de cette église, l’Église catholique ayant, en France, refusé son inhumation en l’église d'Andrésy.
    ellauri109.html on line 385: En 1846, elle rencontre Gustave Flaubert, jeune inconnu dans l'atelier du peintre James Pradier. Il est âgé de 25 ans, elle de 30. Ils deviennent amants. La liaison ne dure pas. Elle quitte son mari en 1847. Pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa fille, elle écrit vite et répond à des commandes. Elle raconte dans ses mémentos comment elle doit se battre pour garder son indépendance et tenter d'être reconnue par ses confrères masculins
    ellauri109.html on line 389: Bien que jouissant d'une célébrité personnelle et d'un succès littéraire certains à son époque, l’œuvre de Louise Colet a connu un certain déclin au cours du XXe siècle, absente de la plupart des manuels d'histoire littéraire. Sa rupture difficile avec Gustave Flaubert à partir de 1856 pourrait y être pour quelque chose, celui-ci ayant dès lors dénigré fermement l’œuvre de son ancienne maîtresse, que d'autres comme Victor Hugo acclamaient.
    ellauri109.html on line 457: Flaubert n’est pas dupe. Il administre à cette innocente douteuse une morale qui mériterait d’être ajoutée au Dictionnaire des idées reçues : « Il est dans les idées reçues qu’on ne va pas se promener avec un homme au clair de lune pour admirer la lune. » Mais Musset a beau être diminué, il a été célèbre, ils se voient, tandis que Flaubert, tout mâle qu’il est, reste bien abstrait dans sa retraite de Croisset, à se battre comme un forcené avec l’expression. Il n’est pas facile d’être longtemps l’amante d’un obscur ermite ni de faire l’amour par correspondance. Le but est atteint puisque Flaubert s’interroge sous les yeux de Louise : « Ai-je été jaloux, moi, dans tout ça ? — Il se peut.
    ellauri110.html on line 997: C´est en 1794 qu´il écrit le Voyage autour de ma chambre, au cours des quarante-deux jours d´arrêts qui lui sont infligés dans sa chambre de la citadelle de Turin pour s´être livré à un duel contre un officier piémontais du nom de Patono de Meïran, dont il est sorti vainqueur. Un premier duel l´avait déjà opposé à un autre camarade, le lieutenant Buonadonna15. Il est nommé capitaine de l´armée sarde le 26 janvier 1797. Sa carrière militaire ne présente pas de perspectives très favorables après 16 ans de service ! Mais le sort va en décider autrement.
    ellauri112.html on line 184: »Ajassa» on kerran ennen (vuosikerrassa 1911) tarkastettu muutamia Bergsonin filosofialle ominaisia, alkuperäisiä piirteitä. Tällä kertaa on tarkoitus kiinnittää huomiota niihin huomattaviin yhtäläisyyksiin, joita kaikesta huolimatta on olemassa Bergsonin ja hänen edeltäjänsä Renanin ajatustavan välillä. On pidetty Bergsonin filosofian huomattavimpana piirteenä sitä merkitystä, minkä hän antaa ajan realiteetille. On sanottu, että kun filosofia yleensä pyrkii katsomaan todellisuutta »iäisyyden näkökannalta», on sensijaan bergsonilaisuudelle ominaista »ajallisuuden näkökanta». »Aika» on tämän filosofian mukaan luova tekijä todellisuudessa, ei pelkkä subjektiivinen havainnonmuoto. Aika luo, todellisesti synnyttää uutta, samoinkuin sen hammas jäytää esineitä. »L'univers dure». Maailmankaikkeus on historiallinen ilmiö. Aivan yhtä syvästi on Renan vakuutettu ajan merkityksestä. »Aika näyttää minusta yhä enemmän olevan le facteur universel, la grand coefficient de l'eternal devenir» (Dialogues philosophiques, s. 155). 19. vuosisadan luonteenomainen piirre on Renanin mukaan, että dogmaatisen metodin sijaan on asetettu historiallinen metodi, kaikissa ihmishenkeä käsittelevissä tieteissä. »La catégorie du devenir» on asetettu »la catégorie de l'être'n» sijaan. Ennen puhuttiin uskonnosta, oikeudesta, jne. jonakin kerta kaikkiaan olemassaolevana, nykyään kaikki tuo käsitetään joksikin, joka paraikaa kehittyy. Kullakin tieteellä on tarkastettavanaan katkelma tätä ikuisen syntymisen vyyhteä. »Historia» sanan ahtaammassa merkityksessä on tässä suhteessa nuorin tieteistä; se käsittelee viimeistä myöhäisintä kautta tässä kehitysjaksossa. Filologia ja vertaileva mytologia valaisevat jo varhaisempaa kautta. Ihminen puhui ja loi myyttejä ennenkuin hän jätti jälkeensä kirjallisia muistomerkkejä. Ja näiden tieteiden takana alkavat paleontologian ja luonnonhistorian äärettömät taivaanrannat sarastaa. »Minä puolestani olen aina ajatellut, että lajien synnyn salaisuus piilee morfologiassa (kasvien ja eläinten muoto-opissa), että eläinmuodot ovat hieroglyyfikieli, jonka avain puuttuu meiltä, ja että koko menneisyyden selitys piilee niissä tosiseikoissa, jotka ovat meidän silmäimme edessä, mutta joita emme osaa lukea.» Mutta historiallisia dokumentteja eivät ole ainoastaan elolliset muodot; tähtisumuilla, linnunradalla on sama arvo. On tuleva aika, jolloin luonnontieteetkin muuttuvat historiallisiksi. »Muistelmissaan» valittaa Renan eräässä kohden sitä, että hän joutui harrastamaan historiallisia tieteitä, »noita vähäisiä arveluun perustuvia tieteitä, joista sadan vuoden perästä ei välitetä». Renan uskoo että jos hän olisi antautunut luonnontieteisiin, olisi hän johtunut useampiin Darwinin tuloksista, jotka hän väittää 1845:n tienoissa edeltäpäin aavistaneensa. Tätä valitusta ei tarvitse ottaa kovin vakavasti, sillä monista muista lausunnoista käy ilmi, että Renanin mielestä historiallisilla tieteillä on aivan erikoisen suuri filosofinen arvo.-- Toinen yhtymäkohta Renanin ja Bergsonin välillä on heidän »vitalistinen» käsityksensä kehityksen syistä. Bergson hylkää ajatuksen, että ulkonaiset, »mekaaniset» syyt aiheuttaisivat kehityksen. Elolliset muodot ovat hänen käsityksensä mukaan erään sisäisen sielullisen voiman tuote. Bergson on dualisti. Elottoman aineen rinnalla on maailmassamme vaikuttamassa edelliselle jyrkästi vastakkainen »élan vital», joka yhtenäisenä elämän virtana kuohuu kautta sukupolvien ja yksilöiden. Elottomassakin maailmassa vallitsee määräperäinen liike, mutta se on »putoamista», laskeutumista yhä alemmalle tasolle (entropia); »élan vital» sensijaan on vaivaloista ylöspäin ponnistamista. Elottomassa maailmassa energia hajaantuu ja haihtuu, mutta »élan vital» pyrkii sitä kasaamaan (lehtivihreä ja sen merkitys, orgaaniset yhdistykset).
    ellauri118.html on line 809: La Princesse de Clèves est un roman de Madame de La Fayette, d´abord publié anonymement en 1678. Le roman prend pour cadre la vie à la cour des Valois « dans les dernières années du règne de Henri Second », comme l´indique le narrateur dans les premières lignes du récit. Il peut donc être défini comme un roman historique, même s´il inaugure, par bien des aspects (souci de vraisemblance, construction rigoureuse, introspection des personnages) la tradition du roman d´analyse. C´est en effet un des premiers romans dits psychologiques, ce qui contribue à sa modernité.
    ellauri118.html on line 840: How close and lasting was this friendship is seen on almost every page of Mme. de Sévigné's correspondence. Indeed, so often does the name of Mme. de La Fayette occur in Mme. de Sévigné's letters to her daughter, that the latter may well have been jealous of her mother's friend. The companionship of Mme. de Sévigné was, after the death of La Rochefoucauld, the chief comfort of Mme. de La Fayette in her ill-health and seclusion; and it was from the sick-chamber of her friend that Mme. de Sévigné's letters would seem to have been written in those latter years. In 1693, soon after the death of Mme. de La Fayette, Mme. de Sévigné writes as follows of her dead friend: "Je me trouvois trop heureuse d'être aimée d'elle depuis un temps très-considérable; jamais nous n'avions eu le moindre nuage dans notre amitié.
    ellauri118.html on line 877: Il dit aussi que, quand on n´est point aimé, on souffre encore davantage de voir sa maîtresse dans une assemblée; que plus elle est admirée du public, plus on se trouve malheureux de n´en être point aimé; que l´on craint toujours que sa beauté ne fasse naître quelque amour plus heureux que le sien; enfin, il trouve qu´il n´y a point de souffrance pareille à celle de voir sa maîtresse au bal, si ce n´est de savoir qu´elle y est, et de n´y être pas.
    ellauri131.html on line 1078: Tout l’hiver va rentrer dans mon être : colère, Talvi kaikkineen tunkeutuu mun sisälle:
    ellauri145.html on line 38: L´« humour noir », expression dont le sens moderne a été construit par Breton, est un des ressorts essentiels du surréalisme. L´humour, loin d´être un exercice brillant, engage des zones profondes de l´être et dans les formes les plus authentiques et les plus neuves qu´il connaît alors, il se profile sur un arrière-fond de désespoir.
