ellauri014.html on line 629: N’est-il pas bien indigne d’un homme de ne pouvoir jamais s’accorder avec lui-même ; d’avoir une règle pour ses actions, une autre pour ses sentiments ; de penser comme s’il était sans corps, d’agir comme s’il était sans âme, et de ne jamais approprier à soi tout entier rien de ce qu’il fait en toute sa vie ?
ellauri014.html on line 1040: Alors il me remit la lettre. Elle était de Laure. Je ne l’ouvris pas sans émotion. « L’amour a vaincu, me disait-elle ; vous avez voulu m’épouser ; je suis contente. Votre ami m’a dicté mon devoir ; je le remplis sans regret. En vous déshonorant, j’aurais vécu malheureuse ; en vous laissant votre gloire, je crois la partager. Le sacrifice de tout mon bonheur à un devoir si cruel me fait oublier la honte de ma jeunesse. Adieu, dès cet instant je cesse d’être en votre pouvoir et au mien. Adieu pour jamais. O Edouard ! ne portez pas le désespoir dans ma retraite ; écoutez mon dernier vœu. Ne donnez à nulle autre une place que je n’ai pu remplir. Il fut au monde un cœur fait pour vous, et c’était celui de Laure. »
ellauri014.html on line 1206: « Voyez donc, continuait-elle, à quelle félicité je suis parvenue. J’en avais beaucoup ; j’en attendais davantage. La prospérité de ma famille, une bonne éducation pour mes enfants, tout ce qui m’était cher rassemblé autour de moi ou prêt à l’être. Le présent, l’avenir, me flattaient également ; la jouissance et l’espoir se réunissaient pour me rendre heureuse. Mon bonheur monté par degrés était au comble ; il ne pouvait plus que déchoir ; il était venu sans être attendu, il se fût enfui quand je l’aurais cru durable. Qu’eût fait le sort pour me soutenir à ce point ? Un état permanent est-il fait pour l’homme ?
ellauri033.html on line 102:

Dès l´âge de vingt ans, il s´était lié avec les Parnassiens, et il ne
ellauri033.html on line 133: méthode que son instinct. Nul n´était moins fait pour avoir des
ellauri033.html on line 134: disciples. Lorsqu´on lui demandait quelle était sa doctrine: « Je n´en
ellauri033.html on line 286: tellement sage. Comme tous les élus, Durtal était visiblement
ellauri033.html on line 287: prédestiné. Il l´était déjà sous le nom de des Esseintes. Non seulement
ellauri033.html on line 359: tout son zèle à les guérir. Simple était la panacée : deux drachmes de
ellauri033.html on line 447: L’auteur des Chansons joyeuses était alors amateur de vins et très libre sur le plan des mœurs. Il faut signaler une amitié particulière peu connue qui avait uni Maurice Bouchor et Paul Bourget. Ce dernier écrivait à Bouchor quand il avait 15 ans des lettres enflammées auxquelles l’adolescent n’était pas inseänsible. Bourget à cette époque était son « précepteur ». Il faut savoir que Paul Bourget est présent dans l’Album zutique et qu’il fréquentait le groupe des Vivants auquel on l’associe à tort. Il semble que Bouchor n’ait pas craint dans sa première jeunesse de passer pour un homosexuel, peut-être par provocation.
ellauri033.html on line 1119: Villiers était « un inquiétant mythomane. Il revendiqua le trône de Grèce, poursuivit des critiques pour diffamation, se prétendit Prince du Saint-Empire Romain, unique héritier du grand maître de Rhodes fondateur de l´ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Grand d´Espagne depuis Charles Quint, 22 fois comte ».
ellauri036.html on line 232: Où tout était divin, jusqu'aux douleurs humaines;
ellauri036.html on line 235: Où tout était heureux, excepté Prométhée,
ellauri036.html on line 261: Où la Vie était jeune, — où la Mort espérait ?
ellauri036.html on line 321: Plus indocile enfant ne s'était accoudé
ellauri036.html on line 323: Ce n'était pas Rolla qui gouvernait sa vie,
ellauri036.html on line 326: Elles vivaient; — son corps était l'hôtellerie
ellauri036.html on line 366: Jacque était grand, loyal, intrépide et superbe.
ellauri036.html on line 381: Ce n'était pour personne un objet de mystère
ellauri036.html on line 386: C'était un noble cœur, naïf comme l'enfance,
ellauri036.html on line 390: Elle était bonne au plus pour un jour de bataille,
ellauri036.html on line 512: Et, trop vieux pour s'ouvrir, ton cœur s'était brisé,
ellauri036.html on line 514: Ton heure était venue, athée à barbe grise;
ellauri036.html on line 515: L'arbre de ta science était déraciné.
ellauri036.html on line 542: Tout trahir et tout perdre était ta destinée;
ellauri036.html on line 555: Il s'était pris la main et donné sa parole
ellauri036.html on line 598: En lui donnant du pain, peut-être elle était née ?
ellauri036.html on line 602: Son nom était Marie, et non pas Marion.
ellauri036.html on line 645: Ton siècle était, dit-on, trop jeune pour te lire;
ellauri036.html on line 798: Elle se trouvait lasse, et s'était rendormie.
ellauri036.html on line 830: Venaient le murmurer, quand la mort était là?
ellauri036.html on line 846: Quand tout était fini, quand la nuit éternelle
ellauri036.html on line 914: Jacque était immobile, et regardait Marie.
ellauri036.html on line 918: N'était-ce pas sa sœur, cette prostituée ?
ellauri036.html on line 953: Rolla s'était couché : son regard assoupi
ellauri036.html on line 1000: Ce n´était déjà plus qu'un être inanimé.
ellauri036.html on line 1001: Dans ce chaste baiser son âme était partie,
ellauri049.html on line 316: La très-chère était nue, et, connaissant mon coeur, Sikakallis oli nakuna, tuntien mun makuni
ellauri049.html on line 326: Elle était donc couchée et se laissait aimer, No se siis oli pötköllään ja antoi naida,
ellauri049.html on line 342: Pour troubler le repos où mon âme était mise, vei mut mukanaan kuin pikku päivänsankarin,
ellauri049.html on line 344: Où, calme et solitaire, elle s’était assise. irrotti sen esasta istumalla naamalle.
ellauri049.html on line 349: Sur ce teint fauve et brun le fard était superbe ! Sen ruskeella iholla meikit oli upeat!
ellauri051.html on line 3252: C’était son regard d’inhumaine Sen epäinhimillinen silmänluonti
ellauri051.html on line 3307: C’était l’aube d’un jour d’avril Oli huhtikuun päivän aamunkoi
ellauri053.html on line 163: On trouve du bitume un peu partout dans le monde, notamment aux Moyen et Proche-Orient où il est exploité depuis quatre millénaires ; il était utilisé par exemple pour calfater les bateaux en Mésopotamie, en Inde, en Égypte, en Phénicie.
ellauri055.html on line 144: Le mariage baha’i est l’union d’un homme et d’une femme. Originellement la bigamie était autorisée mais cette licence disparut sous Shoghi Effendi.
ellauri055.html on line 154: Shoghi Effendi Rabbānī (شوقي أفندي رباني) est né le 1er mars 1897 à Saint-Jean-d'Acre et mort à Londres le 4 novembre 1957. Il était le plus âgé des petits-fils de ʿAbd-al-Bahāʾ (1844-1921), qui était lui-même l’aîné des fils de Bahāʾ-Allāh (1817-1892), le prophète-fondateur de la Foi baha’ie.
ellauri063.html on line 218: Le théâtre du Grand Guignol, plus couramment appelé Grand Guignol, est une ancienne salle de spectacles parisienne qui était située 7, cité Chaptal, dans le 9e arrondissement. Spécialisée dans les pièces mettant en scène des histoires macabres et sanguinolentes, elle a par extension donné son nom au genre théâtral, le grand guignol, et à l'adjectif grand-guignolesque. Le terme est devenu avec le temps péjoratif et désigne désormais, de manière plus générale, des œuvres abusant de la violence ou d'effets grandiloquents.
ellauri074.html on line 379: Socrate, la veille de sa mort, était en train d'apprendre un air de flûte. «A quoi cela te servira-t-il? lui dit-on. - A savoir cet air avant de mourir.»
