ellauri151.html on line 282: Dilthey a le premier noté l’importance d’un texte de jeunesse de Hegel et y a signalé comme une première esquisse de ce que sera plus tard «la conscience malheureuse». On sait quelle importance revient à la conscience malheureuse dans la Phénoménologie de Hegel, et plus tard encore dans la Philosophie de la Religion. Sous une forme abstraite la conscience malheureuse est la conscience de la contradiction entre la vie finie de l’homme et sa pensée de l’infini. « En pensant je m’élève à l’absolu en dépassant tout ce qui est fini, je suis donc une conscience infinie et en même temps je suis une conscience de soi finie et cela d’après toute ma détermination empirique... Les deux termes se cherchent et se fuient — je suis le sentiment, l’intuition, la représentation de cette unité et de ce conflit et la connexion de ces termes en conflit... je suis ce combat, je ne suis pas un des termes engagés dans le confit, mais je suis les deux combattants et le combat lui-même, je suis le feu et l’eau, qui entrent en contact et le contact et l’unité de ce qui absolument se fuit. » La conscience malheureuse qui dans la Phénoménologie trouve son incarnation historique dans le judaïsme et dans une partie du moyen âge chrétien est en effet la conscience de la vie comme du malheur de la vie. L’homme s’est élevé au-dessus de sa condition terrestre et mortelle ; il n’est plus que le conflit de l’infini et du fini, de l’absolu qu’il a posé en dehors de la vie, et de sa vie réduite à la finitude…
ellauri161.html on line 915: Au total, Joseph de Maistre a joué un rôle actif dans la franc-maçonnerie pendant environ 40 ans, et il est parvenu aux grades les plus élevés du Rite écossais rectifié et du martinisme. Il est répertorié sur la liste des francs-maçons célèbres dans le monde.
ellauri172.html on line 550: En ces sortes de repas découronnés de femmes, les hommes les plus polis et les mieux élevés perdent de leur charme de politesse et de leur distinction naturelle ; et quoi d’étonnant ?… Ils n’ont plus la galerie à laquelle ils veulent plaire, et ils contractent immédiatement quelque chose de sans-gêne, qui devient grossier au moindre attouchement, au moindre choc des esprits les uns par les autres. L’égoïsme, l’inexilable égoïsme, que l’art du monde est de voiler sous des formes aimables, met bientôt les coudes sur la table, en attendant qu’il vous les mette dans les côtés.
ellauri419.html on line 160: Cioran naquit d'un père prêtre orthodoxe, Emilian Cioran, pope de Rășinari (les popes peuvent se marier), et d'une mère plutôt agnostique, Elvira, issue d'un milieu social aisé (son père, notaire, a été élevé à la dignité de baron par l'autorité hongroise). Il a une sœur aînée, Virginia, et un frère cadet, Aurel. Sa mère, son frère et sa sœur semblent tous trois avoir été, comme Emil, sujets à des états mélancoliques et neurasthéniques. Kai se vähän masensi naida tolleen alaspäin.
xxx/ellauri128.html on line 182: Madame de Staël (/stal/) ou bien Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, était une romancière, épistolière et philosophe genevoise et française née le 22 avril 1766 à Paris où elle est morte le 14 juillet 1817. Issue d´une famille de protestants valdo-genevois richissimes, fille du ministre des finances de Louis XVI Jacques Necker, elle est élevée dans un milieu de gens de lettres. Elle épouse, en 1786, le baron Erik Magnus Staël von Holstein, ambassadeur du roi Gustave III de Suède auprès de la cour de France à Versailles. Le couple se séparera en 1800. Devenue baronne de Staël, elle mène une vie sentimentale agitée et entretient en particulier une relation orageuse avec Benjamin Constant, écrivain et homme politique franco-vaudois rencontré en 1794. Entretemps, sa réputation littéraire et intellectuelle s´est affirmée grâce à trois essais philosophiques que sont les Lettres sur les ouvrages et le caractère de Jean-Jacques Rousseau (1788), De l´influence des passions sur le bonheur de l´individu et des nations (1796) et De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (1800). Favorable à la Révolution française et aux idéaux de 1789 au debut, elle adopte une position critique dès 1791 et ses idées d´une monarchie constitutionnelle la font considérer comme une opposante gênante par les maîtres de la révolution. Malgré le statut de diplomate de son mari, elle doit se réfugier auprès de son père en Suisse à plusieurs reprises. Interdite de séjour sur le sol français par Napoléon Bonaparte qui la considère comme un obstacle à sa politique, elle s´installe en Suisse dans le château familial de Coppet qui sert de lieu principal de rencontres au groupe du même nom, et d´où elle fait paraître Delphine (1802), Corinne ou l´Italie (1807) et De l´Allemagne (1810/1813b). Ses œuvres fictionnelles majeures, dans lesquelles elle représente des femmes victimes des contraintes sociales qui les enchaînent, sont Delphine (1802) et Corinne ou l´Italie (1807).
xxx/ellauri128.html on line 607: Agnostique élevé dans le protestantisme, Jacques Maritain se convertit à la foi catholique en 1906 et cette religion a profondément imprégné sa philosophie. Après une phase anti-moderniste, où il était proche de l´Action française, sans y adhérer, il s´en éloigna et finit par accepter la démocratie et la laïcité (Humanisme intégral, 1936). Son œuvre fut liée de près à l´éclosion de la démocratie chrétienne, malgré les réserves de Maritain lui-même à propos de son organisation concrète.