    ellauri145.html on line 50: Heureusement pour nos amoureux, le tout nouveau pasteur est très nerveux car c´est sa première célébration d´un mariage. Lucrecia propose alors une répétition où elle veut bien tenir le rôle du futur mari. Sitôt dit, sitôt fait. Fort de cela, au beau milieu de la véritable cérémonie qui débute, notre héros s´interpose et dévoile son identité en déclarant être déjà marié à Winnie !
    ellauri145.html on line 251: L´HUMOUR chez Baudelaire fait partie intégrante de sa conception du dandysme. On sait que, pour lui, « le mot dandy implique une quintessence de caractère et une intelligence subtile de tout le mécanisme moral de ce monde ». L´humour, nul plus que lui n´a pris soin de le définir par opposition à la gaieté triviale ou au sarcasme grimaçant dans les quels se plaît à se reconnaître l´« esprit français ». Il place Molière en tête des « religions modernes ridicules»; Voltaire, c´est « l´antipoète, le roi des badauds, le prince des superficiels, l´antiartiste, le prédicateur des concierges, le père Gigogne des rédacteurs du Siècle ». Le dandy est partagé entre le souci narcissique de ses attitudes et de ses actes («Il doit aspirer à être sublime sans interruption. Il doit vivre et mourir devant son miroir ») et le désir de provoquer sur son passage une longue rumeur désapprobatrice (« Ce qu´il y a d´enivrant dans le mauvais goût, c´est le plaisir aristocratique
    ellauri145.html on line 294: un mal-être intense, où l'instinct de mort s'installe (III - Je suis comme le roi d'un pays pluvieux) puis triomphe (IV - Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle).
    ellauri145.html on line 364: De son être extirper l’élément corrompu, Ei saa siitä irti rappion alkusyytä.
    ellauri145.html on line 682: L´ouvrage paraît en 1869, dans un relatif anonymat. Il est rapidement oublié, de même que son auteur, mort quelques années plus tard. Il faut alors attendre la période surréaliste pour voir la popularité de ce livre évoluer. Il a eu une grande influence sur le surréalisme : redécouverte d´abord par Philippe Soupault (en 1917), puis Louis Aragon et André Breton, l´œuvre de Lautréamont ne cessera d´être revendiquée comme livre précurseur du mouvement.
    ellauri145.html on line 757: N´être pas traité comme un chien, Älä kammertaudu koiran virkaan,
    ellauri145.html on line 879: J´aime mieux être un sans cervelle Mä oon mielummin ihan aivoton
    ellauri145.html on line 880: Que d´être un sage, assurément. Kuin viisas, ihan takuulla.
    ellauri145.html on line 943: Je me fais honneur d´être juif. Kiitän kunniasta olla heimoveli.
    ellauri146.html on line 52: 1833 heiratete er die 10 Jahre ältere Louise Christiane Clostermeier, aber die Ehe erwies sich schnell als unglücklich. 1834 gab er sein Amt auf. Er reiste über Frankfurt am Main, wo er sich mit seinem Verleger überwarf, nach Düsseldorf. Dort hatte er sein Wohnhaus auf der Bolkerstraße 6. Der heutige Nachkriegsbau in der Ritterstraße 21 zeigt eine Steintafel, die auf seinen damaligen Aufenthalt hinweist: „In diesem Hause Litt und Stritt der Dichter Chr. Dietr. Grabbe 1834 bis 1836“. Dort arbeitete er mit Karl Immermann, den er 1831 kennengelernt hatte, an dem von diesem erneuerten Stadttheater. Doch auch diese Zusammenarbeit dauerte wegen der Depressivität und der Alkoholexzesse Grabbes nicht lange. 1836 kehrte er noch einmal nach Detmold zurück; seine Frau reichte die Scheidung ein. Noch im selben Jahr starb Grabbe in seiner Geburtsstadt an Rückenmarksschwindsucht, totalement épuisé par l'alcoolisme, aupres sa femme, le seul être qui soit resté disposé à l'accueillir. LOL.
    ellauri146.html on line 174: MORT-AUX-RATS, à la fenêtre. Mais qui vient là bas, avec une lanterne, par la forêt! Il semble qu'il se dirige par ici.
    ellauri146.html on line 176: LE MAITRE D'ÉCOLE, assis à la fenêtre. Le Diable l'emporte. Le drôle nous arrive si tard dans la nuit pour nous aider à avaler le punch. C'est le maudit auteur, ou, comme on devrait proprement le nommer, le minuscule auteur, l'auteur de la pièce. Il est bête comme un sabot de vache, bave sur tous les écrivains et n'est bon lui-même à rien, a une jambe de travers, des yeux louches et une insipide face de singe. Fermez-lui la porte au nez, Monsieur le Baron, fermez-lui la porte.
    ellauri146.html on line 467: Car la Femme est un être impur de corps et d’âme. Sillä nainen on yltä päältä likainen.
    ellauri146.html on line 525: Écrase, en l’absolvant, l’être faible et menteur. Ihan murskaa tollasen pikku valhepussin.
    ellauri146.html on line 544: Où les guerriers tremblants d’être dans sa demeure, Sillä aikaa kun arat sotilaat sen tuvassa
    ellauri146.html on line 552: Et fit pâlir deux fois ses prêtres en extase ; Ja kalvettaa 2x extaasilla pastorit,
    ellauri150.html on line 273: Mais Colette était trop fine pour ne pas sentir qu’avec Christophe toutes ses grâces étaient perdues, et trop souple pour ne pas s’adapter instantanément à ses façons d’être. Elle n’avait même pas besoin de s’appliquer pour cela. C’était un instinct de sa nature. Elle était femme. Elle était comme une onde sans forme. Toutes les âmes qu’elle rencontrait lui étaient comme des vases, dont, par curiosité, par besoin, sur-le-champ, elle épousait les formes. Pour être, il fallait toujours qu’elle fût un autre. Toute sa personnalité, c’était qu’elle ne le restait pas. Elle changeait de vases, souvent.
    ellauri150.html on line 335: — Vous êtes poli ! disait Colette, vexée, — ravie, au fond, d’être ainsi rudoyée.
    ellauri150.html on line 418: A la veille de la guerre de 1914 certains peuvent merveiller de la nouvelle jeunesse. H. Lavedan. dans L'Illus oppose au jeune homme de 1880 le jeune homme de 1913 renforcé, musclé, nerveux et discipliné, être de combat de réfléchie, héros en perpétuelle puissance, animé d'un souffle guerrier.
    ellauri151.html on line 107: Car d’après ce que j’entendis les premiers temps dans celle de Jupien et qui ne furent que des sons inarticulés, je suppose que peu de paroles furent prononcées. Il est vrai que ces sons étaient si violents que, s’ils n’avaient pas été toujours repris un octave plus haut par une plainte parallèle, j’aurais pu croire qu’une personne en égorgeait une autre à côté de moi et qu’ensuite le meurtrier et sa victime ressuscitée prenaient un bain pour effacer les traces du crime. J’en conclus plus tard qu’il y a une chose aussi bruyante que la souffrance, c’est le plaisir, surtout quand s’y ajoutent—à défaut de la peur d’avoir des enfants, ce qui ne pouvait être le cas ici, malgré l’exemple peu probant de la Légende dorée—des soucis immédiats de propreté. Enfin au bout d’une demi-heure environ (pendant laquelle je m’étais hissé à pas de loup sur mon échelle afin de voir par le vasistas que je n’ouvris pas), une conversation s’engagea. Jupien refusait avec force l’argent que M. de Charlus voulait lui donner. (SG 609/11).
    ellauri161.html on line 851:

    Yleiset termit ja lausekkeet


    ellauri161.html on line 861: Sivu 201 - Cette doctrine pourra sembler paradoxale sans doute, et même ridicule, parce que l'opinion environnante en impose ; mais attendez que l'affinité naturelle de la religion et de la science les réunisse dans la tête d'un seul homme de génie : l'apparition de cet homme ne saurait être éloignée ; et peut-être même existe-t-il déjà. Celui-là sera fameux, et mettra fin au...‎
    ellauri161.html on line 929: Pour Joseph de Maistre, le corps politique étant constitué à l'image d'un organisme vivant, il peut quelquefois être malade, et quand il est malade, l'estomac n' aura rien de manger. Le sacrifice des individus est un mal nécessaire pour la sauvegarde du corps social, et Joseph de Maistre, dans ses formulations les plus imagées, n'hésite pas à évoquer le sang que réclame la terre pour rendre la justice, et qu'elle obtient par la guerre que se font les Hommes.
    ellauri161.html on line 931: Toute religion doit pour de Maistre être sociale ; or, le protestantisme n'étant pas social à ses yeux, voire anti-souverain par nature, il n'est pas une religion. La religion doit apporter des croyances communes, et apporter la cohésion de l'organisme politique. Elle doit protéger le pouvoir autant que le pouvoir doit la protéger. Il n'est donc pas question de séparer l'Église de l'État, bien au contraire. C'est pourquoi Joseph de Maistre prônera un régime de type théocratique, dans lequel la religion tient un rôle fortement structurant, devant apprendre aux sujets le respect aveugle pour l'autorité et « l'abnégation de tout raisonnement individuel."