ellauri109.html on line 441: Une première rupture avec Louise Colet en apporte la preuve. Dans sa lettre datée du dimanche 7 mars 1847, Flaubert ose enfin clamer à quel point il est allergique32 aux valeurs qu’elle véhicule, valeurs qui baignent et macèrent dans le discours ambiant du romantisme humanitaire33 : « tes idées de moralité, de patrie, de dévouement, tes goûts en littérature, tout cela était antipathique à mes idées, à mes goûts. »34 Ce qui vient immédiatement après est l’affirmation d’une esthétique, sur le mode de l’antithèse : « amoureux exclusif de la ligne pure, du galbe saillant, de la couleur criante, de la note sonore, je retrouvais toujours chez toi je ne sais quel ton noyé de sentiment qui atténuait tout, et altérait jusqu'à ton esprit ». Voilà les griefs d’un amant qui ne sépare pas l’art de la vie. Le lexique sentimental se trouve accaparé par le commentaire stylistique : « amoureux exclusif », écrit Flaubert, non pas d’une femme, comme Louise, elle, le voudrait, mais du tracé ferme, il lui reproche son « ton noyé de sentiment » qu’il interprète comme une déperdition de force et de précision. De même, les muscles relâchés, les lignes floues et les déliaisons trahissent le corps du texte féminin.
ellauri118.html on line 593: Une femme qui s’était imposé de si grands sacrifices pouvait bien se passer des fantaisies. (MB, 217)
ellauri131.html on line 1088: Pour qui ? – C’était hier l’été ; voici l’automne ! Kenelle? Eilen tässä oli kesä; syxy nyt!
ellauri145.html on line 170: À Mostaganem, il se révèle excellent administrateur mais, victime des idées romantiques qui ne l´ont jamais quitté, il emploie aussi bien les deniers publics que les siens pour sauver ses administrés de la faim et des fièvres. Le prefet critique ses rapports — la plus grande partie était faite en vers.
ellauri145.html on line 466: Il était un grand mur blanc ? nu, nu, nu, Oli iso seinä valkoinen ? paljas 3x
ellauri146.html on line 522: Honteuse qu’elle était, plus encor qu’étonnée, Vähän häveten enempi pettyneenä,
ellauri150.html on line 261: Parmi les jeunes filles du monde, — peu nombreuses d’ailleurs, — que Christophe avait pour élèves, était la fille d’un riche fabricant d’automobiles, Colette Stevens. Son père était Belge, naturalisé Français, fils d’un Anglo-Américain établi à Anvers et d’une Hollandaise. Sa mère était Italienne. C’était une famille bien parisienne. Pour Christophe, — pour bien d’autres, — Colette Stevens était le type de la jeune fille française.
ellauri150.html on line 271: Toutes ces singeries, ces parades de petit chien, cette ingénuité frelatée, ne plaisaient à Christophe en aucune façon. Il avait autre chose à faire qu’à se prêter aux manèges d’une petite fille rouée, ou même qu’à les considérer, d’un œil amusé. Il avait à gagner son pain, à sauver de la mort sa vie et ses pensées. Le seul intérêt pour lui de ces perruches de salon était de lui en fournir les moyens. En échange de leur argent, il leur donnait ses leçons, en conscience, le front plissé, l’esprit tendu vers la tâche, afin de ne se laisser distraire ni par l’ennui qu’elle lui causait, ni par les agaceries de ses élèves, quand elles étaient aussi coquettes que Colette Stevens. Il ne faisait guère plus d’attention à elle qu’à la petite cousine de Colette, une enfant de douze ans, silencieuse et timide, que les Stevens avaient prise chez eux, et à qui Christophe enseignait aussi le piano.
ellauri150.html on line 273: Mais Colette était trop fine pour ne pas sentir qu’avec Christophe toutes ses grâces étaient perdues, et trop souple pour ne pas s’adapter instantanément à ses façons d’être. Elle n’avait même pas besoin de s’appliquer pour cela. C’était un instinct de sa nature. Elle était femme. Elle était comme une onde sans forme. Toutes les âmes qu’elle rencontrait lui étaient comme des vases, dont, par curiosité, par besoin, sur-le-champ, elle épousait les formes. Pour être, il fallait toujours qu’elle fût un autre. Toute sa personnalité, c’était qu’elle ne le restait pas. Elle changeait de vases, souvent.
ellauri150.html on line 275: Christophe l’attirait, pour beaucoup de raisons, dont la première était qu’il n’était pas attiré par elle. Il l’attirait encore, parce qu’il était différent de tous les jeunes gens qu’elle connaissait : elle n’avait jamais essayé encore d’une potiche de cette forme et de ces aspérités. Il l’attirait enfin, parce qu’experte, de race, à évaluer du premier coup d’œil le prix exact des potiches et des gens, elle se rendait parfaitement compte qu’à défaut d’élégance, Christophe avait une solidité, qu’aucun de ses bibelots parisiens ne pouvait lui offrir.
ellauri150.html on line 277: Elle faisait de la musique, comme la plupart des jeunes filles oisives d’à présent. Elle en faisait beaucoup et peu. C’est-à-dire qu’elle en était toujours occupée, et qu’elle n’en connaissait presque rien. Elle tripotait son piano, toute la journée, par désœuvrement, par pose, par volupté. Tantôt elle en faisait, comme du vélocipède. Tantôt elle pouvait jouer bien, très bien, avec goût, avec âme, — (on eût presque dit qu’elle en avait une : il suffisait, pour cela, qu’elle se mît à la place de quelqu’un qui en avait une). — Elle était capable d’aimer Massenet, Grieg, Thomé, avant de connaître Christophe. Mais elle était aussi capable de ne plus les aimer, depuis qu’elle connaissait Christophe. Et maintenant, elle jouait Bach et Beethoven très proprement, — (ce qui, à la vérité, n’est pas beaucoup dire) ; — mais le plus fort, c’était qu’elle les aimait. Au fond, ce n’était ni Beethoven, ni Thomé, ni Bach, ni Grieg, qu’elle aimait : c’étaient les notes, les sons, ses doigts qui couraient sur les touches, les vibrations des cordes qui lui grattaient les nerfs comme autant d’autres cordes, son épiderme chatouillé.
ellauri150.html on line 297: — Comme si c’était de musique qu’il s’agissait !
ellauri150.html on line 337: Elle jouait son morceau, s’appliquant de son mieux ; et, comme elle était habile, elle y réussissait très passablement, parfois même assez bien. Christophe, qui n’était pas dupe, riait en lui-même de l’adresse « de cette sacrée mâtine (sekarotuinen narttu), qui jouait, comme si elle sentait ce qu’elle jouait, quoiqu’elle n’en sentît rien ». Il ne laissait pas d’en éprouver pour elle une sympathie amusée. (Narsismimarkkeri!) Colette, de son côté, saisissait tous les prétextes pour reprendre la conversation, qui l’intéressait beaucoup plus que la leçon de piano. Christophe avait beau s’en défendre, prétextant qu’il ne pouvait dire ce qu’il pensait, sans risquer de la blesser : elle arrivait toujours à le lui faire dire ; et plus c’était blessant, moins elle en était blessée : c’était un amusement pour elle. Mais comme la fine mouche sentait que Christophe n’aimait rien tant que la sincérité, elle lui tenait tête hardiment, et discutait mordicus (izepäisesti). Ils se quittaient très bons amis.
ellauri150.html on line 343: Autour de Colette Steve grouillent d'écœurants petits snobs, riches pour la plupart, en tout cas oisifs et qui, tous, prétendent écrire. C'était une névre sous la Troisième République. C'était surtout une forme de paresse vaniteuse le travail intellectuel étant de tous le plus difficile contrôler et celui qui prête le plus au bluff. Ces gens parlent sans cesse de pensée, tout en ne ressemblant attacher d'importance qu'a l'agencement des mots, n'ont d'autre culte que le culte du moi, griment leur esprit, suivent deux ou trois modèles ou miment une idee. La force, la joie, la pitié, la solidarité, le socialisme, l'anarchisme, la foi, la liberté c'étaient des rôles pour eux. Ils avaient le talent de faire des plus chères pensées une affaire de littérature et ramener les plus heroiques elans de l'ame humaine au role d'articles du salon, de cravates a la mode.
ellauri161.html on line 851:

Yleiset termit ja lausekkeet


ellauri161.html on line 904: Joseph de Maistre était membre du souverain Sénat de Savoie, avant d'émigrer en 1792 quand les forces armées françaises occupent la Savoie. Il passe ensuite 14 années en Russie, avant de retourner à Turin.