xxx/ellauri139.html on line 1147: Manfred est un drame en vers de George Gordon Byron, dit Lord Byron, publié en 1817. Bourrelé de remords après avoir tué celle qu'il aimait, Manfred vit seul comme un maudit au cœur des Alpes. Il invoque les esprits de l'univers, et ceux-ci lui offrent tout, excepté la seule chose qu'il désire, l'oubli. Il essaie alors, mais en vain, de se jeter du haut d'un pic élevé. Il visite ensuite la demeure d'Ahriam, mais refuse de se soumettre aux esprits du mal, leur enjoignant d'évoquer les morts. Enfin lui apparaît Astarté, la femme qu'il a aimée puis tuée par son étreinte (« My embrace was fatal... I loved her and destroy'd her »). Répondant à son invocation, Astarté lui annonce sa mort pour le lendemain. Au moment prédit apparaissent des démons pour s'emparer de lui, mais Manfred leur dénie tout pouvoir sur sa personne. Pourtant, à peine sont-ils apparus qu'il meurt. La situation de Manfred deviendra l'un des poncifs favoris composant le portrait de l'homme fatal du romantisme. Cette pièce s'inspire, pense-t-on[Qui ?], dans son plan, du Faust de Goethe et selon certains, contiendrait une allusion du poète à sa demi-sœur Augusta Leigh. Sitäkin se dodennäköisesti bylsähti.
xxx/ellauri173.html on line 162: Au IIIe siècle avant J-C, l’ingénieur grec Philon de Byzance classe les jardins suspendus de Babylone, au sud de l’actuel Irak, parmi les sept merveilles du monde antique. Le premier à les évoquer est le prêtre babylonien Bérose (IVe siècle avant J-C). Il attribue leur construction à Nabuchodonosor II, qui les aurait créés pour son épouse persane Amytis, laquelle se languissait de la verdure de son pays natal. Le texte de Bérose est perdu, mais il subsiste sous forme de fragments chez des historiens et géographes du Ier siècle avant J-C, tels Flavius Josèphe, Diodore de Sicile et Strabon ; on le retrouve également chez Eusèbe de Césarée (265-339 de l’ère chrétienne). Toutefois, à l’exception de Bérose, aucun texte babylonien ne mentionne les jardins suspendus, ou du moins pas un seul n’a été retrouvé. Aucune des inscriptions relatant les grands chantiers de Nabuchodonosor II ne contient une référence à un jardin surélevé. Dans ses Histoires, le géographe et historien grec Hérodote (480-425 avant notre ère), qui a visité Babylone un siècle seulement après la mort de Nabuchodonosor, ne les évoque pas non plus lorsqu’il décrit la ville. Les murailles, la tour de Babel ou Ziggurat d’Etemenanki, les palais royaux et autres constructions de la ville antique ont été identifiés par les fouilles archéologiques ou sont attestés dans les textes cunéiformes. Mais cela n’a pas été le cas pour les jardins.
xxx/ellauri173.html on line 198: Son visage un peu froid, mais d’un tour gracieux et sympathique, s’éclairait d’un sourire empreint de cette sorte de tristesse élevée qui décèle l’aristocratie d’un caractère. Ses traits, bien que d’une régularité grecque, attestaient par la qualité de leur finesse, une énergie de décision souveraine. De très fins et massés cheveux, une moustache et de légers favoris, d’un blond d’or fluide, ombraient la matité de neige de son teint juvénile. Ses grands yeux noblement calmes, d’un bleu pâle, sous de presque droits sourcils, se fixaient sur son interlocuteur. ― À sa main, sévèrement gantée de noir, il tenait un cigare éteint. Herrasmies kiireestä munapusseihin.
xxx/ellauri376.html on line 281: Au début du roman, Bernard est présenté comme un personnage détestable, un véritable voyou sans scrupules. Il est élevé dans une famille de brigands et est un con. Cependant, au fil de l’histoire, nous assistons à sa transformation profonde, alors qu’il est confronté à l’amour et à la bienveillance de la belle Edmée de Mauprat. Bernard devient ainsi le symbole de la rédemption, luttant contre ses instincts les plus sombres pour devenir un homme meilleur.
xxx/ellauri404.html on line 270: Sainte-Beuve kuoli seisaalleen 67-vuotiaana ky-- nä kädessä. Hän oli poikamies. Läsnä oli vain sen sihteeri. Hän ei huolinut kirkon sakramentteja. Oli omat voiteet, äidin antamat. Osirixen ja Iisixen nimeen, hänen kykynsä oli valtava ja vikautumaton. Kipapää paxulainen, homon näköinen. Kazotaanpa osuiko homotutka oikeaan! Sainte-Beuve est élevé par sa mère et une tante paternelle, veuve également. A-ha! Voitettuaan koulupoikana latinan runopalkinnon ja opiskeltuaan kotvan lääketiedettä Kalle hylkää kuppasairaalan ja omistautuu ky-- näilylle. Äh, sillä oli liaison henkkohtaisen, hyvän ystävänsä Hugon vaimon kanssa. Toisen kerran Kalle ampui 2-taistelussa 4 kuulaa osumatta mihinkään, koko ajan sateenvarjo kädessä. Kastuminen oli isompi vaara kuin kuolema.
xxx/ellauri420.html on line 552: Elle est élevée dans un couvent bénédictin à Paris. Educated at a Benedictine convent in Paris, she showed great intelligence and a skeptical, cynical turn of mind. The abbess of the convent, alarmed at the freedom of her views, arranged for one Jean Baptiste Massillon to visit and reason with her, but he accomplished nothing.
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