    ellauri161.html on line 933: Si Jean-Jacques Rousseau s'accordait également à dire que la religion était nécessaire au corps politique, il rejetait en revanche le christianisme comme étant ennemi de la république. Chez Joseph de Maistre, à l'inverse, la religion chrétienne est la plus adaptée, car elle soutient parfaitement la monarchie et se base sur la tradition, sans laquelle il est impossible que soit fondée une religion. Or, la monarchie est elle-même le régime politique le plus adapté : comme il l'affirme dans ses Considérations sur la France, la monarchie est un équilibre qui s'est constitué au fil de l'histoire. C'est un régime tempéré mais fort, et qui ne tend pas, selon lui, vers la violence, à l'inverse de la république qu'il voit comme un régime déséquilibré et instable. De plus, la monarchie est le régime qui respecte le plus ce qu'il considère comme un fait naturel : à savoir l'inégalité entre les hommes, que la monarchie intègre dans son organisation, et qui est relativisée grâce à l'égalité de tous dans leur assujettissement au roi. Pour Joseph de Maistre, la république y substitue une égalité utopique, qui ne prend pas en compte la véritable nature de l'Homme. Car ce dernier doit vivre en société, et toute société doit être structurée autour d'une hiérarchie, ce qui justifie donc l'existence d'ordres dans la société.
    ellauri161.html on line 939: La réversibilité des mérites est cette doctrine qui affirme que les mérites des uns peuvent bénéficier aux autres. Pour le dire dans un langage peut-être plus accessible, cela signifie que la sainteté des uns peuvent bénéficier aux autres. Tää oli anekaupan perusteluna. Sama idea kuin päästökaupassa. Pyhixiltä on jäänyt niin paljon yli armoa, että sitä voi sovitusta hinnasta myydä rikkaalle syntiselle taivasevääxi. Tavoitteena hiilineutraalius tai suorastaan hiilinegatiivisuus.
    ellauri162.html on line 148: L´évolution de son antisémitisme est toujours débattue. Bernanos rend hommage à Édouard Drumont, avec lequel il partage sa détestation de la bourgeoisie, mais aussi l´association des juifs à la finance, aux banques, au pouvoir de l’argent au détriment du peuple, un thème qui fait florès dans la France de cette époque et qui suscite des propos antisémites de l´écrivain. Bernanos, qui a fait la guerre de 1914-1918, fustige aussi un patriotisme perverti qui humilie l´ennemi allemand dans la défaite au lieu de le respecter, trahissant ainsi l´honneur de ceux qui ont combattu et hypothéquant l´avenir. Täähän kuulostaa suorastaan Ezra Poundilta. «Les juifs traînent nonchalamment sur les colonnes de chiffres et les cotes un regard de biche en amour » ou « ces bonshommes étranges qui parlent avec leurs mains comme des singes ». J’aimerais mieux être fouetté par le rabbin d’Alger que faire souffrir une femme ou un enfant juif ». Juutalaiset kiistelevat vieläkin oliko Ykä hyvis vaiko pahis.
    ellauri162.html on line 152: En 1934, Bernanos s´installe aux Baléares, en partie pour des raisons financières. Il y écrit le Journal d´un curé de campagne. Il est possible qu´il soit inspirée par un jeune prêtre (l´abbé Camier), mort de tuberculose à vingt-huit ans, que Bernanos a côtoyé dans son enfance.
    ellauri162.html on line 266: En 1949, le ministère de l'Éducation nationale fit savoir à Marcel Aymé qu'il allait être inscrit sur la liste de la prochaine promotion de la Légion d'honneur. Il se souvint alors du « blâme sans affichage » auquel il avait été condamné en 1946 pour avoir vendu sous l'occupation un scénario à la Continental film et refusa. En outre, l'année suivante, il déclina la proposition faite publiquement par François Mauriac de présenter sa candidature à l'Académie française : « Combien d'écrivains auront refusé presque simultanément l'Académie française et la Légion d'honneur ? s'est interrogée Gabrielle Rollin dans le magazine Lire.
    ellauri162.html on line 686: Elle est blanche pour le pape et les chanoines réguliers, rouge pour les cardinaux, violette doublée et filetée de cramoisi pour les évêques et les prélats de rang supérieur, et généralement noire pour les prêtres et les autres clercs.
    ellauri162.html on line 712: Problème insoluble: rétablir le Pauvre dans son droit, sans l'établir dans la puissance. Et s'il arrivait, par impossible, qu'une dictature impitoyable, servie par une armée de fonctionnaires, d'experts, de statisticiens, s'appuyant eux mêmes sur des millions de mouchards et de gendarmes, réussissait à tenir en respect, sur tous les points du monde à la fois, les intelligences carnassières, les bêtes féroces et rusées, pour gain, race d'hommes qui vit de l'homme car sa perpétuelle convoitise de l'argent n'est sans doute que la forme hypocrite, ou peut-être inconsciente de l'horrible, de l'inavouable faim qui la dévore - le dégoût viendrait vite de l'aurea mediocritas ainsi érigée en règle universelle, et l'on verrait refleurir partout les pauvretés volontaires, ainsi qu'un nouveau printemps. Aucune société n'aura raison du Pauvre. Les uns vivent de la sottise d'autrui, de sa vanité, de ses vices. Le Pauvre, lui, vit de la charité. Quel mot sublime!
    ellauri164.html on line 356: Chacun sa façon d'être de voir à sa fenêtre

    ellauri172.html on line 153: toteutuu! Jopajjo. Tää on kuultu ennenkin. Ah ! les Idées sont des êtres vivants !… Idealismia nahkoineen ja karvoineen. Et, comme il ne manquait plus que Véra elle-même, tangible, extérieure, il fallut bien qu’elle s’y trouvât et que le grand Songe de la Vie et de la Mort entr’ouvrît un moment ses portes infinies ! Le chemin de résurrection était envoyé par la foi jusqu’à elle ! Isoissa alkukirjaimissa on ytyä!
    ellauri172.html on line 318: Au point de vue physique, nous l’avons vu, c’est un besoin individuel que d’engendrer un autre individu, si bien que cet autre devient comme une condition de nous-même. La vie, comme le feu, ne se conserve qu’en se communiquant. Et cela est vrai de l’intelligence non moins que du corps ; il est aussi impossible de renfermer l’intelligence en soi que la flamme : elle est faite pour rayonner. Même force d’expansion dans la sensibilité : il faut que nous partagions notre joie, il faut que nous partagions notre douleur. C’est tout notre être qui est sociable : la vie ne connaît pas les classifications et les divisions absolues des logiciens et des métaphysiciens : elle ne peut pas être complètement égoïste, quand même elle le voudrait. Nous sommes ouverts de toutes parts, de toutes parts envahissants et envahis. Cela tient à la loi fondamentale que la biologie nous a fournie : La vie n’est pas seulement nutrition, elle est production et fécondité. Vivre, c’est dépenser aussi bien qu’acquérir.
    ellauri172.html on line 322: L’être vivant n’est pas purement et simplement un calculateur à la Bentham, un financier faisant sur son grand livre la balance des profits et des pertes : vivre, ce n’est pas calculer, c’est agir. Il y a dans l’être vivant une accumulation de force, une réserve d’activité qui se dépense non pour le plaisir de se dépenser, mais parce qu’il faut qu’elle se dépense : une cause ne peut pas ne pas produire ses effets, même sans considération de fin.
    ellauri172.html on line 324: Le second équivalent, nous l’avons trouvé dans la théorie des idées-forces soutenue par un philosophe contemporain : l’idée même de l’action supérieure, comme celle de toute action, est une force tendant à la réaliser. L’idée est même déjà la réalisation commencée de l’action supérieure ; l’obligation n’est, à ce point de vue, que le sentiment de la profonde identité qui existe entre la pensée et l’action ; c’est par cela même le sentiment de l’unité de l’être, de l’unité de la vie. Celui qui ne conforme pas son action à sa plus haute pensée est en lutte avec lui-même, divisé intérieurement. Sur ce point encore l’hédonisme est dépassé ; il ne s’agit pas de calculer des plaisirs, de faire de la comptabilité et de la finalité : il s’agit d’être et de vivre, de se sentir être, de se sentir vivre, d’agir comme on est et comme on vit, de ne pas être une sorte de mensonge en action, mais une vérité en action.
    ellauri172.html on line 328: Pro tertio: Le bonheur purement égoïste de certains épicuriens est une chimère, une abstraction, une impossibilité : les vrais plaisirs humains sont tous plus ou moins sociaux. L’égoïsme pur, avons-nous dit, au lieu d’être une réelle affirmation de soi, est une mutilation de soi.
    ellauri172.html on line 330: Peut-être notre terre, peut-être l’humanité arriveront-elles aussi à un but ignoré qu’elles se seront créé à elles-mêmes. Nulle main ne nous dirige, nul œil ne voit pour nous ; le gouvernail est brisé depuis longtemps ou plutôt il n’y en a jamais eu, il est à faire : c’est une grande tâche, et c’est notre tâche.