ellauri161.html on line 933: Si Jean-Jacques Rousseau s'accordait également à dire que la religion était nécessaire au corps politique, il rejetait en revanche le christianisme comme étant ennemi de la république. Chez Joseph de Maistre, à l'inverse, la religion chrétienne est la plus adaptée, car elle soutient parfaitement la monarchie et se base sur la tradition, sans laquelle il est impossible que soit fondée une religion. Or, la monarchie est elle-même le régime politique le plus adapté : comme il l'affirme dans ses Considérations sur la France, la monarchie est un équilibre qui s'est constitué au fil de l'histoire. C'est un régime tempéré mais fort, et qui ne tend pas, selon lui, vers la violence, à l'inverse de la république qu'il voit comme un régime déséquilibré et instable. De plus, la monarchie est le régime qui respecte le plus ce qu'il considère comme un fait naturel : à savoir l'inégalité entre les hommes, que la monarchie intègre dans son organisation, et qui est relativisée grâce à l'égalité de tous dans leur assujettissement au roi. Pour Joseph de Maistre, la république y substitue une égalité utopique, qui ne prend pas en compte la véritable nature de l'Homme. Car ce dernier doit vivre en société, et toute société doit être structurée autour d'une hiérarchie, ce qui justifie donc l'existence d'ordres dans la société.
ellauri162.html on line 221: Artaux Pas si Mauvais (/ɑr.to´ pɑː.si move´/), né le 20 avril 1942 à Kittilä et mort le 15 octobre 2018 à Espoo, était un écrivain, journaliste et poète finlandais de langue finnoise.
ellauri162.html on line 223: Il était l’auteur de trente-cinq romans traduits en plus de vingt-sept langues (dont dix-huit sont le français en date du mois de février 2018). Il était également scénariste pour le cinéma, la radio et la télévision.
ellauri162.html on line 224: Artaux Pas si Mauvais était, avec Mika Waltari et Sofi Oksanen, un des écrivains finlandais les plus connus dans le monde. Ils sont tous les trois très médiocres.
ellauri162.html on line 228: Il ’était un garçon des forêts, travaillant la terre, le bois, la pêche, la chasse, toute cette culture que l’on retrouve dans ses livres. Il était flotteur de bois sur les rivières du nord, une sorte d’aristocratie de ces sans-domicile fixe.
ellauri162.html on line 255: Arton tunsivat aivan kaikki myöskin ympäri Suomen maan. Arton était également connu de tous dans toute la Finlande.
ellauri162.html on line 280: Si c'était à refaire, je les mettrais en garde contre l'extrême légèreté avec laquelle ils se jettent à la tête d'un mauvais Français comme moi et pendant que j'y serais, une bonne fois, pour n'avoir plus à y revenir, pour ne plus me trouver dans le cas d'avoir à refuser d'aussi désirables faveurs, ce qui me cause nécessairement une grande peine, je les prierais qu'il voulussent bien, leur Légion d'honneur, se la carrer dans le train, comme aussi leurs plaisirs élyséens
ellauri164.html on line 82: J’avais entrevu la conversion au bien et au bonheur, le salut. Puis-je décrire la vision, l’air de l’enfer ne souffre pas les hymnes ! C’était des millions de créatures charmantes, un suave concert spirituel, la force et la paix, les nobles ambitions, que sais-je ?
ellauri172.html on line 150: Un Comte quelconque nomme Alcool vit couché dans un cercueil sa dame de volupté, sa pâlissante épousée, Véra, son désespoir. La nuit dernière, sa bien-aimée s’était évanouie en des joies si profondes que son cœur avait défailli. Cependant leur nature était des plus étranges, en vérité ! Certaines idées, celles de l’âme, par exemple, de l’Infini, de Dieu même, étaient comme voilées à leur entendement. La foi d’un grand nombre de vivants aux choses surnaturelles n’était pour eux qu’un sujet de vagues étonnements. Au lieu de cela, les deux amants s’ensevelirent dans l’océan des joies languides et perverses. Veera oli Madonnan näköinen, tottakai. Veera oli kulkija luonnoltaan. Jätkät sätkät parrunpätkät, jasen tervahöyryn nimi, oli PRINSESSA ARMAADA! Continuons.
ellauri172.html on line 153: toteutuu! Jopajjo. Tää on kuultu ennenkin. Ah ! les Idées sont des êtres vivants !… Idealismia nahkoineen ja karvoineen. Et, comme il ne manquait plus que Véra elle-même, tangible, extérieure, il fallut bien qu’elle s’y trouvât et que le grand Songe de la Vie et de la Mort entr’ouvrît un moment ses portes infinies ! Le chemin de résurrection était envoyé par la foi jusqu’à elle ! Isoissa alkukirjaimissa on ytyä!
ellauri172.html on line 558: S’il avait cru que c’était Dieu, le Dieu vivant, le Dieu vengeur qu’il jetait aux porcs, au risque de la foudre sur le coup ou de l’enfer, sûrement, pour plus tard, il y aurait eu là du moins de la bravoure, du mépris de plus que la mort, puisque Dieu, s’il est, peut éterniser ta torture.
ellauri172.html on line 565: M. Reniant ne croyait pas que ces hosties fussent Dieu. Il n’avait pas là-dessus le moindre doute. Pour lui, ce n’étaient que des morceaux de pain à chanter, consacrés par une superstition imbécile, et pour lui, comme pour toi-même, mon pauvre Rançonnet, vider la boîte aux hosties dans l’auge aux cochons, n’était pas plus héroïque que d’y vider une tabatière ou un cornet de pains à cacheter.
ellauri172.html on line 581: Ce major Ydow, ce diable d’homme, avec cette femme en sautoir… Il n’était pas Français, à ce qu’il paraît. . Ce n’est pas tant pis pour la France. Il était né je ne sais où et de je ne sais qui, en Illyrie ou en Bohême, je ne suis pas bien sûr…
ellauri172.html on line 583: On l’aurait cru le produit d’un mélange de plusieurs races. Il disait, lui, qu’il fallait prononcer son nom à la grecque : Άϊδον, pour Ydow, parce qu’il était d’origine grecque, et sa beauté l’aurait fait croire, car il était beau, et, le Diable m’emporte ! peut-être trop pour un soldat.
ellauri172.html on line 587: Il faisait son devoir, mais il ne faisait jamais plus que son devoir. Je l’ai rencontrée très frappante dans un des bustes d’Antinoüs… tenez ! Antinoushan oli homo! Ce n’était pas Endymion : c’était un tigre, ristiverinen… Endymion oli kreikkalaisessa mytologiassa komea paimen, joka perusti Eliin kaupungin, jonka kuningas hän oli. Endymion, johon kuun jumalatar Selene rakastui, oli Zeuksen pojanpoika. Tarun mukaan jumalatar Selene rakastui Endymioniin ja synnytti hänelle viisikymmentä tytärtä. Taas tuli halkiohaara! Niitä typeriä epyllejä taas.
ellauri172.html on line 590: Nous on a ete de "mauvais sujets", mais, il y avait des choses, — pas beaucoup ! mais enfin il y en avait bien une ou deux, dont, si démons que nous fussions, nous n’aurions pas été capables, comme par exemples donner du cul. Mais, lui (prétendait-on), il était capable de tout. Ils l’accusaient de servilité avec les chefs et de basse ambition. Ils allèrent même jusqu’à le soupçonner d’espionnage. Il était aussi à la fois heureux au jeu et heureux en femmes ; ce qui n’est pas l’usage non plus. Rumat miehet ovat yhtä mustasukkaisia könsikkäille kuin rumat naiset.
ellauri172.html on line 594: Puisqu’elle s’était donnée à lui, elle pouvait bien se donner à un autre, et, ma foi ! tout le monde pouvait être cet autre-là ! En un temps fort court, au 8e dragons, on sut combien il y avait peu d’audace dans cette espérance. Pour tous ceux qui ont le flair de la femme, et qui en respirent la vraie odeur à travers tous les voiles blancs et parfumés de vertu dans lesquels elle s’entortille, la Rosalba fut reconnue tout de suite pour la plus corrompue des femmes corrompues, — dans le mal, une perfection!
ellauri172.html on line 596: « Et je ne la calomnie point, n’est-ce pas, Rançonnet ?… Tu l’as eue peut-être, et si tu l’as eue, tu sais maintenant s’il fut jamais une plus brillante, une plus fascinante cristallisation de tous les vices ! Où le major l’avait-il prise ?… D’où sortait-elle ? Elle était si jeune !
ellauri172.html on line 600: Mais Rosalba, c’était une grande jeune fille pâle avec une forêt de cheveux blonds.
ellauri172.html on line 604: — Virgile aussi s’appelait « le pudique, » et il a écrit le Corydon ardebat Alexim, — insinua Reniant, qui n’avait pas oublié son latin. — Et ce n’était pas une ironie, — continua Mesnilgrand, car Virgile etait un pédé.
ellauri172.html on line 606: Qui donc a dit — ce doit être un Anglais — que le monde est l’œuvre du Diable, devenu fou ? C’était sûrement ce Diable-là qui, dans un accès de folie, avait créé la Rosalba, pour se faire le plaisir… du Diable, de fricasser, l’une après l’autre, la volupté dans la pudeur et la pudeur dans la volupté, et de pimenter, avec un condiment céleste, le ragoût infernal des jouissances qu’une femme puisse donner à des hommes mortels.
ellauri172.html on line 608: La Rosalba était pudique comme elle était voluptueuse, et le plus extraordinaire, c’est qu’elle l’était en même temps. Quand elle disait ou faisait les choses les plus… osées, elle avait d’adorables manières de dire : « J’ai honte ! » que j’entends encore. Phénomène inouï ! Elle fût sortie d’une orgie de bacchantes, comme l’Innocence de son premier péché. Jusque dans la femme vaincue, pâmée, à demi morte, on retrouvait la vierge confuse, avec la grâce toujours fraîche de ses troubles et le charme auroral de ses rougeurs… (Vizi tää hemmo on aika sick. Mutta se on just kuten Huismanni totesi: pyllistely tuntuu vielä rotevammalta kun pyllyn takana kyttää kiivas Jehova piiska handussa. Niin varmaan junioriapinastakin joka pääsee salaa silverbäkin nartun vulvalle. Sisään vaan vaikkei seisokkaan!)
ellauri172.html on line 612: Napsun sisko princesse Pauline Borghese était constamment infidèle et, selon les mémoires de la duchesse d'Abrantès, était capable d'entretenir simultanément trois liaisons. Elle était affligée de problèmes gynécologiques, exacerbés par sa promiscuité bacchanienne, au point qu'un médecin lui conseilla l'application de sangsues à la vulve. Sa santé décline et elle meurt des suites d'un cancer du foie — à Florence, quatre ans après son frère, le 9 juin 1825 âgée de 44 ans, sans descendance.
ellauri172.html on line 614: Le mot naïf et étonné de la Borghèse, quand on lui demanda comment elle avait bien pu poser nue devant Canova : « Mais l’atelier était chaud ! il y avait un poêle ! » Kilpineito Elfhildr käski norjalaisen poliisikolleegan tuoda ämpäriä kun sillä oli vimmattu pissahätä. No sehän toi. Sevveran on sentään edistytty.
ellauri172.html on line 621: Tai se oli taas ton ämmän vika! La Circé antique, qui changeait les hommes en bêtes, n’était rien en comparaison de cette Pudica, de cette Messaline-Vierge, avant, pendant et après.
ellauri172.html on line 627: Non, si je la quittai, ce fut pour une raison de dégoût moral, de fierté pour moi, de mépris pour elle, pour elle qui, au plus fort des caresses les plus insensées, ne me faisait pas croire qu’elle m’aimât… Quand je lui demandais : M’aimes-tu ? ce mot qu’il est impossible de ne pas dire, même à travers toutes les preuves qu’on vous donne que vous êtes aimé, elle répondait : « Non ! » ou secouait énigmatiquement la tête. Elle se roulait dans ses pudeurs et dans ses hontes, et elle restait là-dessous, au milieu de tous les désordres de sens soulevés, impénétrable comme le sphinx. Seulement, le sphinx était froid, et elle ne l’était pas… Mikä Katariina Suuri sekin oli olevinaan!
ellauri172.html on line 635: Quand cet enfant mourut, car il mourut quelques mois après sa naissance, le major eut un chagrin très exalté, un chagrin à folies, et on n’en rit pas dans le régiment. Pour la première fois, l’antipathie dont il était l’objet se tut. On le plaignit beaucoup plus que la mère qui, si elle pleura sa géniture, n’en continua pas moins d’être la Rosalba que nous connaissions tous, cette singulière catin arrosée de pudeur par le Diable, qui avait, malgré ses mœurs, conservé la faculté, qui tenait du prodige, de rougir jusqu’à l’épine dorsale deux cents fois par jour ! Sa beauté ne diminua pas. Elle résistait à toutes les avaries. Et, cependant, la vie qu’elle menait devait faire très vite d’elle ce qu’on appelle entre cavaliers une vieille chabraque, si cette vie de perdition avait duré. »
ellauri172.html on line 645: Je la trouvai à peine vêtue, les épaules au vent, embrasées par une chaleur africaine, les bras nus, ces beaux bras dans lesquels j’avais tant mordu et qui, dans de certains moments d’émotion que j’avais si souvent fait naître, devenaient, comme disent les peintres, du ton de l’intérieur des fraises. Ses cheveux, appesantis par la chaleur, croulaient lourdement sur sa nuque dorée, et elle était belle ainsi, déchevelée, négligée, languissante à tenter Satan et à venger Ève !
ellauri172.html on line 647: À moitié couchée sur un guéridon, elle écrivait… Or, si elle écrivait, la Pudica, c’était, pas de doute ! à quelque amant, pour quelque rendez-vous, pour quelque infidélité nouvelle au major Ydow, qui les dévorait toutes, comme elle dévorait le plaisir, en silence. Lorsque j’entrai, sa lettre était écrite, et elle faisait fondre pour la cacheter, à la flamme d’une bougie, de la cire bleue pailletée d’argent, que je vois encore, et vous allez savoir, tout à l’heure, pourquoi le souvenir de cette cire bleue pailletée d’argent m’est resté si clair.
ellauri172.html on line 651: « Elle me comprit. Rien ne l’étonnait. Elle était faite aux désirs qu’elle allumait chez les hommes, qu’elle aurait ramenés en face d’elle de tous les horizons.
ellauri172.html on line 654: « — Tenez ! — dit-elle, insolemment provocante, — voilà votre image ! C’était brûlant il n’y a qu’une seconde, et c’est froid.
ellauri172.html on line 658: « Faut-il que je le répète jusqu’à satiété ? Certes ! je n’étais pas jaloux de cette femme : mais nous sommes tous les mêmes. Malgré moi, je voulus voir à qui elle écrivait, et, pour cela, ne m’étant pas assis encore, je m’inclinai par-dessus sa tête ; mais mon regard fut intercepté par l’entre-deux de ses épaules, par cette fente enivrante et duvetée où j’avais fait ruisseler tant de baisers, et, ma foi ! magnétisé par cette vue, j’en fis tomber un de plus dans ce ruisseau d’amour, et cette sensation l’empêcha d’écrire… Elle releva sa tête de la table où elle était penchée, comme si on lui eût piqué les reins d’une pointe de feu, se cambrant sur le dossier de son fauteuil, la tête renversée ; elle me regardait, dans ce mélange de désir et de confusion qui était son charme, les yeux en l’air et tournés vers moi, qui étais derrière elle, et qui fis descendre dans la rose mouillée de sa bouche entr’ouverte ce que je venais de faire tomber dans l’entre-deux de ses épaules.