    ellauri172.html on line 552: Après la politique, la haine des Bourbons, le spectre noir de la Congrégation, les regrets du passé pour ces vaincus, toutes ces avalanches qui roulaient en bouillonnant d’un bout à l’autre de cette table fumante, il y avait d’autres sujets de conversation, à tempêtes et à tintamarres. Par exemple, il y avait les femmes. La femme est l’éternel sujet de conversation des hommes entre eux, surtout en France, le pays le plus fat de la terre. Il y avait les femmes en général et les femmes en particulier, — les femmes de l’univers et celle de la porte à côté, — les femmes des pays que beaucoup de ces soldats avaient parcourus, en faisant les beaux dans leurs grands uniformes victorieux, et celles de la ville, chez lesquelles ils n’allaient peut-être pas, et qu’ils nommaient insolemment par nom et prénom, comme s’ils les avaient intimement connues, sur le compte de qui, parbleu ! ils ne se gênaient pas, et dont, au dessert, ils pelaient en riant la réputation, comme ils pelaient une pêche, pour, après, en casser le noyau. Tous prenaient part à ces bombardements de femmes, même les plus vieux, les plus coriaces, les plus dégoûtés de la femelle, ainsi qu’ils disaient cyniquement, car les hommes peuvent renoncer à l’amour malpropre, mais jamais à l’amour-propre de la femme, et, fût-ce sur le bord de leur fosse ouverte, ils sont toujours prêts à tremper leurs museaux dans ces galimafrées de fatuité !
    ellauri172.html on line 563: Et, pendant qu’il parlait de s’agenouiller, il grandissait, et, comme la fiancée de Corinthe dans la poésie de Goethe, il semblait, sans s’être levé de sa chaise, grandi du buste jusqu’au plafond:
    ellauri172.html on line 570: Mais non, — cria-t-il, — tonnerre de tonnerres ! c’est impossible ! Voyez-vous, vous autres, le chef d’escadron Mesnilgrand à confesse, comme une vieille bonne femme, à deux genoux sur le strapontin, le nez au guichet, dans la guérite d’un prêtre ? Voilà un spectacle qui ne m’entrera jamais dans le crâne ! Trente mille balles plutôt. — Mille bombes ! — fit Capitain Haddock, exalté.
    ellauri172.html on line 583: On l’aurait cru le produit d’un mélange de plusieurs races. Il disait, lui, qu’il fallait prononcer son nom à la grecque : Άϊδον, pour Ydow, parce qu’il était d’origine grecque, et sa beauté l’aurait fait croire, car il était beau, et, le Diable m’emporte ! peut-être trop pour un soldat.
    ellauri172.html on line 588: Très fat d’une beauté à laquelle je préférais, moi, bien des laideurs de ma connaissance, il ne semblait n’être, en somme, comme disent soldatesquement les soldats, qu’un miroir à… à ce que tu viens de nommer, Rançonnet, à propos de la Rosalba, c'est a dire PUTAIN!
    ellauri172.html on line 594: Puisqu’elle s’était donnée à lui, elle pouvait bien se donner à un autre, et, ma foi ! tout le monde pouvait être cet autre-là ! En un temps fort court, au 8e dragons, on sut combien il y avait peu d’audace dans cette espérance. Pour tous ceux qui ont le flair de la femme, et qui en respirent la vraie odeur à travers tous les voiles blancs et parfumés de vertu dans lesquels elle s’entortille, la Rosalba fut reconnue tout de suite pour la plus corrompue des femmes corrompues, — dans le mal, une perfection!
    ellauri172.html on line 596: « Et je ne la calomnie point, n’est-ce pas, Rançonnet ?… Tu l’as eue peut-être, et si tu l’as eue, tu sais maintenant s’il fut jamais une plus brillante, une plus fascinante cristallisation de tous les vices ! Où le major l’avait-il prise ?… D’où sortait-elle ? Elle était si jeune !
    ellauri172.html on line 602: Ce monstre d’impudicité osait s’appeler Rosalba, osait porter ce nom immaculé de Rosalba, qu’il ne faudrait donner qu’à l’innocence, et qui, non contente d’être Rosalba, eli sarvijäärä, s’appelait encore la Pudique, la Pudica, par-dessus le marché ! Häveliäisyys, jota joskus kutsutaan kohteliaisuudeksi, on pukeutumis- ja käytöstapa, jolla pyritään välttämään seksuaalisen vetovoiman rohkaisua toisissa. Sana "vaatimattomuus" tulee latinan sanasta modestus, joka tarkoittaa "mitoissa pysymistä". Sana 'häveliäisyys' tulee sanasta häpy. Ei vilauteta pudendumia toisille.
    ellauri172.html on line 606: Qui donc a dit — ce doit être un Anglais — que le monde est l’œuvre du Diable, devenu fou ? C’était sûrement ce Diable-là qui, dans un accès de folie, avait créé la Rosalba, pour se faire le plaisir… du Diable, de fricasser, l’une après l’autre, la volupté dans la pudeur et la pudeur dans la volupté, et de pimenter, avec un condiment céleste, le ragoût infernal des jouissances qu’une femme puisse donner à des hommes mortels.
    ellauri172.html on line 616: Palataxemme sarvijäärään: elle se mit à briller au milieu de ces filles brunes d’Espagne, comme un diamant dans une torsade de jais. Ce fut là qu’elle commença de produire sur les hommes ces effets d’acharnement qui tenaient, sans doute, à la composition diabolique de son être, et qui faisaient d’elle la plus enragée des courtisanes, avec la figure d’une des plus célestes madones de Raphaël.
    ellauri172.html on line 635: Quand cet enfant mourut, car il mourut quelques mois après sa naissance, le major eut un chagrin très exalté, un chagrin à folies, et on n’en rit pas dans le régiment. Pour la première fois, l’antipathie dont il était l’objet se tut. On le plaignit beaucoup plus que la mère qui, si elle pleura sa géniture, n’en continua pas moins d’être la Rosalba que nous connaissions tous, cette singulière catin arrosée de pudeur par le Diable, qui avait, malgré ses mœurs, conservé la faculté, qui tenait du prodige, de rougir jusqu’à l’épine dorsale deux cents fois par jour ! Sa beauté ne diminua pas. Elle résistait à toutes les avaries. Et, cependant, la vie qu’elle menait devait faire très vite d’elle ce qu’on appelle entre cavaliers une vieille chabraque, si cette vie de perdition avait duré. »
    ellauri172.html on line 662: « Oui, — reprit amèrement Mesnilgrand, — c’est encore là un des revenants-bons de l’adultère et du partage ! En ces moments-là, les plus fendants ne sont pas fiers, et, par générosité pour une femme épouvantée, ils deviennent aussi lâches qu’elle, et font cette lâcheté de se cacher. J’en ai, je crois, mal au cœur encore d’être entré dans ce placard, en uniforme et le sabre au côté, et, comble de ridicule ! pour une femme qui n’avait pas d’honneur à perdre et que je n’aimais pas !
    ellauri172.html on line 666: Le major Ydow tomba dans une de ces rages qui déshonorent le caractère d’un homme, et cribla la Pudica d’injures ignobles, d’injures de cocher. Je crus qu’il la rouerait de coups. Les coups allaient venir, mais un peu plus tard. Il lui reprocha, — en quels termes ! d’être… tout ce qu’elle était. Il fut brutal, abject, révoltant ; et elle, à toute cette fureur, répondit en vraie femme qui n’a plus rien à ménager, qui connaît jusqu’à l’axe l’homme à qui elle s’est accouplée, et qui sait que la bataille éternelle est au fond de cette bauge de la vie à deux. Elle fut moins ignoble, mais plus atroce, plus insultante et plus cruelle dans sa froideur, que lui dans sa colère. Elle fut insolente, ironique, riant du rire hystérique de la haine dans son paroxysme le plus aigu, et répondant au torrent d’injures que le major lui vomissait à la face par de ces mots comme les femmes en trouvent, quand elles veulent nous rendre fous, et qui tombent sur nos violences et dans nos soulèvements comme des grenades à feu dans de la poudre. De tous ces mots outrageants à froid qu’elle aiguisait, celui avec lequel elle le dardait le plus, c’est qu’elle ne l’aimait pas — qu’elle ne l’avait jamais aimé : « Jamais ! jamais ! jamais ! » répétait-elle, avec une furie joyeuse, comme si elle lui eût dansé des entrechats sur le cœur ! — Or, cette idée — qu’elle ne l’avait jamais aimé — était ce qu’il y avait de plus féroce, de plus affolant pour ce fat heureux, pour cet homme dont la beauté avait fait ravage, et qui, derrière son amour pour elle, avait encore sa vanité ! Aussi arriva-t-il une minute où, n’y tenant plus, sous le dard de ce mot, impitoyablement répété, qu’elle ne l’avait jamais aimé, et qu’il ne voulait pas croire, et qu’il repoussait toujours :
    ellauri172.html on line 678: « Elle mentait. Elle n’avait jamais aimé un homme. Mais elle sentait bien que le coup de poignard pour le major était dans ce mensonge, et elle l’en dagua, elle l’en larda, elle l’en hacha, et quand elle en eut assez d’être le bourreau de ce supplice, elle lui enfonça pour en finir, comme on enfonce un couteau jusqu’au manche, son dernier aveu dans le cœur:
    ellauri172.html on line 690: « — Eh bien ! puisque tu le veux, le voilà, le cœur de ton marmot, catin déhontée ! — dit le major. Et il lui battit la figure de ce cœur qu’il avait adoré, et le lui lança à la tête comme un projectile. L’abîme appelle l’abîme, dit-on. Le sacrilège créa le sacrilège. La Pudica, hors d’elle, fit ce qu’avait fait le major. Elle rejeta à sa tête le cœur de cet enfant, qu’elle aurait peut-être gardé s’il n’avait pas été de lui, l’homme exécré, à qui elle eût voulu rendre torture pour torture, ignominie pour ignominie ! C’est la première fois, certainement, que si hideuse chose se soit vue ! un père et une mère se souffletant tour à tour le visage, avec le cœur mort de leur enfant !