ellauri172.html on line 666: Le major Ydow tomba dans une de ces rages qui déshonorent le caractère d’un homme, et cribla la Pudica d’injures ignobles, d’injures de cocher. Je crus qu’il la rouerait de coups. Les coups allaient venir, mais un peu plus tard. Il lui reprocha, — en quels termes ! d’être… tout ce qu’elle était. Il fut brutal, abject, révoltant ; et elle, à toute cette fureur, répondit en vraie femme qui n’a plus rien à ménager, qui connaît jusqu’à l’axe l’homme à qui elle s’est accouplée, et qui sait que la bataille éternelle est au fond de cette bauge de la vie à deux. Elle fut moins ignoble, mais plus atroce, plus insultante et plus cruelle dans sa froideur, que lui dans sa colère. Elle fut insolente, ironique, riant du rire hystérique de la haine dans son paroxysme le plus aigu, et répondant au torrent d’injures que le major lui vomissait à la face par de ces mots comme les femmes en trouvent, quand elles veulent nous rendre fous, et qui tombent sur nos violences et dans nos soulèvements comme des grenades à feu dans de la poudre. De tous ces mots outrageants à froid qu’elle aiguisait, celui avec lequel elle le dardait le plus, c’est qu’elle ne l’aimait pas — qu’elle ne l’avait jamais aimé : « Jamais ! jamais ! jamais ! » répétait-elle, avec une furie joyeuse, comme si elle lui eût dansé des entrechats sur le cœur ! — Or, cette idée — qu’elle ne l’avait jamais aimé — était ce qu’il y avait de plus féroce, de plus affolant pour ce fat heureux, pour cet homme dont la beauté avait fait ravage, et qui, derrière son amour pour elle, avait encore sa vanité ! Aussi arriva-t-il une minute où, n’y tenant plus, sous le dard de ce mot, impitoyablement répété, qu’elle ne l’avait jamais aimé, et qu’il ne voulait pas croire, et qu’il repoussait toujours :
ellauri172.html on line 668: « — Et notre enfant ? — objecta-t-il, l’insensé ! comme si c’était une preuve, et comme s’il eût invoqué un souvenir !
ellauri172.html on line 670: « — Ah ! notre enfant ! — fit-elle, en éclatant de rire. — Il n’était pas de toi !
ellauri172.html on line 672: « J’imaginai ce qui dut se passer dans les yeux verts du major, en entendant son miaulement étranglé de chat sauvage. Il poussa un juron à fendre le ciel. — Et de qui est-il ? garce maudite ! — demanda-t-il, avec quelque chose qui n’était plus une voix.
ellauri172.html on line 676: « — Tu ne le sauras pas ! — dit-elle, en le narguant. Et elle le cingla de ce tu ne le sauras pas ! mille fois répété, mille fois infligé à ses oreilles ; et quand elle fut lasse de le dire, — le croiriez-vous ? — elle le lui chanta comme une fanfare ! Puis, quand elle l’eut assez fouetté avec ce mot, assez fait tourner comme une toupie sous le fouet de ce mot, assez roulé avec ce mot dans les spirales de l’anxiété et de l’incertitude, cet homme, hors de lui, et qui n’était plus entre ses mains qu’une marionnette qu’elle allait casser ; quand, cynique à force de haine, elle lui eut dit, en les nommant par tous leurs noms, les amants qu’elle avait eus, et qu’elle eut fait le tour du corps d’officiers tout entier : « Je les ai eus tous, — cria-t-elle, — mais ils ne m’ont pas eue, eux ! Et cet enfant que tu es assez bête pour croire le tien, a été fait par le seul homme que j’aie jamais aimé ! que j’aie jamais idolâtré ! Et tu ne l’as pas deviné ! Et tu ne le devines pas encore ? »
ellauri172.html on line 678: « Elle mentait. Elle n’avait jamais aimé un homme. Mais elle sentait bien que le coup de poignard pour le major était dans ce mensonge, et elle l’en dagua, elle l’en larda, elle l’en hacha, et quand elle en eut assez d’être le bourreau de ce supplice, elle lui enfonça pour en finir, comme on enfonce un couteau jusqu’au manche, son dernier aveu dans le cœur:
ellauri172.html on line 684: Le major Ydow avait fait embaumer le cœur de son fils pour mieux l’emporter avec lui partout, et il l’avait déposé pieusement dans une urne de cristal, habituellement placée sur une encoignure, dans sa chambre à coucher. C’était cette urne qui volait en morceaux.
ellauri172.html on line 686: « — Ah ! il n’était pas à moi, abominable gouge ! — s’écria-t-il. Et j’entendis, sous sa botte de dragon, grincer et s’écraser le cristal de l’urne, et piétiner le cœur de l’enfant qu’il avait cru son fils !
ellauri172.html on line 692: Satan me donna la force d’enfoncer la porte du placard ou j'etsis cache et je vis… ce que je ne reverrai jamais ! La Pudica, terrassée, était tombée sur la table où elle avait écrit, et le major l’y retenait d’un poignet de fer, tous voiles relevés, son beau corps à nu, tordu, comme un serpent coupé, sous son étreinte. Mais que croyez-vous qu’il faisait de son autre main, Messieurs ?… Cette table à écrire, la bougie allumée, la cire à côté, toutes ces circonstances avaient donné au major une idée infernale, — l’idée de cacheter cette femme, comme elle avait cacheté sa lettre — et il était dans l’acharnement de ce monstrueux cachetage, de cette effroyable vengeance d’amant perversement jaloux !
ellauri172.html on line 696: « Il ne me vit pas. Il était penché sur sa victime, qui ne criait plus, et c’était le pommeau de son sabre qu’il enfonçait dans la cire bouillante et qui lui servait de cachet !
ellauri172.html on line 706: « Il était, — reprit-il, — tombé mort sur le corps de sa femme évanouie. Je l’en arrachai, le jetai là, et poussai du pied son cadavre. Au cri que la Pudica avait jeté, à ce cri sorti comme d’une vulve de louve, tant il était sauvage ! et qui me vibrait encore dans les entrailles, une femme de chambre était montée. «
ellauri172.html on line 708: Tout à coup, un boute-selle furieux sonna, appelant aux armes. C’était l’ennemi qui nous surprenait et qui avait égorgé au couteau, silencieusement, nos sentinelles. Il fallait sauter à cheval. Je jetai un dernier regard sur ce corps superbe et mutilé, immobilement pâle pour la première fois sous les yeux d’un homme. Mais, avant de partir, je ramassai ce pauvre cœur, qui gisait à terre dans la poussière, et avec lequel ils auraient voulu se poignarder et se déchiqueter, et je l’emportai, ce cœur d’un enfant qu’elle avait dit le mien, dans ma ceinture de hussard. »
ellauri192.html on line 204: C'était pour vous la fin de l'horreur et des larmes, Se oli teille kauhun ja kyyneleiden loppu,
ellauri205.html on line 199: Combien il était grand et beau; il avait le visage d’un dieu.

ellauri206.html on line 252: IL fréquente le salon de Charles Buet, où il rencontre Jules Barbey d'Aurevilly, Joris-Karl Huysmans, François Coppée, Léon Bloy, Laurent Tailhade et autres cretins. Il rencontre Edmond de Goncourt, avec qui il restera lié jusqu'à la mort de ce dernier en 1896, et qui fut son principal protecteur. Edmond de Goncourt, dans la récente édition complète en 22 volumes du Journal des Goncourt, se montre curieux de toutes les questions sexuelles et particulièrement de l'homophilie. À partir de 1884, Edmond de Goncourt, jusque-là banalement réactionnaire, devient un antisémite enragé, Jésus l'a sauvé après 27 années d'homosexualité. Il se veut esthète et dandy en même temps qu'explorateur tapageux du vice et de la vulgarité, curieux assemblage qui verse souvent dans le pire mauvais goût, et qui lui vaut le mépris hautain de Robert de Montesquiou, dont Lorrain, pour sa part, fait volontiers sa tête de Turc pour sa prétention à l'élégance et à la chasteté. « Lorrain », écrit Léon Daudet dans ses Souvenirs, « avait une tête poupine et large à la fois de coiffeur vicieux, les cheveux partagés par une raie parfumée au patchouli, des yeux globuleux, ébahis et avides, de grosses lèvres qui jutaient, giclaient et coulaient pendant son discours. Son torse était bombé comme le bréchet de certains oiseaux charognards. Lui se nourrissait avidement de toutes les calomnies et immondices. »
ellauri210.html on line 85: Alfred Jarry, né à Laval, en France, le 8 septembre 1873 et mort à Paris 6e le 1er novembre 1907 (34 ans) , était un poète, romancier, écrivain et dramaturge français. Il est aussi dessinateur et graveur.
ellauri210.html on line 909: Jacques Prévert, né le 4 février 1900 à Neuilly-sur-Seine et mort le 11 avril 1977 à Omonville-la-Petite (Manche), était un poète français.
ellauri210.html on line 1009: Dans ce temps là, la vie était plus belle, Kuin ikävyys niin kauniin muiston Siihen aikaan oli elämäkin kauniimpi,
ellauri210.html on line 1387: Olipa kerran Il était une fois
ellauri247.html on line 506: Au troisième tiers, on aperçoit au loin le vieux fort de Taguin et à droite la famille de Mohamed-el-Karoubi, marabout et chancelier d'Abd-el-Kader qui lui n'était pas présent ce jour-là.
ellauri247.html on line 516: La smala avait passé la fin de l’hiver 1843 à deux journées de marche au sud de Tagdempt. Instruite qu’on était à sa poursuite, elle erra pendant quelque temps et se trouva le 16 mai à la source de Taguine. Le gouverneur-général Bugeaud avait été informé de la présence de la smala aux environs de Boghar ; mais on ignorait l’endroit.
ellauri247.html on line 520: Les Algériens laissèrent près de trois cents cadavres sur le terrain et les Français seulement neuf hommes tués et douze blessés. Le butin était immense et plus de 3000 prisonniers furent pris.
ellauri264.html on line 88: Dans sa réaction violente contre le milieu à la fois dreyfusard et juif auquel il est intimement lié malgré lui, Rolland perd toute impartialité et finit pas assimiler les défenseurs de Dreyfus aux Juifs. La cause dreyfusarde, c’est la campagne des Juifs ou celle de la Banque juive. En realite, la plupart d’entre eux se tenaient à l’écart. Les Juifs ne voulaient pas qu’on les accuse de prendre parti pour Dreyfus parce qu’il était, comme eux, Juif.
ellauri266.html on line 488: L´évolution artificielle des singes et la déchéance des hommes sont quant à elles révélées au chapitre huit de la troisième partie: « Il [un singe] était chez moi depuis des années et me servait fidèlement. Peu à peu, il a changé. Il s´est mis à sortir le soir, à assister à des réunions. Il a appris à parler. Il a refusé tout travail. Il y a un mois, il m´a ordonné de faire la cuisine et la vaisselle. [...] Une paresse cérébrale s´est emparée de nous [les hommes]. Plus de livres ; les romans policiers sont même devenus une fatigue intellectuelle trop grande. [...] Pendant ce temps, les singes méditent en silence. Leur cerveau se développe dans la réflexion solitaire... et ils parlent. ». Boulle dans ce passage ne présente pas la capitulation physique de l’homme devant plus fort que lui mais la capitulation de l’homme vis-à-vis de lui-même.
ellauri285.html on line 667: La même année, il part à Cuba puis suit Che Guevara en Bolivie. Il théorise sa participation à la guérilla de l'ELN dans Révolution dans la révolution (1967) où il développe la théorie du foquisme de « foco » (foyer en espagnol) : la multiplication de foyers de guérilla. Ion Pacepa, ancien général des services secrets roumains, dit qu'alors le « terroriste français Régis Debray était un agent hautement prisé du KGB ». Il use alors du pseudonyme de « Danton »
ellauri285.html on line 691: Selon lui, la crise actuelle en France est une crise de la symbolique républicaine, due à un manque de sacré. Pour Régis Debray, le dernier grand homme à la symbolique républicaine était François Mitterrand.
ellauri316.html on line 247: C'était aussi le nom (inspiré par cet évènement) du canon de marine de 24 livres installé en 1764 à la demande du comte de Roquefeuil sur les remparts de l'arsenal de Brest pour signaler les évasions des bagnards condamnés à travailler au port. Cette expression a atteint au XXe siècle une renommée internationale par l'entremise du Capitaine Haddock, héros des albums de bandes dessinées Tintin.
ellauri317.html on line 316: Tout le mond savait que l´intérêt délibéré pour la femme de Pouchkine n´était qu´un écran derrière lequel le Français cachait des détails secrets de sa vie personnelle. Le terrain fertile pour de telles rumeurs était la relation entre d´Anthès et l’émissaire du roi hollandais, le baron Louis Heeckeren, qui avait adopté le jeune homme après son arrivée dans l´Empire russe. Quoi qu’il en soit, d´Anthès avait trop fortement harcelé Natalia et dépassé toutes les limites.
ellauri322.html on line 51: Thomas Paine est né en 1737 à Thetford, une bourgade du Norfolk en Angleterre. Son père, Joseph Pain, est quaker et sa mère, Frances Cocke Pain, anglicane. Malgré les affirmations selon lesquelles Thomas aurait changé l'orthographe de son nom de famille lors de son émigration en Amérique en 1774, il utilisait "Paine" déja en 1769, alors qu'il était encore à Lewes, dans le Sussex. Il grandit dans un milieu rural modeste et quitte l'école à l'âge de douze ans. Sa formation intellectuelle est donc celle d'un autodidacte. Grâce à cela, sa pensée simple et son style concis et clair ont fait de lui une arme efficace de propagande.
ellauri324.html on line 154:
Si soi-disant DIEU a créé l'univers, où était-il avant sa création ? Dans quel endroit?

ellauri349.html on line 490: Raymond Claude Ferdinand Aron est issu d'une famille juive et d'un milieu aisé des deux côtés. Ses parents sont Gustave Émile Aron (1870-1934) et Suzanne Levy (1877-1940). Son grand-père maternel, Léon Levy, possédait une usine de textile dans le nord de la France. Sa famille paternelle venait de Lorraine où elle était établie depuis la fin du XVIIIe siècle. Son grand-père paternel, Isidore (dit Ferdinand) Aron, était grossiste en textile à Rambervillers, puis Nancy (Lorraine). Un de ses grand-oncles paternels, Paul Aron, était le père de Max Aron, médecin biologiste à la faculté de médecine de Strasbourg. Ferdinand, le grand-père paternel de Raymond, prédit à celui-ci à sa naissance une grande carrière. Gustave Aron refusa de prendre la suite de l'affaire familiale et fit de brillantes études de droit; il publia des travaux juridiques, mais n'étant reçu que deuxième à l'agrégation de droit alors qu'un seul poste était attribué, il abandonna la perspective d'enseigner à l'université et devint professeur de droit à l'École normale supérieure de l'enseignement technique. Il arrêta de travailler au début du XXe siècle, vécut dès lors de l'héritage familial et fit construire une maison à Versailles en 1913-1915 avec un court de tennis. La famille Aron retourna ensuite à Paris. Après la guerre, Gustave Aron investit en bourse, mais sa fortune fut perdue du fait de la crise économique de 1929 et il fut obligé de reprendre un emploi. Il mourut en 1934 d'une crise cardiaque. La mère de Raymond mourut en juin 1940 à Vannes.
ellauri349.html on line 492: Cette fortune familiale disparue avait permis aux trois enfants Aron de mener une vie aisée et de faire de bonnes études. Le frère aîné de Raymond, Adrien Aron (1902-1969), a étudié au lycée Hoche et poursuit par une classe de mathématiques supérieures et une licence en droit[7], mais il était plus attiré par une vie facile et devint un grand joueur de tennis et de bridge et mena une vie de « flambeur », à l'opposé de Raymond et au grand dam de leur père. Avant la naissance d'Adrien, la mère avait accouché d'un enfant mort-né. Après Raymond vint un troisième garçon, Robert Aron, qui obtint une licence en droit et en philosophie, publia une étude sur Descartes et Pascal[Laquelle ?] et après son service militaire entra dans l'administration de la Banque de Paris et des Pays-Bas (devenue en 1982 Paribas, qui fut ensuite rachetée en 2000 par la BNP pour former BNP Paribas), selon certains grâce à Raymond, qui jouait régulièrement au tennis avec son directeur.
ellauri365.html on line 114: Hän oli homo ja hullu ja pilkkasi kaikkea, Elle était gaie et folle et se moquait de tout,
ellauri365.html on line 125: Ja varjojen täyttäneiden huhujen joukossa, Et, parmi les rumeurs dont l’ombre était peuplée,
ellauri365.html on line 173: Kurkkuni oli kuiva; ja kiihkeät väreet Ma gorge était aride ; et des frissons ardents
ellauri367.html on line 118: Le château Rothschild est un château situé à Boulogne-Billancourt en France dans les Hauts-de-Seine. Il a été construit de 1855 à 1861 dans le style Louis XIV à la demande du banquier James de Rothschild. Il était entouré de jardins « à la française » et « à l'anglaise » sur trente hectares. Le château fut longtemps un lieu de rencontres de la haute société.
xxx/ellauri044.html on line 749:
  • Gaga était allongée au fond de l’unique fauteuil, un voltaire de velours rouge. — (Émile Zola, Nana, 1881)
    xxx/ellauri056.html on line 60: Cependant, sur un bloc de glace qui nageait de conserve avec l'auge de pierre, une ourse blanche était assise, tenant son petit entre ses bras, et Maël rentendit qui murmurait doucement ce vers de Virgile Incipe parve puer.