    ellauri172.html on line 700: — Tu as bien fait, Mesnil ! dit le commandant Sélune ; — il ne méritait pas d’être tué par devant, comme un de nous, ce brigand-là !
    ellauri172.html on line 714: Well, j’ai porté plusieurs années, ce cœur d’enfant dont je doutais ; mais quand, après la catastrophe de Waterloo, il m’a fallu ôter cette ceinture d’officier dans laquelle j’avais espéré de mourir, et que je l’eus porté encore quelques années, ce cœur, — et je t’assure, Mautravers, que c’est lourd, quoique cela paraisse bien léger, — la réflexion venant avec l’âge, j’ai craint de profaner un peu plus ce cœur si profané déjà, et je me suis décidé à le déposer en terre chrétienne. Sans entrer dans les détails que je vous donne aujourd’hui, j’en ai parlé à un des prêtres de cette ville, de ce cœur qui pesait depuis si longtemps sur le mien, et je venais de le remettre à lui-même, dans le confessionnal de la chapelle.
    ellauri172.html on line 731: Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème Vaan sille, voi nössö, lakkaa olemasta ongelma,
    ellauri172.html on line 757: Il est le grand législateur de l'Église en Norvège et, comme son parent Olaf Tryggvason, il tente de faire disparaître les traces de l'ancienne foi et de bâtir des églises à la place des anciens lieux sacrés qu'il a profanés ou détruits. Il fait aussi venir des évêques et des prêtres d'Angleterre.
    ellauri172.html on line 815:

    Liste de prêtres catholiques ou non de fiction


    ellauri172.html on line 868: Un prêtre en 1839, roman inachevé, écrit par Jules Verne vers 1845, avec le personnage du prêtre défroqué Pierre Hervé.
    ellauri172.html on line 885: Un prêtre marié roman de Jules Barbey d'Aurevilly, 1864, le prêtre défroqué Jean Sombreval. CHECK
    ellauri172.html on line 891: Quatrevingt-treize, roman de Victor Hugo, (1874), Cimourdain prêtre rallié aux jacobins, envoyé en mission en 1793 en Vendée par le Comité de salut public pour combattre les Chouans.
    ellauri172.html on line 899: Une histoire sans nom, roman de Jules Barbey d'Aurevilly, (1882), avec l'abbé Riculf, prêtre impie.
    ellauri172.html on line 901: Famille-Sans-Nom, roman de Jules Verne, 1889, Joan Morgaz, prêtre catholique et frère du héros Jean Morgaz ou Jean sans nom.
    ellauri172.html on line 940: Léon Morin, prêtre, roman de Béatrice Beck,1952[45]
    ellauri172.html on line 948: Les Nouveaux Prêtres, roman de Michel de Saint Pierre, 1964
    ellauri172.html on line 968: Les Cantos d'Hypérion, suite de romans de science-fiction de Dan Simmons écrits entre 1989 et 1997, avec notablement les prêtres Lénar Hoyt, Paul Duré et le jésuite Federico DeSoya
    ellauri192.html on line 205: Et peut-être, oublieux de ces fléaux lointains, Ja kenties unohdittekin nää etävizauxet,
    ellauri197.html on line 684: 1Bonne question. Ce début sans prétention, ce remuement des passions qui va d’abord en accroissant et puis s’appaise par degrés, ces élans de l’âme, ce retour soudain sur soi-même. Cette idée que je ne saisis pas parfaitement lui est peut-être aussi peu intelligible qu’à moi. PAULINE.

    ellauri203.html on line 208: Les premières années du mariage de Maximilien et de Marie sont heureuses et le couple donne le jour à une nombreuse progéniture. Cependant, les relations des deux époux se dégradent à partir de 1845, date à laquelle la grande-duchesse amorce une liaison avec le comte Grigori Alexandrovitch Stroganov. La plupart des historiens considèrent d'ailleurs que Maximilien n'est pas le véritable père des princes Eugène, Serge (ru) et Georges de Leuchtenberg, qui seraient en réalité les fils de Stroganov. De son côté, Maximilien n'est pas non plus un mari modèle: il multiplie, au contraire, les conquêtes féminines et s'adonne au jeu. En réalité, la vie en Russie pèse au prince, qui est humilié de n'y être que le mari de sa femme.
    ellauri205.html on line 170: À force d’être aveugle, le destin établit une sorte de justice, aveugle elle aussi, qui punit les hommes armés de la peine du talion; l'Iliade l’a formulée longtemps avant l'Évangile, et presque dans les mêmes termes:
    ellauri205.html on line 176: C'est cette notion grecque peut-être qui subsiste, sous le nom de kharma [sic], dans les pays d'Orient imprégnés de bouddhisme; mais l'Occident l'a perdue et n’a plus même dans aucune de ses langues de mot pour l’exprimer; les idées de limite, de mesure, d'équilibre, qui devraient déterminer la conduite de la vie, n'ont plus qu'un emploi servile dans la technique. Nous ne sommes géomètres que devant la matière ! Les Grecs furent d'abord géomètres dans l'apprentissage de la vertu.
    ellauri205.html on line 181: La pensée de la mort ne peut pas être soutenue sinon par chocolat éclairs, dès qu'on sent que la mort est en effet possible.
    ellauri205.html on line 202: Et lorsqu’ils se furent rassasiés de s’être contemplés l’un l'autre…
    ellauri205.html on line 206: C'est par 1à que l'Iliade est une chose unique, par cette amertume qui procède de la tendresse, et qui s'étend sur tous les humains, égale comme la clarté du soleil. Jamais le ton ne cesse d’être imprégné d'amertume, jamais non plus il ne s'abaisse à la plainte.
    ellauri205.html on line 208: Rien de précieux, destiné ou non à périr, n'est méprisé, la misère de tous est exposée sans dissimulation ni dédain, aucun homme n'est placé au-dessus ou au-dessous de la condition commune à tous les hommes, tout ce qui est détruit est regretté. Vainqueurs et vaincus sont également proches, sont au même titre les semblables du poète et de l'auditeur. S'il y a une différence, c'est que le malheur des ennemis est peut-être ressenti plus douloureusement.
    ellauri205.html on line 217: Les Romains méprisaient les étrangers, les ennemis, les vaincus, leurs sujets, leurs esclaves; aussi n’ont-ils eu ni épopées ni tragédies. Ils remplaçaient les tragédies par les jeux de gladiateurs. Les Hébreux voyaient dans le malheur le signe du péché et par suite un motif légitime de mépris; ils regardaient leurs ennemis vaincus comme étant en horreur à Dieu même et condamnés à expier des crimes, ce qui rendait la cruauté permise et même indispensable. Aussi, aucun texte de l'Ancien Testament ne rend-il un son comparable à celui de l'épopée grecque, sinon peut-être certaines parties du poème de Job.
    ellauri205.html on line 221: Mais rien de ce qu'ont produit les peuples d'Europe ne vaut le premier poème connu qui soit apparu chez l’un d'eux. Ils retrouveront peut-être le génie épique quand ils sauront ne rien croire à l'abri du sort, ne jamais admirer la force, ne pas haïr les ennemis et ne pas mépriser les malheureux. Il est douteux que ce soit pour bientôt.
    ellauri206.html on line 249: Jean Lorrain, pseudonyme de Paul Alexandre Martin Duval, est un écrivain français à très forte tendance parnassienne, né le 9 août 1855 à Fécamp, en Haute-Normandie, et mort le 30 juin 1906 dans le 17e arrondissement de Paris. Dandy sybarite, ouvertement homosexuel, amateur de drogues, Jean Lorrain est l'un des écrivains scandaleux de la Belle Époque, au même titre que d'autres auteurs « fin de siècle » comme Rachilde, Hugues Rebell et Fabrice Delphi. Ses œuvres peuvent être rapprochées de la littérature dite « décadente ».
    ellauri206.html on line 454: Selon le témoignage de ses contemporains, Gassendi se levait régulièrement à trois heures du matin, jamais plus tard que quatre heures, et quelquefois à deux. Il étudiait jusqu'à onze heures, à moins de recevoir une visite et se remettait à l'étude vers deux ou trois heures après midi jusqu'à huit. Il soupait légèrement (une tisane tiède, des légumes, rarement de la viande) et se couchait entre neuf et dix. On le disait pieux, et pratiquant avec scrupule ses devoirs de prêtre ; ses paroissiens l'appelaient le saint prêtre. Par sa pauvreté, sa modestie, sa douceur, son humanité, sa bienfaisance, sa charité et sa simplicité, il faisait figure d'un anachorète, vivant dans le monde selon la règle d'un monastère. « Le plus grand philosophe parmi les hommes de lettres, et le plus grand homme de lettres parmi les philosophes », sanoi gibboni. Peu d'auteurs ont imaginé qu'il s'agissait là d'une posture, ou d'un masque.
    ellauri210.html on line 67: « Monsieur Gide n'a pas l'air d'un enfant d'amour, ni d'un éléphant, ni de plusieurs hommes : il a l'air d’un artiste ; et je lui ferai ce seul compliment, au reste désagréable, que sa petite pluralité provient de ce fait qu'il pourrait très aisément être pris pour un cabotin (komeljanttari). Son ossature n'a rien de remarquable ; ses mains sont celles d'un fainéant, très blanches, ma foi ! Dans l'ensemble, c'est une toute petite nature. »
    ellauri210.html on line 134: Jarry indique que l’apostrophe précédant le nom sert à « éviter un facile calembour », mais ce peut être un commentaire humoristique dans la tradition de cette philosophie, puisque le terme ’pataphysique est lui-même un calembour (paronyme) de métaphysique. Étant donné que l'apostrophe n'influence ni le sens ni la prononciation de ’Pataphysique, ce terme a pu être créé pour spécifiquement rappeler des calembours divers. Ces calembours comprennent patte à physique, pas ta physique, et pâte à physique.