    xxx/ellauri057.html on line 909: Il découvre La Rochelle en 1927, alors qu’il passe ses vacances à l’île d'Aix, fuyant l'attraction de Joséphine Baker dont il était l’amant.
    xxx/ellauri123.html on line 1195: Jusqu’aux couillons, ce v.. était enflé d’audace, Kasseja myöten tää k.. oli täynnä uhoa,
    xxx/ellauri127.html on line 436: L’œuvre littéraire de Prosper Mérimée relève d'« une esthétique du peu », son écriture se caractérisant par la rapidité et l'absence de développements, qui créent une narration efficace et un réalisme fonctionnel adaptés au genre de la nouvelle. Mais ce style a parfois disqualifié les œuvres de Mérimée, auxquelles on a reproché leur manque de relief — « Le paysage était plat comme Mérimée », écrit Victor Hugo.
    xxx/ellauri128.html on line 112: Andreas Capellanus, appelé en français par une traduction de son nom André le Chapelain, a écrit au XIIe siècle un traité intitulé ordinairement De Amore, et souvent traduit, de façon quelque peu fautive, Traité de l'Amour courtois, bien que son ton réaliste, voire cynique indique que, dans une certaine mesure, il se veut un antidote à l'amour courtois. On ne sait rien de la vie d'André le Chapelain, mais on suppose qu'il faisait partie de la cour de Marie de France, et qu'il était probablement d'origine française. On a soutenu que De Amore codifie la vie sociale et sexuelle de la cour d'Aliénor à Poitiers, entre 1170 et 1174, mais il a été manifestement écrit au moins dix ans plus tard et, semble-t-il, à Troyes. Il traite de plusieurs thèmes spécifiques qui faisaient l'objet d'un débat poétique entre troubadours et trobairitz à la fin du XIIe siècle.
    xxx/ellauri128.html on line 123: Jacques Chardonne, nom de plume de Jacques Boutelleau, né à Barbezieux le 2 janvier 1884 et mort à La Frette-sur-Seine le 29 mai 1968, était un écrivain français. Aîné charentais de l'écrivain Pierre-Henri Simon, il fait partie du Groupe de Barbezieux avec Geneviève Fauconnier, Henri Fauconnier, Maurice Delamain, Jacques Delamain, Germaine Boutelleau, sans que ce groupe « géographique » partage les mêmes vues. Collaborationniste pendant la guerre, considéré comme un auteur d'extrême droite, il est avec Paul Morand un des pères spirituels de ceux qu'on a appelés « Les Hussards », les écrivains Roger Nimier, Jacques Laurent, Antoine Blondin et Michel Déon.
    xxx/ellauri128.html on line 133: Fils d’un riche chapelier de Dinan, Duclos était destiné à reprendre les affaires de son père mais c’était un enfant doué d’une vive intelligence et d’une grande mémoire et sa mère, devenue veuve, décida de l’envoyer achever ses études à Paris. Il suivit d’abord les cours de l’académie que tenait, rue de Charonne, l’abbé de Dangeau, puis du collège d'Harcourt où il entreprit l’étude du droit en vue de devenir avocat. Mais il se laissa aller à la dissipation, s’appliquant surtout à l’étude des armes, avant de décider de se consacrer aux lettres. Il fréquenta le café Procope et le café Gradot, où l’on ne tarda pas à le remarquer pour l’agrément et le piquant de sa conversation.
    xxx/ellauri128.html on line 135: C’était, dit Jean-Jacques Rousseau, « un homme droit et adroit ». « Il faisait profession, écrit La Harpe, d’une franchise brusque qui ne déplaisait point […] Soit habitude, soit dessein, il gardait ce ton même dans la louange et l’on peut juger qu’elle n’y perdait pas. Il avait d’ailleurs un fonds de droiture qui le rendait incapable de plier son opinion ni sa liberté à aucun intérêt ni aucune politique ; et cependant ce ne fut point un obstacle à son avancement, parce qu’il n’offensa jamais l’amour-propre des gens de lettres, et qu’il sut intéresser en sa faveur celui des gens en place. » Duclos avait beaucoup d’esprit et une grande liberté de parole ; on cite de lui nombre de mots heureux.
    xxx/ellauri128.html on line 155: Élie Pierre Étienne Rey, né le 28 février 1879 à Saint-Pardoux-la-Rivière (Dordogne) et mort le 14 février 1965 à Paris, était un écrivain, dramaturge et critique littéraire français. Eipä siitä sen enempää. Rakkaus takuulla ylensi sitä.
    xxx/ellauri128.html on line 181: Madame de Staël (/stal/) ou bien Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, était une romancière, épistolière et philosophe genevoise et française née le 22 avril 1766 à Paris où elle est morte le 14 juillet 1817. Issue d´une famille de protestants valdo-genevois richissimes, fille du ministre des finances de Louis XVI Jacques Necker, elle est élevée dans un milieu de gens de lettres. Elle épouse, en 1786, le baron Erik Magnus Staël von Holstein, ambassadeur du roi Gustave III de Suède auprès de la cour de France à Versailles. Le couple se séparera en 1800. Devenue baronne de Staël, elle mène une vie sentimentale agitée et entretient en particulier une relation orageuse avec Benjamin Constant, écrivain et homme politique franco-vaudois rencontré en 1794. Entretemps, sa réputation littéraire et intellectuelle s´est affirmée grâce à trois essais philosophiques que sont les Lettres sur les ouvrages et le caractère de Jean-Jacques Rousseau (1788), De l´influence des passions sur le bonheur de l´individu et des nations (1796) et De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (1800). Favorable à la Révolution française et aux idéaux de 1789 au debut, elle adopte une position critique dès 1791 et ses idées d´une monarchie constitutionnelle la font considérer comme une opposante gênante par les maîtres de la révolution. Malgré le statut de diplomate de son mari, elle doit se réfugier auprès de son père en Suisse à plusieurs reprises. Interdite de séjour sur le sol français par Napoléon Bonaparte qui la considère comme un obstacle à sa politique, elle s´installe en Suisse dans le château familial de Coppet qui sert de lieu principal de rencontres au groupe du même nom, et d´où elle fait paraître Delphine (1802), Corinne ou l´Italie (1807) et De l´Allemagne (1810/1813b). Ses œuvres fictionnelles majeures, dans lesquelles elle représente des femmes victimes des contraintes sociales qui les enchaînent, sont Delphine (1802) et Corinne ou l´Italie (1807).
    xxx/ellauri128.html on line 576: Jean Rostand, né le 30 octobre 1894 à Paris (17e arrondissement) et mort le 4 septembre 1977 à Ville-d´Avray (Hauts-de-Seine), était un écrivain, moraliste, biologiste, historien des sciences et académicien français. Très intéressé par les origines de la vie, il étudie la biologie des batraciens (grenouilles, crapauds, tritons et autres), la parthénogenèse, l´action du froid sur les œufs, et promeut de multiples recherches sur l´hérédité. Avec conviction et enthousiasme, il s´efforce de vulgariser la biologie auprès d´un large public (il reçoit en 1959 le prix Kalinga de vulgarisation scientifique) et d´alerter l´opinion sur la gravité et des problèmes humains qu´elle pose. Considérant la biologie comme devant être porteuse d´une morale, il met en garde contre les dangers qui menacent les humains lorsqu´ils jouent aux apprentis sorciers, comme les tenants de l´eugénisme. Toutefois, Rostand soutient une forme d´« eugénisme 'positif' », approuvant certains écrits d´Alexis Carrel et la stérilisation des personnes atteintes de certaines formes graves de maladies mentales, ce qui fut rapproché, après la guerre, de la loi nazie de 1933, et lui fut reproché dans un contexte où l´eugénisme est une idéologie encore répandue avec des auteurs comme Julian Huxley, premier directeur de l´UNESCO (1946-1948).
    xxx/ellauri128.html on line 600: Agnostique élevé dans le protestantisme, Jacques Maritain se convertit à la foi catholique en 1906 et cette religion a profondément imprégné sa philosophie. Après une phase anti-moderniste, où il était proche de l´Action française, sans y adhérer, il s´en éloigna et finit par accepter la démocratie et la laïcité (Humanisme intégral, 1936). Son œuvre fut liée de près à l´éclosion de la démocratie chrétienne, malgré les réserves de Maritain lui-même à propos de son organisation concrète.