    ellauri210.html on line 394: « Monsieur Gide n'a pas l'air d'un enfant d'amour, ni d'un éléphant, ni de plusieurs hommes : il a l'air d’un artiste ; et je lui ferai ce seul compliment, au reste désagréable, que sa petite pluralité provient de ce fait qu'il pourrait très aisément être pris pour un cabotin (komeljanttari). Son ossature n'a rien de remarquable ; ses mains sont celles d'un fainéant, très blanches, ma foi ! Dans l'ensemble, c'est une toute petite nature. »
    ellauri210.html on line 604: Les voyages interplanétaires semblent être l'un des tous premiers pas vers le soi-disant « progrès scientifique » et pourtant en dernière analyse, il ne s'agit que d'un agrandissement du territoire mis à la disposition de l'homme.
    ellauri210.html on line 610: On peut être artiste sans être rien de particulier. Tout ce que j'ai fait d'important pourrait tenir dans une petite valise. Pas le pissoir (je n'avais fait ca), mais l'etiquette.
    ellauri210.html on line 802: et les prêtres ne vendangeaient plus que leur propre crottin Ja papit ei enää kaupitellet muuta kuin omaa kökköään
    ellauri211.html on line 203: On peut être artiste sans être rien de particulier. Tout ce que j´ai fait d´important pourrait tenir dans une petite valise. Pas le pissoir (je n´avais pas fait ca), mais l´etiquette là-dessus.
    ellauri219.html on line 1028: As men and women, we are collaborators in creation. Love, in fact, is the agent of universal synthesis. The most satisfying thing is to have been able to give a large (ca. 6") part of yourself to others. Driven by the forces of love, the fragments of the world seek each other so that further fragments can come into being. Love alone is capable of uniting living beings by way of joining them by what goes deeper than you would expect (17cm jos olet taitava). Love is an adventure and a conquest. Everything that goes up must come down. Die Liebe is die universellste und die geheimnisvollste der komischen Energien. Seul le fantastique a des chances d'être vrai. Kaikki on vaan suurta sattumaa.
    ellauri221.html on line 93: Issue d'une famille modeste (son père Louis Betenfeld, violent et alcoolique, est ouvrier brasseur et sa mère Marie Lartisant domestique), Marthe Betenfeld a un frère et une sœur aînés, Camille et Jeanne. Elle est envoyée quelques années dans une institution catholique et son destin semble tout tracé : couturière, comme sa sœur aîné. Puis elle devient à Nancy apprentie culottière, à quatorze ans. Le métier ne l'enchantant guère, elle fugue de chez ses parents. Elle est interpellée pour racolage en mai 1905 par la Police des mœurs et ramenée chez ses parents. Elle fugue à nouveau à 16 ans et se retrouve à Nancy, ville avec une importante garnison militaire, où elle tombe amoureuse d'un Italien se disant sculpteur mais qui se révèle être un proxénète. Il l'envoie sur le trottoir, puis elle devient prostituée dans les « bordels à soldats » de Nancy. Devant effectuer plus de 50 passes par jour, elle tombe rapidement malade et contracte la syphilis. Renvoyée du bordel, dénoncée par un soldat pour lui avoir transmis la syphilis et fichée par la police (où elle est inscrite comme prostituée mineure le 21 août 1905), elle est contrainte de s'enfuir à Paris. Elle rentre dans un « établissement de bains » rue Godot-de-Mauroy (maison close d'un standing supérieur à ses anciennes maisons d'abattage) où elle rencontre, un soir de septembre 1907, Henri Richer, mandataire aux Halles. Le riche industriel l'épouse le 13 avril 1915. Elle fait alors table rase de son passé et devient une respectable bourgeoise de la Belle Époque dans son hôtel particulier de l'Odéon. Elle demande à être rayée du fichier national de la prostitution, ce qui lui est refusé.
    ellauri244.html on line 300: Roger Caillois, né le 3 mars 1913 à Reims et mort le 21 décembre 1978 au Kremlin-Bicêtre, ertait un écrivain, sociologue et critique littéraire français, traducteur de Borges. Caillois rompt avec le surréalisme en 1935 en publiant sa lettre ouverte à André Breton.
    ellauri260.html on line 177: En philosophie, parler d'être humain, en lieu et place du terme générique d'« homme », c'est emprunter la voie qui tente de répondre à « la question centrale en toute anthropologie telle qu'elle a été formulée par Emmanuel Kant, dans le sens où il se la posait, « Qu'est-ce que l'homme ? » « Was ist der Mensch? « Ach, Mensch, sanoivat saxalaiset turistit kun Aavasaxalla juhannuxena satoi lunta. Heidegger écrivait die Geschichte des Seins (la histoire des seins). Aber er war ein Naziteufel. Dans l'esprit de la philosophie kantienne, l'homme doit être vu comme une fin en soi et non comme un moyen, comme les autres animaux. Jacques Maritain a été avant tout un immense philosophe catholique, l'un de ceux qui a le plus contribué à faire revivre saint Thomas d'Aquin et son cheval.
    ellauri264.html on line 85: L’action du drame se passe à Mayence, au quartier général des armées françaises en 1793. Les officiers soupçonnent de trahison d’Oyron, un de leurs camarades, d’origine aristocratique. Une lettre saisie sur un paysan rhénanien semble prouver la trahison de d’Oyron. Rolland avait l’intention de démontrer son impartialité. Pour atteindre ce but, il voulait que l’innocence de d’Oyron ne pût être établie de manière définitive.
    ellauri266.html on line 458: Ces traces appartiennent à une jeune femme qui, sans être gênée de sa nudité, s’approche d’eux avec méfiance2. Baptisée Nova, elle ne sait ni parler ni sourire et ses gestes ressemblent à ceux des animaux. Au moment où les quatre nagent dans l’eau, le chimpanzé Hector réapparaît mais il est soudain étranglé et tué par Nova dont le comportement animal choque le narrateur qui demeure, toutefois, soumis par la beauté physique de la sauvage. Le lendemain, Nova revient accompagnée de plusieurs hommes de sa tribu. Ces derniers ne parlent pas, ils hululent seulement. Irrités par les habits des trois aventuriers, les hommes de Soror ne tardent pas à les déchirer mais sans faire de mal aux aventuriers. Ils s’attaquent ensuite à la chaloupe qu’ils détruisent complètement après s´être adonnés à des enfantillages dans le lac sans prêter attention aux trois Terriens trop gênés par leur nudité. Conduits au campement, les trois aventuriers découvrent la vie primitive des humains de Soror. Nova leur donne à manger des fruits qui ressemblent à des bananes et se rapproche du narrateur avec qui elle passe la nuit.
    ellauri266.html on line 484: Durant le voyage, Ulysse constate que son fils Sirius parle, et Nova apprend aussi à parler. Arrivés sur Terre, sept cent ans après le départ des explorateurs, Ulysse et sa famille aperçoivent la tour Eiffel et se posent à Orly. Heureux d´être de retour chez lui, Ulysse se précipite hors du vaisseau. Une personne vient les accueillir. Le narrateur constate avec stupeur que c´est un gorille. Pour clore le roman, la narration retourne vers Jinn et Phyllis, le couple en voyage spatial. Le lecteur découvre alors qu´eux aussi sont des chimpanzés et que l´homme évolué a certainement disparu de la galaxie.
    ellauri266.html on line 492: Le roman semble se faire l’écho des débats des années 1960 autour du miracle économique japonais, notamment à travers les discussions entre Ulysse et ses interlocuteurs singes pour savoir si l’évolution des singes s’est faite par imitation ou par génie créatif. À l´époque, les économistes occidentaux se posent les mêmes questions au sujet du Japon. Le déclin de l´humanité peut, lui, faire écho à la décolonisation de l´empire français lors de ces mêmes années. Le combat que mènent Zira et Cornélius pour reconnaître des droits aux humains semble être un écho du mouvement des droits civique contre la ségrégation raciale. À l´instar de Rosa Parks qui refuse de céder sa plac
    ellauri266.html on line 493: e à un blanc dans un bus, Ulysse fait entendre sa voix pour prouver qu´il peut être traité d´égal à égal.
    ellauri285.html on line 689: Il appelle cette nécessité de définir le groupe par une entité qui lui est extérieure l´incomplétude, et nomme cette entité le « sacré du collectif », qui est la représentation de ce que le groupe estime être le « meilleur ». C´est cette croyance qui assure la confiance réciproque entre les membres du groupe, et garantit selon R. Debray l´ordre social.
    ellauri332.html on line 502: Ils ont sali la dignité et la conscience du cinéma en osant produire et réaliser un tel film. En conséquence, ils doivent être sévèrement punis.
    ellauri339.html on line 322: Bandit, prince, exploiteur ou prêtre Rosvo, prinssi, riistäjä tai pappi
    ellauri349.html on line 425: No täähän on Eskin credo ja raison d'être sanatarkasti väännettyä rautalangasta. Tälläsiä arkiryskeeseen langenneita wannabe pappeja on Wikipediassa kuin ruutukärpäsiä. Niillä on loppumaton kysyntä termiittien lantakuormassa.
    ellauri349.html on line 505: Politiquement, Sartre a rejoint le camp de l'antiaméricanisme et du soutien (non sans critiques) du PCF et de l'URSS, alors qu'Aron se rapproche de celui de la démocratie libérale et de l'anticommunisme. Alors qu'ils étaient amis dans leur jeunesse, ils se brouillent à partir de 1947, lors d'un débat radiophonique où Sartre, opposé à l'ancien résistant Pierre de Bénouville, compare de Gaulle à Hitler. Il demande alors à Aron de les départager, ce qu'il refuse, sans pour autant soutenir Bénouville. Par la suite, les désaccords iront grandissants. Aron rejoint le RPF gaulliste, quand Sartre co-fonde le Rassemblement démocratique révolutionnaire, un nom que l'intellectuel libéral juge oxymorique, estimant que la révolution souhaitée par Sartre ne peut pas être démocratique. Lenin oli samaa mieltä.
    ellauri349.html on line 507: Lors des évènements de Mai 68, Aron a d'abord un élan de sympathie pour les étudiants révoltés, avant de critiquer les débordements qu'il juge pseudo-révolutionnaires. Sartre, qui soutient le mouvement, étrille violemment son ancien ami : « Je mets ma main à couper qu'Aron ne s'est jamais mis en cause et c'est pour cela qu'il est, à mes yeux, indigne d’être professeur. Il faut, maintenant que la France entière a vu de Gaulle tout nu, que la France entière pût regarder Aron tout nu ». Aron répond calmement à ces attaques, dénonçant des arguments que « même un démagogue de bas étage n'aurait pas utilisés »
    ellauri365.html on line 63: Ikkunat olivat auki. Valaistu Les fenêtres étaient ouvertes. Le salon
    ellauri365.html on line 112: hän ei ollut koskaan lakannut kapinoimasta toiveissani: Elle n’avait cessé d’être à mes vœux rebelle :
    ellauri365.html on line 163: Jännittyneessä olemuksessani, aisteissani, sielussani, Dans mon être crispé, dans mes sens, dans mon âme,
    ellauri365.html on line 249: « Ce soir dans un atelier de la rue de Fleurus, le jeune Maupassant fait représenter une pièce obscène de sa composition, intitulée FEUILLE DE ROSE et joué par lui et ses amis. C'est lugubre, ces jeunes hommes travestis en femmes, avec la peinture sur leurs maillots d'un large sexe entrebâillé ; et je ne sais quelle répulsion vous vient involontairement pour ces comédiens s'attouchant et faisant entre eux le simulacre de la gymnastique d'amour. L'ouverture de la pièce, c'est un jeune séminariste qui lave des capotes. Il y a au milieu une danse d'almées sous l'érection d'un phallus monumental et la pièce se termine par une branlade presque nature. Je me demandais de quelle absence de pudeur naturelle il fallait être doué pour mimer cela devant un public, tout en m'efforçant de dissimuler mon dégoût, qui aurait pu paraître singulier de la part de l'auteur de LA FILLE ELISA. Le monstrueux, c'est que le père de l'auteur, le père de Maupassant, assistait à la représentation. Cinq ou six femmes, entre autres la blonde Valtesse, se trouvaient là, mais riant du bout des lèvres par contenance, mais gênées par la trop grande ordure de la chose. Lagier elle-même ne restait pas jusqu'à la fin de la représentation. Le lendemain, Flaubert, parlant de la représentation avec enthousiasme, trouvait, pour la caractériser, la phrase : « Oui, c'est très frais ! » Frais pour cette salauderie, c'est vraiment une trouvaille. »
    xxx/ellauri057.html on line 927: En avril 1977, lors d'un entretien avec son ami Federico Fellini, il avoue sur le ton de la boutade avoir effectué un petit calcul et être arrivé à un total de 10 000 femmes depuis l'âge de treize ans et demi, dont 8 000 étaient des prostituées.
    xxx/ellauri126.html on line 478: La journaliste avait pourtant confié au magazine VSD qu'elle pensait parfois au suicide... A présent, elle est aidée par plusieurs assistantes de vie au quotidien. Peut-être que son beau-fils avec son Mind and Life Institute pourrait l'assister. Getting rid of the painful life that is only slowing down the racing mind in her large mostly vacant head.
    xxx/ellauri127.html on line 433: Issu d'un milieu bourgeois et artiste, Prosper Mérimée fait des études de droit avant de s'intéresser à la littérature et de publier dès 1825 des textes, en particulier des nouvelles, qui le font connaître et lui valent d'être élu à l'Académie française en 1844.
    xxx/ellauri128.html on line 576: Jean Rostand, né le 30 octobre 1894 à Paris (17e arrondissement) et mort le 4 septembre 1977 à Ville-d´Avray (Hauts-de-Seine), était un écrivain, moraliste, biologiste, historien des sciences et académicien français. Très intéressé par les origines de la vie, il étudie la biologie des batraciens (grenouilles, crapauds, tritons et autres), la parthénogenèse, l´action du froid sur les œufs, et promeut de multiples recherches sur l´hérédité. Avec conviction et enthousiasme, il s´efforce de vulgariser la biologie auprès d´un large public (il reçoit en 1959 le prix Kalinga de vulgarisation scientifique) et d´alerter l´opinion sur la gravité et des problèmes humains qu´elle pose. Considérant la biologie comme devant être porteuse d´une morale, il met en garde contre les dangers qui menacent les humains lorsqu´ils jouent aux apprentis sorciers, comme les tenants de l´eugénisme. Toutefois, Rostand soutient une forme d´« eugénisme 'positif' », approuvant certains écrits d´Alexis Carrel et la stérilisation des personnes atteintes de certaines formes graves de maladies mentales, ce qui fut rapproché, après la guerre, de la loi nazie de 1933, et lui fut reproché dans un contexte où l´eugénisme est une idéologie encore répandue avec des auteurs comme Julian Huxley, premier directeur de l´UNESCO (1946-1948).
    xxx/ellauri128.html on line 604: Il est le promoteur d´un réalisme critique et d´une philosophie de l´être et de l´exister supérieure, d´après lui, aux philosophies de l´Un, du vrai, du bien, de la liberté, de la durée, de l´existence (coupée de l´essence). Le principe fondateur de cette doctrine de l´être est le principe d´identité qui justifie en droit une « raison d´être » intelligible (causalité, finalité). Du principe d´identité découlent toutes les catégories de l´être (essence/existence ; acte/puissance ; substance ; quantité ; qualité ; relation, etc.), d´où l´on déduit l´être même subsistant (Dieu) qu´Heidegger a confondu à tort selon lui avec un existant suprême. Ota tuosta nyt selvää.
    xxx/ellauri130.html on line 564: Delphin-Antoine-Edmond Thiaudière, né le 17 mars 1837 à Gençay, où il est mort le 9 novembre 1930, est un homme de lettres français, à la fois poète, romancier, philosophe et « maximiste ». Issu d’une famille de médecins depuis quatre générations, Edmond Thiaudière, opte pour une carrière d’homme de lettres après s’être détourné de ses études de droit brillamment menées à Poitiers. Il s’essaie au roman, aux nouvelles, à la poésie, au théâtre, écrit des essais politiques et autres pamphlets, mais il se distingue surtout par son œuvre philosophique, parsemant sur quarante années une douzaine de recueils aux titres sibyllins, avec le sous-titre générique Notes d’un Pessimiste. Son premier recueil de pensées, La Proie du Néant, qu’il publie en 1886, contient en préambule une longue dédicace adressée à Léa et Mosès, ses deux chiens fidèles.
    xxx/ellauri137.html on line 249: Après s'être lavés au fond des mers profondes?
    xxx/ellauri139.html on line 855: Cet article ou cette section provient essentiellement de Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, ou de la recopie de cette source, en partie ou en totalité. Cette source est dans le domaine public, mais elle peut être trop ancienne ou peu objective.
    xxx/ellauri139.html on line 943: Mais chaque soir le vent à ma fenêtre Mut joka päivä tuuli tulee ikkunaan
    xxx/ellauri139.html on line 993: D’être faible dans les malheurs. Heikkoudesta paska zägässä.
    xxx/ellauri139.html on line 1022: Nicolas Joseph Florent Gilbert, né le 15 décembre 1750 dans le sud du duché de Lorraine à Fontenoy-le-Château et mort le 16 novembre 1780 à Paris, est un poète lorrain francophone. Son père, maire de Fontenoy-le-Château, propriétaire de deux fermes, y exerce le métier de marchand de grains. Son éducation est confiée au curé du village, un jésuite qui, voyant en lui « un esprit apte à être éduqué », lui apprend le latin. Puis le jeune Nicolas part faire ses humanités au collège de l'Arc à Dole. Après 1770, il part pour Paris, avec en poche ses premiers vers, ainsi qu’une lettre, signée de Mme de La Verpillière, femme du prévôt des marchands de Lyon et mécène. Cette lettre recommande le jeune poète à D’Alembert. Il semble que D’Alembert, lui ayant promis une place de précepteur, n’honore pas cette espérance, et le reçoit d’ailleurs assez froidement. Gilbert s'en souviendra quand il composera sa satire du Dix-huitième siècle :
    xxx/ellauri139.html on line 1037: Eise mitään kuollut köyhänä ja kirottuna, vaan mukavasti eläkkeellä, ja testamenttas vielä loput rahat Bernadottelle. Elämälle heippa, sain siltä paljon. Sensijaan Thomas Chatterton, joka oli se Rowleyhuijari joka mainittiin Keazin yhteydessä kai, kuoli nälkäisenä arsenikkiin 17-vuotiaana. Thomas Chatterton, né le 20 novembre 1752 à Bristol et mort le 24 août 1770 à Holborn, est un poète et mystificateur anglais. Ayant attribué ses œuvres à un moine médiéval du nom de « Rowley », il fut accusé à tort d’être un faussaire par certains de ses contemporains les plus influents. Il est reconnu comme un poète de talent, malgré sa mort à l'âge de 17 ans, ayant préféré se suicider à l’arsenic plutôt que de mourir de faim, devenant ainsi pour les romantiques le symbole de l’homme de génie non reconnu.
    xxx/ellauri139.html on line 1077: Ses études s'achèvent en septembre 1819, sans qu'il ait fait sa classe de philosophie, renvoyé après s'être battu avec un prêtre qu'il accuse de pédophilie.
    xxx/ellauri173.html on line 35:
    Souffrez que je me défie quelque peu des subites et prétendues clairvoyances d’un être collectif dont l’erreur aurait si longtemps duré ! S’il a suffi, d’ores et déjà, de la fumée, initialement sortie de la fameuse marmite de Papin, pour obscurcir et troubler, en vos consciences, l’amour, ― l’idée même d’un Dieu...