    xxx/ellauri129.html on line 615: Francis Wiener de Croissant, né Edgar Franz Wiener à Bruxelles le 28 janvier 1877 et mort à Neuilly-sur-Seine le 8 novembre 1937, est un auteur dramatique, romancier et librettiste français. Francis de Croisset est issu d'une famille juive allemande. Son grand-père, Jacques Wiener (1815-1899), s'était installé vers 1835 à Bruxelles ; graveur, il créa le premier timbre belge. Le frère cadet de celui-ci, Léopold Wiener, se fit également connaître comme graveur, médailleur et sculpteur. Le père de Francis de Croisset, Alexandre Wiener (1848-1920), était peintre. L'un de ses oncles, Samson Wiener (1851-1914), fut sénateur à la chambre haute de Belgique et bourgmestre d'une commune bruxelloise. The whole family was known for their remarkable skinless wieners. Francis' innovation was to embed his Jewish wiener in a French croissant, creating the first hot-dog.
    xxx/ellauri129.html on line 619: Son ami le journaliste Maurice de Waleffe (1874-1946) témoigne que, dès son arrivée à Paris, en 1897, il projetait, pour mieux s'intégrer à la société parisienne, de demander sa naturalisation, de changer de nom et de se faire baptiser et que le nom de Croisset était pour lui « le nom du village d'où Gustave Flaubert datait les volumes de sa correspondance1 ». En 1911, il obtint du Conseil d'État le changement de son nom pour celui de Wiener de Croisset. Francis de Croisset recherche le scandale avec des comédies d’une audace calculée, et devient, par son œuvre mais aussi par sa vie privée, omniprésent dans la presse du temps.
    xxx/ellauri129.html on line 640: Son mari, Albert Dardenne de la Grangerie, était fameux journaliste, rédacteur entres autres du Figaro et du Messager du Midi. Marguerite de la Grangerie fut avec son mari très liée au couple Gautier, Judith et Théophile. Elle était la petite-fille du duc de Persigny, propriétaire du chateau de Chamarande ou Théo séjourna en 1866. Ce dernier lui dédiera d’ailleurs deux sonnets dont « les poètes chinois… ». Usant de plusieurs pseudonymes tels que Philippe Gerfaut et Marie-Alix de Valtine, elle est l’auteur entre autres du roman Le passé de Claudie (1884), des Pensées d’un sceptique (1886) et de Belle et bonne histoire d’une grande fillette (Prix Lambert en 1890). Superbe exemplaire dans une reliure mosaïquée parfaitement établi par Louis Pouillet. Petites taches pâles sur le plat supérieur‎. Gerfaut puuttuu Vaakun hakemistosta.
    xxx/ellauri130.html on line 774: J'ai d'abord cru que c'était un carburateur et puis j'en ai lu quelques pages — et non, ça n'a pas carburé. C'est des espèces de loufoqueries consciencieuses comme en ferait un Méridional qui voudrait avoir l'air profond.
    xxx/ellauri137.html on line 224: Que ton sein m'était doux! que ton coeur m'était bon!
    xxx/ellauri139.html on line 882: Le bocage était sans mystère, Pyökistö oli mysteeritön,
    xxx/ellauri139.html on line 883: Le rossignol était sans voix. Rossignol-suxi luisti äänetön.
    xxx/ellauri173.html on line 64: ― « Le jardin était taillé comme une belle femme Étendue et sommeillant voluptueusement.« Vizi näillä 19. vuosisadan käsimiehillä on paljon näitä belle femmejä etendues voluptueusement. Se on niillä ihan tavaramerkkinä. Merkkitavaraa.
    xxx/ellauri173.html on line 196: Le personnage qui se tenait debout en face d’Edison était un jeune homme de vingt-sept à vingt-huit ans, de haute taille et d’une rare beauté virile. Viriiliä kauneutta! Homoiluako taas? Les lignes de sa personne laissaient deviner des muscles d’une exceptionnelle solidité, tels que les exercices et les régates de Cambridge ou d’Oxford savent les rendre.
    xxx/ellauri173.html on line 282: Jamais démonstration n’avait été si convaincante ! », écrit Y. Coppens, en ce sens que cette expérience, conçue pour montrer « s’il en était besoin » que le chimpanzé est intelligent.
    xxx/ellauri176.html on line 214: Si la beauté n'était la mort… Oi ämmä, 1 pusu mut turauttaisi,
    xxx/ellauri177.html on line 261: C'était l'amour avant le sexe, l'instinct d'aimer qui plante des petits hommes de 25 ans sous les robes blanches des bambines de 16 ans.
    xxx/ellauri178.html on line 286: Né de père inconnu (son nom était Frédéric Blanc selon les archives de l'Assistance publique), Jean Genet est abandonné à sept mois par sa mère, Camille Gabrielle Genet (1888-1919), gouvernante ou femme de chambre.
    xxx/ellauri235.html on line 428: Heinäkuussa 1768 Graysta tehtiin modernin historian professori Cambridgessa, vaikka hän ei koskaan luennoinut tai julkaissut aiheesta. Hänen viime vuosien merkittävin henkilökohtainen tapahtuma oli lyhyt, intensiivinen ystävyys nuoren sveitsiläisen opiskelijan Karl Victor von Bonstettenin kanssa. Ystävyyttä ilmeisesti monimutkaisi Grayn fyysinen halu, vaikka heidän välillään ei uskota olevan seksuaalista suhdetta. Heinäkuussa 1771 Gray sairastui syödessään Pembroke Collegessa; viikkoa myöhemmin, heinäkuun 30. päivänä, hän kuoli. Hänen matkamuistoissaan(1832) Bonstetten pohdiskeli runoilijaa: "Je crois que Gray n'avait jamais aimé, c'était le mot de l'énigme, il en était résulté une misère de coeur qui faisait kontraste avec son mielikuvitus, kiihkeä, et profond au lieu de faire le bonheur de sa vie, n'en était que le tourment" (Mielestäni avain mysteeriin on se, että Gray ei koskaan rakastanut; tuloksena oli sydämen köyhyys, joka oli ristiriidassa hänen kiihkeän ja syvällisen mielikuvituksensa kanssa, mikä sen sijaan hänen elämänsä onnen käsittäminen oli vain sen piina).
    xxx/ellauri356.html on line 141: Jacques Derrida était le troisième fils d’Aimé Derrida, juif d'origine séfarade, et de Georgette Sultana Esther Safar, issue d'une famille juive d'Algérie dont les ancêtres établis depuis plusieurs générations dans ce pays. Isä Aaron Prosper Charles ( "Aimé") Derrida (1896–1970) työskenteli koko ikänsä viini- ja väkeviä alkoholijuomia valmistava yrityxessä Tachet, myös matkustavana myyjänä (hänen poikansa mielestä työ oli "uuvuttavaa" ja "nöyryyttävää", hänen isänsä pakotettiin olemaan "kuuliainen työntekijä" siinä määrin, että hän heräsi aikaisin tehdäkseen kirjanpidon ruokapöydässä).
    xxx/ellauri356.html on line 168: Trần Đức Thảo était un Vietnamien qui commencait comme husserlien, mais ensuite proposa une genèse matérialiste de la conscience humaine à partir de la matière (en passant par les divers stades intermédiaires de l'évolution), avant de faire un exposé du fonctionnement de la dialectique matérialiste dans le cadre des sociétés humaines. Bien qu'écrit très rapidement pour pouvoir rentrer au plus tôt au Viêt Nam, l'ouvrage exercait une certaine fascination sur toute une génération intellectuelle française, (Louis Althusser, Jacques Derrida, Pierre Bourdieu, Paul Ricœur).
    xxx/ellauri356.html on line 210: Searle aimait reprendre un trait d'esprit selon lequel Jacques Derrida était le genre de philosophe qui donne une mauvaise réputation au bullshit.
    xxx/ellauri376.html on line 278: George Sand n'était pas trop fortement influencé par Jean-Jacques Rousseau.
    xxx/ellauri376.html on line 285: Un véritable chef-d’œuvre de la littérature qui continue de fasciner les lecteurs aujourd’hui. D’autres l’ont critiquée pour sa complexité narrative et ses personnages peu convaincants. Certains lecteurs, y compris Poline, ont également trouvé que le roman était trop long, avec des passages qui semblaient superflus et qui ralentissaient le rythme de l’histoire.
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