    xxx/ellauri173.html on line 58: Il a en effet fabriqué un être artificiel de silicon et il attendait une occasion pour expérimenter son invention. Il lui propose donc d'adapter physiquement le prototype à son modèle feminin, tout en le rendant spirituellement bien supérieur. Car Il donne à l'être fabriqué l'âme" d'une jeune homme, c'est d'une grande perfection ainsi, plongée dans un sommeil hypnotique profond.
    xxx/ellauri173.html on line 162: Au IIIe siècle avant J-C, l’ingénieur grec Philon de Byzance classe les jardins suspendus de Babylone, au sud de l’actuel Irak, parmi les sept merveilles du monde antique. Le premier à les évoquer est le prêtre babylonien Bérose (IVe siècle avant J-C). Il attribue leur construction à Nabuchodonosor II, qui les aurait créés pour son épouse persane Amytis, laquelle se languissait de la verdure de son pays natal. Le texte de Bérose est perdu, mais il subsiste sous forme de fragments chez des historiens et géographes du Ier siècle avant J-C, tels Flavius Josèphe, Diodore de Sicile et Strabon ; on le retrouve également chez Eusèbe de Césarée (265-339 de l’ère chrétienne). Toutefois, à l’exception de Bérose, aucun texte babylonien ne mentionne les jardins suspendus, ou du moins pas un seul n’a été retrouvé. Aucune des inscriptions relatant les grands chantiers de Nabuchodonosor II ne contient une référence à un jardin surélevé. Dans ses Histoires, le géographe et historien grec Hérodote (480-425 avant notre ère), qui a visité Babylone un siècle seulement après la mort de Nabuchodonosor, ne les évoque pas non plus lorsqu’il décrit la ville. Les murailles, la tour de Babel ou Ziggurat d’Etemenanki, les palais royaux et autres constructions de la ville antique ont été identifiés par les fouilles archéologiques ou sont attestés dans les textes cunéiformes. Mais cela n’a pas été le cas pour les jardins.
    xxx/ellauri173.html on line 286: Ca va jusqu’à balayer la différence entre l’être humain et les autres animaux en faisant éclore subitement une position symétrique d’observation! Mais de notre côté, nous (ou moi, je suis seule a ecrire ceci) n’y voyons pas la même démonstration.
    xxx/ellauri173.html on line 288: Sous une fausse symétrie, de part et d’autre de la serrure se cache une dissemblance radicale : c’est l’être humain qui a la clef – la clef de la serrure, la clef de la pièce qui enferme le singe, la clef du dispositif auquel l’homme soumet un animal qui ne demandait rien à personne, la clef de l’interprétation de toute l’expérience, la clef d’un regard scientifique ou voulu tel, quand le regard du singe n’est qu’un regard stressé, apeuré, c'est un interrogateur du jeu absurde qu’il subit sans en comprendre les tenants et aboutissants et sans en avoir lui-même institué les règles.
    xxx/ellauri173.html on line 292: Dans le moment même où l’être humain tente d’échapper à sa spécificité, celle par laquelle il tormente l’animal a son gré en s’en différenciant comme une espèce vis-à-vis de son genre, il ne fait que réaffirmer cette spécificité.
    xxx/ellauri173.html on line 294: C’est toujours l’être humain qui exploite la différence entre l’homme et l’animal, qui l’inserre dans un programme scientifique, que ce soit d’éthologie ou de génétique, qui l’écrit et la commente, et qui réussit certes à faire à la fois de lui-même et de l’animal un objet d’étude, mais qui ne fait pas de l’animal le sujet actif d’une recherche scientifique, et encore moins la directrice d'un groupe recherche!
    xxx/ellauri173.html on line 298: Ce n’est pas l’être male qui aura perdu sa avantage, c’est l’animal qui sera devenu artificiellement un sorte d’être humain inferieur par la volonté et l’obstination humaine, et qui pourra alors prétendre à ses diverses attributions.
    xxx/ellauri173.html on line 299: Cherchant à nier cette différence, l’être humain la réaffirme dans l’acte même de la nier. Plus elle tente de percer le mur de sa différence, plus il l’épaissit. Et ce n’est pas un regard jeté à travers une serrure qui le fera s’effondrer. Le mieux est de les cuire, les animaux, jusqu'a ce que ils sont murs.
    xxx/ellauri173.html on line 301: C'est l'être humain qui est la personne qui rode les autres animaux derrière la serrure avec son covid-19 masque, il n’y a pas de vache obscure qui pourrait prendre sa place pour jeter ses regards à travers des orifices de cet animal. Il est un être capable en lui-même et par lui-même de jouer avec le vrai et le faux, le réel et l’apparent, les autres animaux y compris des comperes, et de les saisir comme tels dans une cage, autrement dit: un être qui vit et tue en pensant seulement a soi-meme.
    xxx/ellauri173.html on line 509: » De la langueur goûtée à ce mal d’être deux)

    xxx/ellauri173.html on line 811: Eh bien, conclut Edison, puisqu’il est avéré que, d’ores et déjà, vous ne vivez qu’avec une Ombre, à laquelle vous prêtez si chaleureusement et si fictivement l’être, je vous offre, moi, de tenter la même expérience sur cette ombre de votre esprit extérieurement réalisée, voilà tout.
    xxx/ellauri176.html on line 168: Quelque estime que l'on ait pour Franju, il faut constater son échec. Si La Faute de l'abbé Mouret n'est pas un des meilleurs Rougon Macquart, le roman ne manquait ni de puissance, ni de poésie. Dans le film, on se trouve en face d'un anticléricalisme primaire dont la puissance, parfois ressentie au travers du personnage d'Archangias, est en partie désamorcée par des allusions aux faits actuels. Comment croire qu'Archangias borné, fanatique, puisse imaginer l'existence future des prêtres ouvriers, de la messe en français ? La violence du frère, la douceur évangélique de Serge deviennent ainsi schématiques, concertées.
    xxx/ellauri176.html on line 305: Et le mystère vain de votre être ? ja olentonne turhaa mysteeriä?
    xxx/ellauri176.html on line 342: J'aime l'horreur d'être vierge et je veux Mä viihdyn mun neizytkammossa ja mä tahon
    xxx/ellauri176.html on line 381: Ou, peut-être, ignorant le mystère et vos cris, Ehkä vaan et tiedä mixi huudat,
    xxx/ellauri177.html on line 48: L'abbé Mouret, jeune prêtre campagnard est fasciné par la belle Albine qui l'entraîne, comme dans un rêve, dans un immense jardin merveilleux, où ils se perdent. Il y découvre la sensualité. Sinne minua ho-ou-kutat, yhä liukkaammille luoxesi, yhä syvemmälle luoxesi, sen mezän uu-meniin. Sen mezän uu-meniin!
    xxx/ellauri177.html on line 249: Kun löytyy oikein kiva paikka mezässä: -- Oui, nous sommes chez nous, reprit-elle, si joyeuse, qu'elle tapa les herbes de son poing. C'est une maison à nous... Nous allons tout faire. - Veux-tu être mon mari? Je serai ta femme. Nytpä leikitäänkin kotia! -- Tu sais, dit-elle, c'est moi qui commande...
    xxx/ellauri356.html on line 141: Jacques Derrida était le troisième fils d’Aimé Derrida, juif d'origine séfarade, et de Georgette Sultana Esther Safar, issue d'une famille juive d'Algérie dont les ancêtres établis depuis plusieurs générations dans ce pays. Isä Aaron Prosper Charles ( "Aimé") Derrida (1896–1970) työskenteli koko ikänsä viini- ja väkeviä alkoholijuomia valmistava yrityxessä Tachet, myös matkustavana myyjänä (hänen poikansa mielestä työ oli "uuvuttavaa" ja "nöyryyttävää", hänen isänsä pakotettiin olemaan "kuuliainen työntekijä" siinä määrin, että hän heräsi aikaisin tehdäkseen kirjanpidon ruokapöydässä).
    xxx/ellauri363.html on line 332: mielisairaalan, Bicêtren ja Salpêtrieren, potilailta kahleet vuosina 1793 ja 1794.
    xxx/ellauri376.html on line 505: Qu’à force d’être patiné :
    xxx/ellauri376.html on line 662: Jamais je puisse être jaloux :
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